• 038

    Je ne fus pas surpris par sa révélation.

    Plus sérieusement, j'étais d'un calme Olympien.

    Ce qui n'était pas normal.

    Je sentais depuis mon réveil qu'il me manquait une case.

    Même plus que ça.

    Je soupira en haussant les épaules :

    -Cela va t'il changeait quelque chose ? Cela fait tellement lontemps qu'elle n'est plus là ... je voulais simplement constater que sa tombe était toujours debout. Maintenant que cela est fait, je vais partir commencer ma mission.

    Même à mes propres oreilles, mon ton sonnait monotone.

    Ethan me mit une main sur l'épaule et me tapota la tête :

    -Il te manque un lien basique à l'équilibre mental, il est donc normal que tu te sentes étranges. Malheureusement, je ne peux pas effacer ce genre de procéder.

    Père hocha la tête :

    -Je comprend. Mais est-il en état de remplir sa mission ?

    Ethan secoua la tête :

    -Je ne suis pas en position de juger ce genre de chose. Mais si les cieux l'ont désigné, c'est qu'il est suceptible de réussir.

    Je jeta un regard à Ethan, qui paraissait soucieux.

    -On m'a conseillé de commencer par trouver Lucifer. En le trouvant, je trouverais ma cible. Les chasseurs connaissent sa position ? demandai-je, presser de quitter ce lieu pour partir à l'aventure.

    -Ne fait pas les choses à la hâte, mon fils et soit réfléchit ! m'intima Père.

    -Bien Père. Qu'en est-il du trésor que le Roi bleu veut vous emprunté ? Dois-je le protéger pendant mon périple ?

    Il secoua la tête :

    -Ne t'occupe pas de ce sujet. Prend soin de toi et si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à quérir mon aide. Est-ce clair, Rune ?

    -Bien Père. dis-je, en sortant mes ailes.

    Ethan recula en sursautant.

    Père s'approcha de moi et m'enlaça fort.

    Je leva mon regard vers le sien et on s'observa fixement.

    Je commençais à avoir mal aux yeux, jusqu'à ce que des larmes en sortent.

    Il me lâcha, l'air satisfait :

    -Bien, ton pouvoir de soumission est scellé. Si tu trouves en danger, ton pouvoir se réactivera, mais seulement en cas d'urgence. Prend ceci.

    Il me tendit un petit boîtier noir.

    -Qu'est-ce que c'est ?

    Ethan se rapprocha, intrigué et tapota le boîtier qui s'alluma :

    -C'est un téléphone portable. C'est comme un petit ordinateur qui sert à communiquer avec des gens, où qu'ils soient. Je peux t'apprendre à t'en servir rapidement, si tu veux.

    Il sortit de sa poche un boitier beige, ressemblant au miens.

    Père fit un signe du doigt, et la terre se modela en une chaise suffisament grande pour qu'il s'y assoit.

    Sous son regard curieux, Ethan m'expliqua tout ce qu'il y avait à savoir.

    Il me fit télécharger une application de chasseur, qui avec un simple scan, trouvait la race de la personne scanner et donner des explications.

    -Jusqu'à maintenant, je devinais la race à l'odorat, mais cette chose simplifiera les communications. Merci Ethan.

    Il me tapota le dos, en souriant l'air satisfait.

    -Dans ce portable se trouve le numéro d'Helga, Sven et Ayame. J'ai demandé aux chasseurs d'y mettre aussi le numéro de Damien, le chef actuel des chasseurs. Si tu as le moindre problème avec des chasseurs, contacte leur chef et l'histoire sera close.

    Ethan prit mon portable, pianota dedans et me le tendit à nouveau :

    -J'ai ajouté le mien. Si j'ai la moindre info' sur ce que tu cherches, je t'appelerais.

    J'hocha la tête :

    -Autre chose, Père ?

    -En trouvant l'ange, tu trouveras aussi une jeune fille aux cheveux bleu, avec lui. C'est la fille du Roi Bleu. Lorsque tu seras en contactes avec lui, appel-moi.

    -Bien, Père.

    Il hocha la tête, satisfait, en se levant.

    Il se transforma et fit signe à Ethan de montait.

    Il le fit timidement et s'aggripa, comme si sa vie en dépendait.

