• 09

    -Alors ???? Raconte ! Comment c'était ?

    -C'était ... incroyablement ... décevant. Je m'attendais à mieux ! Non je plaisante, c'était magnifique ! Il y avait la rose du nord : Suzanne Wheeler ! Elle est si gracieuse, si noble, si gentille !! Ah, c'était trop bien !

    Dés la première récréation, elles me tombèrent dessus avec leur questions. Je leur avais presque tout raconter. Presque. Le serment du silence était quelque chose de sacré chez nous.

    -Et quel est ta couleur ? Ton cercle ? me pressa Sarah.

    Je souris mystérieusement.

    -Allez ! Te fait pas prier ! m'implora t'elle.

    Laura et Alexine m'observaient elles aussi, curieuse.

    - Argentée, premier cercle ! dis-je d'une traite.

    J'eus un pincement au coeur de leur mentir à moitié, mais je n'avais pas le choix...

    Elles hurlèrent et gloussèrent de joie. Les gens de la classe devaient nous prendre pour des folles.

    -Doucement ! les calmais-je.

    Elles se reprirent et se rassirent.

    -Mais c'est magnifique ! s'écria Sarah.

    -Félicitation ! fit Alexine les yeux brillants.

    -Je suis fière de toi ! fit Laura en hochant la tête.

    -Merci beaucoup ! dis-je émue.

    -Mais j'avais entendu dire que la sélection de cette cérémonie était du très haut niveau ! Freya Stenbeck était là, n'est ce pas ?! fit Laura.

    -Oui. Même Becky Robadey et Mélina Paez. Son lion est gentil comme tout !

    -Tu en as de la chance ... j'espère qu'a ma cérémonie j'aurais la chance de rencontrer la nouvelle rose ... tu sais c'est qui toi, n'est ce pas ? Dit le moi, s'il te plaît ! implora Sarah.

    -Je suis désolé, ma boche est cousu : serment du silence. dis-je simplement.

    Elle compris et se rétracta avec regret. Lara me lançait des coup d'oeil, remplit de soupçon.

    Je l'ignora royalement.

    La sonnerie se fit entendre et les cours reprirent...

     

    *********

    -Je suis là ! Mami où es-tu ?? hurlai-je, à peine entrer.

    -Je suis peut-être une citrouille, mais je ne suis pas sourde, jeune fille ! s'exclama t'elle en apparaissant devant moi.

    -Je suis désoler mami, hier soir j'étais tellement fatigué que je ne t'ai rien dit...

    -Oh, ne t'en fait pas ! Je comptais te cuisiner cette après-midi ! Allons dans ta chambre !

    Je souris et monta droit vers ma chambre, en frôlant mon petit frère dans les escaliers.

    -Désoler Ben ! dis-je en continuant de monter.

    Je ferma ma chambre a clef et m'affala sur mon lit.

    Je me mis à l'aise et m'allongea tranquillement.

    Mami flotta vers moi et se mit face à moi :

    -Je t'écoute.

    Je lui raconta tout. Toute la vérité. Elle ne m'interrompis pas une seule fois. Je me demandais quel expression elle devait avoir ... ce n'est pas évident à deviner sur une citrouille !

    Le serment du silence ne s'impose qu'aux vivants.

    Ma Mami était morte, donc je n'avais pas briser le serment.

    -Je vois, la rose a accepté que je devienne ta guide. J'en suis ravi, ma puce ! A présent, je ne pourrais plus t'appeler "p'titiote" ... tu grandis vite ma chérie ! dit-elle. Félicitation pour ta couleur et ton cercle ! 

    -Merci Mami !

    -Ma petite, il faudra que l'on fasse tout de même la cérémonie d'acceptation du guide, tu le sais, n'est ce pas ? On devra s'échanger nos noms magique. J'espère que tu as retenu le tient !

    -Oui, biensûre Mami ! dis-je en souriant.

    Je me leva et frappa des mains.

    Ma tenue magique apparut sur moi. Même le chapeau ! Je ferma les yeux et claqua des doigts.

