• Rester seulement le siège de Stan, sur lequel il était encore assis.

    Je me leva et me tourna vers le Roi, qui me dévisageait :

    -Tu as l'air de vouloir poser une question.

    -J'ai envie de poser pleins de questions. Mais pourquoi Vesna répète t'elle Legato, tout le temps ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

    Un sourire amusée apparut sur son visage :

    -On a fait les choses à l'envers, Aria. Recommençons. (il toussota et se redressa) Enchanté, Aria, je suis ton père de sang, le Roi des Sicarius et je me nomme Legato.

    Je comprenais mieux.

    Il se leva et me prit doucement par la main :

    -Suis-moi.

    Stan sur nos talons, on sortit de la salle du trône, où deux Sicarius Noir montaient la garde. A notre passage, ils mirent leur mains droites sur leur épaules gauches.

    -Ceci est un signe de respect et de fraternité... me murmura t'il, en guise t'explication.

    Ma curiosité avait dû se lire sur mon visage.

    Il nous dirigea vers l'escalier de droite, qui était assez étroit et on monta les marches.

    -A partir de cet escalier, ce sont mes appartements. m'expliqua t'il.

    -Roi bleu, vous voulez que je reste en bas des escaliers ? demanda Stan.

    Sa voix paraissait timide.

    Legato se retourna et lui tapota gentillement la tête :

    -Je t'ai choisi pour être le protecteur d'Aria, ne pense donc pas que tu es une gêne. Tu es le bienvenue !

    Stan fit un sourire rassuré.

    -Tu as un protecteur, toi aussi ? lui demandai-je.

    -Oui, je te la présenterai plus tard. Viens, c'est ici.

    En haut des escaliers se trouvait un couloir horizontal, dont on apparaissait dans son milieu. Dans ce couloir, se trouvait des portraits. Il se dirigea vers la gauche et alla jusqu'au premier portrait, qui se trouvait à côté d'une porte.

    -Tout ces portraits sont les souverains bleu, mes prédecésseurs, ayant exister. Ici,tu as le premier Roi bleu, Yodel.

    On y voyait un homme âgé aux cheveux long, bleu éléctrique, les yeux de la même couleur. Il avait une expression sereine et paraissait sympathique.

    -Ici, la Reine Symphonie.

    Une femme aux cheveux longs. Très long et bleu marine. Legato lui ressemblait beaucoup. Elle avait un doux sourire et son regard paraissait chaleureux.

    -Ici, le Roi Variation. Un sacré phénomène...

    Un homme possédant une coupe original : cheveux courts et en pétard. Cheveux turquoise et yeux de la même couleur. Il arborait un air boudeur et croisé les bras, lui donnant un air mécontent.

    -Ici, le quatrième Roi, Adagio.

    Un jeune homme aux cheveux courts, une frange cachant l'un de ses yeux. Ces cheveux et ses yeux étaient d'une couleur magnifique mélangeant du bleu et du violet. Son regard renvoyait de l'ennuit et sa position lui donner un air timide.

    -Le Roi Octave.

    Un homme en armure, les cheveux et les yeux d'un bleu ciel hypnotisant, dans une pose de ... poseur : le coude posé sur l'accoudoir, la tête penché dessus.

    -Ils sont tous les uns, après les autres ? demandais-je, en jettant un regard calculateur, sur le reste de la galerie.

    -De père en fils et en fille. Aucun frère et soeur. Certains sont dans le même cas que toi, comme par exemple, Adagio.

    -Que veux-tu dire ?

    -Comme toi, il avait une mère et un père, mais il a reçu le sang bleu de Variation, devenant son descendant et son successeur.

    -Ca ne lui a pas plu ?

    -Qu'est-ce qui te fait dire ça ? demanda t'il, amusée.

    J'haussa les épaules.

    -Tu as raison. Etre le successeur de Variation ne lui a pas beaucoup plus, ils ne s'entendaient pas très bien, mais ils s'y sont fait...

    Il continua vers le portrait suivant :

    -Le Roi Bémol.

