• N ~ La boucle.

     

     

    Je m'ennuie. 

    Cela fait au moins 10 minutes que je tourne en rond dans ma chambre.

    Dehors, il pleut.

    A l'intérieur, une panne d'électricité.

    Je commence à m'agacer.

    Dans un élan d'ennui et de frustration, je donne un coup de pied dans une petite balle.

    La balle du chat.

    Le coup était trop fort : la balle percuta mes étagères, mal fixées, puis retomba à terre.

    Mais cela ne s'arrête pas là.

    Les étagères sont sur le points de céder.

    Ma collection de DVD tombe à terre, ainsi qu'une figurine.

    Celle-ci tomba sur le fil tendu du lampadaire éteint. 

    La prise céda et le lampadaire tomba, renversant au passage tout ce qui était sur mon bureau.

    Y compris mon ordinateur. Qui bizarrement, ne tomba pas.

    Il est censé être branché à une multiprise. 

    Je me penche et je vois le fil tendu, retenant l'ordinateur.

    Tous les fils étaient maintenant tendus. 

    Si je faisais, ne serait-ce qu'un pas, quelque chose s’écroulerait...

    Je pensais que j'étais a peu près sauve. Je me trompais.

    Lorsque je me retournai, je vis mon armoire-bibliothèque pencher dangereusement vers moi.

    Elle ne tenait en équilibre que grâce à la prise d'un mini-ventilateur, accroché à l'armoire.

    Des livres commençaient à tomber.

    Je jetai un coup d’œil à la multiprise : elle menaçait de lâcher d'une minute à l'autre.

    Je ne pouvais pas sortir de la chambre : la porte était trop encombrée. 

    Je ne pouvais même pas bouger.

    Je regardais donc la multiprise lâcher, millimètre par millimètre, la peur au ventre.

    Tout ça, à cause d'une de mes idées stupides de mettre un coup de pied dans une balle pour chat ! 

    Un petit bruit me fit comprendre que ma crainte s'était réalisée : la multiprise avait lâché !

    Je fermai les yeux. J'attendis le choc...

     

    Je sentais que j'étais allongée. Le par-terre était étrangement confortable... ?!

    Quelque chose pesait lourd sur mon ventre.

    Oui, c'était très lourd et je n'arrivais pas à respirer correctement. 

    Etais-je écrasée par l'armoire ?

    J'ouvris les yeux et vis... mon chat.

    J'étais dans mon lit.

    En plus de ma couverture, mon chat s'amusait à sauter sur mon ventre.

    Qu'est-ce qui s'était passé ?

    Comment ai-je atterri dans mon lit ?

    J'observai ma chambre, ahurie. Je me frottai les yeux.

    Impossible.

    Elle était toute propre et bien rangée : tout était à sa place !

    Ce n'était qu'un rêve ? C'était drôlement réaliste !

    Je me levai donc pour aller donner à manger à mon chat, tout en pensant à le mettre au régime...

    Celui-ci me suivit joyeusement, tout en donnant un coup de patte à sa petite balle qui traînait là, sans que je le vis...

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    Cette histoire est un petit clin d’œil au premier film de Garfield ♪


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  • Oui, un abysse profond.

    Lorsque je fus capable de discerner quelque chose, je me frotta les yeux.

    J'étais de retour, dans la salle aux ancêtres.

    Sauf qu'il n'y avait personne sur les chaises.

    Les nuages continuaient de bouger sur les murs.

    Mais j'étais seule.

    Sans bruit.

    Dans un silence complet.

    En inspectant la salle, je découvris qu'une chose avait changé.

    Ou plutôt, une chose était présente, qui n'était pas là précédemment.

    Je m'en approcha, intrigué.

    Rectangulaire et plat en longueur, trônant sur la droite de la salle, à l'opposée de la table.

    Une fois devant, je fus surprise.

    Un miroirs.

    Je me trouvais devant un miroirs.

    Il était simple, sans artifice.

    Mais il ne me reflétait pas.

    La silhouette qui se reflétait n'était pas moi.

    Une jeune fille aux cheveux bleu et aux yeux bleu, affichant un air confiant et malicieux.

    Elle possédait un air noble, affichant une volonté de se battre.

    Tout dans son attitude montrait qu'elle avait confiance en elle, et qu'elle était prête à se battre.

