• 072

    -Tout va bien ?

    Mes oreilles sifflèrent.

    A peine avais-je passer le seuil de la maison, qu'elle m'avait sauté dessus en hurlant.

    -Qu'est-ce qu'il y a ? dis-je agacé, pendant que Kean se retransformer.

    -Les villageois et des gardes de la ville sont venu s'excuser, pour le mauvais comportement des pourfendeurs qui ont été exclu de la ville. Tu vas bien ?

    J'hocha la tête, en désignant Kean tu mentons :

    -Il les a calmé, ne t'en fais pas. Par contre, Miska, il faut que je te parle.

    Elle n'eut pas l'air rassurée, mais me suivit dans le salon.

    Une fois assise, je ne pris pas de gant :

    -Je compte partir en voyage, rejoindre Léna. Ma liste est presque terminé, donc je ne sais pas si je vais revenir dans cette maison. Evidemment, je ne vous met pas à la rue, alors cette maison est à vous.

    J'avais parler sans respiré, ne voulant pas qu'elle m'interrompt.

    Elle m'observait fixement, les yeux vides, puis secoua la tête.

    Une larme coula sur sa joue, elle secoua à nouveau la tête, puis grommela quelque chose.

    -Qu'est-ce que tu as dit ? 

    Elle s'essuya les joues avec sa manche, puis hurla les yeux rougit :

    -Ne part pas !

    Face à ses larmes, je ne savais pas comment me comporter.

    Je restais donc là, immobile.

    Kean s'avança, puis se plaça face à elle :

    -Mon maître a enfin décidé de faire un pas en avant. Tu vas l'arrêter ?

    Elle secoua la tête :

    -Je ne veux pas qu'il parte. Sans lui... sans lui, on aura plus de bouée !

    -De bouée ? Tu vas te noyer ? demanda Kean, perdu.

    -Presque. Roy est notre pilier. Même si avant, tu n'étais pas très présent, ni très bavard, ta présence ici était une assurance, une sécurité. Si tu t'en vas... 

    La fin de la phrase se noya dans ses pleurs.

    Kean me jeta un regard incertain.

    Je l'étais moi-même.

    Je retira ma capuche et me rapprocha d'elle, en m'accroupissant pour lui faire face :

    -Miska, écoute-moi. dis-je, doucement.

    Elle me fixa, les yeux inondés de larme.

    -J'ai pris ma décision. Elle est peut-être soudaine, mais il faut que j'avance. Ce n'est pas en restant avec un coeur brisé en morceau, que je vais pouvoir remettre mes pendules à l'heures. Mon temps s'est arrêté avant même que je ne vienne ici. J'étouffe, je n'en peux plus. Lorsque je retrouverai Léna, je lui poserai mes questions. Si je n'arrive pas a terminé ma liste, je compte abandonné.

    Nouveau torrent de larme.

    Je soupira en reculant.

    Elle ressentait trop d'émotion, se qui me toucher douloureusement.

    La porte d'entré fit du bruit et Almus entra dans le salon.

    En voyant Miska, il me questionna du regard.

    Je me leva :

    -Je m'en vais. Cette maison est à vous, à présent. Prenez-en soin et tenez bon jusqu'au bout !

    Je lui tapota rapidement la tête et monta dans ma chambre.

    Dans une sorte de grand sac à dos en cuire, je mis mon sac de couchage et les quelques affaires personnels que je trouvais importante ou vitale.

    Après avoir regarder la fenêtre de mon balcon, pour surement la dernière fois, je referma la porte-fenêtre et ferma la porte de ma chambre.

    En bas des escaliers, Almus, Enzo et Miska m'observaient, tous en pleurs.

    J'évita de grimacer et Kean se plaça devant moi :

    -Vous n'avez pas intérêt à arrêter mon maître !

    Je serra l'hématite dans ma main.

    L'effet fut presque immédiat et mon désarrois face à leur larmes, disparu.

    Je finis de descendre les escaliers :

    -Portez-vous bien et finissez vos listes !

    Enzo hocha la tête, le nez plein de morve.

    Almus me fonça dessus, me serra fort, puis recula.

    Juste assez de temps pour ne me faire aucun mal.