    Un homme chauve, aux yeux bleu foncé. Il paraissait s'ennuyer à mourir.

    -Il n'y a que des Roi ? demandai-je, agacé.

    -Patience ! fit-il en riant.

    -Ici, la Reine Mélody.

    Une femme d'un certain âge, des cheveux atteignants les épaules. Des yeux bleu-gris aux éclats malicieux, accompagner d'un petit sourire léger. Ces cheveux était de couleurs bleu clair, accompagner de méche noir.

    -Ici, la troisième Reine et huitième souveraine, Fla.

    -Fla ?

    Il hôcha la tête. C'était un prénom étrange...

    Une jeune fille faisant le V de la victoire de ces deux mains, accompagner d'un grand sourire et de deux longues nattes bleu marine.

    -Ici, la Reine Rythme. C'est ma grand-mère... une sacré dame !

    Une femme aux cheveux bleu attaché en chignon négligé, des méches dehors, d'un bleu azur. Ses yeux étaient de deux couleur différente : l'un azur, l'autre cyan. Elle avait les lèvres pincées, lui donnant un air sérieuse.

    Il s'avança vers le dernier portrait, caressant doucement le contour, tout en y jetant un regard affecteux :

    -Ici, voici ma mère, la Reine Harmonie. Elle était d'une douceur et d'une délicatesse infinis. Elle était unique au monde...

    Une femme ayant une longue queue de cheval dont on ne voyait pas la fin. Des cheveux et des yeux d'un bleu Roi, tout comme je l'avais vu dans mon rêve. Elle souriait, comme si elle riait. Elle paraissait heureuse.

    -Et enfin ... le onzième du nom...

    Je chercha du regard un autre portrait, mais il n'y en avait aucun.

    -Ne cherche pas, je n'y suis pas. Je suis le onzième, l'avant-dernier. Tu es la dernière, Aria. Ce sont tous tes ancêtres, ceux qui étaient présents autour de la table. Maintenant que tu as fait leur connaissance, tu pourras discuter avec eux tous, dans ton rêve.

    -Vesna m'a dit que nous ne dormions plus ?

    -Les Sicarius possédant un péché, ne dorme que par nécéssité. Nous, nous n'avons aucun péché, dans notre sang, ce qui veut dire que l'on peut goûter au sommeil et qu'il nous est réparateur, comme pour les humains.

    -Roi bleu... s'avança Stan, l'air de réfléchir.

    -Oui ?

    -Tout ces noms ... Yodel, Symphonie, Rythme ... ce sont tous des termes musicaux ! Est-ce fait exprès ? demanda Stan, en dévisageant le portrait de ma grand-mère.

    Legato rit, puis hôcha la tête :

    -Le don principal de notre sang et de modifier et de manipuler les ondes. Chacun possède le prénom, lié à son don. C'est aussi pour cela, que nos dons sont considéré comme contre nature. Mélody, par exemple, à jouer du violon pour provoquer un tremblant de terre, accompagner d'une érutpion volcanique...

    -Je vois qu'on est aussi abonné aux grosses bêtises, dans la famille ! m'exclamais-je, en riant. Tu en as fait aussi ?

    Il eut l'air mal à l'aise et me mima la bouche cousu.

     


  • Le Roi m'observa, surpris et me serra à nouveau contre lui, l'air ému.

    Vesna faisait un sourire satisfait, tandis que Dom Aegil faisait apparaître plusieurs documents.

    -Qu'y a t'il ? demandais-je, en levant la tête.

    -Ce n'est rien, Aria... je suis simplement heureux de pouvoir enfin t'avoir à mes côtés.

    -Profitons des présentations ! s'exclama soudain Vesna. Legato, je te présente mon fils, Briag !

    Celui-ci s'avança et se courba légèrement.

    -Enchanté, Briag. Je te remercie aussi d'avoir pris soin de ma fille.

    -C'est un honneur, votre altesse !

    Voir Briag aussi tendu, me fit prendre conscience de la personne à mes côtés.

