• 070

    La pierre m'attirait de manière étrange.

    Comme pour faire barrage, Kean se mit entre moi et le groupe de pourfendeur.

    Le pourfendeur qui aimait --apparement- hurler, sortit son épée.

    Cela fit reculer tout le monde autour et fit crier quelques femmes.

    Je ne lâchais pas la pierre des yeux, comme hypnotiser.

    Surement agacé d'être ignorer, il abaissa son épée d'un coup sur Kean.

    Mais celui-ci arrêta la lame avec deux doigt seulement.

    Je n'avais pourtant pas quitter la pierre des yeux, mais je voyais ce qui se passait du coin de l'oeil.

    -Vieil homme, quel est cette pierre ? demandai-je, en la prenant dans ma main.

    Elle était douce et rassurante.

    J'avais la même sensation de béatittude, que lorsqu'on est allongé dans l'herbe face au soleil chauffant et qu'un bon courant d'air vient nous raffraichir.

    Le groupe de pourfendeur riaient de celui qui n'arrivait pas à bouger son épée.

    Kean la bloquait parfaitement, le regardant droit dans les yeux.

    -Ta lame pleure. Tu ne la mérites pas. Tu ne sais même pas pourfendre correctement. dit-il d'une voix monotone.

    J'avais confiance en Kean.

    Mais bizarrement, je n'étais pas inquiet.

    -Vieil homme ? demandai-je, une fois de plus.

    Celui-ci se tourna vers moi, l'air perdu, puis observa la pierre que je lui tendais :

    -Grand ramasseur cette pierre est spécial. Elle donne vitalité et le calme. Elle aide à la paix intérieur. C'est une hématite.

    Je la fixa encore, appréciant la façon dont elle épousait ma paume.

    Après avoir insisté pour payer le vieil homme qui refuser de recevoir mon argent, je me tourna enfin vers les pourfendeur.

    La situation avait encore changer.

    Kean avait l'épée du pourfendeur hurlant entre ses mains.
    Les autres pourfendeurs se battaient contre lui, arme en main, et essayaient de m'atteindre.

    Je soupira en secouant la tête :

    -Pourquoi faut-il toujours, que les fauteurs de troubles, ressemblent à une bande de gamin attardé ?

    En m'entendant, ils baissèrent leur arme, surpris.

    Profitant qu'ils aient baisser leur garde, Kean s'approcha de moi en souriant.

    A présent en colère d'être devenu des bête de foires, ils remarquèrent que ma tirade avait été entendu par ceux autour.

    Tous se cachaient la bouche, pouffant et se moquant d'eux.

    De rage, l'un d'eux leva une rapière et essaya de me donner un coup.

    Beaucoup plus habile, Kean esquiva et posa ensuite son épée sur l'étalage.

    Les pourfendeurs rageux, regardaient autour d'eux, lançant des regards noir aux spectateurs.

    Il se mit face à moi, leur tournant le dos.

    "Maître, que décidez-vous de faire avec eux ?"

    "Peux-tu reproduire ce que tu avais fait a la table du roi ?"

    Affichant un grand sourire malicieux, il hocha la tête et se tourna vers eux.

    Il se rapprocha petit à petit et s'aggrippa à celui qui avait déjà voulu le frapper.

    Au bout d'un instant, il s'écroula sous les convultions.

    Il n'en fallut pas longtemps pour que tout le groupe soit à terre, inconscient.

    La plupart des gens ayant assister à la scène applaudirent ou joignirent leur main pour prier.

    Tout content, Kean se rapprocha de moi.

    Je sentis une âme à ce moment là.

    Sans savoir comment, j'obligea Kean à se transformer en faux et le prit en main.

    Ma liste vibrait.

    L'âme était toute proche et la douleur se propager doucement.

    La pierre dans une main et la faux dans l'autre, j'avança le plus rapidement possible vers la fin du marché.

    Kean m'indiquait le chemin, comme toujours.

    J'arriva rapidement devant une maison.

    Une maison en bord de mer, pas loin de la mienne.

    Elle possédait un toit violet.

    A chaque balcon, on pouvait appercevoir beaucoup de variété de fleur.

    Je tocqua doucement et la porte s'ouvrit sur une dame en pleure.