    Miska était juste là, me fixant en pleurant.

    Elle hoquetait, en secouant la tête.

    -Comme je l'ai dit, je m'en vais. Il est possible que je revienne, mais c'est peu probable. Si vous voulez de mes nouvelles, demander à Waiba, je resterais en contacte avec elle.

    Je remis ma capuche en place et me dirigea vers la porte.

    Miska me tint la manche :

    -Roy, si tu retournes sur terre, on se reverra ?

    -Fini ta liste, on verra là-bas !

    Et sur ce, je franchis la porte, avec la sensation que je ne reviendrais plus jamais.

    Kean se retransforma en faux.

    Mon sac sur le dos, Kean dans ma main.

    Et pourtant, toute cette charge en pesait rien.

    Alors que je m'approchais du point de rendez-vous donner par les jumeaux, un hibou se posa sur ma tête.

    -Tu pars ? demanda la voix de Waiba.

    -Je pars. affirmais-je.

    Elle soupira, puis continua :

    -Tu vas me manquer.

    -On reste en contacte, grâce aux arbres, non ?

    -Oui, mais le hibou ne vole pas si loin, je ne pourrais pas te répondre.

    -Quelque chose de spécifique à me dire ?

    Le hibou secoua la tête :

    -Juste te souhaiter bon voyage.

    -Merci. Prend soin de Miska et des autres. Ma maison est ouverte à tout les perdu.

    -J'en prend note. lança t'elle, alors que le hibou déployait ses ailes.

    Il s'élança dans le ciel, d'une manière las et fatigué.

    Voir un hibou éveillait en plein jour paraissait étrange.

    En continuant a marché, je fini par trouver les jumeaux, qui me présentèrent rapidement leur Père.

    En me voyant, il joignit ses mains et murmura des prières, puis finit par me demander ce que je lui voulais.


  • 004

    L'autorité de l'île ultime était Aaron, alias le pépé.

    Ensuite moi et Akira.

    Ensuite les scientifiques.

    Ensuite les autres porteur de gêne, suivant l'ordre des détecter.

    Ensuite les employés humain de l'île.

    C'était la hiérarchie imposer.

    "La règle d'ancienneté est de prime."

    Plus on est haut dans la hiérarchie, plus on est respecté et on a des responsabilités.

    Je baillas doucement.

    N'ayant pas la force de me battre avec Akira, je l'avais laisser me porter tél une princesse.

    De toute façon, il n'aurait écouter aucun argument.

    Il avait traversé la ferme et nous nous trouvions actuellement dans le tramway.

    Il discutait avec Will sur un sujet qui ne m'intéressait pas.

    Je regardais donc par la fenêtre.

    Le ciel bleu couvert de nuage ça et là.

    L'île avait été construite avec soin et un équilibre bien calculé, entre nature et modernité.

    La technologie ne polluait presque pas, puisque l'île fonctionnait à 97% d'énergie solaire.

    Le paysage changea peu à peu et passa d'un champ de fleur à un milieu urbain.

    Chaque porteur de gêne avait sa maison. Son nid. Son lieu de sécurité. Son espace vitale.

    Elles avaient presque toutes était construite, sur le même modèle.

    Le reste, on choisissait tout nous-même, les couleurs de façade, le mobilier ect...

    Akira se leva et me serra contre lui :

    -Je préviens une infirmière ?

    Je secoua la tête.

    Il sortit du tram, me portant toujours.

    -Je reste dans le tram, je vais rejoindre Karla et Yann aux arcades ! annonça Will, alors que les portes se fermer.

    Akira marcha rapidement vers chez moi.

    Il était habituer à mes excès de faiblesse, mais cela l'inquiétait toujours.

    -Tu as appelés tes parents ? demanda t'il, au bout d'un moment.

    Je secoua la tête, il soupira.

    Les voir vieillir me faisait mal au coeur.

    Apprendre que celle qui avait été ma petite soeur était marié et maman, me choquer toujours autant.

    Mon petit frère était fraîchement fiancé.

    Mais les voir tous vieillir, alors que rien ne changer autour de moi, paraissait étrange et mensonger.

    Cela devenait de plus en plus dur, de garder contacte avec eux.