    Ce qui affirmait mon hypothèse, était ce manteau de feu bleu, qui l'entourait.

    Il ne ressemblait pas au miens.

    Son manteau de flamme avait l'air dynamique et bien plus contrôler.

    Les sphères tournaient autour d'elle, d'une manière parfaitement coordonné, chacune selon sa couleur.

    Je soupira, en murmurant pour moi-même :

    -Je ne sais pas qui est cette fille, mais elle est impressionnante...

    Un petit frisson me fit sursauter, ainsi qu'une apparition, à ma droite.

    Une ombre bleu.

    Un ancêtre était apparut.

    -Voyons Aria, que racontes-tu comme sottise ? Fit une voix, à présent familière.

    -Bonjour ... euh ... Mamy Harmonie ?

    Son rire traversa la pièce, puis elle s'approcha de moi :

    -Aria, appelle-moi Harmonie, cela suffira.

    J'hocha la tête et montra le miroir du doigt :

    -Harmonie, qui est-ce ?

    -Aria, c'est un miroir. Qui veux-tu que ce soit d'autre, dans cette pièce ?

    Le choque fut trop grand, je secoua la tête :

    -C'est impossible que ce soit moi ! Je ne suis pas aussi belle, ni aussi confiante ! Je ne contrôle pas mon don aussi bien ! Mes cheveux ne sont pas aussi beaux ! Mes yeux ne sont pas aussi bleu ! Ce reflet, ce n'est pas moi !

    Je réfutais ce reflet.

    Harmonie s'approcha et m'effleura de sa présence. Son feu chaleureux me donnait la sensation qu'elle m'enlaçait tendrement.

    -Ma petite fille, comment t'appelles-tu ?

    Un peu perdu par la question, je répondis tout de même :

    -Aria.

    -Sais-tu ce que signifie ton prénom ?

    -Un truc de musique ?

    Je l'entendis rire doucement, puis elle m'expliqua :

    -Un Aria est une pièce de musique, écrite uniquement pour une voix. Elle est exécuter uniquement pour une personne.

    -Un Aria c'est un solo ?

    -Presque. La pièce peut être chanter avec ou sans instrument. Mais ce qui est exceptionelle, ce qu'elle ne permet de briller qu'à une seule personne, sur scène.

    -Aria, toi-même tu es quelqu'un d'exceptionnel. Mais je crois que ta croissance et ta maturité, ont été trop rapide. La preuve : tu ne reconnais même pas ton propre reflet !

    -Je n'ai rien à voir avec cette fille-là !

    -Oh si, crois-moi. Vous avez toutes les deux le même caractère de cochons et les mêmes bêtises en tête. Surtout la même inconscience !

    Essayait-elle de me réconforter ou de m'enfoncer encore plus ?!

    -Je n'ai pas un caractère de cochons... marmonnais-je, en croisant les bras.

    -Aria, je sais tout ce que tu as traversé. Tu as descellé tes pouvoirs, éprouver de la honte, de la trahison, tu as redécouvert ce qu'étais les émotions en un temps record et aujourd'hui ... tu es là. Là, avec moi. Là, en ayant rencontré pleins de gens.

    Je secoua la tête :

    -J'ai voulu mourir. J'ai trop de haine en moi, sans savoir pourquoi.

    -Lorsque ta mémoire reviendra, tu sauras. Met ça de côté, outre le fait que tu es demandé la mort, tu es ici. Là maintenant, tu es en vie. Tu as continué d'avancer, sans te retourner. Pour cela, il faut énormément de courage.

    Je secoua encore la tête.

    -Aria, tu as fait honneur à ton prénom. Tu brilles par ton courage et ta force de caractère. Ta personnalité attire les gens.

    -Je chante comme une casserole.

    -Aria, ça n'a rien à voir avec notre discussion, et tu le sais.

    Pour une première discussion avec grand-mère, j'avais le droit à un sermon.

    Youpi.

    -Aria, regarde encore une fois ton reflet. Au lieu de le nier, accepte-le. C'est toi. C'est ce que tu es devenu en grandissant et en te battant. Accepte-le et la douleur sera terminé.

    -La douleur ? demandai-je, en reportant mon regard vers le miroir.

    -C'est la dernière étape de la transformation, pour devenir un Sicarius Bleu accomplit et ... devenir un membre à part entière du Septuor.

    La jeune fille qui s'y reflétait, m'observait.

