• Je fis ce qu'il me dit, en me concentrant du mieux que je pu.
    Une porte enflammait, apparut sur le mur.
    La mienne, toute bleu.
    Il me prit par la main : 
    -Allons-y, ne me lâche surtout pas !
    Il m'entraîna et on entra dans la porte.
    Je n'apparu pas à l'endroit habituel.
    Nous étions sur l'eau.
    Au loin, j'aperçu l'île de Lily.
    Lily et un garçon que je ne connaissais pas était là, au loin.
    Lily lisait un livre, assise sur un sofa, tandis que le garçon, qui me paraissait familier, faisait une sorte d'entrainement d'art martial.
    -Aria, je vais relâcher sa tempête. Après, c'est à elle de décidait, de ce qu'elle désire. Dés que j' ai finis, on repart !
    J'hocha la tête, serrant sa main, plus fort encore.
    -Bonne chance, Lily... murmurais-je.
    Il ferma les yeux et leva sont bras droit, devant lui, paume bien ouverte.
    Une chose noir sortit de sa main.
    Cette chose grossissait petit à petit, jusqu'à en devenir une grosse tempête.
    Celle-ci fut à peine relâcher, que le Roi bleu me prit dans ces bras, et sauta dans la porte.
    On réapparut dans la salle du trône.
    Ma porte disparu derrière nous.
    On souffla tout les deux.
    Il me serra fort contre lui, et me relâcha.
    Je secoua la tête et le serra fort contre moi.
    Pendant tout ce temps, depuis que j'avais desceller mes pouvoirs, je cherchais quelque chose.
    Une chose dont j'ignorais tout.
    Je cherchais, tout simplement.
    Je pensais l'avoir trouver avec Larry, mais je m'étais tromper.
    Et en cet instant même, je venais de le trouver.
    Il m'enlaça contre lui.
    Fort.
    Mon sang cherchait son ancien détenteur.
    Et ce, depuis le début.
    Je me sentais enfin entière.
    Même sans mémoire, je me trouvais à ma place, dans ces bras.
    Ma famille chasseuse, me paraissait lointaine.
    Parmi eux, je ne m'étais sentit, que comme une étrangère, dont on était obliger de s'occuper.
    Ma mère me surprotéger, mais n'avait jamais su comment intérragir avec moi.
    Mon père, toujours en cavale pour le travail, me portait des petites intentions, par-ci par là.
    Eren et Laura s'occupaient de moi, par peur de me retrouver à nouveau dans un état lamentable.
    Axel avait finalement était le seul, qui avait réussi a avoir un lien réél, avec moi.
    Pendant longtemps, il avait dû se retenir d'être à mes côtés, par décision du conseil, mais à présent, il était libre de rester avec moi et s'y tenait.
    Mais là, dans les bras de mon père Sicarius, que je rencontrais pour la première fois, je me sentais enfin chez moi.
    La où devait être ma place !
    Il m'embrassa le front, et me chuchota à l'oreille :
    -Aria, il faut que je m'en aille. J'ai trouvé quelque chose sur certain Sicarius, j'attend encore certaines réponses. J'ai hâte de te revoir !
    -Moi aussi ! m'exclamais-je, alors qu'il reculait.
    Il me fit un signe d'au revoir, avant de disparaître dans une flamme bleu clair.
    Mon chat tournait autour de moi, en quête de caresse.
    Je me tourna vers la table, les ombres étaient toujours là.

     


  • Je voguais, dans un vague endroit sombre.
    Je clignais des yeux, et me retrouva dans la salle du trône.
    Une gigantesque salle de trône.
    J'étais moi-même, assise sur le trône, mon chat sur les genoux.
    Il ronronnait de bien-être.
    En dehors du trône blanc, la pièce était éclairer, cette fois-ci.
    Les murs affichaient un ciel bleu, possédant peu de nuage.
    Ceux-ci bougeaient lentement.
    Une longue table était dresser, possédant beaucoup de chaises.