    Lorsqu'elle m'apperçu, elle secoua la tête, en état de choque.
    Un homme s'approcha et la prit pas les épaules.
    En m'appercevant, il fut aussi choquer et baissa la tête.

    Au bout d'un moment, ils s'effacèrent et me laissèrent entrer.

    Je sentais que l'âme se trouvait à l'étage.

    Je monta donc, d'un pas lent.

    Comme dans ma chambre, celle que je pénétra avait vu sur la mer.

    Dans un petit lit simple, une silhouette bougea doucement.

    Une jeune fille venait d'ouvrir les yeux.

    Ces cheveux bruns étaient terne, étendu sur son oreiller.

    Je m'approcha doucement, la liste commença à réagir.

    -Ferme les yeux. lui indiquai-je.

    Elle hocha la tête faiblement et le fit.

    Je vérifia son temps restant.

    00:22:43

    Il ne lui en rester pas beaucoup.

    Le couple qui m'avaient accueillit à la porte, apparurent sur le seuil de la chambre.

    -Vous avez encore 15 minutes avec elle. annonçais-je, doucement.

    En pleure, la mère hocha la tête et s'approcha.

    La chambre étant petite, je sortis dans le balcon, observé l'horizon.

    Elle avait presque la même vu que moi.

    Je voyais même mon propre balcon.

    Kean ne disait rien.

    La douleur augmentait à chaques secondes, mais je ne pouvais décemment pas réduire encore plus, le temps qui allait les séparer pour toujours.

    Ils pleuraient, riaient, s'exclamaient.

    J'entendais distraitement ce qui se passé à l'intérieur.

    La mer était calme.
    Le ciel sans nuage.

    -Un moment d'éternité pour consoler les coeurs endeuillés... murmurai-je.

    Je l'avais exprimer sans y penser.

     


  • 069

    Lorsque j'ouvris les yeux, je su que c'était un bon moment pour partir.

    Pour une fois depuis longtemps, je me sentais en pleine forme.

    Le soleil était déjà assez haut.

    Kean était déjà debout, fixant l'horizon.

    En me voyant bouger, il se retourna :

    -Bonjour, Maître.

    Je m'étira, un sourire idiot aux lèvres :

    -Salut Kean.

    Il me fixa l'air surpris, s'approcha et me tendit mes chaussures.

    -Que voulez-vous faire, aujourd'hui ?

    Jusqu'a maintenant, je m'étais laisser porter par le rythme des autres.

    Il était temps d'imposer le mien.

    -Préparer notre voyage et partir.

    Il hocha la tête.

    En me levant, j'aperçu la mer, calme.

    La tempête de la veille ne paraissait n'être qu'un rêve.

    -Tu as fait fort hier. Leur crier dessus de cette manière...

    Je réprima un rire.

    -Comme je l'ai déjà dit à Layton, j'ai exprimé ce que je pensais.

    Je lui tapota la tête :

    -Sortons acheter ce dont on a besoin.

    Une fois dans la rue, j'avais bien évidemment rabattu ma capuche.

    Kean marchait à mes côtés, me serrant fort la main.

    Aucunes nouvelles du Vent d'Est et Ouest.

    On s'approcha du marché qui paraissait assez vide.

    -A cette heure-ci, la plupart des habitants sont chez eux en train de manger. Vous devriez aussi acheter quelque chose, maître.

    Plusieurs odeurs me montèrent au nez.
    Des bonnes et des moins bonnes.

    Mais l'odeur omniprésente fut celle du poisson.

    -Kean, achète moi quelque chose a mangé. Un truc simple. dis-je, en lui tendant quelques pièces.

    Il accepta et y alla.

    En l'attendant, je m'arrêta devant une échoppe, vendant une sorte de sac de couchage en laine.

    N'ayant aperçu que des félins et des poules, je ne pensais pas qu'il y avait d'autres animaux.

    La personne tenant l'échoppe me remarqua et s'arrêta de tricoter pour joindre les mains.

    Je m'empêcha de soupirer et lui demanda la valeur de ces marchandises.

    Elle me répondit avec empressement.

    C'etait une femme ni vieille, ni jeune.

    Surement une mère de famille.

    Je lui demandais si je devais passer commande, mais elle secoua la tête :

    -Il y en a de toutes les tailles et toutes les couleurs, déjà prête. Parfaite pour voyager vers White ou en mer !

    Elle était aux petits soins avec moi.

