• 33

    -Coucou ! fis-je en entrant dans la boutique.

    -Lily ! fis Eden en venant me faire la bise.

    -Où est Jo' ? demandais-je.

    -Partit acheter du sucre glace ... il ne devrait pas tarder à revenir. Qu'est ce que tu aimerais manger aujourd'hui ?

    J'observa la vitrine.

    Mille-feuille, tarte aux fraises, tartes au citron, éclaire au café, éclaire au chocolat, religieuse à la pistache, tarte au chocolat, Paris-Brest, Opéra, St honoré ... toute la vitrine me donner envie.

    Je vis du coin de l'oeil mon frère vérifier son porte-feuille.

    -Elle va encore te le vider ... chuchota Eden à Léo.

    -J'ai entendu ! m'exclamais-je en dévorant les gâteaux des yeux.

    Eden rit et se mit de l'autre côté du comptoir :

    -Alors, qu'est-ce que je te sert ?

    -Un de chaque ! s'exclama Jo' en entrant dans la boutique.

    Je souris. Il me tira la langue.

    -Et donc ? me fit Eden.

    -Je suis son conseil ... dis-je en allant m'asseoir.

    J'avais la boutique pour moi toute seule, autant en profiter !

    Léo vint me rejoindre. Lias arriva quelques minutes après, suivit de maman.

    -Mam' qu'est-ce que tu fais là ? demandai-je en la voyant.

    Elle s'assit a côté de moi et m'enlaça.

    Léo et Lias étaient assis en face de nous, buvant leur café en silence.

    -Vous aimez tant que sa le café noir ? Rien qu'à l'odeur sa m'écoeure ...

    -Pour la énième fois, c'est toute les choses sucrées que tu manges qui nous dégoûte ! fit Léo en faisant la grimace.

    -Tu ne comprendras jamais le pouvoir des douceurs ... dommage~ ! dis-je en ayant l'eau à la bouche.

    Eden et jo' vinrent ensemble déposé les gâteaux devant nous. 

    J'étais aux anges.

    -Vous avez vraiment toujours la même discussion quelque soit le repas que vous partagez ! fis Maman en souriant.

    Plus pour longtemps, malheureusement. Mais personne ne le savait et personne ne devait le savoir, je cacha donc cette pensée au fond de moi-même.

    -Lily, qu'est-ce qu'il y a ? Je sens que tu stresses ... fit Lias, curieux.

    -Je ne sais pas par quel gâteaux commencer ... dis-je, simplement.

    Il soupira.

    -Tu devrais commencer par le Mont-blanc, c'est un vrai délice ! me proposa Eden, enthousiasme, avant de repartir vers le comptoir servir un client.

    Je pris en compte son conseil et entama la pâtisserie.

    La crème de marron fondait dans ma bouche ... c'était un vrai délice !

    Mais quelque chose brisa mon moment. Une odeur de sang se rapprocher.

    J'eus la nausée et reposa ma cuillère.

    -Lily ? me demanda Maman.

    -Tout va bien ? Tu es toute blanche ... me fit remarquer Lias.

    -Du sang. Il y a l'odeur du sang qui se rapproche. du sang. du sang. du sang... je répéta cela sans m'en rendre compte, obnubiler par cette odeur qui devenait de plus en plus forte. Ca devenait insuportable.

    Je commençais à avoir la sensation de vertige et les oreilles qui bourdonner.

    Ma mère me prit dans ces bras une nouvelle fois et m'obligea a respiré.

    Apparemment, je m'étais arrêter de respiré à un moment ...

    Jo' me mit quelque chose dans la bouche.

    Je ferma les yeux et commença à mâcher.


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  • 037

    Le cours prit fin peu de temps après cet échange.

    Une fois le dernière enfant parti, je coinça Lucifer entre quatre mur :

    -Tient ta promesse !

    -Je veux d'abord prendre un douche, je sens mauvais...

    Je le fixa intensément droit dans les yeux puis parti dans le salon.