    -Oui, la dernière étape, celle où nous avons échouer, jadis. L'acceptation de soi.

    Mon reflet n'était pas l'image que j'avais de moi-même. Mais il fallait que je l'accepte.

    Il fallait que je m'accepte. Autant ce reflet, que ce feu étrange.

    Parce que personne ne pouvait le faire à ma place.

    Fin du Tome 1

    La suite, dans le Tome 2 !

     

    Alors ce tome 1, comment le trouvez-vous ? J'ai mis 4 ans à l'écrire (oui, je l'ai commencé en 2016) mais toujours avec autant de plaisir ♡

    Je vous remercie tous pour vos encouragements, vos compliments et vos critiques, qui m'ont donné la force d'avancé !

    La suite arrivera en février prochain avec une nouvelle couverture ♧

    Au plaisir de vous voir continuer de lire mes histoires ~

    Nasatu27

     


  • Stan se redressa et tendit l'oreille.

    Le roi bleu continua :

    -Lorsqu'une prophécie est prononcé, le genre n'est pas pris en compte.

    -Donc le passeur peut être fille ou garçon ? demanda Stan.

    -Exacte.

    -Donc finalement, qu'ils me prennent pour la passeuse n'est pas erroné... murmurai-je, embêter.

    -Ne t'en fait pas, c'est mieux comme ça. De cette manière, tu protèges le passeur. fit-il, en desserant son emprise.

    Il me libéra entièrement, laissant retomber ses bras parterre.

    -Tu veux dire que tu sais qui c'est ? m'écriais-je, surprise.

    Il hocha la tête :

    -Je l'ai recontré lors d'un rêve. C'est tout ce que je peux te dire. Mais tu rencontrera bientôt cette personne. D'ailleurs, je pense que tu l'as déjà rencontré...

    J'essaya de me remémorer les souvenirs récents.

    Je n'avais rencontré personnes de très puissant, mise à part ce démon, le Roi bleu et Dom Aegil.

    J'haussa les épaules, puis me remémoré ces paroles à nouveau :

    -Attend ... qui ça "ils" ? De qui parles-tu ?

    -De ce qui veulent kidnapper et utiliser le passeur à de mauvaise fin. Au dernier rapport, ce serait pour un démon. Plus particulièrement pour un déchu.

    -Mais sa n'explique en rien le chaos qui règne ! m'exclamais-je, en me tournant vers lui.

    -C'est exacte... répondit-il, en affichant une sérieuse expression.

    Un silence s'installa, tandit que des pas se firent entendre dans le couloir.

    Iris arriva à notre hauteur, fixa notre petit groupe et lança sur un ton autoritaire :

    -Je ne sais pas à quoi rime cette petite réunion, mais un Roi n'a rien à faire assis par-terre. Veuillez vous lever, Altesse.

    Poli mais désagréable.

    Stan se leva et nous tendit les bras.

    Nous avançâmes nos mains et il les tira d'un coup sec, nous levant en même temps.

    -Aria, je crois que ton portable sonne... m'indiqua Stan.

    Verifiant mes poches, je sortis mon téléphone.

    7 messages de Tess, 3 de Camille et 10 appels en absence d'Axel.

    -Cal, le harcélement c'est mal ... murmurais-je, certaine que c'était de son fait.

    Qu'en était-il advenu de Lily ?!

    Je n'eu pas le temps d'approfondir, car un enfant couru vers nous à toute vitesse, pour finir par tomber à deux pas d'Iris.

    Iris commença a parlé, mais je n'entendis rien.

    Un bruit sourd avait pris mes oreilles en otage.

    Zut, qu'est-ce qui m'arrivait encore ?!

    Ma tête se fit lourde, ma vue devint floue et je glissa dans un abysse sombre et profond.

     


  • Il me fit visiter de nombreuses pièces, de nombreux endroits du palais.

    Son regard chaleureux me mettait un peu mal à l'aise, n'étant pas habituer à ce que quelqu'un me regarde de cette manière.

    Stan resta a proximité durant toute la visite.

    Ce n'était peut-être qu'une impression, mais j'avais le sentiment qu'on ressentait la même chose : un malaise.

    Le palais était magnifique et la visite c'était bien dérouler.

    Mais la tension des gardes étaient palpable.

