• 102

    Comme à l'aller, il me prit sur son dos et couru à une vitesse folle. Lors du passage des grilles, la nausé me reprit, avant de disparaître complètement.

    Il s'était rapidement éloigner des lieux néfastes, pour moi.

    Il me déposa à l'endroit où il m'avait pris, c'est à dire, devant Titania, qui n'avait pas bouger du banc. Sasha dormait toujours sur ces genoux.

    -Tu m'as l'air plus détendu, mon petit ange ! s'exclama doucement Titania, l'air ravie.

    -Oui, Obéron m'amuse beaucoup ! répondis-je, en riant.

    Elle parut surprise et me retourna un sourire éblouissant :

    -C'est la seule qualité de mon époux : faire l'imbécile ... que veux-tu, l'amour rend aveugle !

    La reine était aussi un sacré phénomène.

    Obéron s'approcha d'elle et l'enlaça par derrière :

    -Allons ma douce, vous m'aimiez, n'est-ce pas ? Nous sommes souverains du même royaume, un peu de farce et d'amusement, non jamais tuer personne...

    Titania lui fit de gros yeux mécontent, le faisant lever les mains, l'air de dire "je suis innocent".

    Leur dispute était amusante.

    Obéron revint vers moi, me prenant par les épaules :

    -As-tu vu ? Ma femme m'aime tellement qu'elle me maltraite du regard...

    -Tu as épousé ta reine en connaissance de cause, non ? lui fis-je remarquer, amusé.

    Sasha émit un gémissement, puis ses oreilles et sa queue de chat sortirent, avant de disparaître.

    Titania lui caressa les cheveux, tout en l'appelant, d'une voix douce.

    -Regarde, elle le traite mieux que moi ... me chuchota Obéron, l'air déçu.

    Je savais qu'il faisait tout cela, pour m'amusé et me détendre.

    Sasha se redressa d'un coup, me faisant sursauter.

    -Où... qu'est-ce que ... fit-il, complétement désorienter.

    -Il m'a fait peur ! avouais-je, à Obéron. J'ai cru que Titania allait t'envoyer une assiette ou quelque chose du même genre !

    Il rit en regardant les environs :

    -Heureusement, il n'y a pas d'assiette, ici !

    On se retourna, en entendant Titania applaudir.

    Curieux, Obéron ne pu s'empêcher d'approcher et de demander :

    -Qu'y a t'il, ma Reine ? Quelques choses d'interessant ?

    L'air amusée, la reine répondit :

    -Ce petit c'est disputé avec sa moitié, c'est un bon commencement, non ?

    Me retenant de rire, je leur donna le dos, en mettant ma main sur la bouche.

    Rire du malheur des autres, n'était pas une bonne chose !

    -La dispute est le meilleur moyen de commencer une relation ! Un lien est plus fort, si les deux parties ont une divergence d'idée ! expliqua Obéron à Sasha.

    Mon rire était sur le bord de mes lèvres. Il donnait des leçons de liens, alors qu'il venait encore d'embêter Titania !

    -Mais on s'est disputé et ... il boude, maintenant ! s'exclama Sasha.

    A partir de là, je ne pu m'empêcher de rire.

    J'essayais de rire en silence, pour ne pas blesser Sasha. Je ne voulais pas qu'il pense, que je me moquais de lui, une fois encore.

    Je forçais ma main sur la bouche, riant silencieusement, du mieux que je pouvais.

    -Ne te moque pas, mais il est vrai qu'il a eut un bon timing... me chuchota Obéron dans l'oreille, redoublant mon fou rire.

    Le déroulement de la situation était tellement comique, qu'il m'était dur de me calmer.

    Une fois l'hilarité terminé, j'inspira à fond pour me calmer.

    Bien qu'un sourire idiot ne quittait pas mes lèvres.

    En me retournant, je vis Sasha me jetais un coup d'oeil, inquiet :

    -Est-ce que...

    -Ne t'en fais pas, tout ira bien ! dis-je, avec assurance.

    Axel était toujours dos au cerceuil, en pleine concentration.

    Je m'approcha de celui-ci, voyant que la plante commençait à montrer des signes de fatigue. Elle fanaient !

    J'essaya de faire pareil que dans la matinée et mis une main au-dessus du cerceuil. Mais Obéron me fit reculer de force, me plaquant une main sur les yeux :

    -Il n'en est pas question ! Ce matin, je t'ai laissé faire, mais là, non !