    Différentes ombres étaient assise là, en silence.
    Chaque ombre possédait un bleu différent.
    Seule les chaises, en tête de table restaient vide.
    Deux places vides.
    Moi et sans doute, le Roi bleu, devinais-je.
    Je me leva, faisant un tour sur moi-même.
    La salle n'avait de forme, pas de réél limite.
    Je m'approcha d'un mur et tenta d'y approcher ma main.
    Une main se referma sur la mienne, avant que je ne réussisse à toucher le mur.
    -Bonsoir, Aria.
    La voix du téléphone.
    Je me retourna, soudain excité et curieuse.
    Un homme ayant au moins trois tête de plus que moi, était là.
    Cheveux bleu, yeux bleu, semblable aux miens.
    Physiquement, je lui ressemblais énormément.
    J'avais l'impression de me voir dans un mirroir, en homme et beaucoup plus grande !
    -Bonsoir ... Roi bleu ?
    Il me tapota la tête en souriant :
    -Appel-moi comme tu veux. Je te conseil simplement de ne pas toucher à ses murs, c'est assez dangereux.
    Toujours sa main sur la mienne, il m'entraîna vers la table.
    Toute les ombres s'étaient décaler, laissant deux chaises de libre, l'une à côté de l'autre, dans l'un des bouts de table.
    -Ancien, je vous présente ma fille, Aria. Aria, je te présente les anciens, nos ancêtres, ou plutôt, tout ceux qui ont porté le sang bleu, avant nous.
    Les ombres gigotèrent et firent des signes, mais je n'entendis rien.
    On s'assit.
    -Aria, les anciens te souhaitent la bienvenu. Sache que toute les informations et le savoir que tu possèdes, viennent de leur expérience. Si tu as une question à leur poser, n'hésite pas à venir ici.
    J'hocha la tête.
    -Ne sois pas aussi tendu, personne ne va te manger, ici !
    Je ris :
    -Ici ?
    Il se mit à sourire.
    -As-tu des questions ?
    -Un demi-milliard ! répondis-je, au taquet. Es-tu au courant pour ma situation ?
    -C'est à dire ?
    -On m'a effacé la mémoire, endormi deux fois.
    -Oui, je suis au courant. Mais je ne peux rien faire, ici.
    Il fallait donc bien, un contacte physique.
    -Je viendrais te voir bientôt. C'était même, déjà prévu.
    -Oh ? Fit-il, intrigué.
    -Ton anniversaire ... tu veux quoi, comme cadeau ?
    -Que voudrais-tu m'offrir ? fit-il, en souriant.
    -Je ne te connais pas assez pour le savoir, c'est pour ça, que je te le demande ... bien que ce ne soit que la première fois que je te vois, j'ai l'impression de te connaître depuis toujours.
    -C'est normal, Aria. Nous sommes liés par le sang. Je pense que tu comprendras mieux, lorsque tu me verras devant toi... mais revenons à mon anniversaire. Ta présence, en elle-même, serait un véritable cadeau, pour moi !
    Je le dévisageais encore, sans doute pour bien imprimer ces traits, dans ma mémoire.
    -Es-tu marié ?
    Il secoua la tête :
    -Je n'ai jamais trouver de compagne. Tout comme toi, j'ai un passé assez spécial. Disons simplement que celle que j'ai aimé de tout mon coeur, est morte avant que je n'ai pu le lui confier.
    -Désolé...
    -Ne t'en fais pas, cela c'est produit il y a longtemps.
    -Qui était alors, la femme, au téléphone ?
    Je jouais la grosse curieuse indiscréte, mais je voulais satisfaire ma curiosité.
    -Ma secrétaire. Une Sicarius Noir, pourquoi ?
    -Une Sicarius de l'envie ?
    -Oui, c'est exacte. Tu as l'air de connaître un peu mieux notre monde, à présent !