    J'étais coller au Roi. Le Roi était mon Père. La fille d'un Roi.

    Je le dévisagea une nouvelle fois.

    Il ne portait pas de couronne, sa peau beige était pareil à la mienne. Ses yeux bleu marine brillait de sagesse et de vie.

    En baissant la tête, il croisa mon regard et souris.

    -Bien, on ne va quand même pas discuter debout ! s'exclama t'il en m'entraînant vers le trône.

    Il s'y assit et me fit asseoir sur ces genoux.

    Dans mon entourage, c'était apparemment la mode de m'asseoir sur leur genoux !

    -Freeze, Iris, vous pouvez disposer ! ordonna t'il.

    Ceux-ci se retirèrent de suite.

    Dom Aegil fit apparaître des sièges et s'y installèrent.

    -Nous t'écoutons ! fit Vesna.

    Mon siège se détendit en soupirant :

    -Pour tout vous dire, j'en suis au point mort. Il est évident qu'Orange et Rouge se comportent bizarrement, mais nous n'avons aucune preuve...

    Dom Aegil lui fit parvenir un tas de document.

    Il se mit à les feuilleté rapidement, tout comme on dévore un livre.

    -Je vois, tu as progressé mieux qu'un orgeuilleux... mais la desciption de ce gourmand ne me dit rien.

    -J'ai fais d'autres recherches, pour le localiser, mais je n'ai rien trouvé de plus.

    -C'est déjà plus qu'il n'en faut ! Avec la semaine qui se prépare, je redoute juste pour la sécurité d'Aria...

    Je rêve ou il me considérait réelement comme une enfant ?!

    -Je peux me défendre toute seule ! m'exclamais-je.

    -Je sais, Aria. Mais ce qui est après toi, est bien plus ingérable que tu ne le penses...

    -Si tu parles des démons, j'en ai déjà croisé un...

    -Si ce n'était que ça, je ne m'inquiéterai pas. Les démons ne peuvent rien faire contre notre sang... m'informa t'il.

    -Pourquoi ?

    -C'est un secret que je t'apprendrai plus tard. Pour le moment, j'aimerai profiter de ta présence au maximum !

    -Papa gâteau ? se moqua Vesna.

    -Je le pense aussi... fit Dom Aegil, en hôchant la tête.

    -Ne vous moquez pas, j'attend ce moment depuis si longtemps ! Vous avez eu la chance de serrer votre fils dès son jeune âge, contrairement à moi !

    -Ne te plain pas, tu allais la voir en cachette en t'éclipsant du palais presque tout le temps ! le rabroua Vesna.

    -Comment es-tu au courant d'une chose pareil ?

    -Legato ... est-ce que tu te rappel de qui je suis ? Je suis évidemment au courant de tout ce qui se passe partout ! s'exclama Vesna en riant.

    Il soupira en riant et mit ses mains autour de moi, protecteur.

    -Je n'y pouvais rien ... si je m'approchais, elle risquait de perdre le contrôle de ses dons ! Bien que finalement, cela c'est quand même produit...

    -As-tu trouvé quelques choses, sur la disparition des documents confidentiels ? Où au moins une piste, sur celui qui devait me récupéré chez les ghouls ?

    Il secoua la tête :

    -Non, malheureusement je n'ai encore rien trouver d'interessant. Mais Damien m'a demandé de te raconter ce qu'il ne sait pas comment te dévoilé... demain je te raconterai ton passé, que tu as oublié.

    -Que l'on m'a fait oublié ! le repris-je.

    -Je ne me suis pas trompé dans la prononciation. Tu t'es toi-même effacer la mémoire, comme preuve, c'est que les dons psychiques ne fonctionnes pas sur nous !

    -Mais j'ai pourtant un ami annulateur qui...

    -Les annulateurs sont à part. Ce n'est pas un dons psychiques, c'est un dons naturelle, venant du fait qu'il sait inconsciemment évaporer les énergies.

    -Revenons aux faits ! rappela Vesna à l'ordre. Si nous résumons la situation dans sa globalité, un démon utilise un Sicarius qui nous a trahis, pour kidnapper Aria et posséder des documents secrets. Mais dans quel but ?