    -Mon fils, évite d'éternuer dans ce monde, se serait ennuyeux. Si tu ne sais pas où aller, Obéron a toujours une dettes envers- moi, va donc le trouver.

    -Au revoir, Père.

    -Prend soin de toi, Rune.

    Et sur ce, il s'éleva dans les airs, avec noblesse et majesté, puis disparu dans le ciel nocturne.

    Je n'avais même pas dit au revoir à Ethan, finalement.

    Je soupira et m'envola rapidement de mon côté.

     


  • 037

    Il se transforma, attendit patiemment qu'on s'installe sur lui, et décolla rapidement.

    Je m'accrochais tellement à Ethan, que je vis même pas à quel moment nous étions sortis de la dimension de Salem.

    Lorsque j'osa lever la tête, un ciel noir me fit fasse.

    Un noir d'encre, sans nuage. Les étoiles n'étaient presque pas visible.

    En regardant vers le bas, des lumières éblouissante, même en pleine nuit, inonder la ville.

    -Voici donc le monde humain ... murmurai-je, curieux.

    -Avant de penser à le détruire, tu ferais bien de le découvrir. entendis-je père dire, suivie d'un râle.

    Une fumée grise s'échappa de ses lèvres.

    Je me mis sur Ethan, et comme prévu, Père cracha une longue traînée incandescente.

    -Les humains nous voient ? demandai-je, surpris.

    -Nous sommes des légendes, pour les humains d'aujourd'hui. Ils pensent que nous n'avions jamais exister. Le feu que je viens de cracher sera surement considéré comme une étoile filante, ou un objet non identifié...

    Père en savait énormément, comme d'habitude, alors qu'il ne sortait que rarement du palais.

    Je me rassis normalement, tandis qu'Ethan se redressa en me remerciant.

    J'étais extrêmement curieux de voir à quel point les humains avaient évoluer.

    -Comment sont les humains d'aujourd'hui ? Sont-ils tous comme toi ? lui demandai-je.

    Il parut embêter par la question et secoua la tête :

    -Chaque humain est différent mais peu sont comme moi, je suppose. Le trait de caractère le plus en vogue, c'est l'indifférence. Ou les complexes de superiorité, à voir.

    Voyant certainement sur mon visage que j'ignorais ce dont il venait de parler, il se mit à m'expliquer patiemment les nouveaux "concept" humains et leur façon d'être.

    Soudainement, je me paraissais beaucoup moins emballer par l'envie de découvrir leur société.

    Non pas que j'avais peur, mais parce qu'ils n'avaient pas l'air d'avoir appris de leur erreur passé. Ils me paraissaient toujours aussi stupide, finalement.

    -Tu ne m'avais pas dit que les créatures existaient toujours ? Comment vivent-ils parmis ces humains aux yeux et aux coeurs fermer ?

    Il se mit à m'expliquer le système de contrat, inter-espèce que Père lui-même avait accepter, tout autant que le rôle des chasseurs dans "ce" monde.

    -Ca m'a l'air simple et compliquer à la fois...

    -Tu as très bien résumer la situation ! s'exclama t'il, amuser.

    Père se posa sur le sommet d'une montagne et nous fit descendre, avant de reprendre forme humaine.

    Par réflexe, je me remis derrière Ethan.

    Père soupira :

    -Tu n'as pas à avoir peur, Rune. Je ne vais pas te manger !

    -Tu as déjà essayer avec Sven... murmurai-je, affichant un demi-sourire.

    Père prit cela pour une invitation, fit un grand sourire et commença a marché en lançant :

    -Sven l'avait bien chercher ! Il n'aurait pas secouer sa main devant moi, je n'aurais pas essayer de le mordre !

    Oui, lorsque j'étais enfin, Sven c'était amusé a réveillé Père, en faisant le pitre devant lui. Résultat des essaies : père c'était éveiller de mauvaise humeur et avait mordu le bras de Sven, en faisant semblant de vouloir le manger.

    Depuis ce jour, Sven ne s'approche plus de Père, lorsqu'il dort.

    Les techniques d'éducations de Père était radicale et efficace.

    On le suivit jusqu'à une grotte.

    Dans cette grotte, il souffla un léger souffle de feu, qui alluma des torches accroché à chaque cinq pas.

    On s'avança, évitant les quelques chauves-souris qui s'enfuyaient.