    Mon grimoire apparut et flotta devant moi. Je tendis la main et ma baguette vola de mon bureau jusqu'à ma main.

    Je souris, heureuse.

    Mami flottait autour de moi :

    -Normalement, quel que soit le titre de ton grimoire et ton pouvoir, tu as accès aux magies basiques et élémentaires. Ouvre ton grimoire en posant ta main dessus.

    Je le fis. Le livre s'ouvrit.

    A la première page, c'était une page blanche.

    A la deuxième, c'était le sommaire.

    A la troisième, commençait l'introduction.

    Tout était écris dans un latin parfaitement compréhensible.

    Je lu attentivement et j'essaya même - sous la tutelle de Mami - quelques sort discret, tél que "lux" (la lumière) , où une petite sphère de lumière blanche apparut à mes côtés ou "locus repono" (le rangement) qui fit que ma chambre se rangea d'elle même et quelques secondes.

    La magie me plaisait de plus en plus ! 

    -Jenne, tu es là ? Descend s'il te plaît ! s'exclama ma mère, d'en bas.

    -J'arrive ! hurlais-je.

    Je frappa des mains une nouvelle fois : mon grimoire et ma tenue de sorcière disparurent.

    Je fis un geste de la main avec la baguette, et la porte se déverrouilla et s'ouvrit.

    Je souris en observant Mami.

    -C'est très bien ! Tu te débrouilles très bien pour une première fois ! J'ai hâte de voir tes progrès en magie ! dit-elle.

    Je sentis dans ces paroles une fierté et de l'empressement. Cela me fit énormément plaisir !


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  • 08

    -Eh bien, mon amour, que se passe t'il ? Je te sens tendu ... me chuchota ma mère.

    Je me repris. Ma poker face était de nouveau à sa place.

    Un assassin ne devait jamais montrer ces émotions. Jamais.

    -Le spectacle a commencé, mère. l'informais-je.

    Elle eut l'air ravi et se dirigea vers le buffet.

    -Déjà ? demanda Emma. J'espère que ce soir sera intéressant...

    10.

    Je me leva et chercha du regard, d'où provenait l'odeur de la mort.

    Il n'y avait plus beaucoup de couple sur la piste, la plupart était assis en train de manger.

    9.

    Je remarqua alors, que quatre personnes été assises aux quatre coins de la salle. 

    Les quatre avaient la même position : avachi, la tête baisser.

    8.

    Je me dirigea d'un pas silencieux vers un des corps.

    L'homme était mort. Encore chaud mais mort. Je l'inspecta et je fis de même avec les autres.

    Quatre homme, aucune femme.

    7.

    J'essaya de trouver une explication à leur mort. 

    Qui et comment. Je devais le savoir.

    C'est en les inspectant que je compris le "comment".

    Rester le "qui".

    6.

    Une silhouette qui me parut familière passa dans mon champs de vision.

    Un jeune garçon brun, un peu plus grand que moi.

    Je le connaissais.

    Oui, c'était bien Rudy Alvarez : un assassin assez doué, venant du Mexique.

    J'avais déjà examiner ces méthodes : il était très bon !

    5.

    Je m'approcha de lui, discrètement.

    Je lui posa une main sur l'épaule gauche. Il fit un geste de défense, mais il fut trop lent.

    Je l'avais déjà bloquer et stopper. Il fut surpris. 

    -Buena tarde, Rudy ! le saluais-je.

    Il m'observa, tout en levant un sourcil.

    J'enleva un peu mon masque, de sorte qu'il voit mon visage.

    Lorsque j'eu lu la compréhension (et la stupéfaction) sur son visage, je remis mon masque.

    -Mister Lionel ! Cela faisait longtemps ! Je suis surpris de vous savoir ici ! s'exclama t'il en chuchotant.

    J'hocha la tête.

    -Mais le parrain a dû perdre la tête, à vous invitez ici ... continua t'il.

    -Bah, d'après ce que j'ai constaté, le "spectacle" a déjà commencer ... soupirais-je.

