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    Oui, même si son histoire donnait un sens à la vision que j'avais eu au bal, cela n'expliquait pas l'attitude de grand-père.

    Pourquoi s'était-il évaporer à l'annonce de cette histoire ?!

    Ça n'avait pas de sens, à part s'il avait de la culpabilité envers le passé. Notamment son implication dans cette histoire.

    -Aurora est donc morte en te protégeant... dit Père, en sortant de sa réflexion. Je n'en savais pas autant, je te remercie donc de ces informations.

    Renan lui fit un signe de tête en retour, puis il se tourna vers moi :

    -Ce que je te cache est dans ton intérêt. C'est pour ça que tu as tout oublié de l'incident et que tu n'es plus tombé dans la folie. Mais si tu veux vraiment le savoir, je te le dirais.

    Père m'observait fixement, puis secoua la tête :

    -Mieux vaut que tu retournes te reposer. Tu en as appris suffisament pour aujourd'hui, mon fils.

    -Mais Père...

    -Lionel, va manger, te reposer et trier le courrier. Cela va faire deux jours que les jumeaux me donnent le leur.

    Père avait raison, mon cerveaux triait déjà les informations reçu avec une légère surchauffe.

    Mais je ne voulais pas finir sur une cachotterie.

    -Père, je vais le faire. Mais je veux la promesse de Renan, qu'il me racontera la fin de l'histoire lorsque je serais reposer.

    Renan se leva et me fit une légère courbette :

    -Je vous dirais en temps voulu. Pour le moment, dirigeons-nous vers le jardin extérieur, vous avez besoin d'air frais et de réhydratation.

    Père me fit signe de le suivre.

    Je me leva, pas très convaincu.

    Renan n'avait pas promis.

    Quelques minutes après, je me retrouva assis dehors, en compagnie de Mère et d'une Eloïse boudeuse.

    -Tu boudes encore ? demandai-je, las de la voir avec cette expression.

    Elle me fusilla du regard, mais resta silencieuse.

    -Ne vous disputez pas en ma présence ! indiqua mère, en nettoyant son éventail.

    -Bien, Mère. répondit-on en choeur.

    Renan m'apporta de nouveau un thé, le même que la veille, à l'odeur.

    Je le bus, satisfait, sous le regard curieux ou surpris de mère.

    J'avais encore une question a posé à Père.

    J'étais tenter de retourner le chercher.

    Comme si Renan lisait dans mes pensées, il secoua la tête :

    -Mieux vaut que vous renonciez, pour le moment. reposez-vous.

    -Je dois aller trier le courrier... soupirais-je, en buvant la dernière gorgée de la tasse.

    -Je vais vous aidez. proposa Renan.

    Je secoua la tête :

    -C'est mon travail.

    -Vous devriez... commença la silhouette, dérrière Eloïse.

    J'allais vraiment l'empêcher de parler à tout jamais, mais ma soeur me prit de vitesse et se leva pour lui plaquer sa main sur sa bouche :

    -Marc, je t'aime bien. Il me semble t'avoir demander de ne pas parler à mon frère. 

    Le jeune homme hocha la tête, en baissant les yeux.

    -Il aime jouer avec sa vie. Les suicidaires ne sont pas apprécier dans notre famille. dis-je simplement, en tendant ma tasse vide à Renan.

    -Excuse-le, une fois de plus. proposa Eloïse, visiblement agacé ou exaspéré.

    -C'est la dernière fois. La prochaine, il disparaît. répondis-je, en me levant.

    Ma soeur hocha la tête.

    -Où vas-tu ? demanda Mère.

    -Le courrier. indiquais-je, seulement.


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