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    Nous arrivâmes rapidement à la sécurité, de l'entrée de la ville.

    Le jeune garde qui m'avait reconnu, le jour où je m'étais éveiller dans le champs de blé, était là.

    -Layton ! s'écria t'il, en le voyant.

    Souriant et surexcité, il nous saluait à grand geste.

    -Royyyyy !!! Ca fait longtemps ! continua t'il, en criant encore plus fort.

    Je tira un peu plus sur ma capuche et soupira.

    Certains voyageurs présent se tournaient vers nous, curieux.

    En m'appercevant, la longue file se coupa en deux, pour me laisser passer.

    -Ca faisait longtemps... murmurai-je, en soupirant de nouveau.

    On arriva devant le jeune garde, qui souriait encore.

    -Alors Layton, belle balade avec la tempête qui approche ?

    Le Vent d'Est commençait à s'agiter.

    -Bonjour Till. On a été surpris par la pluie...

    -Tu n'as pas l'air si trempé ! lança t'il en riant. Roy, avez-vous croiser des monstres ?

    Je secoua la tête, il hocha la sienne, en se poussant pour me laisser passer.

    Il tapota la tête de Layton et détourna son attention vers quelqu'un d'autre.

    A peine avait-on passé les portes de la ville, que le Vent d'Est eut l'air de sa braquer.

    -Qu'est ce qu'il y a ? demandai-je, en voyant la ville remplie de monde.

    Les gens m'apperçurent rapidement et se sciendèrent de nouveau en deux.

    Layton me suivait tranquillement, comme si de rien n'était.

    -Je sens que l'autre folle est là... lança soudain le Vent d'Est, en quittant mon épaule.

    Il flottait à présent devant moi, aux aguets.

    On avança donc, parmi le flot de gens qui joignaient les mains et murmurer des prières.

    Je n'aimais pas tellement ce genre de chose, mais je sentais qu'il ne fallait rien dire.

    En haut de la rue, alors que la pluie s'intensifiait, on commença à courir, car la pluie nous parvint.

    Le Vent d'Est n'était plus là.

    A peine avais-je poser un pied dans la maison, que j'entendis un cri perçant :

    -MÊME PAS EN RÊVE !

    De surprise, je laissa mon pied suspendu en l'air, pas très sûr de quoi faire.

    Miska était devant moi, bras croisé :

    -Je viens de nettoyer le parterre. Enlevez vos chaussures dès maintenant !

    Layton croisa mon regard, je croisa le sien. L'un comme l'autre, nous ne savions pas comment réagir.

    A ma plus grande surprise, ce fut Kean qui nous sortis de là.

    Il reprit sa forme de petit garçon et pointa son doigt vers elle :

    -Depuis quand est-ce que tu te permets de parler comme ça à mon maître, qui t'héberge ?

    -Il m'héberge en échange du ménage, et je fais mon travail. Si vous faîtes des traces, sur mon parterre tout propre, je ne ferais plus le ménage pendant 1 mois !

    Elle avait l'air sacrément remonter.

    Kean allait redébattre à nouveau, mais je le devança :

    -Je comprend parfaitement, Miska. On va enlever nos chaussures ici ... mais ce n'est pas une raison pour nous agresser les tympans en arrivant !

    Elle mit ses poings sur les hanches :

    -J'ai déjà nettoyer la boue, derrière les deux zigotos, je ne veux pas passer ma journée à nettoyer !

    -Almus et Enzo sont déjà rentrer ? demandais-je, en me déchaussant.

    -Oui et là, ils dorment.

    Kean prit ma main et me tira vers les escaliers.

    Layton nous suivis, après avoir enlever ses chaussures, évidemment.

    Kean me tira jusque dans ma chambre.

    Plus particulièrement, jusqu'à la porte-fenêtre de mon balcon.

    Je fus souffler du spectacle.

    Avec ça, il me serrait impossible de partir tout de suite.

    Aucun bateau ne voudrait apparailler avec une mer pareille !

    J'entendais le vent sifflait, à travers les fenêtres fermer.
    La mer, d'habitude calme et plate, s'était transformer en ... chambre de waiba ?

    Cette image me donna le sourire, mais cette tempête m'inquiétait.

    Les vagues allaient de plus en plus haut, paraissant de plus en plus menaçants.

    -Ne t'inquiète pas, si ce n'est que ça, ça se calmera demain. Fit Layton en haussant les épaules.

    Mais son air tranquille disparu, lorsqu'il vit la mer se coupait en deux, puis revenir en force, dans un grand tourbillon.

    Pour moi, le spectacle était encore plus impressionant.

    Je ne voyais pas uniquement l'eau.

    D'un côté, la silhouette enfantine du Vent d'Est, n'ayant vraiment pas l'air content.
    De l'autre, la silhouette floue et féminine, du Vent de l'Ouest.

    Elle affichait un air hautain.

    Et c'est deux là se disputer, en hurlant certainement l'un sur l'autre, se qui provoquer les sifflements qui frapper ma fenêtre.

    Lorsqu'ils se retrouvèrent face à face, la mer se sépara en deux camps.

    Et lorsqu'ils en vinrent aux mains, le cyclone prit forme.

    Une immense colonne d'eau et d'air, menaçant de tout détruire aux alentours.

    La colonne prenait racine dans la mer déchaîner et montait haut dans le ciel.

    C'était à la fois effrayant et magnifique.