• 112

    Le sommeil ... j'aurais préféré dormir profondément, oui.

    A la place, je me retrouva dans l'endroit que je détestais le plus : la cellule du palais céleste.

    Là oú j'avais été enfermer, après avoir fait brûler le paradis.

    Cet endroit était mon enfer personnel.

    Dans une cellule aux murs blanc, un simple fauteuil.

    C'était tout.

    Et en attendant le verdicte, j'avais passé mon temps assis dessus, le regard dans le vide, en essayant de ne pas réfléchir.

    Tout comme auparavant, je m'assis sur ce fauteuil.

    A peine assis, l'épreuve commença.

    Toutes mes "moi" depuis ma créations apparurent.

    Tout d'abord, le "Caliel" original.

    Celui qui encore petit, faisait mille et une bêtises, et avait brisé l'exile du silence.

    Ensuite, le "Caliel" grand. Celui qui avait gagné sa place parmi le choeur du trône, chantant pour notre père et l'apaisement de tout les êtes du monde céleste.

    Je paraissais plus noble et plus digne.

    Après, le "Caliel" déchu. Il avait mauvaise mine, ces ailes grisâtre et sale, lui donner un air encore plus maladif.

    Mais le "Caliel" qui suivit, je ne le reconnu pas. Etait-ce la partie de moi-même, qu'on essayait de me cacher ?!

    Ce "Caliel" là, allait mieux. Son air, noble et digne, était de retour. Il possédait des cornes et de grandes ailes noires.

    Je l'observa longtemps. Chaques détails, chaques expressions.

    Ce "Caliel"-là, m'était inconnu.

    Ensuite, apparut le petit "Caliel", que j'avais vu sortir de l'oeuf.

    Il grandit petit à petit, devant moi, comme une évolution ou une accélération du temps.

    Et ce phénomène s'arrêta, sur le "Caliel", qui s'était assis sur ce fauteuil, les yeux vides.

    L'esprit vide.

    Ces sentiments brisés.

    Ces amis emmenés.

    Son seul réconfort, détruit.

    On s'entreregarda quelques secondes, avant que lui aussi, ne disparu, pour laisser faire place, au "Caliel" qui m'était le plus familier.

    Le "Caliel" humain.

    Un humain au cheveux châtains et aux yeux vert.

    Un humain à l'apparence banal, qui aime se battre, qui aime s'amuser et qui aime être entourer par ses amis.

    Et pourtant, celui-ci aussi, disparu.

    A la place, apparut un grand miroir.

    Il ne reflétait que le "moi" présent.

    Mon vrai "moi", entièrement dévoiler.

    Un être entre l'adolescence et l'adulte. Entre l'humain et l'ange. Entre l'ange et le démon.

    Mes cheveux étaient entre le châtain et le roux.

    Mes cornes noirs prenaient forme juste au-dessus de mes oreilles, pour s'enrouler et faire une couronne, autour de ma tête.

    Mes yeux verts possédaient un cercle rouge, autour de l'iris.

    En entrouvrant ma bouche, je remarqua mes dents acéré et pointu.

    Mes mains n'avaient pas vraiment changer. Seul au dos de chacune d'elle, apparaissait un symbole.

    Sur le dos de ma main droite, il y avait un triangle noir, pointant vers mes doigts.

    A l'inverse, sur ma main gauche, il y avait une triangle barré à l'horizontale, pointant vers mon bras.

    Sans vraiment savoir comment, je savais ce que cela voulait signifier.

    Ma main droite, pour le feu.

    Ma main gauche, pour la terre.

    Mes dons.

    Dans le miroir, mes ailes étaient déployer.

    Grandes et blanches.

    Sans aucunes imperfections.

    Je me leva et fit un tour sur moi-même.

    Oui, ma queue noir était toujours là, prenant naissance dans le bas de mon dos.

    Je reporta mon regard sur le miroir, à nouveau.

    Même si j'avais fière allure, j'étais techniquement une aberration de la nature.

    Un monstre.

    Même les Nephilims, n'avaient pas été aussi loin, dans leur impureté.

    Je soupira en me réasseyant.

    Dans le miroir, ma vrai forme.

    Mon "moi" sur le fauteuil, n'avait ni ailes déployés, ni corne, ni queue.