    C'était une bonne question, que je m'étais moi-même poser.

    Un silence de réflexion prit place, avant que Dom Aegil ne le brise, en ajoutant :

    -Tu as oublié le fait que plusieurs factions se sont créée dans plusieurs espèce et que presque tout nos loups adultes, nous ont trahis, pendant la bataille.

    Le Roi bleu se tourna vers Stan :

    -Qu'en penses-tu ?

    Celui-ci se redressa sur sa chaise :

    -Je n'ai aucune idée précise qui pourrait dévier un loup de sa loyauté. Dans mon cas, la loyauté et la confiance sont indispensable. Pour eux, je ne sais pas ce qui aurait pu les acheter, à part l'argent, qui fait tourner le monde...

    -C'est très probable, mais as-tu une idée de ce que pourrais rechercher nos ennemis ?

    -Pendant la bataille, le temps s'est arrêter, alors qu'on faisait face à un démon. Il disait rechercher la passeuse. Le but devait être cet être légendaire, quant au kidnapping d'Aria, personne n'avait l'air très interesser.

    -Que veux-tu dire ?

    -Elle était en plein centre ville, sur un endroit fixe et à la vue de tous. Au vue du nombre des asseyants, s'ils l'avaient vraiment voulu, elle serait déjà dans un sac chez celui qui a commandité son enlévement, et pourtant, j'ai pu courrir tranquillement dans la ville sans être vraiment en danger.

    -C'est pas faux... soupirais-je. Le démon m'a demandé si j'étais la passeuse et si je le connaissais. Et puis, dans la forêt, aucun vampire ne nous a vraiment agresser.

    -Le passeur... murmura le Roi bleu en baissant la tête.

    -Legato, on arrête là, pour le moment ? Je veux aller dans le jardin, prendre l'air ! s'exclama soudain Vesna, en s'étirant et en se levant.

    Dom Aegil hôcha la tête et se leva à son tour, suivit de Briag.

    -Sur ce, on prend congé ! fit Dom Aegil en partant, alors que leurs sièges disparaissaient.

     


  • La salle était immense.

    Les murs ressemblaient à ceux de mon rêve : bleu avec des nuages figés.

    Le sol était blanc couvert d'un tapis rouge par endroit. Les bordures étaient fait de file entrelasser de plusieurs couleurs : violet, jaune, vert, noir, gris, orange et rouge.

    Ce tapis allait de la porte, au grand trône bleu marine.

    Sur le côté gauche de la salle, se trouvait un bureau et une mini bibliothéque.

    Sur le côté droit de la salle, se trouvait une longue table ovale, possédant neuf places, dont l'une, en tête de table. Celle-ci était occupé par un homme au cheveux bleu. Un homme au cheveux bleu, semblable à celui que j'avais vu dans mes rêves. Un homme aux cheveux bleu, ayant l'air perdu dans de profondes réflexions.

    Sans crier gare, je m'avança vers lui.

    Freeze voulu m'attraper, mais la Sicarius l'arrêta.

    Je m'approcha, impatiente.

    Toutes les réponses à mes questions se trouvait là.

    Là, devant moi.

    Je me sentis tremblais légèrement.

    Etais-ce des temblements d'excitations ? Ou bien ... de la peur ?

    Je pris une profonde inspiration et m'assis à côté de lui, discrétement.

    Je le dévisagea, voulant graver ce moment dans ma mémoire.

    Il avait les coudes sur la table, les mains jointes et la tête sur les poings.

    Ses yeux fixaient la table, tandis que ces cheveux étaient sagement plaqué.

    Au bout d'un moment, il releva la tête et soupira en fermant les yeux.

    Lorsqu'il les rouvrit, il me considéra quelques secondes, les yeux dans le vague.

    D'un coup, ces yeux s'agrandir de surprise et il s'exclama :

    -Aria ?

    Il en avait mit du temps !

    -Bonjour ! dis-je, en riant.