    4.

    Il rit.

    -Je suis désolé, Mister, mais je suis attendu par le parrain ! Je reviens au plus vite ! me dit-il en partant.

    Je souris en le regardant partir. De ce que je savais de lui, il n'avait pas eu une vie facile. Du tout même...

    3.

    Je le plaignais d'avoir dû devenir un assassin à la solde des pires crapules de la planète, juste pour gagner de l'argent et l'envoyer à sa famille, se trouvant aux Mexique.

    Je chercha encore un peu du regard, dans la salle, si quelqu'un d'autre aurait pu commettre ces meurtres. Mais je n'apercevais personnes de vraiment doué, capable de faire sa...

    2.

    Je me retourna et repartit vers ma place, que ma mère avait prise pour manger à son tour.

    Je m'assis donc prés d'Emma, dos aux buffets. J'avais vu sur toute la salle.

    1.

    Les gens avaient recommencer à se lever et à danser. 

    0.

    C'est là que je l'aperçus.

    Une silhouette passa devant moi. Je ne fis attention qu'à lui. Pas à la personne qui le portait à la ceinture, mais lui

    Je sus à cet instant qu'il m'appartenait. D'où ? Comment ?

    J'eu un mini flash-back de quelques secondes a peine, mais qui me déstabilisa.

    Une explosion, une corde, moi étant mal au point, une jeune fille courant vers moi, elle saigne. Du sang. Beaucoup de sang !

    Je me pris la tête entre les mains. J'avais mal. Très mal.

    Pourquoi voir ce poignard m'avait-il fait autant d'effet ? Qu'avais-je vu, au juste ?

    Je me leva du mieux que je pu. Emma me dévisagea et se leva immédiatement, pour m'intimer de me rasseoir :

    -Tu ne peux pas te lever dans cet état ! Je ne sais pas ce que tu as, mais tu es en pleine frénésie !!

    A ces mots, ma mère leva la tête et me fixa :

    -Qu'est ce qu'il y a ? Tu sens du sang ?

    Je fis non de la tête.

    Il fallait que je retrouve mon bien. Il fallait que je récupère mon poignard.

    A tout prix !

     

     


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  • 08

    Je fixais la rose blanche, bêtement.

    -Tu disais ? chuchotais-je à Mélina.

    -Je retire ! Bonne chance ! me dit-elle sur le même ton.

    Je me leva et la rose descendit dans mes mains. A son contacte, je sentis quelque chose changer.

    Je me sentais vibrante de puissance. Exalter. 

    Suzanne Wheeler me fit signe d'approcher. Je m'exécuta.

    -Je vous présente Jenne Kirke. La nouvelle rose blanche. Et dès a présent, la sorcière du nord ! annonça Suzanne Wheeler.

    Elle mit son poing droit sur le coeur, baissa la tête dans ma direction. Toute la salle se mit debout et fit de même.

    Elle se releva et continua :

    -Evidemment, je demande à toute les personnes présentes de garder ceci confidentiel, jusqu'à la cérémonie des roses, qui ne devrait pas tarder. Le nom de la nouvelle rose blanche est donc un secret à ne pas révéler ! Elle prendra sa fonction lors de la cérémonie. Sur ce mes frères, et soeurs, je félicite une fois de plus nos nouveaux arrivant ! A notre revoyure et à notre lendemain !

    -Nous jurons aux silences ! A notre revoyure et à notre lendemain ! répondit la salle en coeur.

    Les gens commencèrent à partir. Mélina vint me dirent au revoir accompagner d'un "bonne chance". Suzanne m'avait demander de rester.

    Je remarqua alors ma mère, qui essuyer des larmes de joie. Ses amis se presser autour d'elle pour la féliciter. Je souris.

    -Tu es d'accord avec ce choix ? me demanda Suzanne. 

    -Je ne sais pas trop ... je ne saisi pas encore en quoi consiste le poste ! lui dis-je.

    Elle souris :

    -Si c'est toi, je suis sûr que tout ira bien ! Viens avec moi !