    Le cercle rouge dans mes yeux étaient également dissimuler.

    Après avoir vu autant de "moi", une question des plus naturelle, monta en moi.

    Finalement, "qui" suis-je ?

     


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  • 111

    J'essaya de rappeler Aria encore, puis abandonna.

    En même temps, la nuit était drôlement avancer, elle dormait peut-être.

    Devais-je appeler Lucifer ? Ou Samya ? A moins que ce ne soit ce lourdeau de Baraquiel qui ne réponde ?!

    Je soupira de déception.

    Même si j'étais fatiguer, je sentais que je ne pouvais pas encore dormir.

    Parfait timing, Nyx sortit de la chambre d'Axel et Sasha.

    -Tient, tu ne dors pas ? fit-elle, de bonne humeur.

    -J'ai le sentiment que je dois encore faire quelque chose. Et toi, que faisais-tu ?

    Elle paraissait excité, tout comme un enfant ayant sauté dans une flaque d'eau.

    -J'ai semé les graines, pour qu'un petit chat puisse trouver la paix intérieur, si je puis dire. Et toi ?

    -J'ai dû annoncer à un vampire, que sa moitié ne ressentait plus rien à son encontre.

    Elle soupira et m'entraîna par la main, jusqu'au jardin.

    Qu'avaient-ils tous à vouloir me traîner dehors ?!

    -D'après Titania, je ne dois pas m'approcher des glycines... lançais-je, en m'asseyant sur le banc.

    Oui, le même banc sur lequel je m'étais assis avec Lily.

    -Te rappels-tu que je suis une diablesse ? Les glycines sont une arme redoutable de la nature, contre tout ce qui est impure, moi y compris.

    -Avant d'être une diablesse, tu es la mère d'une belle portée ... comment vont tes enfants ? demandai-je, blaguant a moitié.

    -Aucune idée, pour te parler franchement. Leur Père s'occupe plus de son tas d'or que de ses propres enfant, qu'y puis-je ?!

    On s'observa quelques instants, puis on ne mit à rire.

    -Plus sérieusement, fit-elle en se reprenant, si tu es bien Caliel, sais-tu ce qui est arrivé à cette humaine, dont tu t'étais enticher ?

    J'eu un blanc, avant de répondre :

    -De quoi est-ce que tu parles ?

    -Tu ne t'en souviens pas ?!

    Je secoua la tête et me mit à lui raconter tout ce dont je me souvenais.

    Du début à la fin.

    Elle m'avait écouter attentivement et patiemment, sans m'interrompre.

    Lorsque j'eus finit, je me mis à bailler.

    Etrangement, je me sentais libérer d'un fardeau.

    Pensive, elle me dit :

    -Avec ce que tu m'as raconté, je te crois à présent. Tu es bien le Caliel qu'on pensait disparu. Mais il te manque certain morceau de mémoire.

    -Oui je sais. Obéron lui-même me l'a fait comprendre. Mais d'après ce que j'ai compris, nous sept qui faisons parti du Septuor, avons perdu quelque chose.

    -Que veux-tu dire ? fit-elle, curieuse.

    -Il me manque des souvenirs et ma voix. A Lily, il lui manque son empreinte, son lien avec Nicolas. Je suppose que c'est pareil pour les autres : ils ont déjà ou vont perdre quelque chose, avant que le cercle ne se passe.

    Un courant d'air passa, me laissant soudainement frigorifier.

    -Comment peux-tu en être aussi sûr ? fit-elle, au bout d'un moment, en sortant son éventaille et en se rapprochant de moi.

    -Lorsque je lisais le livre des Septuor, j'ai lu l'une des prophéties concernant le passeur. L'une d'elle disait qu'en échange du retour de l'empreint, le passeur devra prendre une équivalence.

    Elle m'observa hébété, yeux bien écarquiller :

    -As-tu une explication plus claire ?

    -Quelque chose sera enlever à chaque membre du Septuor, au profit du passeur. Lorsque le cercle sera complet et que celui-ci apparaîtra ... il nous rendra ce qu'il nous a prit. Mais en compensation, il devra accepter l'équivalence.

    -Qui est ?

