• 068

    Layton était bouche-bée.

    Kean était ... figé. Alerte.

    Il paraissait attendre quelque chose.

    Quelqu'un tocqua à la porte, nous faisant sursauter.

    Miska et Almus.

    -Roy, désolé de monter alors que tu nous ne l'as pas permis mais ... c'est quoi cette tempête ? commença Almus, anxieux.

    -Les fenêtres ont l'air de tenir, mais je crains que les chambres du bas, ne commencent a être innondé, si la tempête prend encore de l'ampleur... expliqua Miska.

    Je leur montra la fenêtre du doigt.

    Ils s'approchèrent et abordèrent la même expression figée de Layton.

    Les yeux rivés sur la mer déchaîner, le cyclone prenait toujours de l'empleur.

    -Tu es un enfant chéri des vents, non ? Fait quelque chose ! s'exclama Miska.

    -Es-tu consciente de ce que tu me demandes ? lançais-je, ironique. Qui irait par lui-même se mettre au milieu de ces deux là ?

    D'un coup, ils tournèrent tous la tête vers moi, les yeux posant la même question "mais qu'est-ce que tu racontes ?".

    Je soupira, puis expliqua :

    -Ce n'est pas une tempête normale...

    -Ça, on le voit bien ! s'exclama Miska, les mains sur les hanches.

    -Et donc ? Fit Almus, en coupant court la comédie de Miska.

    -Je suppose que vous ne voyez qu'une mer déchaîné... assez anormal ?

    Ils hochèrent la tête.

    -Eh bien ... disons que ce que je vois est très différent. C'est une grosse dispute entre le Vent d'Est et le Vent d'Ouest.

    Miska m'observa comme une demeurer, tandis qu'Almus me jeta un regard suspicieux.

    -Raison de plus, si c'est toi qui les arrêtes, ils ne te feront rien, non ? Fit remarquer Layton.

    Je secoua la tête :

    -Je n'ai aucune envie de me mettre entre ces deux-là. Ils ont l'air bien trop énerver... mais je n'ai pas envie que notre maison soit détruite.

    Enzo arriva, tout en se frottant les yeux et en marmonnant :

    -Y a réunion secrète ?

    Kean se rapprocha de moi et commença à grogner.

    Comme un chien, lorsqu'il sent une menace.

    Je ne l'avais jamais vu comme ça.

    -Reculez tous loin de mon maître.

    Son ton avait claquer tellement sec et dur, qu'ils reculèrent tous d'un coup.

    Kean se tourna alors vers moi et me fixa.

    -Qu'est-ce qui te prend ? lui demandai-je, surpris de son attitude.

    Il me montra le lit du doigt :

    -Allongez-vous et dormez, maître.

    Sachant qu'il connaissait mon état mieux que moi, je me laissa faire, tandis qu'ils les mirent à la porte.

    Seul Layton avait échappé à l'attitude étrange de Kean.

    Une fois que je fus bien confortablement sous la couette, il se mit devant la porte-fenêtre et l'ouvrit.

    Le froid envahit la chambre à une vitesse stupéfiante.

    Je sentis la fatigue me tomber dessus soudainement.

    Layton s'était assis au pied du lit, mettant un peu de couverture sur lui.

    -VOUS DEUX, ÇA SUFFIT ! hurla Kean, dans la tempête.

    D'un coup, le sifflement du vent s'arrêta.

    Tout aussi soudainement, la colonne d'eau retomba et la mer redevint calme et plate.

    La pluie tombait encore un peu, mais la violence de la tempête avait disparut.

    Le Vent d'Est et le Vent d'Ouest s'approchèrent, en posant la même question, avec le même accent d'inquiétude :

    -Qu'est ce qui se passe ?

    -Mon maître est fatigué, mais il s'inquiète tellement de vous voir vous disputés, qu'il n'arrive pas à s'endormir ! Evitez de détruire des villes, alors qu'il est à côté !

    Kean était en train de disputés deux êtres mythique, comme s'ils étaient deux enfants prit en flagrant délit !

    Ils eurent l'air de jeter un coup d'oeil dans la chambre, puis s'échangèrent des regards noirs.

    -Si tu n'avais pas mentis, on en serait pas là ! s'écria le Vent d'Est, visiblement agacé.

    -Et moi je te dis que je ne ment pas, il me l'a vraiment demander. lança le Vent d'Ouest, de manière hautaine.

    Ils allaient certainement se lancer dans un nouveau débat enflammer, mais Kean les devança :

    -Je vous interdit de causer du tort à mon maître. Allez vous battre ailleurs et laissez-le se reposer tranquillement.

    -Mais on ... commença le Vent d'Est.

    Kean le stoppa d'une main :

    -Je ne veux rien savoir et vos histoires ne m'intéresse pas. Mon maître passe avant tout, et il doit se reposer au calme.

    Il avait appuyer son dernier mot, qui resta quelques instants en suspend, avant d'être apparement compris.

    Les deux vents s'en allèrent au loin et le calme revint vraiment.

    Il referma la fenêtre, monta sur le lit, se câla contre moi, puis soupira d'aise.

    -Je n'ai pas très bien compris, mais tu as été incroyablement convaincant ! s'exclama Layton, ravie.

    Kean lui jeta un vague coup d'oeil, puis lui dit :

    -Je n'ai fait que dire ce que je pensais, mon maître est fatigué. Maintenant que la tempête est finit, tu devrais rentrer chez toi, pour rassuré tes tuteurs.

    Un peu sonné de se faire renvoyer, Layton se leva et sortit.

    Kean a mes côtés, accompagner d'un silence miraculeux, me fit doucement sombrer dans un sommeil profond.

     





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