    L'endroit était en vérité la maison de Lucifer et de tout ces suivants. 

    Collé à elle, se trouvait le dôjo.

    Certains voyaient cette maison comme le repaire d'une mafia, tellement de gens différent y vivait.

    Samya était déjà là. Elle me proposa du thé et des gâteaux que je refusa.

    -Tu ne me fais pas confiance ? Je ne t'empoisonnerai pas si c'est ce que tu penses ...

    -Je déteste le sucré. dis-je simplement.

    -Je vois...

    J'essayais de lui manquer de respect le moins possible. Elle n'en avait pas l'air, mais elle était très puissante et influente chez les déchus. Elle n'acceptait que les ordres venant de Lucifer. Idem pour Baraquiel.

    ...

    Comment est-ce que je pouvais savoir tout ça ? Je n'ai jamais appris quoi que ce soit sur eux ...

    Je commençais a ressentir un mal de tête assez puissant.

    Une main fraîche se posa sur mon front.

    -Tu as un peu de fièvre ... tu devrais aller te reposer, Caliel.

    Je repoussa sa main :

    -Tu as une promesse a tenir d'abord !

    Il soupira.

    -Très bien, suis-moi.

    Je me leva, mon mal de tête repris avec des vertiges en primes.

    Lucifer me rattrapa in-extremis :

    -Je vais tenir ma promesse mais il vaut mieux ... 

    -Non ! J'en ai assez qu'on me cache des choses ! J'en ai assez d'avoir l'esprit remplit de question sans réponse ! Sa suffit ! hurlai-je.

    Un couteau de cuisine était apparu sous ma gorge, Lucifer avait arrêter net sa trajectoire.

    -Il vous a manqué de respect ! s'exclama Samya.

    -Il est sous ma protection. Personne ne lui fera rien ! Est-ce clair ? fit Lucifer en la fusillant du regard.

    Elle baissa le couteau et les yeux :

    -Très clair ... mais pourquoi protégez-vous autant ce garçon ?Vous ne l'avez rencontrer qu'une seul fois là-haut, selon Amaros ...

    -Lorsqu'il se retrouvera lui-même et que tu verras son apparence tu comprendras, puisque tu l'as connu toi aussi...

    -De qui parlez-vous ?

    -Réfléchis-y.

    Et il m'attrapa tél une princesse pour me monter dans sa chambre à l'étage.

    J'avais tellement mal à la tête que je n'avais pas la force pour lui dire de me lâcher.

    Il m'allongea dans son lit.

    -Pardon d'avoir crié ... murmurai-je.

    -Ne t'en fais pas, c'est compréhensible. On t'as caché beaucoup trop de chose, il est temps que sa cesse. Mais avant tout de chose, explique moi comment tu te sent.

    -J'ai mal à la tête. Mon dos me brûle ... j'ai mal partout ... qu'est ce qui m'arrive ?

    -Ta transformation arrive beaucoup plus vite que prévu ... tes ailes et tes cornes risque de réapparaître entre ce soir et demain... ton corps celeste va reprendre ces droits. Je vais enlever ton sceaux des souvenirs ... tu comprendras tout seul. Et je pense que toutes tes questions vont trouver leur réponse. Ferme les yeux, Caliel.

    Je m'exécuta, trop faible pour avoir envie de combattre.

    Je sentis qu'il mettait ses mains sur mon coeur. Ma poitrine se chauffa et je sentis un poids être retiré de mon corps.

    Avant de tomber dans les limbes de mes souvenirs, j'entendis Lucifer me murmurait :

    -Quoi que tu voies, sache que je regrette ce qui s'est produit. Je suis désolé pour tout. Je t'aime, Caliel.