    -Aucune idée. Je n'ai pas lu la fin des écrits à cause de ce que j'ai entendu...

    -Tu aurais pu au moins finir ! Maintenant, tu m'as rendu curieuse !

    Je secoua la tête :

    -Même si tu forçais les portes du Paradis pour essayer d'aller le lire, se serait inutile. Lorsque j'ai fais flambé se fichu jardin, une partie de la bibliothèque avait pris feu.

    Elle afficha un air ennuyé et haussa les épaules en soupirant de déception.

    -Te rappels-tu au moins de la prophétie ?

    -Plus ou moins. Mais comme je te l'ai dit, je ne l'ai pas lu en entier...

    -Dit-moi ce dont tu te souviens.

    Elle insistait tellement que sa curiosité transparaissait sincèrement.

    -Euh ... quelque chose comme :

    "Lors de la 7e lune,

    Lors de la 7e Rune,

    Le dernier cercle se formera,

    Et le Septuor apparaîtra.

    A chaque empreint rendu,

    Une équivalence sera retenu,

    Le passeur apparaissant devra choisir,

    Acceptant de vivre ou sauver et mourir..."

    J'avais récité cela comme une poésie de Ce2 apprise par coeur.

    -Et ? fit-elle, attendant la suite.

    -Et c'est tout. Je n'ai pas pu en lire plus.

    Elle gonfla les joues, l'air boudeuse.

    Son air adulte fut détruit avec cette mimique, me faisant rire.

    Un nouveau baillement m'échappa.

    Elle m'enlaça et m'aida à me lever.

    -Caliel, avant que tu n'ailles dormir, puis-je te demander une faveur ?

    Suspicieux, je lui répondit :

    -Ca dépend, mais je préfère rester aussi pure qu'un agneau.

    Un grand sourire sournois apparut sur son visage :

    -Si je comprend le sous-entendu, tu n'as toujours pas ...

    -Lalalalalala ! m'écriais-je, comme un enfant de cinq ans. Je n'entend rien !

    Elle rit de nouveau et secoua la tête :

    -Non, je voulais seulement voir l'état de tes ailes. Peux-tu les sortir ?

    Elle avait repris un air sérieux.

    Ses yeux reflétaient une inquiètude et une anxiété démesurée.

    Je soupira en hochant la tête.

    Retirant mon Tee-shirt, je déploya mes ailes.

    Toujours aussi blanche, elle avait encore grandit.

    A présent, elles dépassaient ma tête et aller jusque mes pieds.

    Elle les observa sous toutes les coutures, passant ses mains à certains endroits.

    J'avais l'impression de me faire chatouiller en étant nu.

    Sensation étrange qui me faisait rire malgrès moi.

    Une fois son inspection terminé, elle hocha la tête, l'air rassuré.

    -Bien. Va dormir. Je vais rester ici, jusqu'à ce que vous vous en alliez du manoir. J'ai la permission de Titania.

    Je replia mes ailes, les faisant rentrer dans mon dos.

    Je remis mon haut, tout en lui demandant :

    -Peux-tu vraiment rester ici, sans craindre de souffrir ?

    -Au lieu de t'en faire pour moi, inquiète toi un peu pour toi et le petit chat ! s'exclama t'elle, en m'entraînant vers le manoir.

    -Hein ?

    -Tu pensais que c'était fini ? Tu rêves !

    -Comment ça ?

    Elle me mit une main dans le dos, m'aidant à monter les escaliers.

    -La petite Lily est hors de danger. Mais le petit chat ne va pas tarder a connaître le moment douloureux de la fusion. Quant à toi, tu n'as pas finit non plus avec ta transformation : tes ailes sont encore un peu grise vers ton dos !

    Puis elle me fit entrer dans ma chambre, m'allongea à côté de Nicolas, me borda et m'embrassa sur le front, tèl un gamin.

    Et sur ce, elle sortit en me plantant là, hébété, la tête vide.

    Alors que j'allais me remettre à réfléchir et penser, le sommeil m'emporta.

     


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  • 110

    Je rattrapa Nicolas, lorsqu'il venait d'entrer dans notre chambre.

    -J'ai à te parler, mais avant, attend deux minutes... lançais-je, en sortant le portable d'Axel.