    Arriver au bout du petit chemin, je trouva enfin la tombe de ma mère.

    Dans ma mémoire, son visage était floue, je ne me souvenais que de sa chevelure blanche, comme la mienne et de sa voix, grâce à Morphée.

    La tombe était là, petite et rectangulaire, entourait d'une multitude de fleur.

    Derrière la tombe, un petit lac souterrain s'y trouvait, sur lequel les rayons lunaire se reflettait.

    J'aimais cet endroit.

    Je m'avança vers la tombe, et m'allongea dessus, comme à mon habitude.

    Mais contrairement aux autres fois, je me sentis mal.

    Je n'étais pas à l'aise.

    Je ne ressentais pas le fait d'être plus proche d'elle.

    Je me releva rapidement, alors que normalement, j'y reste jusqu'à m'y endormir.

    -Rune ? demanda Père.

    -Oui Père ? demandai-je, en lui faisant face.

    -Nous sommes devant ta mère. N'as-tu rien à lui dire ?

    J'hésita mais secoua la tête.

    D'habitude, cet endroit était mon refuge.

    D'habitude, la personne dormant ici était la seule à me donner la sécurité nécessaire.

    D'habitude, je ne voulais pas quitter cet endroit.

    Mais là, je ressentais tout le contraire.

    La tombe était propre, c'était le principale.

    -On peut y aller ! annonçais-je fièrement, en faisant demi-tour.

    Sortant de la grotte, Père me retint par le bras et colla sa joue contre la mienne.

    -Père ?

    Je sentis qu'il me sondait.

    -Rune, me lança t'il, je sais ce qui te manque, ou plutôt, ce qui t'a été enlever. C'est ton lien avec ta mère...

     


  • 036

    Je trouvais Ethan courageux.

    Peu d'humain n'avait pu tenir debout, devant la colère de Père.

    -Que veux-tu savoir, exactement ? demanda Laplace.

    Père se rassit sur son trône et secoua la tête :

    -On parlera de Verinen plus tard. Rune, tu pars ce soir, n'est ce pas ?

    -Oui père. Metatron m'a conseillé d'aller à la rencontre de l'ange du Septuor, je pense donc, aller à la rencontre de Lucifer.

    -Je comprend. Mais avant ton départ, te rappel-tu de ta demande ?

    -Ma demande ? répetai-je, en fouillant ma mémoire.

    -Tu ne voulais pas aller sur la tombe de ta mère ?

    Ah, si.

    -Je... j'aimerai y aller, avant de partir.

    Père se leva et vint devant moi, en tendant la main :

    -Viens avec moi, je vais t'y emmener.

    Sans hésiter, je mis ma main dans la sienne. La tombe de ma mère...

    -Mais avant qu'on y aille, il faut que je t'avoue quelque chose, Rune. Beaucoup de chose on changeait, ici.

    Je ne trouvais pas que le château ou Salem est tant changer que ça !

    -Ce que ton Père veut dire, c'est que pendant ton sommeil, nous avons changer de dimension. Nous sommes dans une dimension créée de toutes pièces, par les enchanteurs et sorciers de Salem. expliqua Laplace.

    C'était donc pour cela que rien n'avait changer. Mais quel raport avec la tombe de ...

    -Oú est la tombe de mère, alors ? me rendant compte de la situation.

    -Sur terre, parmi les humains. D'après Renan, elle est toujours à sa place.

    Je me pencha vers celui-ci, qui hôcha la tête :

    -J'ai été vérifier avant de venir ici. La tombe est toujours là, un peu vieillis par le temps, mais toujours debout.

    -Je vois... soupirai-je, soulagé.

    Mon soulagement du être puissant, car mes mains se mirent a brillé, électrique.

    Père retira sa main d'un coup sec.

    Ethan s'approcha et mon électricité disparu.

    Les portes s'ouvrirent à ce moment là, sur une odeur piquante. Du parfum ?

    Il n'en fallut pas plus pour que mon nez se mette à piquer : j'éternua sur le tas d'or.

    J'avais éternué des flammes rouges incandescentes.

    Une partie de l'or commençait à fondre a vue d'oeil.

    -Pardon père... dis-je en reculant, tout en tenant un bord de Tee-shirt à Ethan.

    Père soupira et se tourna vers la nouvelle venu :

    -Vénus, tu ne pouvais pas venir plus tard ? Ton parfum d'humain à fait éternuer ton frère !