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  • 53

    Axel se rassit à sa place et commença :

    -Il y a d'abord cette affaire où Eren est blessé. C'est lorsqu'il a tué Kamel, le chef du gang qui vendait le plus de drogue, chez vous, les vampires. (fit-il en regardant Louis) Suite à cela, une enquête est ouverte sur plusieurs points. Quelqu'un met sur le tapis qu'Aria aurait pu donner des info' à l'une des créatures présentes dans cette école, vue qu'elle est la seule personne en contacte journalière avec vous. De là, elle est convoqué par le conseil et descelle ces pouvoirs. L'étape un qui se trouve être la révélation. Ensuite, un gnomes l'attaque mortellement, se qui confirme sa capacité de régénération rapide, propre au Sicarius. Il suffit ensuite de voir ces cheveux et ces yeux pour savoir qui elle est et commencer la chasse à la princesse, tout simplement. Il y a encore des point noir dans l'histoire mais tout concorde ... quelqu'un cherche à l'éveiller entièrement...

    -Ta capacité d'enquête et de développement est magnifique, Axel. complimenta Dom Aegil.

    Axel le remercia de la tête.

    -Sa changera quelque chose si je m'éveil ? demandai-je, incertaine.

    -Plus ou moins. Tu as déjà commencer a changé, Aria. A commencer par ton odeur, elle est étrange depuis un certain temps ... ton caractère aussi, tu es plus ... comment dire ... plus ... confiante (?) ou quelque chose du même genre ... et d'autres petites choses ... fit Louis.

    -Si tu t'éveil tu resteras toi-même mais tu ne seras définitivement plus humaine. Ton sang Sicarius prendra le contrôle de ton corps, ce qui est déjà le cas à 70/80% je dirais ... m'expliqua Briag.

    Je baissa la tête, incertaine.

    -Je suppose que si les vampires on acceptait le job c'est certainement pour plus de drogue ... d'autres créatures se sont embarquer dedans ? demanda Axel.

    -Non. Les autres ont trop peur de se soulever contre les Sicarius, ils sont trop puissant pour que quiconque veuille leur tenir tête. Pour la drogue, je suppose que tu as raison. Tout ceux que je connais et qui y ont toucher sont devenu étrange et accro ... Tyona dit que quelqu'un essaye probablement de créer une armé en se servant des drogués ... cette drogue ne circule pas que chez nous ...

    -Je comprends mieux beaucoup de chose à présent ! s'exclama Larry, qui se trouvait adossait à une des deux portes.

    Axel lui jeta un regard noir et me fis signe de venir vers lui, ce que je fis. Il m'obligea à m'asseoir sur lui.

    -Ne soit pas aussi surprotecteur, ce n'est que moi ... bien que je sache que je me trouve sur ta black liste, je te promet que je n'ai rien fait. Ce qui se passe n'est aucunement de mes actes, sinon Dom Aegil ne m'aurait jamais laisser entrer ici.

    -Tu ne portes pas de cape devant des créatures d'autres races ? lui demandai-je, curieuse.

    -Non, je n'en trouve pas l'utilité. me répondit-il en se rapprochant.

    Louis me lança un regard interrogateur.

    -Il s'appel Larry. Il est membre du conseil des chasseurs. l'informais-je.

    -Hé ! Ne donnes pas des info' n'importe comment ! me rabroua Axel.

    -C'est de la faute de l'intéresser qui est entré dans la conversation sans s'être présenter ! m'exclamais-je en faisant mine de boudé.

    -L'intéresser en question, est venu apporte des nouvelles du dehors ... sa intéresse quelqu'un ? demanda Larry.

    On se tourna tous vers lui, attentif.

    -Pour commencer, la situation est mieux cadrer que je ne le pensais ... Damien fait du bon boulot : les chasseurs sont en train de chasser les vampires chasseur d'Aria.

    -Vas-y, redis-le plus vite pour voir si t'y arrive ... fit Axel, provocateur.

    -Très drôle, andouille ! dis-je en lui tapant sur la tête. Continu Larry.

    Celui-ce hocha la tête :

    -Les vampires n'ont toujours pas de piste pour remonter ici. Seul Tyona sait qu'Aria est là donc ça va. Eren est rentré sain et sauf avec ton père et ta soeur. Ta mère n'est encore au courant de rien. Apparemment une faction spécial c'est mise en place pour te protégé Aria. Elle est composé de loup-garou, de ghoul, de nain, d'elfe et même des cyclopes ! Je n'avais jamais vu ça ... il n'y a jamais eu une tél alliance entre différente race ...