    Je ne le lui avais toujours pas rendu.

    J'essaya plusieurs fois d'appeler Aria, sans réponse.

    Mais qu'est-ce qu'elle fichait ?!

    Abandonnant après plusieurs essaies, je remis le portable dans ma poche et me tourna vers Nicolas, qui s'était assis sur le lit, la mine dépitée.

    -Avant toutes choses, on va mettre les choses aux clairs : il n'y a rien entre moi et Lily. D'une certaine manière, elle ressemble à ... celle qui était ma petite soeur. C'est tout.

    Il me lança un regard pensif :

    -Je ne pense pas être jaloux. Je te suis même reconnaissant d'avoir tenu ta promesse et de l'avoir ramener.

    Son ton n'exprimait pas grand chose.

    -Pour un vampire ayant empreint, tu es plutôt tolérant... ne pus-je m'empêcher de commenter.

    Il soupira en affichant un pauvre sourire :

    -J'ai passé des années entières à ces côtés, en la voyant entourer d'autre homme, d'autre gens. Je n'ai jamais pu l'avoir pour moi seul. Alors pouvoir me trouver à ces côtés est déjà pas si mal...

    Certainement par compassion, je m'approcha de lui et lui ébouriffa les cheveux.

    Il me jetta un regard surpris.

    -Nicolas, sois et reste fort. Parce que ce que je compte te dire n'est pas la meilleurs des nouvelles...

    Alerte, il murmura :

    -Que se passe t'il ?

    J'hésitais à le lui dire. C'était le souhait de Lily, mais je sais que le lui avouer lui porterai un coup, certainement fatale.

    Je m'assis face à lui, cherchant les bons mots :

    -Lily va de mieux en mieux. Le fait d'avoir bu ton sang a appaisé momentanément sa soif de sang, qui est gigantesque. Mais...

    -Mais ? me pressa t'il.

    -Mais depuis son réveil, quelque chose a changé. On lui a retiré quelque chose.

    -On lui a retiré ... quelque chose ? répéta t'il, hébété.

    -Ce qu'on lui a retiré, elle le retrouvera après le Septuor. J'en suis certain.

    Il m'observa quelques seconde, avant de chuchoter :

    -Je te crois, je te fais confiance. Je t'en supplie, dis-moi juste ce qu'on lui a enlevé !

    J'hésitais. Pour son état mental, qui avait été bien éprouver, jusqu'à maintenant, il n'était pas prudent de le lui dire.

    -Dis-le moi, je t'en supplie ! implora t'il.

    Il était au bord de l'implosion.

    -Ce qu'on lui a enlevé, c'est... votre lien.

    -Notre lien ? Notre empreinte, tu veux dire ?

    J'hocha la tête, ne sachant pas quoi dire de plus.

    -C'est impossible ! Je suis toujours sous son emprise !

    -Ce doit être seulement le lien envers toi.

    -On revient à la case départ... chuchota t'il, en se passant une main sur le visage.

    Il paraissait au bout du rouleau, ce qui était rare pour un vampire !

    -Tu devrais te détendre et t'allonger un peu. Evite de trop réfléchir. Je repasserai tout à l'heure.

    Il hocha la tête et suivit mon conseil à la seconde.

    Alors que je fermais la porte, je l'entendis murmurer un petit "Merci Cal", à moins que je ne l'ai rêver...

     


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  • 109

    Je ne pouvais m'empêcher de grimacer, en sentant l'odeur sucrée de toutes ces patisseries.

    Une fois qu'elle eut finit le tout, sur un chocolat chaud, je l'entendis chuchoter :

    -Ca fait du bien ...

    Sasha se colla à elle :

    -Tu as retrouvé des couleurs ! Je suis content que tu ailles mieux ! s'exclama Sasha, en se mettant contre moi. En te voyant dans le cerceuil, j'ai cru qu'il était trop tard...

    -Moi aussi. Alors qu'on arrivait, tout le monde était paniqué ! Ne nous refais plus jamais de frayeur comme celle-la ! m'exclamais-je, en piochant ma dernière chips, avec déception.

    -En tout cas, ça n'a pas l'air de t'avoir coupé l'appétit, contente pour toi ! dit-elle, en prenant l'air vexer.