    -Il faut dire que Dom Aegil posséde une véritable mine de savoir, chez lui ! D'ailleurs, as-tu un lien, avec lui ?
    -C'est à dire ? De famille ? Oui, avec toi. Sinon, Vesna est une amie d'enfance, ainsi que ta grand-mère, Kara.
    -Kara ? Mon père ne m'a jamais parler d'elle, à part qu'elle était Sicarius et qu'elle s'est marié à un chasseur.
    -Je trouve que, niveau caractère, tu lui ressembles beaucoup ! Aussi imprévisible et en quête de savoir. Elle était capable de tout, pour satisfaire sa curiosité !
    Il avait un regard nostalgique, tandis que je me sentais rougir.
    -Tu pourrais me parler d'elle ?
    Il posa une main sur ma tête, fixant un mur :
    -Plus tard, peut-être. Aria, il va falloir qu'on y aille, c'est le moment.
    De quoi parlait-il ?!
    -As-tu oublié ? Tu m'as demandé de rendre ce qui j'ai pris à Lily, n'est-ce pas ?!
    Je sursauta.
    J'étais tellement excité et curiseuse de rencontrer mon père Sicarius, que j'en avais oublier Lily !
    Je me leva en hochant la tête :
    -Que dois-je faire ?
    -Te rappel-tu de l'apparence qu'avait ta porte, lorsque tu allais dans son monde ?
    -Oui.
    Il m'amena vers l'un des murs.
    -N'essaye pas d'entrer dans le mur, effleure-le seulement en imaginant ta porte, reliant vos mondes intérieurs.
    Mon chat se mit sur mes pieds.
    -Descend de là ! m'exclamais-je, en riant.
    Le Roi bleu se pencha et pris mon chat dans ces bras.
    Celui-ci n'émit aucun rejet, se collant joue contre joue à son porteur.
    Je remarqua, soudain, qu'alors que le Roi bleu, était vêtu d'une cape, semblable aux ombres des anciens, tandis que je n'étais habiller que d'une tunique blanche.
    Mais ce n'étais pas le moment de s'éparpiller !

     


  • Il prit ma main, la sienne était chaude, et on avança vers chez moi.
    Lorsqu'on arriva, je vis l'efficacité de la section des nettoyeurs.
    La maison avait l'air, tout ce qu'il y a de plus normal : aucunes vitres brisées, aucune porte casser, aucun signe d'intrusion.
    Parfait, en espérant que ma mère ne se rendra compte de rien !
    Au moment où j'ouvirs la porte, celle-ci s'ouvrit.
    Je me cogna à Ethan.
    -Qu'est-ce que tu fais là, toi ? demanda t'il, en m'appercevant.
    -Je rentre chez moi, gros malin ?! Et toi, que fais-tu encore là ?
    Il croisa les bras :
    -Retourne au manoir. Ou alors, là où tu étais cacher pendant la bataille. Rester ici, n'est pas un endroit sûr, pour toi.
    -Depuis quand me donnes-tu des ordres, Ethan ?
    -Depuis qu'Axel est parti avec un garçon et ton ami vampire. La maison est vide, s'il t'arrive quelques choses, on ne pourra pas t'aider !
    -Stan est là, je ne suis pas toute seule.
    Il jeta un regard suspicieux à mon loups :
    -Tu sauras la protéger, alors que ce n'est pas ton territoire ?
    -Je ne suis pas un loups ordinaire. Les miens n'ont pas de territoire.
    -Ce n'est pas une réponse !
    -Ethan, Stan restera avec moi. Si je suis réélement en danger, je m'enfuirais. Pour le moment, va t'en, ma mère peut rentrer à tout moment !
    Mon dernier argument fis mouche, il hôcha la tête en se raidissant.
    Je pénétra enfin chez moi, en refermant la porte, après qu'il soit sortit.
    Stan avait l'air nerveux.
    -Tu peux faire le tour de la maison, si tu veux. Fais comme chez toi, mais ne fais pas pipi sur les murs ! dis-je en plaisantant.