    Il m'entraîna vers le manoir, tout en me tirant le bras.

    -Mais c'est pour aider Lily ! Elle est pâle et mal au point !

    -Que Lily soit mal au point, le chasseu fait ce qu'il peut ! Si toi aussi tu tombes dans le même état, on ne pourra rien faire ! s'exclama t'il.

    Je tira sur son bras, il se retourna et me fixa.

    -Que veux-tu dire ? demandai-je, intrigué.

    Il soupira, en me prenant par les épaules :

    -N'oublie pas, Caliel, que tu es dans les même états que Lily, à un autre degrès. Tout ceux du Septuor sont comme elle : dans un entre-deux. Tu me l'as dit toi-même !

    Je n'avais pas du tout penser à cela. Pour moi, être à demi-ange et démon, me paraissait normal et naturel, à présent.

     


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  • 101

    Il se leva en un saut :

    -Bon, toujours partant pour pêcher ?

    -On est venu pour ça, non ? dis-je, sur un air de défis.

    Il partit d'un saut vers la forêt, avant de revenir, avec deux cannes à pêche et un sceau.

    -Tu vois Cal, je te l'avais dit, tu n'es qu'un sot ! fit-il en me montrant le sceau.

    Sa blague nulle me fit rire, car son euphorie et sa manière de gigoter m'amusée.

    On commença à pêcher, avec bonne humeur.

    Obéron était un être étrange, l'air d'un imbécile à gigoter partout et faire des jeux de mots pourris, mais paraître sage et intelligent, par moment.

    Le roi de Tir na nog était surement unique en son genre.

    L'air frais, me châtouillait les cheveux, l'odeur de la forêt m'entourer, tandis que le bruit de l'eau m'apaiser.

    Les seuls bruits que l'on pouvait entendre, provenait d'Obéron, qui chanter une chanson étrange, pour attirer les poissons, celon lui.

    D'après moi, il les faisaient fuir, plus qu'autre chose, avec ces fausses notes.

    -Et si tu essayais de chanter ? me proposa t'il.

    Je secoua la tête : il n'en était pas question !

    Après avoir perdu ma voix, j'avais essayer encore et encore, me rendant compte que ma voix était devenu une sorte, de croassement de crapeau.

    Le temps passa paisiblement, sans que je ne m'en rendis compte.

    Une fois le soleil bien avancée, Obéron proposa que l'on compte nos proies : quatre pour moi, deux pour lui.

    -Je t'avais dit que tu ferais fuire les poissons, en chantant aussi faux ! me moquais-je, en rejetant les poissons à l'eau.

    -Dis donc ! Ma voix fonctionne, puisque j'en ai eu deux ! fit-il, l'air boudeur, en libérant ces pauvres proies.

    -Ils devaient être sourd... dis-je, en courant vers la falaise.

    Je couru rapidement, jusqu'au précipice, où Obéron me suivit.

    En lui faisant face, je reculais, dos au précipice.

    -Cal, fais attention à toi ! s'écria Obéron, alors qu'il essayait de m'attraper.

    Un dernier pas et je tomba en arrière, les yeux fermer.

    Je l'entendis hurler mon prénom en entier, alors que je tombais vers l'eau.

    Oui. Il n'avait pas dit "Cal".

    Mais bel est bien "Caliel".

    Je sortis mes ailes, avant de toucher l'eau et repartit dans les airs, d'un puissant battement d'ailes.

    Je rejoignis sa hauteur, restant prudemment dans les airs, au cas où je l'avais énerver... ma spécialité, apparement.

    Mais non, il paraissait soulager.

    -Tu as oublié que je pouvais voler ? demandais-je doucement, en me posant près de lui.

    Il me serra fort contre lui, ce qui ne lui ressemblait pas du tout !

    -Obéron ?

    -Caliel, s'il te plaît, ne me refais jamais une peur pareil ! Tout à l'heure, j'ai mentis pour te rassurer, sur mes terres, il ne peut rien arriver à mes invités ou moi-même, excepter les démons. Tu aurais pu mourir !

    Je recula de quelques pas, m'extirpant de son emprise :

    -Je ne peux pas mourir. Les êtres célestes ne meurt pas, que ce soit ange ou démon.