    Elle m'entraîna vers les chaises et mis une en face de l'autre. Elle s'assit sur l'une et je m'assis face à elle.

    -Je te pose la question car même si tu n'as pas le choix d'accepter, j'aurais aimer avoir ton avis. Moi-même j'ai été contrainte de l'accepter sans m'ouvrir à personne. Ce n'était pas aussi dur que je ne l'avait penser, mais c'est une lourde responsabilités, comme je l'ai dit.

    J'hocha la tête.

    -As-tu des questions ? 

    Je remarqua alors Cassie, qui s'était allongés à côté de sa maîtresse.

    -Est-ce grave si je n'ai pas de favoris ?

    -Non. Car tôt ou tard tu te lieras avec un. J'en suis sûre ! 

    -Comment se déroule la cérémonie du serment ?

    Elle rit :

    -Tu vas droit à la chose, j'aime ça ! Bien, alors lors de la cérémonie, toi et les trois autres, vous porterez chacun une cape noir. Lorsque nous, les anciennes roses, ouvriront le cercle, vous devrez retirer les capes. Nous vous annoncerons à la communautés. Après cela, le serment du silence et le serment de la rose. Après le bal des sorcières commencera et se sera tout ! As-tu tout compris ?

    -Oui. J'ai une autre question...

    -Vas-y ! m'encouragea t'elle.

    -Vous, les anciennes roses, que deviendriez-vous ?

    -Chaque ancienne rose deviendra la marraine de la nouvelle rose qu'elle a choisi. Je serais donc ta marraine ! m'expliqua t'elle en souriant. Evidemment, puisque tu viens de recevoir ton grimoire et que tu es en première, nous allons attendre que tu es fini ton année scolaire pour t'envoyer la lettre...

    -La lettre ?

    -Oui, une fois que tu reçois ton grimoire, tu dois finir ton année dans l'établissement scolaire humain dans lequel tu es, puis ensuite recevoir la lettre d'acceptation à l'académie de magie. Il n'y en a qu'une dans le monde : " Spell academy ", l'académie des sorts. Là bas, tu passeras ton bac, tout en apprenant la magie. Tu n'auras que 3 ans d'études.

    -Je vois... et elle est où cette académie ? demandais-je, curieuse.

    -Sur une île entre l'Italie et la Grèce, en ce moment. Elle est protégée par des sorts. C'est une île qui se déplace. Tu en sauras plus une fois là bas ! Sur ce, je dois y aller. Il y a une réunion des roses, maintenant. Au revoir, Jenne ! me dit-elle en se levant, suivit de sa panthère.

    Et elle partit. Je me leva aussi et alla rejoindre ma mère. Il n'y avait presque plus personne dans la salle. Lorsqu'elle me vit, elle me serra fort dans ses bras, tout en pleurant :

    -Ma fille, je suis si fière de toi ! Une rose ! Félicitation ! Bravo ! 

    Je lui tapota le dos et lui tendis un mouchoir qu'elle accepta avec joie. 

    -Comment je fais pour faire disparaître mon grimoire ? demandais-je, tendis qu'elle se mouchait.

    -Clac des doigts avec ton pouce et ton majeur. Pareil pour le faire apparaître. Pour tes affaires, tient, mets-les dans ma sacoche !

    Sa sacoche est une véritable chambre à elle-même. On peut y mettre n'importe quoi, tout y entre a taille réduit ! J'y mis mon chaudron et ma boule.

    -On y va ? me lança t'elle en y sortant.

    Je la suivis. 

    On récupéra nos balais et on sortit dehors, à l'air frais du soir... ou du matin : il était trois heures passaient !

    J'enfourcha mon balais.

    -Prête ? me demanda ma mère.

    -Tu crois que je peux sécher les cours, aujourd'hui ?

    -Même si tu viens d'avoir un rang plus haut que moi, je suis toujours ta mère ! Donc Madame la rose, je suis désolée, mais aujourd'hui tu vas en cours ! Ah, et si on te demande, tu dis que tu es premier cercle ! D'accord ?

