• 52

    Il allait ouvrir sa bouche, lorsque je le stoppa en levant la main :

    -Attend ! Ce que tu vas me raconter ... est-ce que sa va m'apporter des réponses ou juste m'embrouiller encore plus ?

    Il parut surpris :

    -Je suppose que ça va t'apporter beaucoup d'en savoir plus sur toi-même ... je n'ai jamais accepter la décision de Damien ... si tu t'es éveiller c'est de sa faute ... évidemment, tu vas certainement te poser des questions sur certaines choses auquel je ne pourrais pas répondre mais bon ... veux-tu quand même l'entendre ?

    -Je veux entendre. Mais j'aimerais que Briag écoute aussi ! dis-je, en me surprenant moi-même.

    Pourquoi voulais-je qu'il écoute aussi ? Mon instinct me faisait faire des choses étranges ...

    Axel soupira et se leva.

    Au même moment, les portes de la bibliothèque s'ouvrir sur trois personnes.

    Dom Aegil, Briag et ... Louis ?!

    Je me leva à mon tour :

    -Louis ?? Qu'est ce que tu fais ici ?

    Il se précipita vers moi et m'enlaça fort en pleurant :

    -Je suis désolé Aria ! Pardon ... pardon ! Je suis désolé ... je ne pensais pas ... pardon ...

    Il continua a pleuré et s'excusé un bon moment avant de s'arrêter. 

    Voir un vampire de 187 ans pleurer comme un bébé me fit un drôle d'effet ...

    Il s'essuya les yeux, se moucha et essaya de faire disparaître ces spasmes en respirant à fond.

    -Tu m'expliques ? demandais-je, perdue.

    Il hocha la tête :

    -Je ... suis désolé.

    -Sa, j'avais compris ! Mais de quoi ? Il s'est passé quelque chose ?

    Louis se tourna vers Dom Aegil, l'air interrogateur. 

    Celui-ci, lui répondit par un haussement d'épaule.

    Comment pouvait-il voir avec sa capuche devant les yeux ?!

    -Aria ... les miens ont accepter de se mettre en chasse pour te capturer ... tu le sais, n'est-ce pas ?

    -Exacte ! D'ailleurs tu vas bien ?

    -Inquiète-toi pour toi au lieu de moi ! Les miens sont prêt à tout pour t'avoir ! Ils ont retourné toute ta maison ce matin pour avoir une piste ... (il se tourna vers Axel) tu as fais du bon travail, ils n'ont rien trouvé encore, ils ne savent pas qu'elle est ici ! (il m'observa fixement) Tu ne dois pas sortir d'ici ! C'est l'endroit le plus sûr qui soit pour toi ! Je sais qui tu es ... parce que ton père, je veux dire ... le Roi Bleu me l'a dit et m'a demandé de te protéger si besoin ...

    -Attend, attend, attend ! Stop ! D'abord, comment as-tu su que j'étais ici ?

    -Camille.

    -Ah ... et ... le Roi Bleu ? Qui est-ce ?

    Il me regarda, surpris.

    -Elle ne sait pas encore grand chose de notre monde. Cela suffit, vampire. Explique nous les raisons de ta présence. fit calmement Dom Aegil en s'asseyant sur une chaise qu'il avait fait apparaître.

    -Biensure, Dom ! Je suis ici pour tenir ma promesse au Roi bleu. De plus, Aria est une de mes amies. Je protège mes amis. Les miens ont accepter la chasse en échange d'une promesse de sang droguer. Les miens ne pensent qu'a leur soif de sang et à la drogue ... sa en devient de plus en plus grave depuis que Drakar a prit le contrôle de notre clan ...

    -Je vois. répondis simplement Dom Aegil.

    Briag écoutait silencieusement, au côté de son père. Axel paraissait perdu dans ces pensées.

    -Avez-vous des nouvelles de mon frère ? demandai-je, soudainement.

    -Oui et non. Cette histoire lui est lié d'un certain côté mais avant de venir, l'un des miens m'a dit qu'il avait été vu chez les ghouls. Apparemment, il est sur une affaire de cadavre ... de chose morbide. se reprit-il.