    Il secoua la tête :

    -Depuis ce qui t'es arrivé, il y a eu beaucoup de changement, dans les sphères célestes. C'est pour cela que Lucifer est très inquiet pour toi, et qu'il te garde toujours à l'oeil. Prend soin de toi, Caliel.

    -Très bien, mais comment connais-tu mon prènom en entier ?

    Il eut l'air embêter, puis proposa :

    -Et si on rentrait au manoir ? Nyx est peut-être déjà arriver ?

    Il changeait de sujet ! Cela m'agaça, mais j'avais bien compris que je ne gagnerais pas contre lui.

    J'accepta donc de rentrer.

     


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  • 100

    Il traversa la forêt à toutes vitesses, jusqu'à nous retrouver devant une étendu d'eau.
    Un endroit, ressemblant étrangement au rêve de Lily, à quelques détails prêts.

    Il m'entraîna vers le haut d'une falaise, où il s'assit, les pieds ballant dans le vide.

    -Tu risques de tomber. le prévins-je.

    -Ne crain rien, ni pour toi, ni pour moi. Je te rappel que ce sont mes terres, elles ne me feront jamais de mal ! fit-il en riant.

    Il avait l'air de bonne humeur, de bon matin !

    D'un geste de la main, il m'invita à le rejoindre.

    Je m'assis de la même manière que lui, balançant mes pieds dans le vide.

    -C'est étrange, mais j'ai une sensation de déjà-vu ... et puis, si je tombe, j'ai mes ailes ! m'exclamais-je, en souriant, moqueur.

    -Si je tombe ... tu me rattraperas ! fit-il, sur le même ton.

    On partit dans un fou rire, digne de deux idiots.

    Mais rire me faisait du bien. Je n'en avais pas tellement eu l'occasion, ces derniers temps. L'angoisse de savoir si le plan, pour Lily, allait fonctionner m'était difficile à gérer.

    Cela faisait même longtemps que je n'avais pas taper quelqu'un.

    J'eu du vague à l'âme, en repensant à ma vie d'humain.

    Entre le dojô, mon gang, les batailles de gang, le lycée, les diffèrents challenger qui essayaient de me battre ... j'avais toujours un punching-ball à dispositon, pour me délester de ma frustration.

    Accompagner de toute ma troupe d'imbécile, qui me suivaient dans toutes mes bêtises, ont rigolé tout le temps. On s'amusait ensemble et on se laissait vivre, en partageant beaucoup de chose. Cela commençait à me manquer...

    -Tu m'as l'air de cogiter, de manière trop servère, avec toi-même ! s'exclama Obéron, son visage à deux centimètres du miens.

    En reculant, je faillis tomber.

    -Hé, c'est pas du jeu ! me plaignais-je, en me stabilisant.

    Il me tapota la tête :

    -Dis-moi, Cal, ta vie d'humain te manque ?

    J'hôcha la tête, sincère.

    -Tu as fait le choix de la quitter, de ton plein grès, non ? Alors arrête de trop te casser la tête et commence par regarder devant toi ! Sinon, à trop te préoccuper de ce qu'il y a derrière toi, tu vas trébucher.

    Je secoua la tête :

    -Je n'ai aucun regret, sur ce qu'il y a derrière. Seulement ... de la nostalgie, j'imagine. Devant moi, il y a beaucoup trop d'obstacle, pour que j'en détourne les yeux.

    -Explique-toi. Après tout, si je peux aider ou conseiller ! fit-il, en s'étirant.

    -On a l'air de s'ennuyer, à Tir na nog ... murmurai-je, en souriant.

    Il se tendit, l'air légèrement déprimer :

    -Sache, que c'est tout le contraire ! Lorsque nous sommes au palais, nous avons du travail, gros comme une montagne, dont on ne voit plus la fin ! Dès qu'on a entendu votre arrivée, on a tout lâché pour respirer ! Pourquoi crois-tu, qu'on a proposé de rester avec vous ?!

    -Et dire, que je pensais que tu considérais comme ton fils... dis-je d'un air faussement triste, séchant une larme imaginaire.

    -Ce n'était pas un mensonge.

    Son ton et son visage était sérieux.

    -J'ai bien compris, que tu étais sérieux. Tu ne donne pas ton affections à n'importe qui, contrairement à Tatia... non, Titania.

    Il se détendit et son sourire revint sur son visage :

    -Donc, comme je le disais, je t'écoute : quels sont tes obstacles ?