    Ayant passer du temps avec elle, je savais à présent qu'elle aimait faire semblant de bouder.

    -'est vraiment le frère d'Aria ? demanda t'elle, en le dévisageant, alors qu'il discutait avec Nicolas.

    -J'ai pensé la même chose, en le rencontrant ... mais ils ont le même caractère de cochon ! répondis-je, en riant.

    Attend ... Nicolas ? Je commençais à vraiment être fatiguer : je ne l'avais pas vu arrvier !

    -Dis donc, Monsieur l'ange ! Tu ferais bien de me dire les choses en face, si tu parles à mon propos ! fit Axel, en me regardant droit dans les yeux.

    Oh ?!

    Cherchait-il à commencer, une de nos bonnes vieilles disputes ?

    -Si vous voulez vous battre, le jardin serait mieux qu'une salle à manger ! conseilla Lily.

    Je détourna mon regard, pour regarder Lily et pouffer de rire.

    -A force de se provoquer l'un et l'autre, on est arrivé à un terrain d'entente, ne t'inquiète pas. Cal n'est pas aussi bête et têtu qu'il n'y paraît ! fit Axel.

    -Tu es tombé sous mon charme ? blaguais-je, ignorant l'insulte.

    Lily explosa de rire, jusqu'à en pleurer.

    Elle pleurait de rire, cela me rassura de la voir aussi bien portante et vivante.

    Je remarqua que Sasha c'était endormi contre elle.

    Je fis signe à Axel, qui prit Sasha sur son épaule, tél un sac à patate :

    -Je vais le mettre au lit, dans notre chambre. Occupe-toi du reste. Je vais aller dormir aussi.

    J'hocha la tête, voyant Nyx les suivre en quittant la pièce.

    Lily finit par se calmer de sa crise de rire et reprit doucement son souffle.

    -Cal, je peux te parler ? me demanda t'elle, soudain.

    Vu la question, je compris qu'elle ne voulait pas parler devant Nicolas, qui était assis face à nous, en silence.

    Je me leva en acceptant.

    Je fis signe à Nicolas de ne pas nous suivre.

    Il accepta avec peine.

    On sortit du manoir, marchant jusqu'au jardin.

    On s'assit sur un banc.

    Jusque là, nous étions tout deux silencieux.

    -Je t'écoute. annonçais-je simplement, en sentant un léger courant d'air.

    Elle m'observa quelques instants, avant de me faire une bise sur la joue, telle une enfant :

    -Merci d'avoir tenu ta promesse.

    Je secoua la tête :

    -Je n'ai pas vraiment de mérite, c'est Aria, que tu devrais remercier. C'est elle, qui a trouvé le moyen de te réveiller.

    -Mais tu es venu pour moi, tu as tenu ta promesse.

    Une promesse devait être tenu. Surtout lorsque je connaissais le sentiment de solitude, qui l'habiter là-bas.

    Je la pris contre moi et la serra fort :

    -Je suis content, que tu ne sois plus dans ce monde. Je sais à quel point c'est dur, d'être seul.

    Elle hocha la tête, mettant sa tête sur mon épaule.

    -Comment vas-tu ? demandai-je, encore un peu inquiet.

    Le cyclone était vraiment impure et condensé. Aurait-elle des effets secondaires ?!

    -Je me sens étrange, répondit-elle. Je suis heureuse d'être revenu, d'être à nouveau en bonne santé. Mais je suis bizarre...

    -C'est à dire ?

    Elle se détacha de moi et m'observa, droit dans les yeux :

    -Je t'avais dit, que j'avais emprunté avec Nicolas ? Depuis que je me suis réveiller, je ne le sens plus. Nous n'avons plus de lien. Je me sens vide...

    Inquiet, je pris son visage entre mes mains et la fixa.

    Son aura n'avait pas changer. L'ambiance qui l'entourer non plus.

    Je reniffla son cou, à ma recherche d'une quelconque odeur de miasme.

    -J'ai pris ma douche, si c'est ce que tu cherches ! s'exclamait-elle, en riant.

    -Très drôle, mademoiselle vampire ! Un vampire emprunte pour toujours ! Encore plus, lorsque c'est un sang pure ! Ce lien n'a pas pu disparaître !