    -Ah, sa doit être Tyona et Telma. Il n'y qu'elles pour faire des choses pareilles ...  fit Louis.

    -Tyona et Telma ? Qui est-ce ? demandai-je, curieuse.

    -Tyona est ma tutrice. Telma est la mère de Tess. Ces deux-là sont amies depuis longtemps...

    -Mais pourquoi faire une alliance maintenant ? Pour protégé Aria ? demanda Axel.

    -Pour le moment, oui ! répondit une voix féminine.

    On leva tous la tête vers le deuxième étage.

    Vesna, sa cape sur la tête, était en compagnie de quatre personnes. 

    L'une d'elle me parut familière. En me remarquant, celle-ci descendit les marches.

    Même si on m'avait dit qu'elle était revenu, je n'en croyais pas mes yeux.

    Je me leva, tél un zombie et commença a marché de plus en plus vite pour me retrouver dans ces bras.

    -Laura ! Je suis si contente de te revoir ! 

    -Laura ... fit Axel en se levant.

    -Axel ! Tu vas plutôt bien à ce que je vois ! s'exclama t'elle.

    Ma soeur était vraiment de retour !


  • 32

    Je sentais que je reprenais petit à petit conscience.

    Mon bras m'élançais un peu, mais je sentais aussi que la plaie se refermer déjà.

    -Sa commence a devenir une habitude ... murmurai-je pour moi-même.

    -Quoi donc ? entendis-je soudainement.

    Je sursauta. 

    Oups, c'était la voix d'Adrien ...

    J'ouvris les yeux. C'était bien cet imbécile qui apparaissait n'importe où sans qu'on le sache ...

    - ... de m'évanouir. complétais-je.

    -Je vois. Mais si je devais t'expliquer de manière simple, c'est que lorsque ton corps active ton gène vampire, ton corps est en suractivité et devient donc puissant. Mais une fois que cela se déactive, ton corps devient faible et sans force, comme si il devenait sans batterie ... tu comprend ?

    J'hocha la tête.

    -Sinon, c'est devenu l'un de tes passes-temps favoris de me désobéir ? fit-il en levant un sourcil.

    -Je t'ai obéis ! La preuve, je suis sortie avec Lias de la maison et il m'a escorté jusqu'ici...

    -Oui, il m'a expliqué ce que tu as fais ... d'ailleurs se bébé a bu sont premier biberon de sang il y a tout juste cinq minutes ... tu l'as sauvé d'une mort certaine. Comment as-tu fais ?

    -Quand j'ai craché du sang je l'ai vu réagir, alors j'ai essayé de le lui-donner et sa a marché. C'est tout.

    Il eut l'air de réfléchir, puis soupira, comme si il abandonner :

    -Princesse, tu es beaucoup trop imprévisible pour moi ... enfin, pour ce qui est de notre voyage, j'espère que personne n'est au courant, n'est-ce pas ?

    Je fis non de la tête. Si je l'avais dit à voix haute, il se rendrais compte que je mentais.

    -Bien, nous partons demain, donc. Je viendrais te chercher vers midi. Prépare-toi un sac avec le nécessaire minimum, d'accord ? Là où nous allons, il y aura tout ce dont nous avions besoin...

    -D'accord. Sinon, je vais bien maintenant ? Je peux me lever ?

    Il me mit sa main sur mon front.

    -Ton corps commence a manqué de sang ... il faut que tu manges de la viande ou quelque chose de sucrée ...

    A ces mots, je m'assis et j'étais sur le point de me lever quant il m'en empêcha.

    -Quoi ? dis-je de mauvaise grâce.

    -Je n'ai pas fini. Lily, promet-moi d'arrêter de te mordre à chaque fois que tu te transformes, ok ?

    -Je vais essayer ...