    Je soupira de découragement, puis expliqua :

    -Déjà, il y a ce fichu Septuor. Ensuite, je suis sûr que les diables vont tenter quelques choses. Il se passe aussi des choses étranges, en enfer. Pareil pour le paradis. Ensuite, il y a beaucoup d'animation, du côté des créatures... c'est pour ça qu'Aria n'est pas là, j'en suis sûr.

    -Aria ? demanda Obéron, curieux. Ta petite amie ?

    Je lui frappa l'épaule :

    -Idiot, je suis sérieux là !

    Puis je me rendis compte, que je ne parlais pas à un mec de ma bande, mais au Roi de Tir na nog, malgrès son air idiot.

    -Pardon... m'excusais-je.

    Il secoua la tête, en riant :

    -Ca me fait plaisir de te voir te détendre, en ma présence, ne t'en fais pas. Et donc, qui est cette Aria ?

    -Une Sicarius. Une Sicarius bleu. Elle fait partie du Septuor.

    Il hôcha la tête :

    -Je comprend mieux. Lily devait certainement parler du Roi Bleu, donc... bien ! Et donc ? Le reste ?

    -Le reste ? Je ne sais même pas si ce fichu Septuor me rendra ma voix, si je retrouverais ma place dans le choeur du trône célèste, et si ... je pourrais revoir ma famille humaine.

    -Bon, et bien au lieu de te mélanger les pinceaux, et de tout vouloir prendre en même temps, règle les problèmes un par un. Pour ce qui est de la guerre célèste à venir ou des diables, je suppose qu'avec ta voix, tout redeviendra normal, une fois que tu l'aura retrouver. Donc focalise-toi sur le Septuor.

    Son air de dire "finalement tout est simple" m'agaça, mais j'abandonna en soupirant, n'y trouvant rien à redire.

    -Tu as raison... approuvais-je, à contre-coeur. Mais j'ai peur de ce Septuor. J'ai un mauvais pressentiment. Comme si, dans mon hypothèse de tout à l'heure, il me manque quelque chose. Une pièce du puzzle, qui m'échappe.

    Un silence de réflexion s'installa, avant qu'Obéron s'allonge et s'exclama :

    -Au lieu de ce casser la tête, pour le futur, pense à sauver lily ! Après tout, c'est pour ça que tu es venu ici, non ?

    -Oui, je suppose, que tu as encore raison...

    -Oh, monsieur l'ange abandonne ? fit-il en gigotant dans tout les sens, et m'appuyant son index sur la joue.

    J'essaya de le mordre, mais il retira son doigt au bon moment, me fasait grincer des dents. Sensation détestable !

     


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  • 099

    Obéron baissa sa main et m'observa fixement.

    -Qu'y a t'il ? demandais-je, après un temps.

    -De quoi voulais-tu nous parler en privée ? fit-il, simplement.

    Le voir aussi sérieux, après avoir fait autant le clown, était étrange.

    Axel s'assit en tailleur, parterre, le dos collé au cerceuil, la pierre de Blarney sur ses chevilles.

    -Si tu veux un coup de pouce, c'est "om", le bon son ! dis-je moqueur, en m'avançant de nouveau vers Titania.

    -Très drôle ! l'entendis-je grommeler.

    Titania caressait toujours doucement, les cheveux de Sasha, endormit sur elle.

    J'indiqua à Obéron de s'asseoir à ces côtés, tout en m'asseyant parterre, face à eux.

    -Ce que je vais vous révéler, n'est peut-être qu'une grosse hypothése de ma part, mais pour respecter ma vertue, je préfére vous en parler, au cas où. Puis-je vous faire confiance ?

    Ils hôchèrent la tête.

    Satisfait, je commença :

    -Outre le fait que je n'ai pas de mémoire, je me suis remémoré dans les grandes lignes ce qui m'était arriver dans les cieux. Je pense savoir ce qui se passe et pourquoi des diables et des démons se baladent, ici. Sont-ils déjà parvenu sur vos terres ?

    Obéron secoua la tête.

    -Sachez qu'avant le déluge, un ange a insisté pour que les anges descendent. La réel décadence a commencé à partir de ces idées. Il se trouve que cet ange ce nomme Azael. Suite à tout ce qui s'est produit, j'ai entendu dire qu'il avait été enfermé profondément en enfer. Comme je le connais, il a dû réfléchir a comment sortir depuis tout ce temps... et quoi de mieux qu'un diable pour se mettre au courant et se divertir ?! Je pense... qu'il essaye de sortir en utilisant tout les "amis" qu'il a dû se faire, pendant son enfermement.