    C'est aussi l'une des raisons, pourquoi est-ce qu'on vivait exclu du monde.

    Entre nous.

    Savoir que l'on reste dans un endroit intemporel alors que le reste du monde avance, c'était dur.

    Petit à petit, tout ce qu'on connaissait du monde extérieur disparaissait.

    Les gens, les paysages, les tendances... tout.

    Il me déposa dans mon lit et s'allongea à mes côtés :

    -Où est Séléna ?

    -Elle devrait être déjà rentrer, je pense.

    Nana et Nini montèrent sur le lit, venant se lover contre moi.

    Mes chats.

    Nana, la femelle était une calico à poile long.
    Nini, un mâle angora à robe grise.

    Séléna les adore.

    Je les caressa distraitement, sentant que mes vertiges reprenait.

    Le plafond tournait sur lui-même, la nausée ne mit pas longtemps à se faire sentir.

    Akira me serra contre lui :

    -Sa recommence ?

    J'hocha la tête.

    Les médicaments ne marchaient pas sur nous, tout comme le poison ou autres.

    Mon portable sonna, Akira répondit.

    Trop occupé à ne pas vomir, je n'entendais rien d'autre qu'un horrible accouphène persistant.

    Comme si j'étais rester trop longtemps à côte d'une enceinte sonore, volume au max.

    La chaleur d'Akira et des chats me faisait du bien.

    Au bout d'un moment, une main froide se posa sur mon front.

    Suite à ça, on me fit boire quelque chose.

    Après un moment, je pu ouvrir les yeux, sans avoir le sentiment de devoir rendre mon petit déjeuné.

    Mon ouïe revint juste après.

    -Akira, vous êtes agaçant ! Je vous dis qu'elle va mieux, à présent ! s'exclama la femme en blouse blanche.

    Une cascade de cheveux châtain, une silhouette sexy et un caractère de cochon.

    Elaina, mon infirmière personnelle.

    -Comment tu te sens ? demanda t'elle, en voyant mes yeux ouverts.

    -Mieux... je crois.

    Elle soupira :

    -Alice, je t'ai pourtant dit et redis d'attendre 24 heures avant de quitter le bâtiment principal ! Tes symptômes de réveil son étrange et on doit découvrir pourquoi ça n'arrive qu'à toi.

    Je lui avais demander dès le premier jour, de laisser tomber les politesses avec moi.

    Elle en profitait à coeur-joie !

    -Ne sors pas avant demain... avant mon retour. se reprit-elle, en partant.

    Doucement, Akira s'approcha et m'embrassa le front.

    Il descendit un peu et fit de même sur ma tempe et ma joue.

    Le dernier, fut un tendre baiser sur la bouche.

    -Enfin seul... murmura t'il, ravit.

    -Nini et Nana sont là ~ chuchotais-je, en riant.

    Il tira la langue, avant de m'embrasser à nouveau, transformant le doux baiser en quelque chose de plus torride.

    Me caressant doucement les cheveux et me serrant fort contre lui, il me raconta ce qu'il avait fait pendant mon sommeil.

    Nous étions rester longtemps a discuté, sans voir le temps passé.

    Lorsqu'on se leva pour descendre dans le salon, la nuit était déjà tomber.

    Séléna était là, lisant un des livres de ma commande, bien calé sur le canapé.

    A la maison, je ne voulais pas la voir en uniforme. J'aimais la voir se détendre.

    Elle était donc là, en pyjama ayant pour motif des petits moutons.

    -Coucou ! m'exclamais-je, de bonne humeur.

    Elle leva les yeux et nous fit un sourire éclatant.

    Au début, lors de notre rencontre, elle affichait un air tendu et effrayer.

    D'après ce qu'elle m'avait raconté et de ce que j'avais entendu, elle venait d'un petit village perdu d'afrique.

    Ayant les yeux verts, sa tribu la repoussait en la traitant de sorcière.

    Elle avait donc grandis sans éducation et sans ami, subissant l'humiliation des enfants ignorants, suivant l'exemple de leur parents.

    Dans sa tribu, les yeux verts étaient rare et donc mal vu. Étant un gène récessif, il avait créée une croyance malsaine.