    Il soupira et me libéra. Il m'aida a me lever avec précaution.

    Il se redressa soudainement avant de se détendre :

    -Oui Lias, tu peux entrer ! s'exclama t'il.

    Et la porte s'ouvrit.

    Lias ouvrit ces bras, tout en s'approchant, dans l'espoir, sans doute de m'enlacer, mais une silhouette se déplaça plus rapidement que lui, vers moi, pour me serrer fort contre lui.

    -Léo ! m'exclamais-je. Ca va ?

    Il frotta sa joue contre la mienne.

    -Oui, ne t'inquiète pas ... et toi comment tu te sens ?

    -Il faut que je mange du sucrée d'après Adrien ... dis-je en faisant un sourire qui montais jusqu'au oreille.

    Rien que de m'imaginer en train de manger une montagne de gâteau ... mmmm !

    Lias recula d'un pas. Léo soupira. Je vis Adrien rire discrètement.

    -Je suppose qu'on a pas le choix ... fit Léo en me caressant la tête.

    -On peut y aller tout les trois ? demandais-je.

    Ils parurent surpris, mais acceptèrent.

    -Je vais prévenir mère et je vous rejoint, d'accord ? fit Lias en partant.

    Léo se tourna vers moi :

    -Princesse ou sac à dos ?

    -Sac à dos ! dis-je en tirant la langue.

    Il me hissa alors sur son dos :

    -C'est partit ! s'exclama t'il.


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  • 18

    -La prochaine fois que tu me fais un coup pareil, je t'étrangle dans mes bras, petit frère adorer ! s'exclama t'il en revenant s'asseoir.

    -C'est bizarre, je sens comme une odeur de ... chien mouillé ? dis-je en le cherchant.

    Il me tapa sur la tête.

    -Tu pourrais éviter de me faire ça quand je conduis ? Ce serait bête pour des assassins de mourir dans un crash d'avions fantômes ... le comble même ! dis-je en riant.

    -Lionel, ne parle pas d'accident et concentre toi ! Et ne me refais pas de looping ou je te vomis dessus !

    Je souris malgré moi. 

    Mon frère avait vraiment un talent pour réussir à faire sortir mes émotions sur le visage ...

    -On y arrive dans cinq minutes ... qui prévient ? me demanda Alan.

    On s'observa une demi-seconde, avant qu'il ne prenne le casque en soupirant :

     <Ici le Cessna Citation Mustang k-00, fantôme à l'appareil, terre vous recevez ? Demande d'atterrissage.>

    Il y eut un moment de silence avant qu'un grésillement ce fit entendre :

    <Ici terre, vérification des identifications veuillez patienter en stand-by>

    -On va se faire tuer si Père apprend qu'on est là ... dis-je en soupirant.

    -Au point où on en est, autant aller jusqu'au bout des choses, non ? Après tout, tu veux savoir la vérité, n'est ce pas ?

    J'hocha la tête.

    <Ici l'île des monstres, vous pouvez atterrir sur la piste 2, comme d'habitude ! C'est rare que tu viennes nous rendre visite Alan !>

    Cette dernière parole venez surement d'Irena, notre cousine.

    On soupira ensemble. On allait surement être découvert plus vite que prévu, finalement !