    Il m'observa l'air vexé :
    -Je ne suis pas un vulgaire chien !
    Je lui mis une main sur la joue :
    -Non, puisque tu as décidé de rester avec moi, tu es donc mon loups. As-tu faim ?
    Il hocha la tête.
    Pendant que je préparai un repas réconfortant, il fit le tour de la maison en reniflant un peu partout.
    On mangea assez rapidement.
    Un rapide passage à la salle de bain, et je me retrouva en pijama, affalé devant la télévision du salon.
    Lorsque Stan me rejoint, habiller d'un pijama d'Eren, il s'assit par terre.
    -Vient sur le canapé ! Quand tu es sous forme humaine, respecte-toi un minimum ! dis-je en souriant.
    Je le fis asseoir à côté de moi, puis m'allongea en mettant ma tête sur ces genoux.
    C'était agréable, un moment aussi calme.
    La télévision diffusait un documentaire animalier, dont je n'écoutais que d'une oreille distraite.
    Stan passa sa main chaude dans mes cheveux, d'un geste doux et curieux.
    -Tu sais ... commençais-je.
    Il se raidit et retira sa main.
    Je secoua la tête, et remis sa main dans mes cheveux :
    -Continu, c'est agréable. Je voulais juste te mettre au courant, pour ce soir.
    -Comment ça ?
    -Ce soir, risque d'être à la fois délicat et dangereux, pour moi. Si un danger survient, je ne suis pas sûr de pouvoir reprendre conscience à temps. Je compte sur toi pour m'amener chez Dom Aegil, si quelque chose survient, pendant mon sommeil.
    -Puis-je avoir plus de détail ?
    -Tu m'as dis avoir accés à ma mémoire, autant que moi, à la tienne, n'est-ce pas ?
    -Plus ou moins. De mon côté, je n'ai connaissance que de ton état d'esprit, de tes émotions et de tes récents souvenirs.
    -Y as-tu vu mes rêves ?
    Il secoua la tête :
    -Tout ce qui fais parti du subconscient et de l'inconscient est intime et personnel. Ca ne se partage pas.
    -Bien, alors si je devais résumer rapidement, depuis quelques temps, je rencontre certaines personnes dans mes rêves. Et comme preuve, j'ai rencontré l'une de ces personnes en chair et en os. Ce qui m'a bien fait comprendre que je n'étais pas devenu folle ! Ce soir, de la même manière, j'ai rendez-vous avec le Roi bleu.
    -Dans un rêve ?
    -Exacte. Je ne sais pas à quel degrès je dors, donc si un danger survient, je ne suis pas sûr de le sentir...
    Il hocha la tête :
    -J'ai compris. Je dormirai dans ta chambre, si tu le veux bien. Ce sera plus simple pour moi.
    J'hocha la tête en baillant.
    Il était encore tôt, mais je sentais déjà l'appel du sommeil.
    Avant même que je ne le demande, il me prit contre lui et se leva.
    Je fus un peu embarrasser d'être porter comme une princesse, mais je n'avais pas suffisament d'énergie pour protester.
    Il me borda dans mon lit, me souhaitant bonne nuit.
    -Tu ne comptes pas ... dormir par terre... quand même ? chuchotai-je, déjà en train de somnoler.
    Je l'entendis vaguement répondre, en m'endormant très profondément.

     


  • J'essaya d'ouvrir, mais la porte était fermer.
    J'allais frapper le mur, lorsque j'entendis un milieu de conversation :
    -[...] l'air d'un fou. Ce démon l'obsède, il en a peur !
    -Ces dossiers n'ont pas disparu comme par magie ! Mais même lui, ignorait l'existence de ce document ! s'exclamait Daniel.
    -Axel a disparu. On ne le trouve plus. Il serait l'autre traitre ?
    -Impossible.
    -Ce n'est pas une explication ! s'écria la personne.
    Je ne reconnaissais pas cette voix.