    -Nous comprenons les grandes lignes de ton histoire, mais où veux-tu en venir ? demanda Titania, en continuant de caresser les cheveux de Sasha, qui dormait paisiblement.

    -J'y viens. Il a dû apprendre qu'un passeur devait apparaître dans ce monde, lors du dernier Septuor. Celui-ci a été annoncé, il y a fort longtemps. Je pense qu'il veut empêcher le Septuor de se finaliser, car il souhaite l'autre fin annoncé dans les prophéties...

    -Que veux-tu dire ? fit Obéron, sérieux.

    -Le passeur est censé ramener la paix entre les différentes créatures. Mais surtout, le passeur est censé amener une entente éternel entre ange et démon. Dans l'une des prophéties de notre Septuor, il est dit que le passeur est un symbole de paix, mais que si le Septuor ne fonctionne pas ou disfonctionne, une autre fin prendra forme... il s'agit de la destruction totale de ce monde.

    Un silence accueillit ma déclaration.

    Seul un profond soupire d'un demi-chat ensommeillé, troubla ce moment de réflexion.

    -Si je résume, un ange déchu essaye de ce libéré de sa prison pour nuire à votre Septuor pour détruire ce monde ? conclue Obéron.

    -C'est bien la conclusion de mon hypothèse. Il en veut à ce monde qui l'a fait tomber aussi bas. Il est prêt à tout, pour atteindre son objectif.

    -Qu'est-ce qui te fait dire qu'il veut détruire ce monde à tout prix ? demanda Titania, curieuse.

    -Son crime n'a pas simplement été de faire des enfants avec des humaines... il a fait bien pire : il a appris l'art de forger des armes, aux humains. L'art de la guerre est son hobby. Dans les cieux, il était un ange guerrier.

    -Je comprend. En quoi pouvons-nous vous aidez ? fit Obéron, en se levant.

    -Pour le moment, je l'ignore. Nyx nous en dira plus, je pense... dis-je en me levant.

    Obéron fit quelques pas, tél un lutin, puis s'approcha de moi et m'ébouriffa les cheveux :

    -Sache que si Lily est comme notre fille, nous te considérons comme notre fils ! Si tu as besoin d'aide, nous sommes là !

    J'avais l'impression de retomber en enfance. Sa main dans mes cheveux me mettait mal à l'aise...

    -Je suis d'accord avec mon époux, pour une fois. Mais sache qu'il te faudra nous dire l'emplacement et la date de votre Septuor à l'avance. m'annonça Titania.

    -C'est évident ! m'exclamais-je, rassuré d'avoir un peu de soutient.

    Exposé mes craintes et mes hypothèses m'avaient fait du bien.

    Je m'étira de soulagement et Obéron me prit par les épaules :

    -Une partie de pêche, ça t'intéresse ?

    J'hocha la tête, n'ayant rien de prévu.

    Il me prit donc sur son dos, sans que je ne pu faire un mouvement, et se mit a sauté rapidement, dans la forêt hors des grilles.

     


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  • 098

    Je profita qu'Axel et Obéron discutaient encore pour demander :

    -Cet air, c'est moi, qui te l'ait appris ?

    Elle m'observa, surprise, s'arrêtant net de chanter :

    -Tu t'en souviens ?

    Je secoua la tête, à son grand soulagement, apparemment.

    -Je ne me souviens pas de ce qui s'est passé, après que Jeliel m'ait sorti du donjon du palais céleste. Je ne me rappelle qu'être devenu "humain".

    -Je vois. Mais quel que soit tes questions, je ne pourrais pas y répondre, je suis désolé...

    Elle avait réellement un visage désolé.

    -Dis-moi juste si je suis déjà venu ici ... tout me paraît si familier !

    -Tu n'es jamais venu ici. affirma t'elle. Mais tu es déjà aller dans un endroit ressemblant beaucoup à cet endroit. Il n'existe que trois de ces manoirs.

    Elle paraissait vouloir en rajouté, mais ce ravisa, en secouant la tête :

    -Je m'excuse de ne pas pouvoir t'en dire plus, mon enfant. J'aimerai tant t'aidé, mon tout petit...