    "Les filles aux yeux verts sont des sorcières".

    Elle avait été trouver par un membre du groupe scientifique et recceuillit par lui.

    Il me l'avait proposé comme suivante, j'avais accepté.

    Voyant qu'elle ne savait ni lire, ni écrire, je m'étais amusé à jouer les professeurs avec elle, lors de la première année.

    Elle était arriver comme une enfant perdu et blesser, ne sachant pas ce que les mots "chaleur humaine" voulait signifer.

    Je m'étais efforcé avec patience de lui apprendre tout ce qui lui avait manqué, dans son enfance.

    Tout comme Aaron l'avait fait avec moi.

    La voir sourire et détendu, était donc une grande source de satisfaction.

    La laissant a sa lecture, on alluma la télé et on commanda des pizza.

    Elle ne tarda pas à arriver.

    On mangea devant le film, sans plus tarder.

    Le fromage coulant faisant de long fil, me mettait l'eau à la bouche.

    Pour la cinquième fois en trois ans, la série On s'aime comme le vent recommençait.

    Une histoire entre un jeune adolecent, fou amoureux de son amie d'enfance. Le seul hic : il ne peut rien lui avouer.
    Il est atteint d'une maladie rare du coeur, ne lui donnant pas le temps de dépasser les 20 ans.
    Il regardait donc sa 'meilleur amie', sortir avec d'autres garçons, pendant qu'elle ne se doutait de rien.
    Mais plus le temps passait, plus il se forçait à ne pas aller la voir.

    Pour ne pas que sa mort ne puisse la rendre triste.

    Mais plus il s'éloignait, plus la fille se rendait compte qu'elle l'aimait.

    Cliché typique d'histoire tragique, mais cette série avait beaucoup de succès.

    Evidemment, la série finissait sur la mort du garçon, quelques jours après la déclaration de la fille.

    "Pour ne pas avoir de regret, on s'aimera comme on aime le vent."

    Le film se finissait sur cette phrase dîtes par la fille, sur la tombe du jeune homme.

    Ce moment me faisait toujours pleurer.

    Mais la série comportait cinq saison, Et nous n'étions qu'à la deuxième.

    Alors qu'on finissait notre repas, quelqu'un frappa à la porte.

    Professionel, Séléna se leva, mit une veste et alla ouvrir.

     