    -Oui, maman ! dis-je en levant les yeux et baillant en même temps. Prête ! annonçais-je.

    Et on décolla. 

    J'étais presser de retrouver mon lit après cette soirée !


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  • 07

    La police vint prendre le corps.

    Un détective et un inspecteur vinrent mener l'enquête. Ils trouvèrent le coupable rapidement : la belle-soeur de l'homme mort, l'avait empoisonner parce qu'il la faisait chanter...

    La police embarqua la femme et l'histoire prit fin. Mais la soirée continua, même si certains convives étaient partis suite à l'incident.

    -L'affaire est conclu et la soirée reprend. Alors pourquoi tu n'en profite pas un peu ? Tu n'as même pas danser ... fit Emma en me tirant vers la piste de danse.

    -Tu sais très bien que je n'aime pas attirer l'attention ! lui chuchotai-je.

    -Arrête de grogner et dansons ! me murmura t'elle en commençant à danser.

    On virevolta parmi les invités. Je réussi à en reconnaître beaucoup. Des parrains d'autres familles, des hommes riches, des artistes, même des politiciens et des stars !

    Lorsque la musique s'arrêta, les lumières se tamisèrent et un projecteur fut braquer sur l'un des escaliers menant à l'étage.

    Le parrain salua la foule et pris un micro :

    -Mes chères invités, je suis désoler d'arriver si tard. Je m'excuse tout d'abord de l'affaire précédent mon arrivé, elle n'aurait jamais dû arriver ! Je m'excuse de la gêne occasionné...

    Il y eut une minute, emplit de chuchotement, puis il reprit :

    -Ce soir est un soir particulier. Autant pour moi, que pour notre famille ! Alors amusez-vous bien du spectacle à venir, mes chères invités VIP ...

    Les chuchotements reprirent, et les lumières se rallumèrent. 

    -"Invités VIP" ... je me sens étrangement concernée ! me chuchota t'elle a l'oreille.

    -Emma, c'est évident qu'il parlait de nous ! dis-je en soupirant. 

    -On va manger un peu ? me proposa t'elle.

    Je n'eus pas le temps de répondre qu'elle me tira vers le buffet.

    Je remarqua alors, que plusieurs convives avait pris l'apparition du parrain, comme une invitation à ce démasquer. Mais j'ignora ce fait, préférant garder mon masque.

    -Que veux-tu manger ? Il y a pleins de plats de pays différents ! 

    -Des sushis. dis-je sans hésiter.

    Elle rit, tout en allant m'en chercher.

    Le parrain Swanson était à présent au milieu d'une foule de personne. Parlant et riant avec chacun. C'était un homme de petite stature, ayant beaucoup de présence. Dans la cinquantaine, environ. Il était habiller d'un costume marron et d'une chemise beige. Sa lui allait assez bien !

    -Tu as flashé sur le parrain ou quoi ? Tu le fixe trop ! s'exclama Emma en apparaissant devant moi, un grand sourire au lèvre.

    Elle me tendis une assiette remplit de sushi de toute sorte, accompagner d'un pot plein de sauce et de baguette.

    -Merci qui ? me dit-elle en me montrant sa joue.

    Je lui fis une bise :

    -Merci, Emma !

    On s'assit sur des chaises libres. Je savoura mon plat.  

    Beaucoup de gens nous imitèrent, quittant la danse pour le buffet.

    -C'est délicieux ! fit-elle, en mangeant son caviar, provenant tout droit de Russie.

    -Vous m'en voyez ravie, mademoiselle ! s'écria quelqu'un derrière moi.

    Je n'eu pas le besoin de me retourner pour savoir que le parrain était là.

    -Et vous, jeune homme, est-ce à votre goût ? Aimez-vous cette soirée ?

    -Les sushis sont à mon goût, la soirée l'est moins, pour le moment... répondis-je.

    Il rit. Un rire sonore mais sincère :

    -Hahaha ! Ne vous inquiétez pas, le meilleur est à venir ! Amusez-vous bien !

