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    -Entrez ! répondit Père, calmement.

    La porte s'ouvrit sur Renan.

    Il entra, ferma la porte et s'assit sur le fauteuil à ma droite :

    -J'ai cru bon de venir vous donnez plus d'informations, sur la conversation en cours.

    Comme je l'avais dit, le bureau de Père était une sorte de Bunker dont le son ne sortait pas de la pièce. L'ouïe fine des dragons n'étaient donc pas qu'une légende !

    -Que sais-tu de cette histoire ? demanda Père, décontracté.

    En voyant cette scène, je me rendis compte de quelque chose d'étrange : personne dans la famille n'avait demander d'informations sur Renan. Père n'avait pas contester sa présence, non plus. Cela me parut étrange.

    Renan leva la tête vers un coin du bureau et tendis la main, pour attraper quelque chose de minuscule, cacher derrière une pile de dossier.

    Je soupira :

    -Père, vous n'avez pas vérifier la salle au scan, n'est-ce pas ?

    -Ton frère s'amuse comme il peut. répondit-il, en haussant les épaules.

    Ayant l'apparence d'un dé, cette minuscule petite caméra pouvait filmer pendant un mois, de jour comme de nuit, son compris.

    Une invention d'Alan.

    Père prit l'objet dans sa main et plaça la caméra face à lui :

    -Alan, éteint cette caméra. La discussion qui va suivre est privée.

    Après quelques secondes, un bruit mécanique se fit entendre. Il l'avait désactiver.

    -Reprenons. lança Père, en rapportant son attention sur Renan.

    -Je connais l'histoire un peu plus en détail, je pense. commença t'il. Tout d'abord, je me souviens de ton désire de rencontrer le peuple marin. J'avais étais contacté par Aurora, pour trouver des Ondines pacifistes à te présenter. Peu de temps après, tu as voyagé avec elle en Islande, sur mon conseil. Plus précisément à Hùsavik.

    -Cette histoire, nous en sommes au courant. Mais comment c'est-il retrouvé en Allemagne ?

    Renan me dévisagea, les yeux dans le vague :

    -J'y viens. Là-bas, il a rencontré beaucoup d'espèces et de créatures. Il a même eu l'autorisation d'aller visiter la cité sous-marine Blàtt Vatn et rencontrer le Roi des Ondines, Nicor. Tout aller bien et tu passais énormément de temps avec la princesse Calypso. Mais tu commençais à en savoir trop.

    -En savoir trop ? demandai-je, perdu.

    -Le savoir du monde marin se doit de rester sous l'eau. Ce qui devait arriver, arriva : un humain t'a aperçu prêt des rives avec la princesse. Ils vous ont enlevé et Aurora nous a prévenu de votre disparition soudaine. Je n'ai pas eu de mal à vous trouvez, mais je devais faire un choix difficile : me mettre ta famille à dos et sauver Calypso ou te sauver toi et laisser Calypso aux mains des humains.

    -Avec ta puissance, tu aurais pu effacer le problème, non ?

    Il secoua la tête :

    -Ca ne marche pas comme ça. Les humains qui vous ont attrapé été des trafiquants de créatures et d'animaux. Si je me montrais à eux, j'exposais ma famille. Nous autres, dragons, avons été beaucoup traquer. Je me suis donc mis dans une position délicate.

    -Qu'as-tu décidé ? demandai-je, curieux.

    -A vrai dire, je n'ai rien décidé. Lorsque je suis arrivé pour vous sauvez, tu as littéralement pousser Calypso dans mes bras et tu nous as dit de fuir. Tu ne m'as même pas laisser le temps de dire quoi que ce soit. Du haut de ton jeune âge, j'ai trouvé ça très courageux.

    Me faire complimenter par un dragon flatter mon égo. Même si je ne me souvenais de rien...

    -J'ai donc ramené Calypso chez elle, saine et sauve. Aurora était en panique et n'arrêtait pas de m'hurler dessus pour que je retourne te chercher. Une vraie furie ! 

    Il esquissa un sourire furtif, qui une fois encore, disparu rapidement :

    -J'allais revenir te chercher... mais tu étais déjà sur la plage, les vêtements remplie de sang et les yeux violets. Mais ... tu n'étais pas dans une frénésie normal. Quand je me suis approcher, tu as essayer de me tuer de manière plutôt violente.

    Je me redressa, encore plus curieux.

    Voyant que je voulais des détails, il expliqua seulement :

    -Tu as d'abord essayer de me décapiter, et après tu as voulu m'arracher le coeur. Je t'avoue que sur le moment je t'ai sous-estimé et tu as réussi à me blesser. Briser une côte à un dragon n'est pas banal.

    -Je me suis arrêter comment ?

    D'après les annales de la famille, quiconque était tomber dans la folie meurtrière ne s'en était jamais remis. Une frénésie incontrôlable qui efface toutes traces de personnalités et de souvenirs. 

    On devenait de vrai machine à tuer.

    C'est pour ça que l'on était entraîner dès l'enfance. La frénésie commençait par le contrôle.

    -J'avais déjà assister à une folie meurtrière, d'une ampleur bien plus grande. La personne avait été fortement maîtriser et tuer. J'hésitais à faire de même.

    Père se redressa, interessé :

    -Dire que tu as envisagé de tuer mon fils, devant moi, est-ce une provocation ?

    -Je ne fais que raconter les faits. S'il est là, saint d'esprit, c'est que je ne l'ai pas fait. Aurora c'est approché mais n'a pas réussi à t'arrêter. Elle criait ton nom, pour te refaire prendre conscience. Mais rien n'y a fait, tu continuais à me cibler avec des attaques dangereuses.

    Je croisa les bras, réfléchissant à une solution.     

     


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