    N'étant pas habituer à ces attentions, je n'étais pas à l'aise.

    Kean revint au moment où j'avais fini la transaction.

    Il me tendit une sorte de sandwitch remplie de couleur.
    Lui faisant confiance, je l'engloutis rapidement, sans me poser de question.

    En observant d'autres échoppes, une question me vint à l'esprit :

    -Kean, penses-tu pouvoir voler au-dessus de la mer assez lontemps, où dois-je voyager en bateau ?

    Il parut y réfléchir.

    On avança encore, achetant le minimum nécessaire pour voyager, comme un canif ou une canne-à-pêche rétractable.

    Au bout d'un moment, il me tira la manche :

    -Maître, je pense que si vous appelliez le Vent d'Est, il pourrait nous faciliter le vol.

    Dépendre des autres n'était pas mon fort.

    Kean était une exception.

    Eléonora aussi, en avait été une.

    A cette pensée, mon coeur se serra.

    Je ne voulais plus y penser.

    Je voulais avancer.

    Je secoua la tête, chassant ces pensées parasites.

    -Est ce que sa prendra plus de temps de voler ou de prendre un bateau ? demandai-je, à voix haute.

    Nous étions devant un petit étalage de pierre précieuse, à petit prix.

    -Maitre, nous devrions... commença Kean.

    Mais il fut interrompus par deux évènements.

    D'un côté, les pourfendeurs du festival me remarquèrent et s'avancés vers moi d'un pas presser.

    Tandis que de l'autre côté, des adolescents m'abordèrent en me répondant d'une même voix :

    -Où comptez-vous voyager ? Notre père peut vous y emmené !

    Après un deuxième regard, je constata qu'ils étaient jumeaux.

    Lorsque nos regards se croisèrent, j'y lu d'abord la surprise, puis ils reculèrent et joignirent leurs mains :

    -Grand ramasseur, nous sommes honoré d'être en votre présence.

    Ils parlèrent en même temps, encore une fois.
    Cela m'amusa.

    -Vous me disiez que votre père posséder un bateau ? demandai-je, en réprimant un sourire.

    Je sentais Kean se tendre petit à petit, en observant les autres approcher.

    -Cela dépend d'où est-ce que vous allez. répondit l'un.

    -Notre père n'a reçu aucune demande aujourd'hui, à cause de la tempête d'hier. répondit l'autre.

    Kean était tendu comme jamais.

    Je mis une main sur son épaule et demanda aux jumeaux :

    -Je dois me rendre à White. Est-ce que votre père serait prêt à faire le voyage ?

    Fièrement, ils hochèrent la tête.
    Ils me donnèrent un point de rendez-vous, pour que je rencontre leur père pour parler affaire.

    Au moment où ils partirent, les autres étaient à deux pas de moi.

    Ils n'osèrent pas s'avancer plus, heureusement pour moi.

    -Faucheur ou non, on a pas oublié l'humiliation que tu nous as fait subir ! hurla celui qui avait voulu frapper Kean.

    Je continua de comtempler les joyaux bradé.

    Une petite pierre grise foncée attirait mon attention.

    Le vieil homme qui tenait l'étalage, regardait les pourfendeurs avec crainte.

     


  • 068

    Layton était bouche-bée.

    Kean était ... figé. Alerte.

    Il paraissait attendre quelque chose.

    Quelqu'un tocqua à la porte, nous faisant sursauter.

    Miska et Almus.

    -Roy, désolé de monter alors que tu nous ne l'as pas permis mais ... c'est quoi cette tempête ? commença Almus, anxieux.

    -Les fenêtres ont l'air de tenir, mais je crains que les chambres du bas, ne commencent a être innondé, si la tempête prend encore de l'ampleur... expliqua Miska.

    Je leur montra la fenêtre du doigt.

    Ils s'approchèrent et abordèrent la même expression figée de Layton.

    Les yeux rivés sur la mer déchaîner, le cyclone prenait toujours de l'empleur.

    -Tu es un enfant chéri des vents, non ? Fait quelque chose ! s'exclama Miska.

    -Es-tu consciente de ce que tu me demandes ? lançais-je, ironique. Qui irait par lui-même se mettre au milieu de ces deux là ?

    D'un coup, ils tournèrent tous la tête vers moi, les yeux posant la même question "mais qu'est-ce que tu racontes ?".

