• 24

    Je la lâcha doucement, toujours sur mes gardes.
    Elle s'exclama en riant :
    -Comme toujours, tu as un pas d'avance sur moi !
    Un élève qui ne m'avait pas combattu, s'approcha craintivement et demanda :
    -Mademoiselle Eloïse, tout va bien ?
    Elle lui tapota la tête en riant de plus belle :
    -Mais oui, tout va bien ! Après tout, il ne me tuera pas de cette manière. C'est mon génie de petit frère, prenait soin de lui !
    A cette information, le regard de toutes les personnes autour, changea de manière radicale.
    Je remis de l'ordre dans mes vêtements et m'approcha de ma soeur :
    -Que fais-tu ici ?
    -Ce matin, lorsque tu m'as prévenu en coup de vent que tu venais ici, je n'ai même pas eu le temps de répliquer, que tu étais déjà partit ! Depuis que tu es revenu du bal tu es étrange ! Et puis, je devais venir ici, pour endurcir ces feignants !
    Je me tourna vers l'élève qui s'était approcher et dont ma soeur, se servait à présent d'accoudoire.
    Il possédait des cheveux blanc et des yeux noirs, profond.
    Mon odorat me fit tiquer, et par réflexe, je leva ma main pour lui caresser la tête, ma main dans ces cheveux.
    Tendu, il ne bougeait pas.
    Eloïse me regardait, choquer :
    -Lionel, tout va bien ?
    Je leva la tête vers elle, intrigué par cette question, et me rendis compte de mon action.
    Je retira ma main de ses cheveux et l'observa.
    -Je suis désolé, j'aurais du te demander avant de te toucher...
    Le garçon était là, secouant la tête.
    -Ton nom ? demandai-je.
    -Stan...
    J'hocha la tête et lui fis signe de me suivre.
    Après un regard envers ma soeur, qui l'encouragea de la tête, il s'approcha de moi à une distance respectable.
    -Allez les déchets ! hurla ma soeur. Au travail ! Je veux voir du nerf !
    Les élèves se remirent à leur exercices.
    Je me dirigea vers mon oncle :
    -Oncle Léo, puis-je t'emprunter le gymnase ? Ou même la piscine, pour deux heure, environ.
    -Biensûre, Lionel ! Fais à ta guise ! Du moment que tu ne détruis rien.
    -Merci, mon oncle ! dis-je en faisant signe à Léna de venir aussi.
    D'un coup bref d'oeil, j'avais bien remarquer qu'Alan s'était éclipser.
    Il avait du mal à mentir à notre soeur.
    Vu qu'elle était l'aîner, il était difficile de lui manquer de respect, par la même occasion.
    Je me dirigea vers la piscine intérieur, de l'autre côté de la villa.
    Une fois là-bas, je leur demanda de se mettre en maillot de bain.
    Ils le firent et revinrent rapidement.
    -Stan, fais 10 allés-retour. Tu sais nager, n'est-ce pas ?
    Il hocha la tête et le fit.
    Son apparence était celui d'un humain banal, faible même.
    Mais mon odorat ne me trompait jamais : il puait le chien !
    Conclusion, il était le loup-garou, et j'avais hâte d'entendre son histoire !
    Léna était debout, parfaitement droite, attendant mes ordres.
    Je lui fis faire plusieurs mouvement, qui me révéla, quels étaient les provenances du mal.
    Son coude avait un liguament qui n'était pas à sa place et son muscle rester contracter pour dégager, le moins de douleur possible.
    Du côté de son genou, il était complétement déboîter.
    En trois, quatres mouvements et quelque crie de douleur de son côté, je réussi à tout remettre en place.
    Elle bougea pour vérifier, ébahit.
    Toute contente, elle trépignait sur place.
    -Bien, maintenant, pour détendre tes muscles va faire quelques allés-retour, toi aussi.
    Elle couru, puis plongea profondément du rebord.
    J'observai leur mouvement.
    Ceux de Léna était beaucoup plus fluide.
    Elle était complétement guéris.
    C'était ma tante qui allait être heureuse !
    Grâce à mon père et à l'un de mes oncles, j'avais eu des cours beaucoup plus compliqué que n'importe quel enfant.
    On m'avait appris l'anatomie complète du corps à 8 ans et l'osthéopathie à 9 ans.
    On m'avait former pour être le meilleur assassin, ainsi que le plus grand des medecins, en somme.
    Etre entre la vie et la mort, ne tenait qu'à un file.
    Mais malgrès cela, je respectais la vie.
    -Jeune maître, c'est magnifique ! s'exclama Léna, en sortant sa tête de l'eau.
    -Tu m'en vois ravi. répondis-je, déjà lasse. Tu peux te rhabiller et retourner aux exercices ou aller te reposer. A toi de voir, mais ne force pas sur ton bras.
    -Bien, jeune maître ! fit-elle en sortant de l'eau, et se dirigeant vers le vestiaire.
    Après qu'elle soit partit, seule le bruit des remous de la nage de Stan se faisait entendre...

     


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