    Au bout d'un moment, n'en pouvant plus, je demanda au Roi bleu :

    -Dis... on est arrivé au mauvais moment ?

    Celui-ci m'observa surpris, quelques secondes, avant de soupirer en souriant :

    -Tu es bien ma fille, on ne peut rien te cacher... mais sache que venir ici était une bonne idée, Aria.

    -Une bonne idée ?

    -On a enfin pu se rencontrer. dit-il, en me caressant la joue. Et puis, avec ce qui se passe chez Dom Aegil, son manoir n'est plus aussi sûr qu'avant. Ici tu ne risque rien.

    -Risque ? demandai-je, en reculant.

    Je croisa les bras et continua :

    -Sache que je ne suis pas une petite princesse naïve, qu'il faut protéger. J'aime me battre et je n'ai pas peur de me vautrer dans la boue ... et surtout je déteste les robes !

    Il me dévisagea surpris, avant de se retourner, tremblant.

    L'avais-je blesser dans ces intentions ?! Après tout, je n'avais dit que l'entière vérité...

    Je m'approcha de lui et essaya de voir son visage.

    La main devant la bouche, il pleurait ... de rire.

    Silencieusement et tremblant, il pleurait de rire.

    J'hésitais entre l'ahurissement et être véxer.

    Mais la curiosité prit le dessus.

    Pourquoi riait-il ? Se moquait-il de moi ?

    Toujours la main sur sa bouche, il mit son autre main sur son ventre et s'appuya sur le mur le plus proche.

    Ce rire allait lui être fatal...

    Il finit par s'accroupir par-terre, riant et pleurant à la fois.

    Dans cet état, il n'avait pas du tout l'air d'un roi.

    Etrangement, le voir dans cet état me fit plaisir.

    Il se sécha les joues et ouvrit ses bras.

    J'alla m'asseoir parterre, contre lui.

    Il reprit son souffle et me murmura :

    -Aria, je n'avais plus autant rit depuis la mort de mère. Je suis vraiment heureux de te rencontrer.

    Il cala sa tête contre mon épaule.

    Je lui caressa la joue :

    -Je suis aussi heureuse de te rencontrer. Je sais enfin d'où je viens ... je veux savoir où je vais, maintenant.

    -C'est à toi de décider de ton futur. Mais sache que quoi que tu choisisses, je serais de ton côté.

    Je soupira d'aise, tandit que Stan s'assit face à nous :

    -Roi bleu, quel est le problème ?

    Il est vrai qu'avec sa réaction, j'avais oublié le sujet principal.

    -Stan a raison, pourquoi est-ce que tout le monde est tendu ? demandai-je.

    Il replia ses bras autour de moi, protecteur :

    -Tout à l'heure, je n'ai pas dit que tu devais être protéger. J'ai simplement dit qu'ici était plus sûr que son manoir. Les temps sont assez sombre ... des démons se balade sur terre, certains Sicarius se comporte de manière étrange, des gobelins disparaissent, des vampires désertes leur nid et bien d'autres évenement encore. Mais tu sais ce qui est le plus étrange, dans tout ça ?

    Je secoua la tête.

    -Tout a commencé lorsque tu as désceller ton feu.

    -Mon feu bleu ?

    -Non, ton feu. Si j'ai bien compris, pour forcer les sceller, tu as fait fusionner tes flammes rouge de chasseuse et ta glace de Sicarius. C'est de cela, qu'est né ton feu bleu, qui est contraire à toutes les règles de la nature.

    -Donc le fait que j'ai crée un pouvoir contraire à la nature, a provoqué ce chaos ?

    -Non. Mais je suppose qu'Ils l'ont pris comme une provocation. Peut-être est-ce pour cela qu'Ils pensent que tu es la passeuse. Ce n'est pas plus mal.

    -Le passeur est censé être un garçon ! Au dernière nouvelle, je suis bien une fille ! m'exclamais-je en riant.

    Ma poitrine n'était pas très développer, mais j'avais suffisament de preuve d'être née du genre féminin !

    Il me serra un peu plus fort, et me chuchota :

    -Stan, Aria, je vais vous dire un secret...

     


  • -Donc je m'appel Aria... mais qu'elle rapport avec mon feu ?

    -Un Aria est une sorte de solo dans un opéra, c'est aussi ce qui installe l'ambiance dans laquelle l'Aria est joué. Tout comme ton feu, qui peut prendre toutes les formes et excausé tout tes souhaits.