  • 31

    Après quelques instants, les portes s'ouvrirent toute seul, me faisant découvrir une salle magnifique !
    Des livres du sol au plafond, sur deux étages !
    Des étagères pleines a craqué de savoir !
    Je m'avança et vis Dom Aegil, assis sur un fauteuil, un livre assez ancien entre les mains.
    Il avait l'air concentré... mais il leva la tête.
    -Merci de m'avoir permi d'utilisé l'un de vos lits ! dis-je en m'avançant.
    Il ferma son livre et me souris :
    -Ne t'inquiéte pas, Sasha. Et à ce que je vois, tu as réussi à redevenir entièrement humain ! Je suis fière de toi !
    Son compliment me fit plaisir, je me sentis rougir.
    Mon père ne me faisait jamais de compliment aussi directe ... il passait plus son temps à ce moquer de moi ouvertement.
    Cela me blesser assez souvent, et il n'a jamais eut l'air de s'en rendre compte...
    Je vis soudain quelqu'un bouger sur le côté.
    Mon instinct prit le dessus et je me tendis, sur mes gardes.
    Puis je m'aperçu que ce n'était qu'un garçon et une fille.
    Lorsque j'aperçu celle-ci, je bloqua.
    Je la dévisagea de manière atrocement impolie.
    Elle avait de long cheveux bleu, de grand yeux tout aussi bleu qui me scrutait avec curiosité, des traits fin et une peau ressemblant étrangement à Vesna.
    Elle aussi avait l'air de sortir tout droit d'un tableau.
    Elle était magnifique et ensorcelante.
    Comme une oeuvre d'art, dont on ne peut détacher le regard !
    Au bout d'un moment, je me tourna vers Dom Aegil pour en savoir plus.
    Mais celui-ci se leva, avant que je ne pu ouvrir la bouche.
    Il mit une main dans mon dos et m'entraîna vers eux.
    -Axel, Aria, je vous présente Sasha. Sasha, je te présente Axel faisant parti des chasseurs et Aria, une Sicarius.
    Je fus surpris que le mot "chasseur" reviennent à nouveau, même si j'ignorais ce que cela voulait vraiment dire...
    -Une Sicarius, comme vous ?
    Dom Aegil hocha la tête :
    -Aria, j'aimerai te demander un service. J'aimerai que tu protége ce garçon. Et toi Sasha, j'aimerai que tu fasses confiance à Aria, comme tu le fais avec moi.
    Il se baissa et me chuchota :
    -J'aimerai aussi que tu te lies d'amitié avec elle. Cela sera bénéfique, autant pour toi, que pour elle !
    J'hocha la tête et je tendis ma main, en essayant de paraître le plus normal possible, même si je détestais me présenter :
    -Je m'appel Sasha. Je ...
    Je jeta un coup d'oeil, incertain, à Dom Aegil, qui hocha la tête en réponse à mon anxiété.
    -Je suis un thériantrope de type félin. finis-je.
    Le garçon, Axel (?) se leva d'un bond et pris ma main dans les siennes en s'exclamant :
    -Je suis enchanté de faire ta connaissance, Sasha ! C'est un honneur de rencontrer un être légendaire comme toi !
    Il avait l'air de me donner un crédit que je n'avais pas ... mon état n'était pas un cadeau.
    Mais son engouement à mon sujet, me fit sentir mal à l'aise.
    Soudain, Aria, la Sicarius bleu leva la tête et me demanda de but en blanc :
    -Sasha, tu connais Lily ?
    Je fus étonner d'entendre ce nom de ce côté, enfin, dans le monde réél ... j'hocha la tête.
    Puis elle se leva rapidement, ce qui me braqua.
    Je détestais les gestes brusque !
    Et elle me prit dans ses bras, ce qui me figea, ne sachant comment réagir à cette situation sordide...
    Mais à peine allais-je la repousser, que ma vision se brouilla.
    Des larmes couler le long de mes joues, sans que je ne le veuille.
    -Pourquoi ... ? dis-je, surpris par le fait d'être soudainement en pleure.
    -Hein ? Que ... ? l'entendis-je, murmurer.
    Elle aussi, pleurer ?
    Que se passait-il ?
    Le pire, c'est que je n'arrivais pas à m'arrêter : la honte !
    Au bout d'un moment, on réussi à se lâcher et sécher nos larmes.
    Je me rappelai soudain ce que m'avait expliquer Lily : nous étions plusieurs a aller dans ce rêve !
    -Ca va être comme ça, à chaque fois que l'on va trouver l'un des nôtres, je sent ...
    Elle hocha la tête, l'air de l'avoir compris aussi.
    On soupira de concert.
    Etrangement, après cette échange un peu bizarre, je me sentais plus proche d'elle.
    -Mais je suis heureuse de faire ta connaissance ! m'exclamais-je.
    -De même ! me répondit-elle, avec un grand sourire.
    Axel, qui avait suivit tout l'échange, commença a ranger tout ce qui se trouvait sur la table, devant lui, dans une saccoche :
    -Aria, je vais aller me reposer un peu dans ma chambre...
    -D'accord. Moi je vais discuter un peu, avec Sasha ! dit-elle.
    Il hocha la tête et partit, l'air très fatiguer.

     


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  • 53

    -Entrez ! répondit Père, calmement.

    La porte s'ouvrit sur Renan.

    Il entra, ferma la porte et s'assit sur le fauteuil à ma droite :

    -J'ai cru bon de venir vous donnez plus d'informations, sur la conversation en cours.

    Comme je l'avais dit, le bureau de Père était une sorte de Bunker dont le son ne sortait pas de la pièce. L'ouïe fine des dragons n'étaient donc pas qu'une légende !

    -Que sais-tu de cette histoire ? demanda Père, décontracté.

    En voyant cette scène, je me rendis compte de quelque chose d'étrange : personne dans la famille n'avait demander d'informations sur Renan. Père n'avait pas contester sa présence, non plus. Cela me parut étrange.