    Il se leva et me tapota la tête :

    -J'ai pensé longtemps ?

    Je secoua la tête :

    -Juste quelques siècles...

    -Si ce n'est que ça, suis-je pardonné ?

    J'hôcha la tête, avant d'exprimer ce sentiment étrange qui m'habitait, depuis le rêve : je m'approcha et le serra fort dans mes bras.

    Quelques secondes suffirent, pour qu'il me serra fort à son tours.

    Il m'acceptait, donc !

    Je soupira de soulagement et laissa mes émotions se manifestaient, ce qui m'était assez rare : en résultat, une larme coula le long de ma joue.

    Comme lors de mon rêve, je sentais que ma place était là, dans les bras de cet homme. Je me sentais en sécurité et dans un état de confort indescriptible.

    -Aria, je suis enchanté de faire officielement ta connaissance... me chuchota t'il, en caressant mes cheveux. Tu as des cheveux magnifiques, ils sont identiques à ceux qu'avait ma mère.

    Il me repoussa doucement, gardant ces mains chaleureuse sur mes épaules :

    -Montre-moi ton visage, ma fille.

    Pour lui faire plaisir, je releva les visage et souris du mieux que je pu. Mes émotions étaient fortes, mais c'étaient de bonnes émotions.

    Mais bonne ou mauvaise, les habitudes reviennent toujours au galop et mon manteau de feu, ainsi que mes sphères apparurent.

    -Oups...

    Le roi bleu rit doucement, sans bouger :

    -Ne t'en fais pas, ton feu ne peut pas me blesser. Aria, tu es magnifique et cette robe de va à ravir !

    Je sentis le rouge me monter aux joues.

    Il me reprit contre lui et me serra fort :

    -Cela fait si longtemps que je t'attend... je suis fière de toi, d'être parvenu jusqu'ici !

    J'hôcha la tête et le serrant fort à nouveau.

    Puis on se lâcha.

    Je me frotta les yeux et sécha mes joues de la manche.

    Il me prit par les épaules et nous entraîna vers les autres, dont j'avais complétement oublier la présence...

    -Iris, Freeze, je vous présente officiellement ma fille, Aria. Freeze, je te demanderai de t'occuper d'elle, pendant son séjour au palais. Evidemment son identité doit rester secrète jusqu'à ce que je la reconnaisse officiellement.

    Ceux-ci firent une profonde révérence.

    -Aegil, Vesna, je vous remercie de l'avoir autant protéger ! continua t'il.

    -Je suis honorée de t'avoir rendu service ! répondit Dom Aegil.

    Vesna s'avança :

    -Ne dis pas de sottise ! Même si c'est ta fille, c'est aussi ma nièce !

    -Ne parlez pas sur ce ton au Roi ! fit la Siacrius Noir.

    -C'est bon, Iris. Vesna est spécial et quoi que tu dises n'y changera rien.

    Iris hôcha la tête.

    -Stan, je suis heureux de voir que tu as été accepter et que tu es tenu tes engagements. continua t'il.

    Mon loups hôcha la tête, mal à l'aise.

    -Ne gêne pas mon protécteur ! chuchotais-je, en gonflant les joues, l'air boudeuse.

    -Ce n'est pas mon but... fit-il, en m'embrassant sur le front. Par contre, tu devrais faire disparaître ton feu ou tu risques de tomber de fatigue rapidement.

    J'avais oublié que mon feu était toujours présent !

    Je tendis ma peaume bien ouverte et la referma.

    C'était la solution que j'avais trouver, pour faire comme un interrupteur.

    Lorsque je remerma le poing, mes sphères s'éteignirent et mon manteau disparu.

    -Bien joué ! me félicita le Roi, en me tapotant la tête.

    Je me mis à sourire sincérement, comme si j'étais libérer d'un énorme poid. Comme si j'étais enfin devenu moi-même. Comme si ... j'étais enfin entière !

     


  • On arriva devant la double porte et le Sicarius frappa à la porte.