    Non, aucune odeur de miasme.

    -Je ne ment pas ! fit-elle, en se levant.

    -Je te crois. Je le vois bien, tu es froide, vis à vis de Nicolas.

    Oui, elle l'avais totalement ignorer, dans la salle à manger.

    -Mais Lily, je vais être franc avec toi. Ce n'est pas vraiment la chose la plus importante, à laquelle tu devrais penser. Appel tes parents, pour leur annoncer ton rétablissement. Annonce à la Reine et au Roi de Tir na nog que tu vas mieux et que tu dois partir. On est pressé et seul Axel peut venir. Nicolas ne peut pas venir avec nous...

    Elle fit une drôle d'expression intrigué :

    -De quoi tu parles, Cal ?

    -Trop long a t'expliqué, mais le Septuor approche. On ne va pas tarder à tous être réuni... dis-je, en me levant.

    Elle s'approcha et se colla contre moi, l'air angoissé :

    -Que va t'il se passait ?

    -Ne t'inquiéte pas, tout ira bien. Aria et moi, avons les choses en main.

    D'ailleurs, j'allais devoir la rappeler, en espérant éviter les railleries !

    -Il manque le dragon... fit-elle, en s'accrochant à mon haut.

    -Apparemment, l'assassin a trouvé le dragon. Ne t'en fais pas !

    -Lionel a trouvé le dragon ? Aussi vite ? fit-elle, surprise.

    -Tu as rencontré l'assassin ? demandai-je à mon tour, choquer.

    Elle leva la tête, l'air fière :

    -Et oui ! C'est le dernier que j'ai rencontré, avant d'être submerger par ma tempête.

    Je leva la tête, en soupirant.

    Nicolas venait de sortir du manoir et nous avait vu.

    Il devait surement s'inquiéter pour Lily, et nous voir ainsi coller l'un à l'autre, après avoir froidement été ignorer par sa moitié, ne devait pas arranger les choses.

    -Qu'est-ce qu'il y a ? demanda t'elle.

    Elle était dos à lui, elle ne pouvait donc pas le voir, entré à nouveau dans le manoir, la mine sombre.

    -Nicolas vient de nous voir. Il parait très triste et blesser. Tu devrais lui dire, ou du moin, le mettre au courant. conseillais-je, sincère

    Elle secoua la tête :

    -La manière dont on s'est quitté n'était pas la meilleur. Je ne sais pas comment m'adresser à lui, à nouveau, sans le blesser...

    Elle ressemblait à Emma.

    Lorsqu'Emma avait peur de la réaction des autres, elle se tournait vers moi, pour que je m'en occupe.

    Considérais-je Lily comme une petite soeur ?!

    -Je m'en occupe ? proposais-je.

    -Tu as changé... fit-elle, en m'observant.

    -Non, je suis simplement redevenu moi-même.

    Elle n'eut pas l'air de comprendre ma réponse.

    Mais elle me demanda quand même :

    -S'il te plaît, met-le au courant. Je t'en devrais une.

    -Très bien. As-tu besoin de sang ?

    Elle fit non de la tête.

    -Bien, alors j'y vais ... dis-je, en la lâchant et me dirigeant vers le manoir.

     


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  • 108

    Elle me caressa les cheveux et colla ma joue à la sienne, comme elle l'avait fait avec son dragonneau, lors de la leçon de vole.

    La dragonne ayant veiller sur moi, lors de mon premier vole avec mes ailes impures, c'était elle. Oui, lorsque cet imbécile de Caïn m'avait pousser dans le ravin !

    A ce souvenir, je souris.

    Elle dû prendre mon sourire nostalgique pour des regret, car elle me murmura :

    -Chut ... c'est le passé, Cal ! Tu n'as pas à t'en faire, je ne les laisserai pas te reprendre !

    Elle devait savoir la vérité.

    J'en avais assez du mensonge.

    Je secoua la tête :

    -Non, ce n'est pas ça. Nyx, je me souviens de tout. Même de notre première rencontre, sur Nocturia.

    A ce nom, elle sursauta.

    -Comment connais-tu ce nom ? fit-elle, en reculant.

    L'avais-je choquer, tant que ça ?!