    Je soupira, puis expliqua :

    -Ce n'est pas une tempête normale...

    -Ça, on le voit bien ! s'exclama Miska, les mains sur les hanches.

    -Et donc ? Fit Almus, en coupant court la comédie de Miska.

    -Je suppose que vous ne voyez qu'une mer déchaîné... assez anormal ?

    Ils hochèrent la tête.

    -Eh bien ... disons que ce que je vois est très différent. C'est une grosse dispute entre le Vent d'Est et le Vent d'Ouest.

    Miska m'observa comme une demeurer, tandis qu'Almus me jeta un regard suspicieux.

    -Raison de plus, si c'est toi qui les arrêtes, ils ne te feront rien, non ? Fit remarquer Layton.

    Je secoua la tête :

    -Je n'ai aucune envie de me mettre entre ces deux-là. Ils ont l'air bien trop énerver... mais je n'ai pas envie que notre maison soit détruite.

    Enzo arriva, tout en se frottant les yeux et en marmonnant :

    -Y a réunion secrète ?

    Kean se rapprocha de moi et commença à grogner.

    Comme un chien, lorsqu'il sent une menace.

    Je ne l'avais jamais vu comme ça.

    -Reculez tous loin de mon maître.

    Son ton avait claquer tellement sec et dur, qu'ils reculèrent tous d'un coup.

    Kean se tourna alors vers moi et me fixa.

    -Qu'est-ce qui te prend ? lui demandai-je, surpris de son attitude.

    Il me montra le lit du doigt :

    -Allongez-vous et dormez, maître.

    Sachant qu'il connaissait mon état mieux que moi, je me laissa faire, tandis qu'ils les mirent à la porte.

    Seul Layton avait échappé à l'attitude étrange de Kean.

    Une fois que je fus bien confortablement sous la couette, il se mit devant la porte-fenêtre et l'ouvrit.

    Le froid envahit la chambre à une vitesse stupéfiante.

    Je sentis la fatigue me tomber dessus soudainement.

    Layton s'était assis au pied du lit, mettant un peu de couverture sur lui.

    -VOUS DEUX, ÇA SUFFIT ! hurla Kean, dans la tempête.

    D'un coup, le sifflement du vent s'arrêta.

    Tout aussi soudainement, la colonne d'eau retomba et la mer redevint calme et plate.

    La pluie tombait encore un peu, mais la violence de la tempête avait disparut.

    Le Vent d'Est et le Vent d'Ouest s'approchèrent, en posant la même question, avec le même accent d'inquiétude :

    -Qu'est ce qui se passe ?

    -Mon maître est fatigué, mais il s'inquiète tellement de vous voir vous disputés, qu'il n'arrive pas à s'endormir ! Evitez de détruire des villes, alors qu'il est à côté !

    Kean était en train de disputés deux êtres mythique, comme s'ils étaient deux enfants prit en flagrant délit !

    Ils eurent l'air de jeter un coup d'oeil dans la chambre, puis s'échangèrent des regards noirs.

    -Si tu n'avais pas mentis, on en serait pas là ! s'écria le Vent d'Est, visiblement agacé.

    -Et moi je te dis que je ne ment pas, il me l'a vraiment demander. lança le Vent d'Ouest, de manière hautaine.

    Ils allaient certainement se lancer dans un nouveau débat enflammer, mais Kean les devança :

    -Je vous interdit de causer du tort à mon maître. Allez vous battre ailleurs et laissez-le se reposer tranquillement.

    -Mais on ... commença le Vent d'Est.

    Kean le stoppa d'une main :

    -Je ne veux rien savoir et vos histoires ne m'intéresse pas. Mon maître passe avant tout, et il doit se reposer au calme.

    Il avait appuyer son dernier mot, qui resta quelques instants en suspend, avant d'être apparement compris.

    Les deux vents s'en allèrent au loin et le calme revint vraiment.

    Il referma la fenêtre, monta sur le lit, se câla contre moi, puis soupira d'aise.

    -Je n'ai pas très bien compris, mais tu as été incroyablement convaincant ! s'exclama Layton, ravie.

    Kean lui jeta un vague coup d'oeil, puis lui dit :

    -Je n'ai fait que dire ce que je pensais, mon maître est fatigué. Maintenant que la tempête est finit, tu devrais rentrer chez toi, pour rassuré tes tuteurs.