    Qui voulait absolument, incriminer mon frère ?
    -S'en est une. Accepte. Axel et Eren sont hors de cause. Idem pour Laura, elle n'était pas en ville.
    Cette dernière voix ... Larry ?
    -Mon travail est de tous vous soupçonnez ! Que vous soyez innocent ou non, peu m'importe ! Vos petites cachoteries avec les créatures, rend les choses beaucoup plus compliquer !
    -Aria n'a rien à voir dans cette histoire ! s'exclama Larry.
    -Oh que si ! Elle est même au centre de tout se désordre ! J'aimerai avoir accés à son dernier rapport de mission, avant que vous ne lui effaciez la mémoire !
    -Impossible. Je ne sortirai aucun dossier confidentiel, tant que cette situation n'est pas réglé. Maintenant, laisse-nous ! fit Daniel, frisant l'énervement.
    J'entendis la porte claquer.
    Je jeta un rapide coup d'oeil, sur ma gauche, à tout les dossiers, avant d'essayer à nouveau d'ouvrir la porte, qui me libéra de ce placard.
    Larry me lança un regard surpris.
    Je tendis le téléphone à Daniel :
    -Merci, c'est réglé.
    -Je vois... fit-il seulement, en se passant une main sur le visage.
    -Je vais régler cette histoire de dossier voler, ne t'en fais pas. Quant à Axel, je lui ai donné quelque chose à faire, il ne sera donc pas dans le pays, pendant quelques jours.
    -Comment ça, pas dans le pays ?
    -Je te ferais un rapport, une fois que tout sera finit. Maintenant, laisse-moi t'aider à tout trier, c'était l'accord ! dis-je, en souriant.
    Il hocha la tête, épuiser.
    Larry nous aida aussi, on allait plus vite que prévu.
    Au bout d'un moment, Daniel m'annonça :
    -J'ai oublié de te dire, Aria. J'ai fais venir des nettoyeurs en urgence, ta maison est entièrement propre. Ta mère n'est pas au courant de tout, heureusement pour moi, alors pas de gaffe !
    -Promis, juré ! dis-je en reposant un dossier inintéréssant.
    -Sur ce Aria, mieux vaut que tu rentres chez toi, ou chez Dom Aegil. me conseilla Larry.
    -Oui, tu m'as suffisament aider. Rentre bien et va te reposer ! fit Daniel.
    Il était pâle et visiblement épuiser physiquement et moralement.
    Je fis réapparaître une tasse de café chaud et m'en alla, en leur souhaitant une bonne soirée.
    Je sortis du manoir, la lune était déjà haute, dans le ciel.
    L'hiver s'était bien installer, à présent.
    Une ombre se redressa d'un coup, me mettant sur mes gardes.
    Stan s'approcha, prudent.
    Sa chevelure blanche, avaient des reflets argentés, sous les rayons de la lune.
    Il paraissait sortir d'un livre d'image.
    J'avança une main vers sa joue, pour bien me rendre compte, qu'il était réél.
    La chaleur de sa peau se révéla à ma main, me faisant prendre conscience que j'avais froid.
    Je frissonna :
    -Comment peux-tu être aussi chaud, alors que tu es rester dehors ?
    Il haussa les épaules :
    -Truc de loups.
    Je retira ma main :
    -Je suis désolé, d'avoir mis si longtemps.
    Il secoua la tête :
    -Moi-même, je ne veux pas entrer dans ce manoir. J'ai un mauvais sentiment, vis à vis de cette maison.
    -Stan, je vais rentrer chez moi, ce soir. Que veux-tu faire ?
    Il eut l'air d'hésiter.
    Il leva la tête, observant la lune, qui était entière.
    -Je vais rester dans la forêt, ce sera plus sûr, pour ce soir.
    -Pleine lune ? demandai-je.
    -Non, contrairement aux loups-garrou normaux, je ne craint pas la pleine lune, mais les nuits sans lune.