    -Mais on m'avait dit que mon feu venait de mon côté chasseur et ma glace de mon côté Sicarius ? Ou l'inverse, je sais plus ... dis-je, incertaine.

    -Cet hypothése est fausse. Les deux faisaient parties de toi, bien avant. C'est lorsqu'on ta endormie la deuxième fois que tes pouvoirs ce sont dissociés.

    -Tu es au courant ?

    -Je sais pratiquement tout de ce qui te concerne. C'est moi, qui avait suggérer à Damien de t'endormir. Il ne savait plus quoi faire de toi...

    Je leva un sourcil, intrigué.

    -Parlons des détails demain ! Que veux-tu faire ? esquiva t'il.

    -Tu vas être occupé ? demandai-je, déçu.

    -Non, je suis tout à toi, pour ce soir ! s'exclama t'il, en ouvrant ces bras.

    Sans même une hésitation, je m'y jetta en plein dedans.

    Il n'y avait pas à dire : c'est dans ces bras que je me sentais vraiment à l'aise !

    -Bien, et maintenant que fait-on ? me demanda t'il.

    Je le serra fort puis leva la tête :

    -Du moment que je suis avec toi, j'ai l'impression de pouvoir tout faire !

    Il hôcha la tête, d'un air fière et entendu :

    -Je vais donc, te faire visiter le palais !  Stan, tu veux nous accompagner ou tu préfères te reposer ?

    Il me jeta un regard perdu, l'air incertain.

    -J'aimerai bien que tu nous accompagne ! m'exclamais-je, en souriant.

    Une réalite stupéfiante me frappa de plein fouet : depuis que j'avais rencontré Lily, j'arrivais de mieux en mieux a exprimé mes sentiments.

    Emu, une larme traitresse coula le long de ma joue, troublant le Roi bleu.

    -Aria, tout va bien ? fit Stan, en s'approchant, inquiet.

    Je secoua la tête, ne pouvant pas répondre, sous le coup de l'émotion.

    J'avais passer tellement de temps vide, sans exprimer mes réels sentiments, que pouvoir les exprimer me rendait heureuse.

    Je devais beaucoup à Lily, à mes amis... à tout ceux qui m'avaient soutenu.

    Le Roi bleu me serra une dernière fois, puis recula, tout en me prenant la main :

    -Haut les coeurs ! Allons visiter le palais !

    Et il m'entraîna à sa suite.

    D'une main, j'essuya la traitresse et respira à fond, tout en suivant le pas du Roi.

    Il partie en direction du 1er portrait et ouvrit la porte.

    Une grande chambre, immense.

    Tout dans cette salle, était dans les tons bleu.

    Bleu clair, bleu azur, bleu marine...

    L'énorme lit, les meubles, les murs.

    -Ceci est ma chambre. Viens voir !

    Malgrè le fait qu'il soit Roi, son visage exprimait une expression enfantine. Comme un enfant fière de faire visiter sa chambre à un ami !

    Le sourire réapparut naturellement sur mes lèvres.

    Il me fit signe d'approcher, ce que je fis, doucement.

    Il ouvrit une porte vitrée et me poussa sur le balcon.

    La vue était magnifique !

    Elle donnait sur la cour intérieur du palais. Remplie de fleur de toutes les couleurs, ce jardin était encore plus beau que celui de Dom Aegil !

    En relevant la tête, je le vis m'observer, tandis que Stan aussi, admirer la vue.

    -Qu'en penses-tu ? fit le Roi, avec fierté.

    -Le jardin est magnifique ! m'exclamais-je, gagner par l'excitation.

    Le compliment eut l'air de lui faire plaisir :

    -Après la visite, on ira y faire un tour, si tu veux !

    Dans les yeux de Stan, je voyais comme des étoiles brillaient.

    Je savais déjà à quoi il pensait, alors qu'on ne se connaissait que depuis peu !

    Oui, il pensait déjà surement aux siestes qu'il comptait faire, sur ce duvet aux milles couleurs !

    -Attention, tu baves ... dis-je, moqueuse.

    Il releva la tête et chercha à essuyer la soi-disant bave.
    Puis il me tira la langue.

    Chose qu'il ne m'avait pas montrer.

    On se mit à rire de concert, et ce fut sur cette bonne humeur que le Roi bleu continua la visite.