    -Qui est-ce ? répondit une voix féminine, en entrouverant la porte. Le roi est occupé !

    -C'est Freeze. Dom Aegil et sa famille viennent d'arriver.

    -Très bien, patientez. fit-elle en refermant la porte.

    Je fus un peu surprise de l'acceuille subit. Il était ... glaciale.

    -Je suis désolé, s'excusa le dénommé Freeze, en ce moment, c'est un peu tendu au palais...

    -Ne t'en fait pas, nous sommes les premiers au courant. Ton grade ? demanda Dom Aegil.

    -Deuxième classe, Dom Aegil. fit-il, tendu.

    Il s'était mit presqu'au garde à vous.

    -Tu comptes monter Première classe pendant le tournois ?

    Freeze hôcha la tête.

    -Et bien, bonne chance ! Je suis sûr que tu arriveras à gagner des points ! fit Dom Aegil de bonne humeur. Le Roi Bleu m'a déjà parler de toi et de Denki, vous êtes apparement les deux principaux favoris du tournois...

    -Ash n'en fait pas parti ? demanda Briag, l'air déçu.

    -Pas cette fois-ci, mon fils. Je doute même qu'il participe...

    Les portes s'ouvrirent avec fracas et plusieurs sortes de Sicarius sortirent.

    Il y en avait de toutes les races, dont l'un avec des cheveux blonds familier...

    -Larry ? m'exclamais, reconnaissant le Sicarius Jaune.

    Celui-ci m'observa quelques secondes, avant de se diriger vers moi :

    -Aria ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

    -Je te poserais la même question !

    -Larry, avant de demander une chose pareil, tu pourrais complimenter nos tenues ou nous saluer poliement, tu ne penses pas ? fit Vesna, en passant une main dans ces cheveux.

    Larry se tendit et fit une légère révérence :

    -Je m'excuse, tu as raison ! Vous êtes toutes les deux très en beauté, aujourd'hui ! Surtout toi, Aria, il est rare de te voir aussi ... féminine. Ca te va très bien ! Mes yeux sont fière de pouvoir admirer, tant de beauté et de grâce en une fois ! Et ...

    -Ca suffit les fausses flatteries ! fit Vesna, agacée. Tu n'es même pas sincère ! Et ce que tu viens de dire à ma petite Aria est une insulte !

    -Une insulte ? Je viens de la complimenté ! se défendit Larry, en croisant les bras.

    -Du haut de ton orgeuil, tu ne te rend pas comptes des énormités qui sort de ta bouche, n'est-ce pas ? fit-elle en s'avançant, faisant reculer Larry.

    -Et qu'ai-je dit de blessant ? fit-il, l'air tendu et incertain.

    -Qu'elle n'était qu'un garçon manqué et qu'elle manquait de féminité ! Tout cela est à cause de ces stupides chasseurs qui ne pensent qu'à se battre, dont tu fais partis !

    Sur ces mots, Larry se passa une main sur le visage, avant de dire, en partant :

    -J'ai dis qu'elle était belle, point. Sur ce, j'ai à faire avec Damien, je vous laisse !

    Stan se pencha et me chuchota :

    -Il s'enfuit, il sent la crainte...

    -Vesna est imbattable à ce jeux-là, c'est sûr qu'il fuit ! renchéris-je, sur le même ton.

    -Comme tu dis, Mère ne se laisse jamais intimidé ! Même les Sicarius de l'orgeuil et de l'avarice ne peuvent rien, contre elle ! s'exclama Briag, en riant.

    Vesna me fit un grand sourire fière :

    -N'écoute pas cet imbécile de Larry, qui est incapable de faire un compliment ! Tu es magnifique ! D'ailleurs, tu peux enlever ton bandana, maintenant, il n'y a que nous, ici !

    Pouvant enfin me débarasser de cette chose gênante sur la tête, je l'enleva rapidement.

    Freeze poussa un cri d'exclamation, me faisant sursauter et fit Stan se mettre sur ses gardes.

    -Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Briag, en observant les alentours.