    -J'y compte bien. répondis-je en continuant à manger.

    Il s'en alla.

    -Je me demande s'il sait qu'il vient de risquer sa vie en se mettant derrière toi ? demanda t'elle naïvement. 

    -Je pense qu'il n'en sait rien, après tout, il a été assez fou pour m'inviter...

    Elle eut l'air d'approfondir mentalement la question.

    -En faite, tu es venu seule ?

    -Non. James est là aussi. Va savoir où ... 

    James, son assistant. Je ne l'avais jamais rencontrer, mais grand-père avait confiance en lui. Il devait être douer.

    J'entendis le pas de ma mère se diriger vers moi.

    A l'instant où elle posa sa main sur mon épaule, je sus que le "spectacle" avait commencé.

    Je pouvais sentir l'odeur de la mort dans la salle...


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  • 07

    Lorsque j'ouvris les yeux, de la fumée sortait encore du chaudron.

    J'avais eu peur de m'être tromper quelque part. Alors que j'essayais de chasser la fumée, j'entendis quelqu'un me chuchoter à l'oreille :

    - Enfant élue, ton nom est et sera : " Clavem Puer ", l'enfant clef !

    Puis la fumée disparut. J'étais encore un peu sous le choque. Je remarqua alors un livre noir, flottant au-dessus de moi. Il y avait une empreinte de main. Juste au-dessus, un titre. Un titre écrit en or : "Grimoire tempus et spatium", c'est à dire, le grimoire du temps et de l'espace.

    La rose s'approcha de moi :

    -Jenne, pose ta main sur l'empreinte de ton grimoire et jure de protéger la magie.

    C'était la première fois qu'elle prononçait mon nom ! J'eu des frissons, mais me reprit rapidement. Je mis ma main sur l'empreinte et m'exclama d'une voix clair :

    -" Je fais le serment, moi, Jenne Kirke, de protéger la magie qui me protège et de ne l'utiliser que pour mon utilité et ma vision du monde. Que mes voeux soit exaucer et ma place enfin révéler ! "

    A peine ai-je fini mon engagement, qu'un chapeau apparut sur ma tête. Au même moment, le chaudron redevint propre, comme si il avait avalé le tout. Ma baguette vint toute seul dans ma main droite et mon grimoire se plaça dans ma main gauche. Je me sentais étrangement calme et euphorique. Comme si quelque chose c'était débloquer en moi ! Comme si un vide venait d'être combler ! C'était... magique !

    La rose me dévisagea. Véronica eu un hoquet de surprise :

    - Sa alors, mon enfant ! Tu es la deuxième ayant eu ce rang, aujourd'hui ! Quel soirée pleine de surprise !

    -Jenne, tu es à présent notre soeur et une sorcière à part entière. Il te revient donc de choisir qui tu aimerais avoir pour citrouille. m'expliqua la rose, calmement.

    Je lui exposa mon idée. 

    -Il n'y a jamais eu d'interdit pour avoir une citrouille déjà présente en ce monde. C'est d'accord ! accepta Véronica.

    Je soupira de soulagement. Mami allait être contente !!

    Je me dirigeait déjà vers la porte avec mes affaires, lorsque la rose me retint :

    -Jenne, une dernière chose : peux-tu me dire quel est le titre de ton grimoire ?

    -Grimoire du temps et de l'espace ! m'exclamais-je.

    Véronica faillit faire tomber sa tablette. Elle me dévisageait à présent, les yeux exorbités. La rose paraissait surprise mais resta calme. Elle parut réfléchir, tout en caressant la tête de son favoris.

    -Pardon de t'avoir retenu, tu peux y aller ! Et félicitation ! me souhaita t'elle.

    Puis la porte se referma. Je me retrouva dans un couloir immense, seule. Je souffla. Eh ben ! C'était plus de peur que de mal ! Je me rappela soudain que je n'avais toujours pas vérifier mon rang... Je pris mon chapeau entre les mains et vit, que le ruban était ... argentée. J'étais souffler.

