• 066

    J'ouvris les yeux.

    La salle des racines étaient remplie de fleur, à présent.

    -Comment se fait-il qu'il y est autant de fleur, ici ? murmurais-je, pour moi-même.

    -Tu les vois toutes, maintenant ? demanda Waiba d'un air embêter.

    -Apparement. C'est pas bien ?

    -Seul ceux qui ne sont pas considéré comme "temporel" peuvent les voir. Tu ne marches déjà plus dans les règles du temps de ce monde, Roy.

    Je soupira, en me levant.

    Je dépoussiéra ma tenu et remonta dans le tronc.

    Comme toujours, la vue de cette endroit me donnait envie de tout ranger.

    Mais je ne ferais pas se plaisir à Waiba.

    -J'espère que tu apprendras à ranger tes affaires, un jour. dis-je, d'un air dramatique.

    -Mais oui, mais oui... fit-elle, en écartant ma performance de la main.

    Kean mit sa main dans la mienne et m'observa, l'air inquiet et intrigué.

    -Waiba, puis-je te demander quelque chose d'étrange ? demandai-je, en sortant de l'arbre.

    -Si c'est sur mon talent à ranger les choses à ma façon, non. lança t'elle, en croisant les bras.

    Je ne pu m'empêcher de sourire à son air vexer, puis me reprit en toussotant :

    -Non, je voulais te demander ... combien de lune vois-tu ? demandai-je, en pointant le ciel du doigt.

    Elle m'observa un moment, puis afficha un grand sourire :

    -3 lunes et une lune fantôme.

    -La rouge est une lune fantôme ?

    -J'étais sur que tu pouvais la voir !

    Cette dernière phrase provenait de deux voix différentes.

    L'une de Waiba, sur un ton désespérer.
    L'autre voix, sur un ton excité du Vent d'Est, qui venait de réapparaitre sur mon épaule.

    -Et donc, qu'est ce que c'est que cette lune ?

    -Le côté spirituel et énergétique de ce monde. Répondit le Vent d'Est.

    -Oui. Il y a le monde matériel et le monde énergétique. Les deux ont fusionné pour faire naître ce monde. Mais l'un comme l'autre existent toujours.

    -Donc la lune rouge, les différents Vents, l'oiseau orange et rouge, ne font pas parti de ce monde et donc les autres ne peuvent pas les voir ? Concluais-je.

    -C'est exacte. lança le Vent d'Est, d'un air satisfait.

    -Un oiseau orange et rouge ? Tu as rencontré un Phénix ? Fit-elle, ébahit.

    -Je l'ai apperçu rapidement. C'était donc un phénix... bon, c'est pas tout ça, mais j'ai un Layton a récupéré et un voyage a préparer ! Annonçais-je, en partant.

    -Si tu reviens ici, après ton voyage, rapporte-moi des souvenirs !

    Pour toutes réponses, je lui tira la langue, avant de mettre ma capuche.

    Kean me servait de guide.

    Il avançait rapidement, zigzaguant entre les buissons et les arbres, sans pour autant lâcher ma main.

    -Kean, y a t'il vraiment des monstres, ici ?

    Il hocha la tête.

    -J'aimerai en voir un.

    Il secoua la tête.

    -S'il te plaît ?

    Il s'arrêta et se tourna vers moi, affichant un air décidé :

    -Je ne veux pas que vous soyez blesser.

    Son regard sérieux m'indiquait clairement qu'il voulait me surprotéger.

    Je soupira en abandonnant l'idée.

    Il continua de m'entraîner derrière lui, jusqu'à la grotte.

    Le Vent d'Est été resté étrangement silencieux.

    Lorsque je pénétra dans la grotte, une petite fille se jetta sur moi et m'enlaça très fort en s'exclamant :

    -Roy, je veux de la peinture !

    A peine l'avait t'elle crier, que d'autres enfants firent de même.

    Leur proximités commencèrent à me faire mal.

    D'un geste, Kean me tira en arrière et fit tomber la petite fille.

    Les enfants tombèrent parterre.

    Je repris mon souffle, tandit que Tom s'approcha :

    -Les gosses, on vous a déjà dit de ne pas toucher Roy. Excusez-vous et retourner éplucher les légumes !

    La plupart firent la grimace ou la moue, puis balbutièrent des excuses.

    Kean avait l'air en colère.

    Je lui tapota la tête et il se tourna vers moi, inquiet.

    Sans me toucher, Tom m'indiqua une chaise faites de ... terre ?

    -Tu veux que je m'asseye sur de la terre ?

    -Ne t'en fait pas, elle tient.

    Suspicieux, je m'y assis avec précaution.

    Elle avait l'air d'être plus solide qu'il n'y paraissait.

    Kean s'assit sur mes genoux et se posa contre moi.

    -Alors cette visite chez Sapy ?

    -Assez sympa comme père noël. Mais il devrait arrêter de recevoir en pyjama...

    Tom partit dans un grand éclat de rire, faisant sursauter quelques enfants, à cause de l'éccho.

    Adena arriva à ce moment-là, accompagner d'un autre groupe d'enfant et de Layton.

    -Roy, déjà de retour ? Le repas est presque prêt, tu manges avec nous ?

    Je secoua la tête :

    -Désolé mais je dois y aller.

    Elle parut déçu de ma réponse.

    -Layton nous a aidé a réaménager les dortoirs et nous a donné de bonnes idées.

    Celui-ci parut gêner et s'avança vers moi :

    -On rentre maintenant ?

    -Oui, j'ai mon voyage à préparer et de la peinture à acheter.

    -De la peinture ? Demanda Adena, en dévisageant les enfants qui éplucher les légumes.

    Certains dos se raidirent.

    Je me leva, prenant Kean dans mes bras :

    -Sur ce, on y va.

    Layton hocha la tête et me suivit dehors.

    Adena et Tom aussi.

    -Comment va Almus ? lança Tom.

    -La dernière fois que je l'ai vu, il ressemblait à un panda.

    -Dit à Enzo de passer nous voir ! S'exclama Adena. Ses repas nous manques !

    -Je demande aussi à Miska de venir vous faire les ménages ? demandai-je, sarcastique.

    Adena prit un air faussement offensé.

    Tom souriait, amusé.

    Dehors, une pluie fine commença à tomber.

    -Déjà ? s'exclama Layton en recevant quelques gouttes.

    -Dêpéchons-nous de rentrer ! Annonçais-je, en faisant un geste d'Adieu de la main.

    Kean se retransforma en faux et le Vent d'Est réapparu sur mon épaule :

    -Pas besoin de courir, Roy. Je suis là.

    Aussitôt, une sorte de bulle m'entourait.

    Il pleuvait tout autour de moi, mais aucune goutte d'eau de me tombait dessus.

    Layton a coté de moi paraissait surpris.

    -Qu'est ce qui se passe ?

    Le Vent d'Est faisait en sorte, que son vent nous protégeait de l'eau.

    Mais je ne pouvais pas le lui expliquer...

    -Dit-toi que c'est normal et avançons en mettant les pieds le moins possible dans la boue.

    Il hocha la tête et observa le sol, avec détermination.

     





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