    -Ces ... Ces cheveux sont bleu ?? Qui est-ce ?? s'exclama Freeze, affolé.

    -Ah, j'avais oublier ta présence... soupira Vesna.

    La Sicarius sortit de la salle à ce moment là :

    -Freeze, vous pouvez entrer, le Roi est disposé à vous recevoir !

    -Bien, Iris ! fit-il, au garde à vous.

    Il nous fit signe d'entrer dans la salle du trône, et referma les portes derrière nous.

     


  • Pendant le voyage, Vesna bavarda sur plusieurs sujets, notamment sur sa vieille amie Amalia.

    Les vitres tintées m'empêchaient de bien voir le paysage qui défilait, alors je me contenta de rêvasser et d'écouter Vesna.

    D'après son histoire, cette femme aimait les pluies de sang. Littéralement.

    Une assassin ayant une soif de sang rare, même pour cette famile qui sort de l'ordinaire. Son fils, Lionel, qui devrait potentiellement être un membre du Septuor était considéré comme un génie dans sa famille. Les plus grands dirigeants de ce monde ferait appel à ces services ! Je me demandais à quoi pouvait bien ressembler la vie d'un assassin ...

    -Sinon, pour l'anniversaire du Roi bleu, Briag m'a dit que tu l'as aidé à finir sa nouvelle partition ? J'ai hâte de l'entendre ! s'exclama t'elle, en changeant de sujet.

    Je n'aurais jamais pensé que Vesna puisse être aussi bavarde !

    Dom Aegil conduisait, Briag sur le siège passageait.

    Je les entendais discuter à voix basse, tandis qu'il roulait rapidement mais prudemment.

    -Où va t'on, au juste ?

    Vesna me fit un sourire malicieux, avant de baisser un volet entre nous et les garçons. D'où sortait-il ?

    -Bien, maintenant que les hommes ne nous voyent plus, on va te chouchouter ! s'exclama t'elle, ravie.

    -Je ne suis pas une poupée ! boudais-je.

    -Tu ne veux pas te faire belle, pour rencontrer ton Papa ?

    Elle marquait un point.

    Je capitula et leva les mains :

    -Je te laisse faire, je n'y connais rien !

    Elle gonfla les joues et soupira :

    -Oh, ces chasseurs ! Au lieu d'essayer de tout contrôler, il devrait apprendre à d'abord prendre soin d'eux !

    Elle me coiffa, sortit une robe bleu marine du coffre et me maquilla.

    Une fois prête, elle me dévisagea, fière d'elle.

    -Je ne ressemble pas à un clown, au moin ? demandais-je, pas rassuré.

    -Un clown ? Tu ressembles plutôt à une princesse ! Sache que tu es très mignone, tu risque de faire fondre des coeurs...

    -Très drôle !

    -Tient, met ça ! fit-elle, en me tendant un bandana violet. Cache tes cheveux avec, jusqu'à ce qu'on te le dise !

    Je le fis, comprenant que mon identité était toujours inconnu.

    Elle me fit un clin d'oeil, avant de s'habiller et de se préparer à son tour.

    Après un long moment, la voiture ralentit, puis s'arrêta.

    Alors que Vesna remontait le volet, Briag m'ouvrit la porte et me tendit la main.

    Je la pris et sortit doucement.

    Vesna avait fait apparaître des talons, pas très haut, mais je n'étais pas habituer à ce genre de chose ... féminin.

    Stan était là, derrière la voiture, tendu comme un piquet.

    Je lui lança un regard interrogateur, il me répondit du menton, en me montrant ce qui se trouvait dans mon dos.

    -Tu es magnifique, Aria ! fit Briag.

    Je remarqua qu'il portait un Smoking Violet foncée, tout comme son Père.

    -Aria, fit Dom Aegil en s'approchant, bienvenu au Palais Bleu, c'est là le palais royale de notre espèce !

    Je me retourna et compris l'attitude de Stan.

    Un énorme et gigantesque palais, faisant au moins quatre à cinq fois le manoir de Dom Aegil. Il était de couleur bleu et blanc, tout comme le ciel.

