046

J'étais retourner dans mon bureau faire des plans, des projets et surtout des investigations.
Grâce à l'invention de Belphégor, je pouvais explorer le monde d'en bas sans bouger de mon bureau.
C'était incroyable !
Ce monde était tout plein de verdure, d'un ciel bleu, de nuage, de couleur ... Ce qu'avait dit les autres étaient donc vrai : c'était un monde semblable au nôtre et différent à la fois.
"L'homme" s'était "reproduit" comme me l'avait dit Ouriel. Leur petit ne naissaient pas dans un oeuf, comme nous, mais sortait de la femelle, appeler "femme". Ils étaient à présent plusieurs a vivre ensemble sur ce nouveau monde.
Ils avaient déjà la connaissance du feu, l'utilisation de l'eau, la connaissance des plantes. Ils peinaient a se faire a mangé du fait que père avait puni le premier des leurs, pour avoir briser un interdit. Je les observais "labourer" les champs de blé avec beaucoup d'effort et d'animaux ... des "boeufs" avec des "charues". Leur mode de vie était assez interressant.

Ouriel et Azael entrèrent a nouveau dans mon bureau.
Pour la énième fois, ils vinrent me demander de monter un groupe d'expédition dans ce nouveau monde.
-Je vous l'ai dit et redit : le vice et présent là-bas plus que partout ! Si vous y aller, le miasme d'en bas vous perdra et vous ne pourrez plus remonter ! Vous voulez tant que ça un allé simple pour un monde voué a être détruit ?
-Un monde voué a être détruit ? me demanda Azael.
-Il fait partie des mondes temporels. Le temps s'écoule chez eux. Leurs existences sont aussi éphémère que leur planète ! Que veux-tu aller faire dans un monde pareil ?
-Nous ne pouvons pas descendre avec un temps impartit à l'avance ? Père pourrait nous l'accorder ... fit Ouriel en réfléchissant.
Je soupira :
-On verra ! Pour le moment, Azael tu devrais retourner a tes tâches ! Ouriel la prochaine partition est prête ? Notre prochain passage est pour bientôt !
Je le vis pâlir et partir en courant.
Azael partit aussi, non sans un drôle de regard lancer a mon encontre.
Je soupira longuement en remettant ma tête dans les paquets de feuilles devant moi.
-Eh bien, pour un soupire, je le trouve étonnamment expressif !
Je sursauta et leva la tête.
-Alors comme ça tu ne m'écoutes pas quand je t'appel ? Tu oses me fuire ?
-Jeliel je ... depuis quand quelqu'un tend la joue pour se faire claquer ? J'ai bien compris que tu voulais me remettre en place pour avoir interrompu Daniel mais avoue qu'il étendait un peu trop son discours ! C'était lassant !
-Caliel ... tu es l'ange de la prudence ! Mais parfois je te trouves beaucoup trop impulsif ! Enfin ... j'avoue que cette fois-ci ton intervention était la bienvenu, j'ai vu Satan et certains anges commencer a s'assoupir face à son interminable discours, mais que veux-tu ? Père en a fait l'ange de l'éloquence, il doit donc respecter sa vertu !
-Je déteste se système ... avouais-je en grommelant.

Père créée chaque ange et chaque démon avec une vertu à laquelle il devait s'y tenir. Si il ne s'y tenait pas, il disparaissait et un autre prenait sa place et sa vertu. De même que lorsque père créée un ange mineur et qu'il lui donnait une mission, lorsque celle-ci finissait, l'ange en question disparaissait, car ces anges-là ne possède pas de vertu.

-Caliel ? Arrête de trop réfléchir et suis-moi ! fit-elle en sortant.
Je la suivis et elle me mena jusque dans la grande bibliothéque.
Les livres ne restaient pas en place, volant dans tout les sens.
Les anges présents essayaient de les attraper et les trier mais ils ne tenaient pas en place.
Je toussota et les anges présents, vinrent me saluer et se mirent devant moi.
-Combien y a t'il de livre pour le moment ? demandais-je.
-Ils ont trop la bougeotte pour qu'on réussisse à les compter ... fit un ange en baissant la tête.
-Environ 1 500 pour le moment mais le nombre augmente sans cesse ... fit un autre.
J'hocha la tête :
-Bien, faite des équipes et trier les livres selon l'apparition de l'être. Du plus vieux au plus jeune. Si les livres ont la bougeotte, ligotés-les aux étagères !
-Compris ! firent-ils tous en choeur avant de se mettre à l'oeuvre.
Je me tourna vers Jeliel :
-Je ... a bien y réfléchir, je pense que l'idée d'Azael n'était pas si mauvaise ...
-Je t'arrête tout de suite, Caliel ! Il n'en ait pas question ! s'exclama Sitaël, derrière moi.
-Je ne descendrais pas moi-même ... on peut former une équipe et ...
-Tu te rend compte de ce que tu dis ? fit-il en me prenant par les épaules.
Je baissa les yeux, il m'enlaça dans ces bras :
-Je ne veux pas que quelqu'un soit toucher par ce qu'on a eut. Ce miasme est une horreur !
Il se détache, m'ébouriffa les cheveux et s'en alla.