    -Tu ne veux pas venir chez moi ?
    -Tu voudrais que je vienne ?
    Je ne savais pas quoi répondre.
    Je décida d'être sincère :
    -Pour te dire franchement, j'en reviens à ce que je t'ai dis plus tôt. Si tu veux arrêter de me servir, parce que tu doutes de moi, je n'ai rien à dire, c'est ton choix. Mais je t'avoue qu'Axel absent, ne me rend pas très confiante. Je serais plus détendu, si tu restais à mes côtés...
    Il me regardait d'un air sérieux, puis me mis une main sur la tête :
    -Je ferais ce qui te rassurera le plus. Tu es ma maitresse, tes désirs sont des ordres.
    Je secoua la tête :
    -Je ne veux pas que tu fasses des choses, contre ta volonté.
    -Tu as accés à ma mémoire, depuis le serrement. Sache qu'à l'instant oú tu m'as accepté, tu es devenu l'unique personne en qui j'ai confiance. Je resterai avec toi, jusqu'à ce que tu ne veuille plus de moi.
    Touchée par sa sincérité, je me sentis ému.
    Je ne savais pas quoi répondre, à une déclaration aussi solennel...
    Je tendis ma main :
    -On rentre ? proposais-je.

     


  • L'arrière-salle, était une pièce typique de film d'espion.
    Il suffisait de tirer le bon livre sur la bibliothèque, pour que celle-ci se déplace et s'ouvre sur une petite salle sans fenêtre.
    Je m'assis sur le seul canapé présent, écoutant les Bip-bip incessant.
    S'il ne répondait pas, je n'avais plus aucune piste.
    Je fixais le mini-frigo, tout en me rendant compte que si quelqu'un décrochait, se serait celui, grâce à qui, j'étais encore de ce monde.
    Mon deuxième père.
    Mon père Sicarius.
    L'unique personne au monde, ayant le même sang que moi, coulant dans les veines.
    Une angoisse apparut, puis disparut immédiatement.
    Depuis que mon éveille de Sicarius était terminé, il s'était plusieurs fois produit, exactement la même chose !
    -Allo ? fit une voix de femme.
    J'inspira profondément et me reprit :
    -Oui bonsoir, j'aimerai parler au Roi bleu, s'il vous plaît.
    La femme fit un petit rire, se rapprochant plus d'un gargouillit de Stan, que du rire de Vesna...
    -Je suis désolé, mais le Roi bleu n'est pas disponible pour le moment.
    Elle n'avait pas l'air désolé du tout !
    -Là n'est pas le problème. Je veux parler au Roi bleu, maintenant. Dites-lui que c'est Damien.
    -Mais ...
    Elle essayait de me taper sur le système ?!
    -Pas de mais. C'est urgent !
    Je l'entendis soupirer.
    Plusieurs secondes passèrent sans bruits.
    Je faisais tout mon possible, pour rester calme.
    Mon feu pouvait sortir à tout moment, mais mettre le feu au manoir maintenant, n'était peut-être pas une bonne idée !
    Un bruit étrange se fit entendre dans le combiné, et la femme fit d'une voix monotone :
    -Le Roi va vous prendre dans une minute. Veuillez patienter.
    Un sourire de satisfaction me gagna.
    Sans savoir pourquoi, gagner contre cette femme était extêmement satisfaisant !
    Une musique d'ascenseur commença a retentir dans le combiné.
    Ce téléphone était peut-être, une ligne d'urgence, après tout.
    Ca expliquerai le " Si on te demande, tu dis que tu ne sais rien" de Daniel.
    -Daniel ? fit une voix d'homme.
    Le timbre était poser et m'avait l'air familier.
    -Bonsoir Roi Bleu, c'est Aria.
    Inconsciemment, je retint pas respiration, sous la pression.
    -Aria, comment vas-tu ?
    Sa question me rassura à la seconde même, je recommença de respirer.
