• 29

    On se leva et on sortit de la villa.
    La nuit était déjà tombée, mais les lampadaires éclairer l'extérieur.
    Je lui montra du doigt la mini-arène.
    -Tu veux me tuer ? fit-il, feignant d'être effrayer.
    -Un peu de sport ne fait jamais de mal !
    -Avoue, tu veux te venger pour les légumes ?
    -Tu es perspicace ! Mais en vérité, je veux simplement me défouler...
    Stan sortit du bâtiment à ce moment là.
    Du coin de l'oeil, je vis Alan, lui faire signe d'approcher, ce qu'il fit en courant.
    Alan leva une main :
    -Tape là ! s'exclama t'il.
    Par réflexe, Stan la frappa et mon frère lui annonça :
    -Bien, maintenant je te laisse la suite !
    Je connaissais l'aversion de mon frère, pour le sport.
    C'est d'ailleurs l'une des raisons, qui l'ont décider à se spécialiser dans l'information et le hacking.
    Il préfèrait effacer les gens via la technologie.
    -T'es naît à la bonne époque... murmurai-je.
    -Plaît-il ?
    -Rien ! Stan, te sens-tu assez énergique pour m'accompagner ? Je dois me défouler...
    Stan hocha la tête, entrant dans l'arène.
    Lorsqu'on fut face à face, je proposa à Alan :
    -Et si tu allais chercher Eloïse ? Une précaution en plus, ne serait pas de trop !
    Il sortit son téléphone.
    Je ferma les yeux et me concentra, pendant que Stan se mettait en garde.
    Je laissa ma frénésie m'imprégnait.
    Lorsque j'ouvris les yeux, le regard de Stan fut frapper de stupeur.
    -Essaye de ne pas te faire blesser. Si tu saignes, tu meurs. expliquais-je, d'une voix monotone.
    Lorsque ma frénésie s'activait, je devenais vide, sans émotion.
    Je devenais le parfait tueur, qui ne pensait plus qu'a coincé sa proie.
    Si, lors de ma frénésie, je sentais la présence de sang, je fondais sur ma cible, pour la tuer, purement et simplement.
    On commença le combat.
    Je m'étais conditionner à répondre, de la manière la plus rapide et la moins fatal.
    Il réussissait à bloquer mes coups, une fois sur cinq.
    Je sentis ma soeur arrivait, je me lâcha encore plus.
    Petit à petit, Stan entrait dans mon rythme.
    Au bout d'un moment, Eloïse entra dans l'arène et se glissa derrière moi, pour essayer de me bloquer.
    Etant en frénésie, je la mis à terre et la bloqua, par réflexe, avant de me calmer net.
    Je mis quelques secondes, avant de redevenir moi-même.
    -Eloïse ? demandai-je.
    -Hey, mon ptit frère chérie ! Acceptes-tu de me relâcher ? Je t'expliquerais la raison de ma présence, après !
    Je me remis debout et observa autour de moi.
    Les élèves, les professeurs, mon oncle et Irena étaient là, encerclant l'arène.
    Zut, je m'étais fait remarquer !
    Je détestais ça !
    -Et donc ? Pourquoi nous as-tu interrompus ? demandai-je, intrigué.
    -Ca fait une demi-heure que tu as activé ta frénésie. Ca suffit ! Et ne te défoule pas sur mes éléves ! s'exclama t'elle.
    J'haussa les épaules :
    -A la base, j'avais proposé à Alan qui a échangé avec Stan.
    Finalement, j'allais peut-être avoir ma revenge !
    Elle se tourna vers Alan, qui avait déjà commencer a reculé.
    -Cette fois-ci, mon chère frère, je ne te laisserai pas t'esquiver ! s'écria t'elle en courant vers lui.
    Alan, la voyant chargée, partit en augmentant la cadence et riant comme une baleine.
    Je me tourna vers Stan :
    -Comment tu te sent ?
    -Je suis un peu fatigué, mais c'était amusant ! J'aurais pu continuer ...
    Je fis un sourire, fière de moi.
    -Je voulais vous remercier, jeune maître, pour m'avoir appris autant de chose. Vous m'avez renforcer et donner confiance en moi. Je vous suis redevable !
    Je me glissa jusqu'à lui, avant qu'il n'est pu faire un mouvement et je lui chuchota :
    -Remplis ton devoir envers le Roi bleu. Tu me rembourseras ta dette, de cette manière.
    Et je sortis de l'arène en m'adressant à mon oncle :
    -J'attend mes infos ! A par cela, le résultat de mon examen sur tes élèves : ils manquent tous cruellement de sens de l'observation et d'instinct de survie.
    -Je te remercie, Lionel. Attend moi dans mon bureau, j'arrive. répondit-il, en faisant signe à Irena de m'y accompagner.
    Pendant qu'on marchait, Irena se raprocha de moi.
    Il n'y avait plus qu'un pas d'écart, entre nous :
    -Dis, tu penses qu'Eloïse réussira a rattrapé Alan ?
    -Biensûre ! Alan déteste le sport. Mais il serait bien capable de lui faire quelques fourberies, avant qu'elle ne réussise...
    -Dis ...
    -Oui ?
    -Tu penses que je manque aussi d'observation et d'instinct ?
    Je l'observa quelques secondes, avant de me glisser derrière elle, et de lui appuyer mon doigt sur sa trachée.
    Elle n'avait eu aucun réflexe de survie.
    -Tu n'as aucun réflexe. Oncle Léo te surprotège beaucoup trop ! Il faudrait que ... notre forêt pourrait te faire un bon terrain d'entraînement. Par rapport à ton sens de l'observation, tu ne vois pas ce qu'il y a devant toi...
    Elle me lança un regard interrogateur, avant de se pendre ma main dans la face.
    Je venais de lui éviter un beau bleu, elle avait faillis se prendre la porte d'entrée de plein fouet.
    -Désolé... fit-elle, dépiter.
    -Remercie-moi, plutôt.
    Elle hôcha la tête, en souriant légèrement, intimidée.
    On continua de marcher, en silence.

     


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