    Renan leva la tête vers un coin du bureau et tendis la main, pour attraper quelque chose de minuscule, cacher derrière une pile de dossier.

    Je soupira :

    -Père, vous n'avez pas vérifier la salle au scan, n'est-ce pas ?

    -Ton frère s'amuse comme il peut. répondit-il, en haussant les épaules.

    Ayant l'apparence d'un dé, cette minuscule petite caméra pouvait filmer pendant un mois, de jour comme de nuit, son compris.

    Une invention d'Alan.

    Père prit l'objet dans sa main et plaça la caméra face à lui :

    -Alan, éteint cette caméra. La discussion qui va suivre est privée.

    Après quelques secondes, un bruit mécanique se fit entendre. Il l'avait désactiver.

    -Reprenons. lança Père, en rapportant son attention sur Renan.

    -Je connais l'histoire un peu plus en détail, je pense. commença t'il. Tout d'abord, je me souviens de ton désire de rencontrer le peuple marin. J'avais étais contacté par Aurora, pour trouver des Ondines pacifistes à te présenter. Peu de temps après, tu as voyagé avec elle en Islande, sur mon conseil. Plus précisément à Hùsavik.

    -Cette histoire, nous en sommes au courant. Mais comment c'est-il retrouvé en Allemagne ?

    Renan me dévisagea, les yeux dans le vague :

    -J'y viens. Là-bas, il a rencontré beaucoup d'espèces et de créatures. Il a même eu l'autorisation d'aller visiter la cité sous-marine Blàtt Vatn et rencontrer le Roi des Ondines, Nicor. Tout aller bien et tu passais énormément de temps avec la princesse Calypso. Mais tu commençais à en savoir trop.

    -En savoir trop ? demandai-je, perdu.

    -Le savoir du monde marin se doit de rester sous l'eau. Ce qui devait arriver, arriva : un humain t'a aperçu prêt des rives avec la princesse. Ils vous ont enlevé et Aurora nous a prévenu de votre disparition soudaine. Je n'ai pas eu de mal à vous trouvez, mais je devais faire un choix difficile : me mettre ta famille à dos et sauver Calypso ou te sauver toi et laisser Calypso aux mains des humains.

    -Avec ta puissance, tu aurais pu effacer le problème, non ?

    Il secoua la tête :

    -Ca ne marche pas comme ça. Les humains qui vous ont attrapé été des trafiquants de créatures et d'animaux. Si je me montrais à eux, j'exposais ma famille. Nous autres, dragons, avons été beaucoup traquer. Je me suis donc mis dans une position délicate.

    -Qu'as-tu décidé ? demandai-je, curieux.

    -A vrai dire, je n'ai rien décidé. Lorsque je suis arrivé pour vous sauvez, tu as littéralement pousser Calypso dans mes bras et tu nous as dit de fuir. Tu ne m'as même pas laisser le temps de dire quoi que ce soit. Du haut de ton jeune âge, j'ai trouvé ça très courageux.

    Me faire complimenter par un dragon flatter mon égo. Même si je ne me souvenais de rien...

    -J'ai donc ramené Calypso chez elle, saine et sauve. Aurora était en panique et n'arrêtait pas de m'hurler dessus pour que je retourne te chercher. Une vraie furie ! 

    Il esquissa un sourire furtif, qui une fois encore, disparu rapidement :

    -J'allais revenir te chercher... mais tu étais déjà sur la plage, les vêtements remplie de sang et les yeux violets. Mais ... tu n'étais pas dans une frénésie normal. Quand je me suis approcher, tu as essayer de me tuer de manière plutôt violente.

    Je me redressa, encore plus curieux.

    Voyant que je voulais des détails, il expliqua seulement :

    -Tu as d'abord essayer de me décapiter, et après tu as voulu m'arracher le coeur. Je t'avoue que sur le moment je t'ai sous-estimé et tu as réussi à me blesser. Briser une côte à un dragon n'est pas banal.

    -Je me suis arrêter comment ?

    D'après les annales de la famille, quiconque était tomber dans la folie meurtrière ne s'en était jamais remis. Une frénésie incontrôlable qui efface toutes traces de personnalités et de souvenirs. 