    J'hocha la tête.

    -Je vois ... Axel ?

    -C'est étrange ! fit-il.

    -Quoi donc ? demanda t'on tous en choeur.

    -C'est très étrange cette histoire ... normalement je n'ai rien le droit de dire mais là, ce n'est plus possible. Toute cette histoire tourne beaucoup trop autour de toi Aria. Depuis le début c'est toi qu'on pointe du doigt. Je soupçonne quelqu'un de tirer les ficelles pour éveiller Aria entièrement. C'est mauvais...

    -Explique-toi. Fis Dom Aegil, à l'écoute.


  • 31

    -Lily, ce n'est pas très ... malin de vouloir sortir maintenant vu ton état... 

    Je venais de lui expliquais mon idée.

    -Mais Lias, j'ai besoin d'aller au nid voir maman ! Et je veux voir ce bébé ! S'il te plaît ! Adrien m'a interdit de sortir toute seule ! Si je vais avec toi, ce ne sera plus "toute seule" ! S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît ! l'implorai-je.

    Il soupira en grognant un "très bien, t'as gagné !" pas convaincu.

    Je fila mettre des chaussures et une veste.

    Lorsque je revins, il était en train de raccrocher son portable.

    Je ne releva pas.

    -Tu as mangé et bu ?

    J'hocha la tête.

    -J'ai une condition pour t'emmener au nid.

    -Je t'écoute ... dis-je tout ouïe.

    -Je te porterai tout au long de la journée. Tu ne feras pas plus de deux pas sans moi. Est-ce clair ?

    -Si tu montes à cinq pas je suis d'accord ... négociais-je.

    -Lily, je ne rigole pas ! Je suis très sérieux !

    Je leva les mains pour lui faire comprendre que je me rendais :

    -Très bien, j'accepte.

    Il s'accroupit alors devant moi et je monta sur son dos.

    Il sortit, ferma la porte de la maison à clef et commença à courir.

    Il courait vite. Très vite. Bien plus vite que moi ou Nicolas.

    Mon coeur se serra à cette pensée.

    On arriva au nid en quelques minutes à peines.

    -On s'est téléporter ? lui demandai-je, en riant.

    -Presque ... me répondit-il avec un sourire en coin.

    On entra donc dans le nid.

    Les sentinelles était là, poser en bon garde.

    Lorsqu'ils virent mon frère, ils s'effacèrent en faisant une révérence.

    Il entra sans y faire attention.

    Il marcha le long des couloirs allant à droite, à gauche, tout droit ect ...

    -Tu connais le nid par coeur, Lias ? Je ne sais déjà plus où se trouve la sortie ...

    Il rit :

    -Lily, je connais le nid en long en large et en travers ! Cela fais au moins cinquante ans que je longe ces murs !

    Je resserras mon emprise autour de son cou.

    -Qu'est ce qu'il y a ? me demanda t'il.

    Je commençai a ressentir le lien de l'emprunte. Nicolas ne devait pas être très loin ...

    -Grand frère ... on peut aller retrouver maman rapidement, s'il te plaît ? Je t'en supplie ...

    -On est en chemin ... pourquoi me presses-tu comme ça ?

    -Je n'aimerai pas qu'Adrien me prenne en flagrant délit ... en train de désobéir quoi ... dis-je en semi-mensonge.

    Je ne voulais pas croisais Nicolas, ni même quelqu'un que je connaissais.

    Malheureusement, ce nid était une vrai base de pipelette et tout le monde savait tout sur tout le monde en quelques secondes...

    Je savais que Lias avait compris pour mon mensonge, mais il pressa tout de même le pas.

    On arriva rapidement dans une salle aux lourdes portes en bois.

    Ils les poussa et on entra.

    Ma mère était là, au milieu d'une salle ronde.

    Le bébé était posé sur une haute table ronde d'environ un mètre de diamètre.

    Benoît était là, les yeux remplies d'inquiétude au côté d'une femme en pleure.