    Un peu sonné de se faire renvoyer, Layton se leva et sortit.

    Kean a mes côtés, accompagner d'un silence miraculeux, me fit doucement sombrer dans un sommeil profond.

     


  • 067

    Nous arrivâmes rapidement à la sécurité, de l'entrée de la ville.

    Le jeune garde qui m'avait reconnu, le jour où je m'étais éveiller dans le champs de blé, était là.

    -Layton ! s'écria t'il, en le voyant.

    Souriant et surexcité, il nous saluait à grand geste.

    -Royyyyy !!! Ca fait longtemps ! continua t'il, en criant encore plus fort.

    Je tira un peu plus sur ma capuche et soupira.

    Certains voyageurs présent se tournaient vers nous, curieux.

    En m'appercevant, la longue file se coupa en deux, pour me laisser passer.

    -Ca faisait longtemps... murmurai-je, en soupirant de nouveau.

    On arriva devant le jeune garde, qui souriait encore.

    -Alors Layton, belle balade avec la tempête qui approche ?

    Le Vent d'Est commençait à s'agiter.

    -Bonjour Till. On a été surpris par la pluie...

    -Tu n'as pas l'air si trempé ! lança t'il en riant. Roy, avez-vous croiser des monstres ?

    Je secoua la tête, il hocha la sienne, en se poussant pour me laisser passer.

    Il tapota la tête de Layton et détourna son attention vers quelqu'un d'autre.

    A peine avait-on passé les portes de la ville, que le Vent d'Est eut l'air de sa braquer.

    -Qu'est ce qu'il y a ? demandai-je, en voyant la ville remplie de monde.

    Les gens m'apperçurent rapidement et se sciendèrent de nouveau en deux.

    Layton me suivait tranquillement, comme si de rien n'était.

    -Je sens que l'autre folle est là... lança soudain le Vent d'Est, en quittant mon épaule.

    Il flottait à présent devant moi, aux aguets.

    On avança donc, parmi le flot de gens qui joignaient les mains et murmurer des prières.

    Je n'aimais pas tellement ce genre de chose, mais je sentais qu'il ne fallait rien dire.

    En haut de la rue, alors que la pluie s'intensifiait, on commença à courir, car la pluie nous parvint.

    Le Vent d'Est n'était plus là.

    A peine avais-je poser un pied dans la maison, que j'entendis un cri perçant :

    -MÊME PAS EN RÊVE !

    De surprise, je laissa mon pied suspendu en l'air, pas très sûr de quoi faire.

    Miska était devant moi, bras croisé :

    -Je viens de nettoyer le parterre. Enlevez vos chaussures dès maintenant !

    Layton croisa mon regard, je croisa le sien. L'un comme l'autre, nous ne savions pas comment réagir.

    A ma plus grande surprise, ce fut Kean qui nous sortis de là.

    Il reprit sa forme de petit garçon et pointa son doigt vers elle :

    -Depuis quand est-ce que tu te permets de parler comme ça à mon maître, qui t'héberge ?

    -Il m'héberge en échange du ménage, et je fais mon travail. Si vous faîtes des traces, sur mon parterre tout propre, je ne ferais plus le ménage pendant 1 mois !

    Elle avait l'air sacrément remonter.

    Kean allait redébattre à nouveau, mais je le devança :

    -Je comprend parfaitement, Miska. On va enlever nos chaussures ici ... mais ce n'est pas une raison pour nous agresser les tympans en arrivant !

    Elle mit ses poings sur les hanches :

    -J'ai déjà nettoyer la boue, derrière les deux zigotos, je ne veux pas passer ma journée à nettoyer !

    -Almus et Enzo sont déjà rentrer ? demandais-je, en me déchaussant.

    -Oui et là, ils dorment.

    Kean prit ma main et me tira vers les escaliers.

    Layton nous suivis, après avoir enlever ses chaussures, évidemment.

    Kean me tira jusque dans ma chambre.

    Plus particulièrement, jusqu'à la porte-fenêtre de mon balcon.

    Je fus souffler du spectacle.

    Avec ça, il me serrait impossible de partir tout de suite.

    Aucun bateau ne voudrait apparailler avec une mer pareille !