    Notre Oncle habitait sur une petite île juste à côté de la Corse.
    Une île inconnu du publique, évidemment.
    On venait d'atterrir et à peine sortir de l'avion, lorsqu'une jeune fille blonde au trait fin se jeta sur nous.
    Par réflexe, je recula rapidement, contrairement à mon frère qui l'attrapa dans ces bras.
    -Alan ! s'exclama t'elle. Lionel aussi est là aussi !
    -Irena, on ne se jette pas comme ça dans les bras de quelqu'un ! s'exclama une voix, feintant le mécontentement.
    On leva la tête :
    -Oncle Léo ! Cela faisait longtemps ! m'exclamais-je en m'avançant vers lui.
    Cet homme, appuyer sur une cane malgré son "jeune" âge, était doué dans l'art de la tromperie.
    Il me serra la main d'une forte poigne et fit de même avec Alan.
    -Irena est toujours aussi surexcitée ... dit celui-ci.
    -Même pas vrai ! fit-elle, l'air boudeur.
    -Tu as appris de nouveaux tours ? lui demandai-je, curieux.
    -Un assassin ne révèle jamais ces tours ! Comme un magicien ! fit-elle, fièrement.
    Alan hocha la tête, l'air entendu.
    -Bien, venez d'abord à la maison, on parlera après de votre présence ici ... mais dites-moi d'abord ... vous avez prévenu mon père et le vôtre que vous êtes ici, n'est ce pas ?
    J'étais un expert en mensonge.
    J'aurais très bien pu mentir mais je préférais être honnête :
    -Nous sommes venu ici sans que personne à part Eloïse ne le sache. On t'expliquera pourquoi.
    -Je vois. fit-il en commençant a marché vers l'énorme villa de l'île.
    Sur le chemin, il nous demanda des nouvelles de la famille.
    Etant blesser, il s'était reclus sur son île et était devenu l'un des meilleurs professeurs d'assassina au monde.
    -D'ailleurs, voudrais-tu bien me rendre un service Lionel ? me demanda t'il, soudain.
    -Biensûre mon oncle, qu'est ce ?
    -Je voudrais que tu jettes un coup d'oeil sur mes élèves. Certains sont assez douer, vois-tu ?!
    Je n'aimais pas tellement ce genres de demande, mais on a rien sans rien, en échange.
    Les lois d'équivalence sont toujours employer.
    Donc pas le choix :
    -Biensure, mon oncle. Je n'y manquerais pas ! Où sont-ils ?
    -A l'heure qu'il est, ils doivent être en train de se reposer. Irena, veux-tu bien marcher correctement et lâcher le bras de ton cousin ? Tu le gênes pour marcher !
    En bonne fille, elle lâcha le bras d'Alan a regret, et alla marcher à côté de son père.
    Irena était sa fille adoptive.
    Un jour, il avait eu pour mission de liquider toute une mafia entière : du parrain à la dernière mauvaise graine de la famille.
    Mais il n'eut pu tuer ce bébé innocent de deux ans qu'il trouva dans l'une des chambres de leur base.
    Il l'avait donc recueillit et adopter.
    Evidemment, elle était au courant.
    Il lui avait dit la vérité lors de ces 10 ans, alors qu'elle lui avait demandé pourquoi elle n'était pas comme les gens de la famille, pourquoi elle n'avait pas le "gène".
    Il avait dû donc lui dire, la vérité.
    Elle vivait avec à présent.
    Mais ça ne faisait aucun doute qu'il l'aimait comme sa propre fille et qu'elle faisait partie de la famille.
    Personne n'avait rien à redire à ce sujet.
    -Lionel ? fit Irena en s'agitant devant moi.
    Je repris mes esprits :
    -Oui, Irena ?
    -Dis, je peux te serrer la main ?
    Je fis non de la tête, elle parut déçu.
    -Irena, je suis désolé, je déteste seulement ... et puis ce n'est qu'une poignée de main !
    Je soupira et tendis ma main :
    -Vas-y.
    Tout sourire, elle prit ma main de ses deux mains, précieusement et délicatement.
    Elle les serra, l'air fière et heureuse.
    -Lâche-le maintenant, ou il va te tuer dans quelques minutes ... lui chuchota Alan.
    Elle lâcha immédiatement ma main.
    -Alan, j'ai entendu ...
    -Mais c'est fais exprès, cher frère ! Irena, vois-tu, il déteste qu'on le touche de quel que façons que ce soit. Même lorsqu'il assassine, il le fais proprement. Ce n'est pas contre toi, tu comprends ? expliqua Alan.
    Elle hocha la tête et me demanda pardon.
    -Tu n'as pas besoin de t'excuser ! dis-je maladroitement.
    Je n'étais pas très à l'aise, dans ces moments là !

     


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