    Les murs était remplis d'étagère supportant de vieux livres poussiéreux.

    J'éternua, ce qui fit que tous, levèrent la tête vers moi.

    -Lily ! s'exclama ma mère. Que fais-tu là ? Lias ! Une explication !

    -Tu vois sa avec elle, mère ... dit-il, respectueusement.

    -Lias, pose-moi ! lui murmurai-je, à l'oreille.

    Il accepta et me posa délicatement par terre.

    Alors que j'allais ouvrir la bouche, benoît me devança en se prosternant et s'exclamer :

    -Je suis désolé pour ce que mon ami Brent vous a fait subir ! Je n'ai pas la moindre idée de ce qui lui est passé par la tête ! C'est quelqu'un qui a le sang chaud mais je n'aurais jamais pu penser qu'il avait une haine si viscéral pour les sang pur ! Veuillez l'excuser, princesse !

    -Relève-toi ! ordonnais-je.

    Je venais de sentir mes crocs poussés. Je venais encore d'allumer mon mode "vampire" sans savoir comment.

    Il se releva sous le coup de l'ordre, mais je le voyais tremblais de peur.

    Pareil pour la femme à présent.

    Peut-être à cause de mes yeux ? Enfin bref, là n'était pas la question ...

    -Pour le cas de ce ... ce Brent, je laisse le nid faire ce qu'il veut, ce n'est pas mes affaires... toi tu n'y es pour rien, alors n'est pas aussi peur ... comment va l'enfant, mère ?

    -Lily ... j'ai tout essayer de possible mais il refuse catégoriquement le sang. Il ne va pas tarder à s'éteindre...

    Je baissa la tête.

    -Lily ... fit Lias en me mettant une main sur l'épaule.

    A ce moment là, tout s'enchaîna.

    Je me sentis très mal, vertige et gorge qui brûle au rendez-vous ... et je fini par cracher du sang dans ma main.

    Je vis l'enfant avoir une réaction.

    Je m'approcha de lui en chancelant.

    Il était tout blanc, pâle, les yeux fermer.

    Je m'approcha et lui chuchota à l'oreille :

    -Si tu ne bois pas, tu vas mourir ...

    Et je mordis mon poignet jusqu'au sang pour le mettre au-dessus de sa bouche.

    L'enfant n'eut d'abord aucune réaction.

    Puis il ouvrit la bouche et bu goulûment le sang qui lui tomber sur les lèvres, sous les yeux ébahi de tous.

    Instantanément, il reprit des couleurs et ouvrit ses yeux. 

    Des yeux rouges.

    -Je penses qu'a présent, il pourra boire du sang ...

    Je me sentais de plus en plus mal.

    L'odeur de mon propre sang monta a mes narines. J'eu la nausée... et je m'évanouie.


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  • 036

    Tout en se battant, je lui expliqua brièvement ma rencontre avec Metatron.

    Lucifer paré mes coups avec une facilité déconcertante. Il m'écoutait attentivement sans rien laisser paraître sur son visage. Lorsque j'eus fini, il me fis signe d'arrêter le combat et m'expliqua différente erreur de posture que j'eus fait pendant cet échange de coup.

    -[...] parce que ton pied était en décalage ... voilà. 

    -Merci. dis-je seulement en m'asseyant par-terre pour commencer mes échauffements.

    Un silence se fit dans la salle.

    -Caliel ... commença Lucifer.

    Je leva la tête, attentif.

    -Caliel, que penses-tu de ta rencontre avec lui ?

    -Franchement ? Sa ma filé un mal de crâne avec encore plus de question ... d'ailleurs, tu as des réponses à me donner. Tient ta promesse ! 

    -Fini tes échauffements d'abord ... 

    Il fuyait la confrontation. Il essayait de gagner du temps, je le sentais.

    Je me dépêcha de fini, d'aller prendre une douche et de me rhabiller.

    Une fois prêt, je retourna dans la salle d'entrainement. 

    Des enfants étaient là, en kimono. Je vis sur mon portable qu'il était 10h déjà passé. C'était donc l'heure des débutants.