    Je me rapprochais de plus en plus de mon "moi" inconnu, je le sentais.

    Encore un peu, et je rencontrerai le père de mon côté Sicarius et j'en apprendrais la vérité ! Pourquoi m'avait-il sauvé ? Pourquoi avait-il accepter de me donner de son sang ? Cette question me taraudait depuis suffisament longtemps !

    Vesna me prit par la main, tandis que Stan se tint derrière moi, tél un garde.

    Dom Aegil le considéra, puis lui proposa :

    -Veux-tu changer de vêtement ?

    Stan secoua la tête.

    -Tu es sûr ? lui demandais-je.

    -Ne le force pas, Aria. Les loups blanc sont connu pour ne pas aimer les contraintes, comme les vêtements normaux... m'expliqua Vesna.

    Je jeta un autre coup d'oeil à Stan, qui hôcha la tête.

    S'il était d'accord, je n'avais rien à dire.

    Un Sicarius aux cheveux noir et aux habits ayant la même couleur, sortit du Palais et vint à notre rencontre.

    -Dom Aegil, nous vous attendions ! fit-il, en faisant une légère révérence.

    Il se tourna vers moi, me dévisagea, puis demanda :

    -A qui ai-je l'honneur ?

    -Ma nièce, la petite fille de Kara. répondit Vesna en souriant.

    L'autre parut éblouie par son sourire, mais se reprit rapidement et nous fit signe de le suivre.

    -Il ne dira rien, pour Stan ? demandais-je à Dom Aegil.

    -Comme je te l'ai dit, personne n'a le droit de se mettre entre un pacte entre un loup et son propriétaire.

    Je soupira de soulagement, en passant le seuil du portail d'entrée.

    Les lourdes portes se refermèrent derrière nous.

    Le palais avait l'air immense. Face à nous, se trouvait un tapis rouge, allant jusqu'à une double porte avec un ciel peint dessus. A droite, un couloir et à gauche ... un couloir.

    Le Sicarius noir avança, on le suivis.

    A peine quelques pas devant et je remarqua des escaliers menant à l'étage autant à droite, qu'à gauche. Ceux-ci étaient garder par d'autres Sicarius aux cheveux noirs.

    -D'après ce que j'ai compris, les Sicarius Noir sont les seuls aux services du Roi bleu ?

    Vesna secoua la tête et me répondit :

    -Les Sicarius Noir sont les Sicarius de l'envie. Contrairement à nous, qui sommes ceux de la Luxure, ils ont l'envie d'être toujours au sommet. Leur cupidité n'a pas son pareil, dans ce bas monde !

    -C'est exacte mère, mais ça ne répond pas à sa question ! Si les Sicarius Noir sont les gardes du palais, c'est parce qu'il n'y a pas meilleur garde du corps. Même les chasseurs ont peur de leur agressivité ! Etant de l'envie, ils veulent toujours être les meilleurs, ce qui donne d'excellent guerrier ! m'expliqua Briag.

    -Les autres sortes de Sicarius ne veulent pas être proche du Roi Bleu ?

    -Là n'est pas la question, Aria. fit Dom Aegil. Nous ne sommes pas comme les humains, où le nombres signifies la puissance. De nous tous, notre souverain est le plus puissant, nous ne nous inquiétons pas pour lui. Chaques races à son but et sa mission. Celle des Noirs est d'exceller et d'être des guerriers d'élites.

    -Et vous ?

    -La nôtre ? D'exceller et d'être les meilleurs en magie et ... en reproduction.

    Il avait l'air mal à l'aise.

    -Ce qu'il veut te dire, c'est que parmis toutes les races, la nôtres est celle possédant le plus d'enfant.

    -Même si le sang Sicarius est dur à transmettre ?

    -C'est exacte, mais le taux de natalité chez les violets sont assez haut ! fit-elle fière.

    -Si c'est vrai, j'aimerai bien une petite soeur... lança Briag en riant.

    Dom Aegil toussota et son fils lui jeta un regard malicieux.