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Lorsque je m'éveilla, le son des oiseaux au-dehors me vrillaient les tympans.

J'ouvris les yeux, puis observa autour de moi.

La fenêtre, le balcon et les rideaux étaient grand ouvert.

Une main froide se posa sur mon front.

Avant même de pouvoir faire une clef de bras, la personne retira sa main.

-Bien, ta fièvre a définitivement disparu ! Annonça Père, satisfait.

Que faisait Père dans ma chambre ?!

Je devais sembler perdu, car il se justifia :

-Ta fièvre m'a un peu inquiété je dois dire. Renan a veillé sur toi toute la nuit, mais je n'ai pas pu m'empêcher de venir vérifier. Comment te sens-tu ?

En m'asseyant, je me rendis compte que je me sentais au top de ma forme.

-Je vais bien. répondis-je, simplement.

Ma propre constatation me surpris.

Je n'avais aucune courbature, aucune sensation de faiblesse et encore moins d'effets secondaires.

J'allais bien.

Je me leva, aucun vertige.

Pour tester mes reflexes, je me glissa derrière lui et lui piqua son portefeuille.

Sa poche intérieur n'était même pas fermer... était-ce une provocation ?!

Je me dirigea tout aussi rapidement et furtivement vers la fenêtre, tout en contemplant l'intérieur de mon butin.

-Quel compte vais-je vider aujourd'hui ?! m'exclamais-je, en imitant la voix chantante de Mère.

Père me lança un regard interrogateur, avant de fouiller ses poches frénétiquement.

Il soupira mais fit un sourire fière :

-Mon fils, je vois que tu vas mieux.

Il tendit sa main.

-Tu pensais que je plaisantais ? demandai-je, sournoisement.

Il leva un sourcil, puis tout en gardant son sourire, il s'approcha doucement.

Doucement mais surement.

Quoi de mieux qu'un jeu de chasse, pour se remettre de ses jours étranges ?!

Je bondis en même temps que lui.

Il brassa de l'air, je m'étais diriger vers la porte, bien plus vite que lui.

S'ensuivit une course poursuite dans toute la villa.

Lui voulait retrouver son bien, moi je voulais m'amuser.

Je croisa les jumeaux aux détours d'un croisement.

Ils parurent comprendre le jeu en un instant.

Sans me retourner, je comprenais qu'il avait réussi à arrêter Père momentanément pour l'embrouiller avec des histoires à se cogner la tête contre un mur.

En tournant vers les escaliers, j'évita Benoit avec brillo.

Je bouscula Alan d'un beau croche-pied au bas des marches, avant de me diriger droit vers le salon.

Mère était là, assise sur son fauteuil habituel. Sa tasse de capucchino à la main, muni d'un donut's au chocolat.

En me voyant débouler rapidement, elle faillit recracher sa gorgée.

Tout en s'étouffant, je voyais qu'elle essayait de me disputer.

Chose à laquelle, elle ne parvint pas.

Voyant la fenêtre ouverte, je n'hésita pas à sauter.

Père entra dans le salon à ce moment-là, surprenant Mère qui venait de se lever.

C'est à ce moment-là, que je me rendis compte de mon état.

Un grand sourire idiot était plaqué sur mon visage et je riais à pleine voix...

Voulant tuer mes émotions, il y avait bien longtemps que je n'avais pas été aussi frivole et sincère avec moi-même.

Courir dans les bois, grimper aux arbres, se faufiler, se cacher, se retenir de rire... cela me fit un bien fou.

Au bout d'un moment, Père abandonna en se passant une main sur le visage.

Il leva les mains en l'air et s'exclama :

-J'abandonne. Dis-moi ta rançon pour libéré l'otage !

Je n'y avais pas réfléchie.

Je sauta de ma branche, atterrissant derrière lui.

Il sursauta et reprit le portefeuille que je lui tendit.

-Père, je voudrais la vérité.

-Je te l'ai promis, il me semble, non ?

J'hocha la tête, il passa son bras autour de mes épaules et continua :

-Voilà bien longtemps que je ne t'avais pas chasser de la sorte ! C'était assez amusant ...

-Ça m'a aussi fait du bien ! m'exclamais-je, en riant comme un enfant.