    On devenait de vrai machine à tuer.

    C'est pour ça que l'on était entraîner dès l'enfance. La frénésie commençait par le contrôle.

    -J'avais déjà assister à une folie meurtrière, d'une ampleur bien plus grande. La personne avait été fortement maîtriser et tuer. J'hésitais à faire de même.

    Père se redressa, interessé :

    -Dire que tu as envisagé de tuer mon fils, devant moi, est-ce une provocation ?

    -Je ne fais que raconter les faits. S'il est là, saint d'esprit, c'est que je ne l'ai pas fait. Aurora c'est approché mais n'a pas réussi à t'arrêter. Elle criait ton nom, pour te refaire prendre conscience. Mais rien n'y a fait, tu continuais à me cibler avec des attaques dangereuses.

    Je croisa les bras, réfléchissant à une solution.     

     


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  • 014

    A aucun moment nous n'avions menti, en faisant de fausse présentation ou autre.
    Celle qui avait été présenté comme le Roi des félins s'avança vers notre table, entourer de deux jeunes hommes à la gestuelle très souple.
    -Roi bleu, j'ai hâte de voir le tournois de demain. annonça t'elle, amusée.
    -J'ai aussi hâte de voir comment tes protégés ont progressé. répondit le Roi Bleu, en affichant un sourire détendu.
    L'attention du Roi des félins se tourna vers moi :
    -Voici donc la nièce de Vesna. Le violet te va très bien, Aria.
    Je fus un peu surprise de voir qu'elle me connaissait, je jeta un regard incertain vers Legato, qui me répondit de la tête que tout allait bien.
    Vesna mit sa main sur la mienne :
    -Elle se demandait justement pourquoi est-ce que tu portais le titre de "Roi" et non de "Reine".
    Avec un grand sourire, elle rapprocha son visage du miens et murmura :
    -C'est une coutume assez ancienne et idiote. Mais être le Roi est bien plus satisfaisant qu'être Reine, non ?
    Je comprenais vaguement le raisonnement, repensant à la logique des jeux de cartes.
    Elle fit un signe de la main, et l'un de ses suivants amena une chaise, sur laquelle elle s'assit près de moi. Elle commença sur le ton de la conversation :
    -J'ai appris que tu as été d'une grande pour mon petit protégé, bien que tu l'ais envoyé sur un territoire risquer...
    -Protégé ? demandai-je, pas sûr de suivre.
    -Sasha est sous mon aile, c'est un félin. Je suis le Roi des Félin, cela inclu les Zoantrope et les autres.
    Par les "autres", je comprenais "thériantrope".
    Je m'améliorais de plus en plus, pour lire entre les lignes !
    -Il n'y avait pas tellement le choix, je ne peux pas être partout à la fois. répondis-je, en acceptant le verre de vin que me tendait Vesna.
    Des Sicarius aux cheveux blonds s'occuper d'être aux petits soins avec le Roi bleu.
    -Je comprend parfaitement. Je te trouve même courageuse d'être entrée seule sur un territoire Zoanthrope. Ce n'est normalement pas chose facile.
    Ses suivants écarquillèrent des yeux et leur regard à mon égard changea radicalement.
    Jusqu'à maintenant, ils étaient remplie de curiosité. A présent, un profond respect les habités.
    -Idem chez les ghoules. continua t'elle, toujours en souriant.
    Larry se leva et s'approcha de nous, à cette annonce :
    -Pardon ?
    Je sentais les problèmes arriver.
    Je croisa rapidement le regard de Richard qui soupira, en levant les yeux au plafond.
    Zut.
    -Quand ça, Aria ? demanda Larry, en s'accroupissant à mes côtés.
    Notre petites tables étrangement peuplés commençait à attirer les regards.
    -Je ne suis passé là-bas que très rapidement, pour aller voir une amie... me justifiais-je, en buvant une gorgée, tout en priant pour ne pas avaler de travers.
    Il allait ouvrir la bouche, mais je changea de sujet et me tourna vers le Roi des félins :