    -Je vais bien, merci. Je suis désolé d'avoir dit que c'était Daniel, comme on m'a demandé d'être discrète ...
    -Ne t'en fais pas, ce n'est pas un problème. Que puis-je pour toi ?
    Son ton affectueux me mise mal à l'aise, mais je n'avais pas le droit d'abandonner maintenant.
    -Je ... j'ai quelques questions et certaines demande à vous faire...
    -Aria, ne me vouevois pas, s'il te plaît. Il n'y a pas de hiérarchie, en famille. Je t'écoute.
    -Je voudrais déjà savoir, si c'était normal que, depuis que j'ai fini mon éveille, mes forts sentiments sont annihilés à la seconde...
    -Oui, c'est une barrière instinctif. Cela veux dire que tu as acquis un certain contrôle sur tes dons. Je suis fière de toi, Aria.
    -Merci. En vérité, j'ai des milliard de question à te poser ... mais tout d'abord, j'aimerai te demander quelques choses d'urgent. Lily m'a dit qu'elle ta rencontré plusieurs fois dans un rêve et que tu lui as pris quelques choses. Rend-lui, s'il te plaît, elle est dans un état grave !
    -Lily ? Ah, la princesse vampire ? C'est exacte. Sa tempête était trop grande, pour son jeune âge, je veux bien la lui rendre, mais je n'ai plus accés à son esprit. Si tu l'as rencontré, c'est qu'elle a plongé ?
    -Elle m'a raconté, qu'elle est actuellement dans un profond coma. L'état de son corps physique est proche de la mort. Elle m'a beaucoup aider, j'aimerai lui rendre la pareil.
    -Je comprend. J'ai été vaguement mis au courant, de sa situation. Ce que je te propose, ce soir, lorsque tu dormiras je viendrais te rejoindre en rêve et je te dirai quoi faire. Es-tu d'accord ?
    -Oui, merci. Je pourrais au moins te voir et te parler un peu plus, c'est une bonne idée.
    -Très bien. Aurais-tu autre chose à me demander ?
    -Oui. C'est un peu plus délicat ... je suppose que tu as entendu parler de la bataille d'hier ?
    -C'est exacte. Je m'excuse d'avance pour ce qui va suivre. Il se passe des choses étranges, ces derniers temps. Quelqu'un arrive a me dissimuler des choses, et je n'ai pas encore identifier la personne voulant te nuire. Il se peut donc, maintenant que toute les créatures ont entendu parler de toi, qu'ils essayent d'entrer dans tes bonnes grâces... mieux vaut que tu restes chez Aegil quelque temps.
    -Malheureusement, je ne peux pas. Pendant la bataille, nous avons remarquer des mouvements étrange, chez l'ennemis. Une partie était là, pour moi, mais l'autre a cambriolé des maisons de chasseur et essayer de pénétrer la forêt. Mais, ce dont je veux te parler me concerne. Quelqu'un a volé des dossiers confidentiels, extrêmement important, de mon frère. Je ne pardonnerai pas cela, il est dans un état lamentable !
    -Des dossiers confidentiels ? De chasseur ?
    -Je crois. C'était apparement top secret. D'après certaines sources, les Sicarius de la gourmandise serait impliquer, c'est tout ce que je sais, pour le moment.
    -En as-tu parler à Aegil ?
    -Oui. Vesna m'a dit qu'ils enquêteraient.
    -Bien, je vais faire de même. Je dois te laisser, j'ai une chose à faire. A ce soir, Aria.
    -A ce soir ! m'exclamais-je, en raccrochant.
    Je soupira de soulagement. Heureusement, bien que roi, il était un adulte compréhensif !
    Je releva la tête, remarquant que la porte s'était refermer.
    A ma droite, se trouvait une bibliothéque remplie de dossier confidentiel.
    Comment connaissais-je cet endroit ?
    C'était pourtant la première fois, que j'y pénétrais !
    J'haussa les épaules : ce n'était pas le problème du moment !