    Je soupira et m'assis dans un coin de la salle.

    Les voir apprendre les bases me rappeler ma première fois ici, dans cette même salle, 10 ans plus tôt.

    J'avais 7 ans à l'époque. Mon père m'avait emmener ici après avoir appris que je tapais tout ceux qui m'approcher. Grâce à un prospectus délicatement glisser dans notre boîte au lettre, il appris qu'apprendre un art martial calmer les enfants trop énergique et saurais les cadrer, ce qui le conquis immédiatement. Il m'y avait donc emmener pour une première séance, en échange d'une sortie au restaurant.

    Lucifer m'avait accueillit et m'avait expliquer avec patience tout ce que je devais savoir. Il me complimentait lorsque je réussissait et expliquais mes erreurs lorsque je ratais. Le premier cours m'avait vraiment plu, à un détail prêt : à cette époque, j'avais horreur d'être en groupe ou en pair avec quelqu'un. Je ne pouvais donc que faire des choses individuels.

    C'est pour cela qu'il proposa à mon père de me laisser continuer a prendre des cours mais seul à seul avec lui, sans d'autre enfant autour. Mon père fut d'accord, voyant qu'après mon premier cours, j'étais déjà devenu moins agressifs et plus respectueux. 

    Je me revois encore choisir mon kimono et mes chaussures blanche avec une joie débordante.

    Les mettre pour la première fois, me faisant sentir comme un héro en apprentissage.

    Depuis ce jour, Lucifer avait fait parti intégrante de ma vie. En prenant du recul, cela avait été certainement bien calculer... jusqu'à ce qu'Amaros fasse tout foiré.

    Lucifer frappa dans ces mains, me faisant sortir de ma rêverie.

    -Mettez-vous en groupe de deux ! s'exclama t'il.

    Les enfants se mirent deux par deux, sagement.

    Il n'y avait que des ceintures blanche ou jaune. Des enfants entre 7 et 10 ans.

    A présent, j'étais déjà ceinture noir et fière de l'être. Lucifer m'avait proposé de venir au dôjo quand je le désirais, puisque je n'avais plus besoin de recevoir de cours à proprement parler...

    -Souvenir ? me demanda Baraquiel en s'asseyant à côté de moi et en baillant.

    -Peut-être.

    -Je ne suis pas omniscient mais je vois des choses que peu de gens peuvent percevoir ...

    -Je sais. Tu es astronome et astrologue, flemmard de première et tu adores rajouté de l'huile sur le feu lors de dispute. J'ai bon ?

    -Exacte ... fit-il en s'allongeant tél un chamallow.

    -Et donc ?

    -mmmm ?

    -Que me veux-tu ?

    -Rien de spécial, à part que je sens que tu as eu récemment une vision ou une révélation ... et que je n'arrive pas à voir ton futur ...

    -C'est normal. dis-je, simplement.

    -Ah ?

    -Ma vision n'est qu'un rêve. Mon futur n'est pas encore écrit. C'est tout.

    -Je vois. Et d'où sais-tu autant de chose sur nous ?

    -Je ne sais pas. Ces informations sont inscrites en moi, c'est tout.

    -mmmm ... fit-il en ayant l'air de partir dans de profonde réflexion.


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  • 30

    -Coucou ! dis-je en ouvrant la porte, tout sourire.

    Je l'avais appelé, je m'étais habillé, je m'étais nourris et il était enfin arriver.

    -Bonjour princesse ! Comment vas votre altesse ?

    Je ris :

    -Arrête Jo !  Ca va ... entre !

    On s'assit dans le salon.

    -Tu es sûr que ça va ? T'as l'air ... malade.

    -Disons que pour le moment ça va ... lui répondis-je en tirant la langue.

    -J'ai le droit de savoir ou c'est mieux pour moi d'être dans l'ignorance ?

    -Johan ... en vérité, je ne sais pas si je devrais te le dire ... mais je n'aime pas te cacher des choses ... tu es prêt à m'écouter ? demandai-je, anxieuse.