    J'entendais le vent sifflait, à travers les fenêtres fermer.
    La mer, d'habitude calme et plate, s'était transformer en ... chambre de waiba ?

    Cette image me donna le sourire, mais cette tempête m'inquiétait.

    Les vagues allaient de plus en plus haut, paraissant de plus en plus menaçants.

    -Ne t'inquiète pas, si ce n'est que ça, ça se calmera demain. Fit Layton en haussant les épaules.

    Mais son air tranquille disparu, lorsqu'il vit la mer se coupait en deux, puis revenir en force, dans un grand tourbillon.

    Pour moi, le spectacle était encore plus impressionant.

    Je ne voyais pas uniquement l'eau.

    D'un côté, la silhouette enfantine du Vent d'Est, n'ayant vraiment pas l'air content.
    De l'autre, la silhouette floue et féminine, du Vent de l'Ouest.

    Elle affichait un air hautain.

    Et c'est deux là se disputer, en hurlant certainement l'un sur l'autre, se qui provoquer les sifflements qui frapper ma fenêtre.

    Lorsqu'ils se retrouvèrent face à face, la mer se sépara en deux camps.

    Et lorsqu'ils en vinrent aux mains, le cyclone prit forme.

    Une immense colonne d'eau et d'air, menaçant de tout détruire aux alentours.

    La colonne prenait racine dans la mer déchaîner et montait haut dans le ciel.

    C'était à la fois effrayant et magnifique.

     


  • 066

    J'ouvris les yeux.

    La salle des racines étaient remplie de fleur, à présent.

    -Comment se fait-il qu'il y est autant de fleur, ici ? murmurais-je, pour moi-même.

    -Tu les vois toutes, maintenant ? demanda Waiba d'un air embêter.

    -Apparement. C'est pas bien ?

    -Seul ceux qui ne sont pas considéré comme "temporel" peuvent les voir. Tu ne marches déjà plus dans les règles du temps de ce monde, Roy.

    Je soupira, en me levant.

    Je dépoussiéra ma tenu et remonta dans le tronc.

    Comme toujours, la vue de cette endroit me donnait envie de tout ranger.

    Mais je ne ferais pas se plaisir à Waiba.

    -J'espère que tu apprendras à ranger tes affaires, un jour. dis-je, d'un air dramatique.

    -Mais oui, mais oui... fit-elle, en écartant ma performance de la main.

    Kean mit sa main dans la mienne et m'observa, l'air inquiet et intrigué.

    -Waiba, puis-je te demander quelque chose d'étrange ? demandai-je, en sortant de l'arbre.

    -Si c'est sur mon talent à ranger les choses à ma façon, non. lança t'elle, en croisant les bras.

    Je ne pu m'empêcher de sourire à son air vexer, puis me reprit en toussotant :

    -Non, je voulais te demander ... combien de lune vois-tu ? demandai-je, en pointant le ciel du doigt.

    Elle m'observa un moment, puis afficha un grand sourire :

    -3 lunes et une lune fantôme.

    -La rouge est une lune fantôme ?

    -J'étais sur que tu pouvais la voir !

    Cette dernière phrase provenait de deux voix différentes.

    L'une de Waiba, sur un ton désespérer.
    L'autre voix, sur un ton excité du Vent d'Est, qui venait de réapparaitre sur mon épaule.

    -Et donc, qu'est ce que c'est que cette lune ?

    -Le côté spirituel et énergétique de ce monde. Répondit le Vent d'Est.

    -Oui. Il y a le monde matériel et le monde énergétique. Les deux ont fusionné pour faire naître ce monde. Mais l'un comme l'autre existent toujours.

    -Donc la lune rouge, les différents Vents, l'oiseau orange et rouge, ne font pas parti de ce monde et donc les autres ne peuvent pas les voir ? Concluais-je.

    -C'est exacte. lança le Vent d'Est, d'un air satisfait.

    -Un oiseau orange et rouge ? Tu as rencontré un Phénix ? Fit-elle, ébahit.

    -Je l'ai apperçu rapidement. C'était donc un phénix... bon, c'est pas tout ça, mais j'ai un Layton a récupéré et un voyage a préparer ! Annonçais-je, en partant.

    -Si tu reviens ici, après ton voyage, rapporte-moi des souvenirs !

    Pour toutes réponses, je lui tira la langue, avant de mettre ma capuche.