    Ma grande soeur, Vénus, vivait parmis les humains, depuis l'époque Romaine.

    Elle y avait été sacré déesse, grâce à son pouvoir de séduction.

    Des cheveux verts, des yeux d'émeraudes, un visage de poupée aux traits fins et un corps aux formes généreuses.

    Les humains se jettaient littéralement à ces pieds, depuis toujours.

    -Pardon père, je suis en retard... et puis, une femme sans parfum, sa n'existe plus, à notre époque ! s'exclama t'elle d'une voix suave.

    Tout son être été fait pour séduire.

    Elle dévisagea chaques personnes présentes devant elle, puis elle s'arrêta sur moi, en s'approchant :

    -Rune, tu es réveillés ? Tu as tellement grandis... mais tu portes encore ces horribles vêtements ? Je t'en ai acheté des biens plus beaux, ils sont dans ton armoire !

    Je me boucha la nez :

    -Je ne porte pas de robe.

    -Les robes sont à moi, je n'avais plus de place, dans mon armoire. Mon parfum sent tant que ça ? fit-elle, en se reniflant.

    Renan soupira :

    -Père, je vais garder la salle du trône et tenter de raisonner Verinen avec Vénus. Profitez-en pour aller sur la tombe.

    Père hôcha la tête, et me prit par la main, en m'entraînant derrière lui.
    Tirant toujours sur le haut d'Ethan, sans le lâcher, celui-ci fut entraîner avec moi.

     


  • 035

    En tombant nez à nez avec lui, on se dévisagea surpris, comme deux idiots pendant un certains temps. Puis Laplace toussota pour nous faire reprendre nos esprits.

    -Toi ! Où étais-tu passer ? s'écria Renan.

    -Chez Laplace.

    -En effet, il était chez moi. En quoi puis-je t'aider, dragon d'eau ?

    Renan jeta un rapide coup d'oeil au démon, avant de revenir sur moi et me fit signe d'entrer :

    -Père t'attend, j'allais encore essayer de te chercher.

    On entra, escorter par un Renan tendu.

    -Renan, si tu cherches Verinen, il cherche encore dans les étages de la bibliothéque ! Alors arrête de gigoter, tu m'agaces ! fit Laplace, d'un ton dur.

    Renan grogna mais ce détendit.

    Le tas de trésor de père était sur le côté, donnant l'air à la salle de s'être agrandis.

    Il était sous forme humaine, Morphée et Helga à ses côtés, tapant l'accoudoir de son trône du poing, de manière rythmer.

    -Père ? demandais-je.

    -Rune ! Laplace ? fit sa voix caverneuse, d'une manière agressive.

    Il était encore en colère...

    -J'ai escorté Rune ici, puisque ton autre fils c'est décidé de le poursuivre. Je te proposerais d'enfermer Verinen quelques siècles, qu'il réfléchisse à ces actes ! Faire un contrat pareil avec des démons, tout ça pour participer à une guerre ! C'est une folie !

    Père se leva, mes soeurs reculèrent. Il fit un bruit sourd, avant de demander, sur un ton montrant clairement qu'il se contenait :

    -Tu es en train de me dire, qu'il a été jusqu'à contracter ? Avec qui ? Qui a osé tenter mon fils à signer un contrat ?

    -Calme-toi, pour commencer. Ton invité va être effrayer ! répondit Laplace, en montrant Ethan du doigt.

    Celui-ci se tenait là, sans vraiment avoir peur. Il observait, simplement.

     


  • 034

    Je m'avança vers lui et le serra fort :

    -Archi, je te présente Ethan, un chasseur. Ethan, je te présente Archimède de Syracuse, le meilleur inventeur de tout les temps ! Il a tout le temps des idées de génie et est un ingénieur surprenant !

    Ethan s'avança en tendant la main, que Archi serra avec empressement.

    -Où est Macha ?

    -Dans la serre, mais d'après Laplace, mieux vaux que tu ne bouges pas d'ici... tu veux tester mes nouvelles machines ? proposa t'il.

    -Pourquoi pas ! Mais qu'est-ce qui est si dangereux pour moi ? demandais-je, intrigué.