    -Alors j'aimerai que tu me réponde sincérement, parce que je sais que tu es au courant de la majeur partie des événements à venir. (elle prit un air sérieux et concentrer, tandis qu'Obéron leva la tête) Est-ce que j'ai besoin de mes souvenirs manquant, pour participer au Septuor ?

    Ils se détendirent en soupirant de soulagement. Ils s'attendaient à autre chose, apparemment...

    -Non, tu n'as besoin que d'être toi-même, jusqu'à la toute fin ! Prudent comme jamais ! s'exclama Obéron, en me prenant par les épaules.

    -Outre tes souvenirs manquants, si tu as besoin d'aide, sache que nous sommes là. Cette fois-ci, tu n'es pas seul, je te le promet ! On ne te laissera plus tout prendre sur tes épaules, mon petit ! lança Titania, les yeux pleins de regrets.

    J'hôcha la tête :

    -J'aimerais vous parlez en privée, juste après avoir pris contacte avec Aria. Axel, peux-tu me passer son numéro ?

    Celui-ci me jeta un regard du grand-frère-protecteur-prêt-à-tuer, avant de soupirer et d'hôchait la tête, en se levant.

    Je sortis mon portable et fis rapidement le numéro donné, m'attendant à un faux numéro. Mais contre toute attente, la voix d'Aria retentit :

    -Allo Zoro ?

    Etait-ce une blague, du fait que j'appelais en masquer ?! Je ne releva pas...

    -On est arrivé, on a trouvé Lily. Tu es sûr de ton coup ?

    -Cal ? Qu'est-ce que fais avec Sasha ? fit-elle, sur un ton faussement surpris.

    -Ton frère a aussi mauvais caractère que toi ! m'exclamais-je, agacé.

    -Enchanté aussi de t'entendre de vive voix ! Et donc, de quoi doutes-tu ?

    -Ca me parait risqué... commençais-je.

    L'état de Lily se dégradait à vue d'oeil.

    -J'ai bien vérifier, ça marchera. Nicolas est avec vous ?

    Ne l'avait-elle pas fait venir ?!

    -Oui. Lui-même pense que c'est dangereux, mais il est desespéré.

    -J'imagine. répondit-elle, froidement. Appel-moi quand vous avez fini !

    Son ton de petite princesse supérieur, commençait à m'agacer !

    -Je ne suis pas ton serviteur !

    -Allons, cupidon, ne fais pas la tête !

    Ils ne pouvaient décemment pas ce renier, ces deux-là !

    -Vos insultes, vous les trouvez en famille ? demandais-je, déjà las.

    -Je devine qu'Axel a trouvé la même. Salue-le de ma part !

    Et sur cette exclamation, elle me raccrocha au nez.

    -Petite peste ! marmonais-je, en soupirant.

    -Je t'ai entendu ! s'exclama Axel, derrière moi.

    -Ne me dit pas que t'es pas d'accord avec moi ?

    -J'avoue que par moment, elle m'agace aussi. Mais changeons de sujet : je vais essayer de me synchroniser le plus possible avec cette pierre...

    On se pencha vers le cerceuil. Lily cracha un jet de sang à ce moment là, nous faisant reculer.

    -Je devrais commencer maintenant, tu ne crois pas ? proposa t'il.

    Par instinct, je m'avança de nouveau et tendis ma main au-dessus du cerceuil.

    Je n'y arrivais pas encore. J'ignorais mes propres intentions, mais seul, j'étais inoffensif. J'eu une idée et tendis la main vers Axel, qui tenait la pierre.

    Il me la tendit, pas très rassuré.

    Au moment où je la tint dans ma peaume, une plante commença a poussé, en dessous du cerceuil, sous les yeux étonnaient des souverains.

    Je rendis de suite la pierre à Axel : cela avait été au-delà de mes espérances.

    -Tu l'as fait exprès ? me demanda Obéron, sérieux en inspectant la plante obscure, qui venait d'avoir une croissance rapide.

    -Non, d'instinct, je suppose.

    Il hôcha la tête, puis mis sa main sur mon front :

    -Utiliser la pierre dans ton état n'est pas raisonnable, mais sera un bienfait, pour Lily, regarde !

    En effet, la plante se nourrissait du sang que Lily crachait, pour le lui refournir, sous forme de perfusion. La plupart des plantes obscures étaient à but médicale. Mon pouvoir de terre et cette pierre faisait des miracles !

     


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