    -Pourquoi est-ce que des chasseurs sont présent ?
    Elle parut surprise, un petit instant, mais répondit tout de même :
    -Ce bal est une sorte de rappel des accords et des traités. Les chasseurs sont les gardiens des accords, si je puis dire.
    J'hocha la tête, rassurer qu'il ne soit pas là pour moi.
    Une musique de valse commença.
    Dom Aegil entraîna Vesna sur la piste de danse, tandis que les Roi parlaient entre eux.
    Briag en profita pour s'échapper vers le buffet.
    Larry me jeta un regard de "on en parlera plus tard" et retourna à sa place.
    -Est-ce que ce serait problématique, si j'allais parler à Damien ? demandai-je, doucement.
    Legato secoua la tête :
    -C'est inhabituel, mais fait ce que tu veux.
    Le Roi des félins fit signe à l'un de ses suivants :
    -Reste avec elle et explique lui ce qu'elle doit savoir. Legato, tu ne lui as pas fourni une aide ?
    Celui-ci secoua la tête :
    -Jusqu'à demain, j'aimerai ne pas attirer l'attention. Je ne lui ai attribué qu'un garde qui veille à sa sécurité.
    -Radin. lança t'elle, simplement.
    Ils avaient l'air bon ami, ce qui me fit rire doucement.
    -Ne te moque pas trop, à pars Vesna, c'est la seule qui peut s'en donner à coeur-joie. se justifia t'il.
    Je me leva :
    -Je vais me moquer un peu des deux perdus, là-bas et je reviens vite !
    Ils rirent franchement et me firent signe d'aller m'amuser.
    Accompagner du jeune homme, je me dirigea vers la table des deux têtus, qui toucher à peine à la nourriture devant eux.
    -Vous pourriez montrer un peu plus de joie de vivre ! m'exclamais-je, de bonne humeur.
    Richard leva un regard las vers moi, tandis que Damien bailla :
    -Tu ne risques rien, en venant nous voir ?
    Je croisa les bras :
    -Il paraît que c'est inhabituel, mais pas interdit. Et donc, vous êtes ici par obligation ?
    Damien hocha la tête :
    -Je suis Président de ce foutu conseil, qui ne me donne que des mots de tête et des tas de paperasses inutile !
    Il était donc venu au bal, pour échapper aux tas de feuilles qui l'attendait certainement.
    -Et toi ? demandai-je à Richard.
    Il afficha un sourire moqueur :
    -J'aurais bien voulu dire que c'est pour admirer tes performances de danseuse, mais je suis le représentant des créatures du conseil. Je suis un peu comme l'ambassadeur du Roi bleu, au conseil.
    -"Ambassadeur du Roi bleu" repris-je, ironiquement. Avec une chemise saumon et un costume gris qui ne te va absolument pas ?
    -Toi aussi, tu es très en beauté en violet ! répondit-il, en prenant buvant son café d'un trait.
    Je soupira : il était agaçant !
    -Ca suffit vous deux ! Un peu de tenue ! nous reprit Damien, à voix basse.
    Je croisa les bras :
    -Damien, d'après le Roi Bleu, vous ne m'avez pas effacer la mémoire. Alors je peux avoir une explication ?
    Il soupira, l'air épuiser :
    -Aria, tu veux vraiment parler de ça, ici ?
    J'haussa les épaules.
    Le jeune homme qui m'accompagner se pencha vers moi et me chuchota :
    -Dom Dareios se dirige par ici, certainement pour chercher des noises au président du conseil des chasseurs. Vous devriez vous éloignez d'ici, Princesse.
    Stupéfaite, j'hocha la tête sans y penser et m'en alla, sous leur regard interrogateur.
    Je ne savais pas par quoi commencer ... comment savait-il une chose pareil sur Dom Dareios, qui était encore en compagnie de Dom Kleios ?! Et pourquoi m'avait-il appeler Princesse ?!
    Y penser m'embrouilla encore plus.
    Cela dû se lire, car le suivant me chuchota doucement :
    -Princesse, nous, félins, savons beaucoup de chose. Nous possédons, si je puis dire, le meilleur réseau d'information au monde. Cependant, je ne puis vous en révéler plus, pour le moment, sans l'autorisation de mon Roi.
    J'hocha la tête, sagement.