    Kean me servait de guide.

    Il avançait rapidement, zigzaguant entre les buissons et les arbres, sans pour autant lâcher ma main.

    -Kean, y a t'il vraiment des monstres, ici ?

    Il hocha la tête.

    -J'aimerai en voir un.

    Il secoua la tête.

    -S'il te plaît ?

    Il s'arrêta et se tourna vers moi, affichant un air décidé :

    -Je ne veux pas que vous soyez blesser.

    Son regard sérieux m'indiquait clairement qu'il voulait me surprotéger.

    Je soupira en abandonnant l'idée.

    Il continua de m'entraîner derrière lui, jusqu'à la grotte.

    Le Vent d'Est été resté étrangement silencieux.

    Lorsque je pénétra dans la grotte, une petite fille se jetta sur moi et m'enlaça très fort en s'exclamant :

    -Roy, je veux de la peinture !

    A peine l'avait t'elle crier, que d'autres enfants firent de même.

    Leur proximités commencèrent à me faire mal.

    D'un geste, Kean me tira en arrière et fit tomber la petite fille.

    Les enfants tombèrent parterre.

    Je repris mon souffle, tandit que Tom s'approcha :

    -Les gosses, on vous a déjà dit de ne pas toucher Roy. Excusez-vous et retourner éplucher les légumes !

    La plupart firent la grimace ou la moue, puis balbutièrent des excuses.

    Kean avait l'air en colère.

    Je lui tapota la tête et il se tourna vers moi, inquiet.

    Sans me toucher, Tom m'indiqua une chaise faites de ... terre ?

    -Tu veux que je m'asseye sur de la terre ?

    -Ne t'en fait pas, elle tient.

    Suspicieux, je m'y assis avec précaution.

    Elle avait l'air d'être plus solide qu'il n'y paraissait.

    Kean s'assit sur mes genoux et se posa contre moi.

    -Alors cette visite chez Sapy ?

    -Assez sympa comme père noël. Mais il devrait arrêter de recevoir en pyjama...

    Tom partit dans un grand éclat de rire, faisant sursauter quelques enfants, à cause de l'éccho.

    Adena arriva à ce moment-là, accompagner d'un autre groupe d'enfant et de Layton.

    -Roy, déjà de retour ? Le repas est presque prêt, tu manges avec nous ?

    Je secoua la tête :

    -Désolé mais je dois y aller.

    Elle parut déçu de ma réponse.

    -Layton nous a aidé a réaménager les dortoirs et nous a donné de bonnes idées.

    Celui-ci parut gêner et s'avança vers moi :

    -On rentre maintenant ?

    -Oui, j'ai mon voyage à préparer et de la peinture à acheter.

    -De la peinture ? Demanda Adena, en dévisageant les enfants qui éplucher les légumes.

    Certains dos se raidirent.

    Je me leva, prenant Kean dans mes bras :

    -Sur ce, on y va.

    Layton hocha la tête et me suivit dehors.

    Adena et Tom aussi.

    -Comment va Almus ? lança Tom.

    -La dernière fois que je l'ai vu, il ressemblait à un panda.

    -Dit à Enzo de passer nous voir ! S'exclama Adena. Ses repas nous manques !

    -Je demande aussi à Miska de venir vous faire les ménages ? demandai-je, sarcastique.

    Adena prit un air faussement offensé.

    Tom souriait, amusé.

    Dehors, une pluie fine commença à tomber.

    -Déjà ? s'exclama Layton en recevant quelques gouttes.

    -Dêpéchons-nous de rentrer ! Annonçais-je, en faisant un geste d'Adieu de la main.

    Kean se retransforma en faux et le Vent d'Est réapparu sur mon épaule :

    -Pas besoin de courir, Roy. Je suis là.

    Aussitôt, une sorte de bulle m'entourait.

    Il pleuvait tout autour de moi, mais aucune goutte d'eau de me tombait dessus.

    Layton a coté de moi paraissait surpris.

    -Qu'est ce qui se passe ?

    Le Vent d'Est faisait en sorte, que son vent nous protégeait de l'eau.

    Mais je ne pouvais pas le lui expliquer...

    -Dit-toi que c'est normal et avançons en mettant les pieds le moins possible dans la boue.

    Il hocha la tête et observa le sol, avec détermination.