    Je faisais partie du premier cercle ! Je n'en croyais pas mes yeux !

    Je remis mon chapeau et m'avança le long du couloir. Puis j'eu une idée.

    -Baguette, pourrais-tu m'indiquer le chemin à suivre ? J'ai oublié de le demander...

    Comme si elle était vivante, ma baguette se libéra de ma main et flotta devant moi. Je la suivis.

    Elle m'emmena jusqu'à une porte beige plutôt grande. Je repris ma baguette en main et mis ma main sur la porte. Celle-ci s'ouvrit toute seule.

    A peine avais-je fait un pas, qu'un tonnerre d'applaudissement se fit entendre. J'étais apparu sur une scène, dans une sorte de théâtre. Tout les nouveaux sorciers et sorcières était là, assis sur scène, par rang. Lorsque le publique vit a quel rang j'appartenais, un silence se fit. J'alla m'asseoir au premier rang, rapidement.

    -Salut ! Alors cette révélation ? Toi aussi tu l'as eu... on est dans la même galère ! s'exclama la personne déjà assise.

    Mélina.

    Je m'assis à côté d'elle. On soupira de concert. 

    Le bruit réapparut dans la salle. Je me détendis.

    -Qu'on soit toute les deux dans le premier cercle... quel destin ! fit-elle en riant.

    -Tu l'as dit ! ris-je.

    D'autres nouveaux sorciers entrèrent, recevant à chaque fois des applaudissements.

    -N'empêche au début de cette épreuve, j'avoue avoir été un peu perdu avec cette mini chasse au trésor ! lui dis-je.

    -Oui, mais on est tous passer par là. Ce qui m'a fait le plus peur, c'est au moment où dans cette fumée, on m'a murmuré mon nom de sorcière... 

    -A ce moment là, j'étais plus concentrer sur le fais d'avoir peut-être rater ma préparation...

    On se mit à rire. On soupira d'aise : l'épreuve était loin derrière. Ouf !

    Lorsque le dernier entra dans le théâtre, les portes se fermèrent et la lumière ne resta allumer que sur scène.

    -En faite, c'est quoi ton don principal ? Moi c'est le feu et la chaleur... me chuchota t'elle.

    J'allais répondre, lorsque Véronica et la rose apparurent soudainement sur scène.

    Baguette à la main, cette dernière s'exclama :

    -A tout nos anciens novices que voici, aujourd'hui, vous n'êtes plus novices. Vous êtes nos frères et nos soeurs. A présent, vous êtes complet : de véritable sorcier et sorcière ! Je vous félicite tous, pour le courage dont vous avez fait preuve.

    -Bien qu'il y ait eu certaines complications lors de certaines entrevu à propos du sang... fit Véronica en sous-entendu.

    Il y eut quelque rire dans le publique. Elle contiua :

    -A prèsent que chacun connait son rang et sa place, nous vous demandons la plus grande attention ! La rose va nous faire entendre son choix.

    Un silence de mort se fit. Dans ma tête, il y eut des roulements de tambours. Je souris à cette pensée. 

    -D'abord, je vais vous avouez qu'après avoir minutieusement observer chacun, j'eu un peu de mal à trouver mon futur héritier. Donner la rose en flambeau est une grande responsabilité. Ce n'est pas qu'un rang ou qu'une place dans la société magique : c'est aussi une lourde charge ! Mais je pense avoir choisi la bonne personne, pour me remplacer. Et peut-être qui sait, cette personne pourrait bien exaucée notre souhait à tous et atteindre le but de la rose ! A pouvoir extraordinaire, responsabilité extraordinaire. J'ai donc décidé de nommer ...

    Elle fit un mouvement avec sa baguette. Une rose blanche fermer flotta au-dessus de nous tous. Je bailla. Bah, sa ne me regardait pas...

    Mais je changea d'avis, lorsqu'un silence de mort s'installa dans la salle et que Mélina me poussa du coude. Je leva la tête. 

    Zut.

    Une belle rose blanche bien ouverte était en train de flotter au-dessus de ma tête...


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