    -Tu le demandes vraiment ? En ce moment, Verinen doit être à ta recherche dans tout le palais, fou de rage. Après tout, il n'a pas à faire des choses aussi suspecte ! s'exclama Laplace, en entrant. Mais ce n'est pas tout, Troin et Renan sont en train de te chercher aussi, ce qui n'est pas la meilleur des nouvelles pour toi, je suppose...

    J'hôcha la tête.

    Laplace était le seul sachant la vérité sur tout. A chaque fois que mes frères et soeurs m'embêtaient, je venais me réfugier chez lui, le temps de me calmer. Seul Laplace et Mavel s'avaient me prendre avec des pincettes et ne pas me brusquer.

    -Mais il faut que je m'en aille ce soir !

    -Rien ne t'en empêche ! Ma fenêtre t'es grande ouverte ! fit-il, en me montrant l'élévateur du doigt.

    C'était une idée de génie.

    -En attendant, reste ici, Laplace a raison... fit Archi en sortant un cahier remplie de chiffre.

    -Qu'est-ce que c'est ? demanda Ethan.

    Zut, j'avais oublier de le prévenir, et c'était malheureusement trop tard...

    Grâce à la charmante et gaffeuse question du chasseur naïf, Archi se mit à nous expliquer le mystère de Pi, point par point, en passant par un bref résumer du principe de la mécanique statique.

    Au bout d'un moment, (alors que je baillais pour la dix-septième fois) je réussi à m'esquiver et alla retrouver Laplace, qui était retourner à ses recherches.

    -Est-ce que c'est bon ? Je peux partir ?

    Il releva la tête et m'observa fixement, avant de me répondre :

    -Rune, tu penses vraiment que ton frère se soit calmer, si rapidement ? Ici tu es en sécurité, car absolument aucun de tes frères et soeurs, n'a le droit de poser le pied sur mon territoire, sans autorisation. Si tu sors, l'un de tes frères va te trouver... je doute que tu puisses garder ton calme.

    En effet, je ne voulais pas reproduire le fiasco de la veille.

    -Mais je fais comment pour... pour dire au revoir à Père ? chuchotais-je, peiné.

    Ethan s'approcha de moi à reculons et me demanda :

    -C'est interessant, mais il en a encore pour longtemps ?

    -Laisse-le parler. Dès qu'on le lance sur ces recherches, il devient une vrai pipelette ! Il s'arrêtera certainement dans une heure ou deux...

    Laplace toussota, puis proposa :

    -Veux-tu que je vienne avec toi, jusqu'à la salle du trône ?

    Surpris par cette offre, j'hôcha la tête.

    Il était rare, très rare que Laplace propose de sortir de son antre !

    Il se leva, remis de l'ordre sur les tas de feuilles traînant autour de lui, puis me prit par les épaules pour me faire sortir, invitant de la main, Ethan à nous suivre.

    Laplace marchait à mon rythme, jetant un regard mauvais, sur tout ceux qu'on croisait.

    Les Miko baissaient la tête, sur notre passage, faisant de légère courbette tremblante.

    Alors qu'on se rapprochait de la salle du trône, un kimono dorée attira mon attention.

    Ayame s'avança vers nous, fit une réverence et demanda :

    -Maître Laplace, avez-vous besoin de quelque chose ? Nous nous serions déplacer, si...

    -Je ne fais qu'accompagner Rune. Ne t'en fait pas, je ne ferais pas appel à vos services, vous êtes sous les ordres du dragon et non sous les miens.

    Elle hôcha la tête, qu'elle baissa, en se mordant les lèvres.

    Je m'approcha d'elle et lui fit signe de lever la tête :

    -Ne t'en fais pas, il n'y aura rien de dangereux avec les Miko. D'ailleurs, je vais quitter le château, comme ça vous ne serez plus en danger !

    Elle me considéra quelques instants, avant de faire une expression de surprise. A ma grande tristesse, une lueur de satisfaction brilla dans ces yeux. La nouvelle avait l'air de l'enchanté... mais lorsqu'elle apprendra le vrai rôle des Miko, elle sourira peut-être moins.

    Laplace me fit signe d'avancer, tout en remettant sa main sur mon épaule.

    -Bonne chance Ayame ! lui lançais-je, sans me retourner.

    On arriva dans la salle du trône, dont les portes s'étaient ouverte d'un coup de pied de ... Renan ?!