    -Biensûr Lily ! s'exclama t'il, comme si c'était une évidence.

    Je soupira de soulagement et lui expliqua tout. Tout en long, en large et en travers. Sauf de mon semi-réveil que j'ai préféré passer sous silence.

    Il m'écouta attentivement, posant des questions lorsqu'il ne comprenait pas.

    J'admira son courage, car un humain normalement constituer aurait voulu fuir au loin en ayant entendu tout cela, par instinct. Je ne lui en aurais même pas voulu.

    -Si j'ai bien compris, résuma t'il après une minute de silence, c'est que si tu ne bois pas très vite du sang, tu vas mourir... c'est sa ?

    J'hocha la tête.

    -Alors bois-en ! fit-il en me tendant son poignet.

    Je repoussa son bras :

    -C'est gentille mais ... j'ai une sainte horreur du sang. Ce n'est pas aussi simple...

    -Je comprend ... c'est un peu comme moi et les choux de bruxelle... c'est pas compatible !

    On rit.

    -A peu près ... enfin voilà, tu sais tout. Je vais donc devoir partir je ne sais pas trop où ...

    -Tu reviendras ? 

    Je baissa la tête :

    -Je ne sais pas ...

    Il me prit dans ses bras et me serra fort.

    J'entendais son coeur battre et son sang circuler dans chaque veines de son corps.

    Contrairement à ce que je pensais, c'était un beau son.

    -Jo, je te promet que même si je meurs, j'essaierai de venir te rendre visite !

    Il me serra encore plus fort :

    -Lily, essaye de revenir vivante, s'il te plaît ! Ce serait la meilleur chose ...

    Je sentais l'inquiétude et l'espoir dans sa voix.

    -Je t'adore Jo ! Tu es le meilleur et le plus gentille des humains que j'ai pu connaître ... lui dis-je, en le serrant fort à mon tour.

    On resta dans les bras l'un de l'autre un bon moment.

    Nous étions ensemble depuis nos 3 ans, ce fameux jour où l'on s'était rencontrer à la crèche et qu'il avait ramasser ma tétine que je venais de faire tomber...

    -Quand est-ce que tu pars ? me demanda t'il.

    -Je ne sais pas encore ... demain, dans une semaine, dans un mois ... mais dans pas longtemps je pense. Mon état se dégrade de plus en plus selon mon médecin...

    Il baissa la tête.

    Je vis une larme rouler sur sa joue. J'essuya doucement cette goutte d'eau qui me déchirer le coeur :

    -Jo ... je t'en supplie ne pleure pas ! Je t'adore ! Tu es comme mon frère jumeau ! J'ai toujours tout partager avec toi, tout mes secrets, tout mes jouets, toute mes pensées ...

    -Toute tes conneries aussi, pendant qu'on y est ... compléta t'il avec un sourire d'essaie.

    Le voir aussi triste me donner aussi envie de pleurer.

    -Tu travail cet aprem' ? lui demandai-je.

    Il hocha la tête.

    -Je passerais te voir alors ! Je vais vider tout tes gâteaux, prépare toi ! m'exclamai-je, avec une joie feinte.

    -Alors prépare ton porte-monnaie ... me prévint-il.

    -J'appellerais l'un de mes frères ... dis-je, nonchalante.

    Il sourit :

    -Bon, je dois y aller. A cette après-midi, alors ...

    Il se leva et je le raccompagna jusqu'à la porte.

    Avant qu'il ne parte, je le retint par la main :

    -Jo ... ne raconte ce que je t'ai dit à personne, s'il te plaît ... ni à Nicolas, ni à mes frères, d'accord ?

    Il hocha la tête, avant de m'enlacer une dernière fois et partir sans se retourner.

    Penser que ce soir serait peut-être la dernière fois que je le verrais, me faisait me sentir très mal.

    J'aurais aimer passer le reste de ma journée en boule dans mon lit, mais il fallait que j'aille au nid.

    Je pris donc mon portable pour appeler la personne capable de faire en sorte que je puisse ne pas "sortir toute seule" de la maison...


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