    Après tout, notre toute première rencontre sur Nocturia, c'est là que j'avais connu le miasme pour la première fois et que j'avais était punis par Père.

    Ne se souvenait-elle pas de moi ? Nous avions pourtant était ami, même si c'était pour une courte période...

    -Tu ne le sais pas ? Ou tu ne veux pas t'en rappeler ? Avant que tu ne me vois en compagnie de Satan, on s'était déjà rencontré, sur Nocturia. Tu en étais la Reine suprême. La reine du monde de la nuit, un monde sans jour. J'étais descendu là-bas par curiositer, avec Sitaël. Et plus tard, je t'ai revu ici, sur terre, avec tes enfants, lors de leur premier vole...

    Elle eut l'air de réfléchir, puis secoua la tête, horrifier :

    -Impossible.

    Elle recula encore.

    Obéron et Titania s'arrêtèrent de discuter et se tournèrent vers elle.

    -C'est impossible ! Il est mort ! C'est le seul ange à ... à avoir disparu du monde céleste ! Tu ne peux pas être ... c'est impossible !

    Notre dernière rencontre avait été effectivement juste avant ma "disparition". Mon dernier souvenir d'elle, de cette ancienne vie, était lorsqu'elle m'avait raccompagner aux portes des abysses.

    Je me leva pour lui faire face correctement :

    -Père m'a donné une chance, pour me rattraper. Il m'a fait renaître pour que je prenne place dans ce Septuor à venir. Une fois finit, je devrais retrouver ma voix.

    A cette annonce, elle me regarda droit dans les yeux.

    Elle cherchait quelque chose, dans les miens.

    Elle dû trouver ce qu'elle cherchait, car elle s'approcha de moi et me caressa la joue, d'un geste tendre et maternel :

    -Tu es vraiment ... Caliel ? C'est vraiment toi ?

    Son attitude me fit chaud au coeur. Elle ne m'avait donc pas oublier !

    Elle se retourna d'un coup et annonça :

    -La princesse arrive.

    Je retira sa main de ma joue, doucement, puis me précipita vers les escaliers du halles, suivis de Sasha et ... d'Axel.

    Quand est-ce qu'il s'était réveiller, celui-là ?!

    Lily descendait les escalier, fraîche et dispo.

    Ses cheveux lâcher lui donnait une autre allure.

    Elle s'était changer, paraissant propre et calme.

    Elle s'approcha de moi et tendit les bras, m'enlaçant amicalement, puis alla serrer Sasha dans ces bras.

    Je me tourna vers Axel, qui la dévisageait.

    Je poussa Axel vers Lily, qui se détachait de Sasha :

    -Lily, je te présente Axel, le frère d'Aria. C'est lui qui t'a ramené, d'une certaine manière.

    Ils se serrèrent la main, avant qu'Axel ne s'exclama :

    -Enchanté, Lily. Il s'en est fallut de peu ! Tu avais déjà arrêter de respirer, lorsque je suis arriver... un peu plus et je pensé déjà me faire tuer prochainement par Aria...

    Le regard de Lily se fit interrogateur. Je compris qu'elle ne pouvait pas encore parler de vive-voix, et expliqua :

    -Aria est allé voir Sasha et lui a expliqué ce qu'il fallait faire pour te réveiller. Je ne sais par quels tours ils ont réussis à me trouver, mais ils m'ont embarqué avec eux, au cas où.

    En vérité, c'était moi, qui les avaient trouver.

    Mais que la probabilité qu'ils passent prêt de ma ville se réalise, était infime !

    Le jumeau gardien, Aoibheal apparut dans les escaliers et frappa des mains, en nous voyant :

    -Ces retrouvailles sont bien belle, mais elle doit se nourrir ! Lily, tu vas mieux ?

    Elle hocha la tête, tandit que je l'entraîna vers la salle à manger.

    On s'assit à une table à part, tandis que Nyx, Obéron et Titania discutaient, toujours à la même table.

    A peine était-on assit, qu'Aoibheal lui apporta une flopper de sucrerie, qu'elle se mit à engloutir avec appétit.

    Je commanda des chips à un fairy, qui m'en apporta rapidement.

    La voir manger m'avait donner faim !

     


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