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    La pierre m'attirait de manière étrange.

    Comme pour faire barrage, Kean se mit entre moi et le groupe de pourfendeur.

    Le pourfendeur qui aimait --apparement- hurler, sortit son épée.

    Cela fit reculer tout le monde autour et fit crier quelques femmes.

    Je ne lâchais pas la pierre des yeux, comme hypnotiser.

    Surement agacé d'être ignorer, il abaissa son épée d'un coup sur Kean.

    Mais celui-ci arrêta la lame avec deux doigt seulement.

    Je n'avais pourtant pas quitter la pierre des yeux, mais je voyais ce qui se passait du coin de l'oeil.

    -Vieil homme, quel est cette pierre ? demandai-je, en la prenant dans ma main.

    Elle était douce et rassurante.

    J'avais la même sensation de béatittude, que lorsqu'on est allongé dans l'herbe face au soleil chauffant et qu'un bon courant d'air vient nous raffraichir.

    Le groupe de pourfendeur riaient de celui qui n'arrivait pas à bouger son épée.

    Kean la bloquait parfaitement, le regardant droit dans les yeux.

    -Ta lame pleure. Tu ne la mérites pas. Tu ne sais même pas pourfendre correctement. dit-il d'une voix monotone.

    J'avais confiance en Kean.

    Mais bizarrement, je n'étais pas inquiet.

    -Vieil homme ? demandai-je, une fois de plus.

    Celui-ci se tourna vers moi, l'air perdu, puis observa la pierre que je lui tendais :

    -Grand ramasseur cette pierre est spécial. Elle donne vitalité et le calme. Elle aide à la paix intérieur. C'est une hématite.

    Je la fixa encore, appréciant la façon dont elle épousait ma paume.

    Après avoir insisté pour payer le vieil homme qui refuser de recevoir mon argent, je me tourna enfin vers les pourfendeur.

    La situation avait encore changer.

    Kean avait l'épée du pourfendeur hurlant entre ses mains.
    Les autres pourfendeurs se battaient contre lui, arme en main, et essayaient de m'atteindre.

    Je soupira en secouant la tête :

    -Pourquoi faut-il toujours, que les fauteurs de troubles, ressemblent à une bande de gamin attardé ?

    En m'entendant, ils baissèrent leur arme, surpris.

    Profitant qu'ils aient baisser leur garde, Kean s'approcha de moi en souriant.

    A présent en colère d'être devenu des bête de foires, ils remarquèrent que ma tirade avait été entendu par ceux autour.

    Tous se cachaient la bouche, pouffant et se moquant d'eux.

    De rage, l'un d'eux leva une rapière et essaya de me donner un coup.

    Beaucoup plus habile, Kean esquiva et posa ensuite son épée sur l'étalage.

    Les pourfendeurs rageux, regardaient autour d'eux, lançant des regards noir aux spectateurs.

    Il se mit face à moi, leur tournant le dos.

    "Maître, que décidez-vous de faire avec eux ?"

    "Peux-tu reproduire ce que tu avais fait a la table du roi ?"

    Affichant un grand sourire malicieux, il hocha la tête et se tourna vers eux.

    Il se rapprocha petit à petit et s'aggrippa à celui qui avait déjà voulu le frapper.

    Au bout d'un instant, il s'écroula sous les convultions.

    Il n'en fallut pas longtemps pour que tout le groupe soit à terre, inconscient.

    La plupart des gens ayant assister à la scène applaudirent ou joignirent leur main pour prier.

    Tout content, Kean se rapprocha de moi.

    Je sentis une âme à ce moment là.

    Sans savoir comment, j'obligea Kean à se transformer en faux et le prit en main.

    Ma liste vibrait.

    L'âme était toute proche et la douleur se propager doucement.

    La pierre dans une main et la faux dans l'autre, j'avança le plus rapidement possible vers la fin du marché.

    Kean m'indiquait le chemin, comme toujours.

    J'arriva rapidement devant une maison.

    Une maison en bord de mer, pas loin de la mienne.

    Elle possédait un toit violet.

    A chaque balcon, on pouvait appercevoir beaucoup de variété de fleur.

    Je tocqua doucement et la porte s'ouvrit sur une dame en pleure.

    Lorsqu'elle m'apperçu, elle secoua la tête, en état de choque.
    Un homme s'approcha et la prit pas les épaules.
    En m'appercevant, il fut aussi choquer et baissa la tête.

    Au bout d'un moment, ils s'effacèrent et me laissèrent entrer.

    Je sentais que l'âme se trouvait à l'étage.

    Je monta donc, d'un pas lent.

    Comme dans ma chambre, celle que je pénétra avait vu sur la mer.

    Dans un petit lit simple, une silhouette bougea doucement.

    Une jeune fille venait d'ouvrir les yeux.

    Ces cheveux bruns étaient terne, étendu sur son oreiller.

    Je m'approcha doucement, la liste commença à réagir.

    -Ferme les yeux. lui indiquai-je.

    Elle hocha la tête faiblement et le fit.

    Je vérifia son temps restant.

    00:22:43

    Il ne lui en rester pas beaucoup.

    Le couple qui m'avaient accueillit à la porte, apparurent sur le seuil de la chambre.

    -Vous avez encore 15 minutes avec elle. annonçais-je, doucement.

    En pleure, la mère hocha la tête et s'approcha.

    La chambre étant petite, je sortis dans le balcon, observé l'horizon.

    Elle avait presque la même vu que moi.

    Je voyais même mon propre balcon.

    Kean ne disait rien.

    La douleur augmentait à chaques secondes, mais je ne pouvais décemment pas réduire encore plus, le temps qui allait les séparer pour toujours.

    Ils pleuraient, riaient, s'exclamaient.

    J'entendais distraitement ce qui se passé à l'intérieur.

    La mer était calme.
    Le ciel sans nuage.

    -Un moment d'éternité pour consoler les coeurs endeuillés... murmurai-je.

    Je l'avais exprimer sans y penser.