• 22

    J'observa rapidement en passant chaques corps face à moi au scrible.
    Analysant les blessures, les tics, les morphologies et leur posture.
    Dépités, je soupira.
    Personne n'avait l'air de valoir quelques choses...
    Je me repris :
    -Léna, ce sont tes élèves ?
    Elle hocha la tête.
    Je m'approcha d'elle, d'un pas de velour rapide et lui chuchota :
    -Tu te fiches de moi ? Ce ne sont que des incapables !
    Je lu de la peur, dans ces yeux.
    Les personnes étant là, en ligne, m'observant en silence depuis le début commencèrent à s'insurger et a m'insulté à coup de "qu'est ce que ce gamin raconte", "il ne nous connait même pas" et de "je vais lui régler son compte".
    Agacé, je me sentais d'humeur baggareur et je leur jetta un regard amusée.
    Apparemment effrayer, certains reculèrent, d'au moins deux pas et se la fermèrent.
    -Comme je le pensée, vous n'êtes que des gros chiens aboyant et n'ayant aucun courage ! dis-je, nonchalement, pour les énerver.
    J'entendis mon oncle pouffer.
    Je lui jetta un regard noir.
    Il savait très bien pourquoi, est-ce que je les provoquaient !
    Deux d'entre eux s'avancèrent, Léna recula rapidement.
    -Vous venez de l'armée, n'est-ce pas ? De vos postures, j'imagine que vous avez combattu en Irak et ... en syrie peut-être ? Etait-ce amusant de tirer sur des familles entière, fuyant comme des rats ?
    Ils firent un sourire mauvais et me sautèrent dessus.
    Avant qu'ils n'aient pu faire qu'un mouvement à mon encontre, j'avais déjà réussis à les mettres à terre, à leur grande surprise.
    Il n'y avait pas mieux qu'un lancer d'aiguille d'acupuncture, pour faire les choses proprement et calmer des gros bras !
    Ayant toucher leurs points névralgiques, ils ne pouvaient plus bouger.
    Je me tourna vers les autres, toujours souriant :
    -Quelqu'un d'autre ?
    Une fille, un peu plus grande que moi et baraquer, s'avança.
    Elle se mit en position de boxeuse et sautilla sur elle-même.
    Alors qu'elle avança quelques poings, pour certainement mesurer la distance, elle fondit sur moi.
    Je l'esquiva, tout en lui donnant un léger croche-pied.
    Elle tomba sur les deux paralysés.
    Je me tourna a nouveau.
    Un homme ayant des cheveux long en queue de cheval, assez virile s'approcha, prudent.
    Il sortit un couteau et commença a joué avec, tél du jonglage.
    -Est-ce si amusant de jouer avec un couteau suisse ? le provoquais-je.
    Il ne me répondit pas et s'avança doucement.
    Je remarqua ce qu'il avait dans la poche et me retrouva à sourire, amusé.
    Au moins, lui, réfléchissait un peu, mais malheureusement pour lui, je savais déjà ce qu'il allait faire.
    Il fit mine de foncer sur moi, pour m'embrocher, mais lâcha son couteau à la dernière minute pour me sortir son taser. Et il me tasa !
    Pour une personne normal, ça aurait pu fonctionner.
    Mais j'avais eu un entraînement assez spécial qui m'immuniser à présent aux chocs éléctriques.
    Alors qu'il me tasait, surpris de ne pas me voir tomber dans les pommes, je lui retourna le courant en lui prenant une méche de cheveux.
    Le corps humain, étant conducteur, le mettait à présent bien au courant !
    Le choque fut tél chez lui, qu'il s'évanouit.
    Je m'amusais à les taquiner.
    Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressentit ça !
    Je me tourna vers les sept restant.
    Il ne restait que deux filles et cinq garçon.
    Oui, garçon.
    Homme n'est pas vraiment le mot qui les qualifieraient...
    Je sentis une présence soudaine, entrait dans mon espace vitale.
    Par réflexe, je me retourna et m'apprêta a crevé les yeux et a donné un coup de genou à l'intrus, avant de me rendre compte que c'était Alan.
    Je me redressa :
    -Tu n'étais pas censé dormir ?
    -Je rêve ou tu allais me crever les yeux ?
    -Tu entres dans mon périmètre, alors que je suis sur mes gardes ? Tu t'attendais à ce que je te serve le thé ?
    Il soupira :
    -Au moins un petit câlin ... (il observa autour de lui et fusilla du regard le tas de perdant) et dire qu'ils ont osé essayer, de poser leur sales main sur toi !
    -Qu'est-ce que tu fais ici ?
    -J'ai retrouver grand-père. Il est partit à Hong Kong.
    Une colère sourde me prit, faisant disparaître toute trace de rebélion chez les survivants.
    -Calme toi, Nel ! Tes yeux sont violet ! Tout doux ! s'exclama Alan.
    J'avais envie de massacrer toute les personnes présente.
    Tout simplement pour m'apaiser.
    C'était une impulsion égoïste, que je fis disparaître immédiatement.
    Je repris ma poker face, bien que je fus encore un peu agacé.
    Du coin de l'oeil, je vis mon oncle se rasseoir, alerte.
    -Très bien ... murmurai-je.
    Je me tourna vers le tas d'évanouis et de paralyser, et les remis sur pied en moins de deux.
    Je les fis se remettre en ligne et leur demanda d'utiliser ce qu'il y avait derrière eux, et de faire leur exercices quotidien, habituel.
    Ils acceptèrent, vaincu.

     


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