• 54

    Lorsque j'ouvris les yeux, je me sentais en sécurité dans un endroit chaud et moelleux.

    Axel me serrait contre lui, tandis qu'un rayon de soleil caresser ma joue.

    En bougeant légérement la tête, je me rendis compte que mes oreilles et ma queue était sortit. J'avais dû bien dormir, pour être détendu à ce point !

    Me libérant doucement d'Axel, je m'étira et essaya d'émerger doucement du sommeil.

    Une fois bien conscient, je réveilla doucement Axel, qui me tapota la tête, en me murmurant un "encore cinq minutes".

    Je lui retira la couverture, ouvrit grand les rideaux, lui tira la joue... il n'y avait rien à faire.

    Je passa, à la technique radical : le verre d'eau dans la figure.

    Cela marcha au-delà de mes espèrances : il se leva en sursaut.

    -Bonjour Axel. J'ai faim, emmène-moi à la salle a mangé.

    Il me considéra quelques minutes, dubitatif et ahuris, avant de regarder rapidement autour de lui et d'hôcher la tête.

    -Tu es aussi impitoyable qu'Erika... chuchota t'il.

    J'ignora sa remarque et ouvrit la porte.

    -Pourquoi n'y vas-tu pas tout seul ? me demanda t'il.

    Je lui montra mes oreilles :

    -Moi chat, moi pas savoir chemin... dis-je en articulant.

    Il se mit à rire :

    -ok, tu as gagné ! Mais on passe par la salle de bain, avant manger !

    J'acquisa pour clore les négociations.

    Après un rapide passage à la douche, on descendit dans l'immense cantine de la veille.

    -Je n'arrive pas à croire que tu es réussi à te perdre trois fois alors que tu me suivais ! s'exclama Axel, n'en revenant toujours pas.

    -J'y peux rien, si mon côté félin n'a pas le sens de l'orientation ! boudais-je.

    On prit un petit déjeuné assez ordinaire.

    Cal vint nous rejoindre assez rapidement.

    Il était tout ébouriffer et pas totalement réveiller, mais il paraissait savoir ce qu'il faisait. Exceptionnellement, Axel ne le taquina pas.

    Une fois qu'on eut fini, mes crocs apparurent, me gênant atrocement.

    -Zvut !

    Axel vérifia en me faisant ouvrir la bouche, tél un médecin professionel.

    -Aibell devrait pouvoir t'arranger ça. Je vais devoir m'isoler, si vous voulez que j'arrête ou ralentis le temps, mon corps à besoin se préparer.

    -Tvu va ffaire quoi ? demandais-je.

    -Il faut que je repose mon corps au maximum, c'est le plus important.

    -Les souverains viennent nous voir, tu t'en souviens ? fit soudain Cal.

    -Tu émmerges enfin ?

    -Plus ou moins...

    Se lever le matin était apparement dur pour tout le monde, quel que soit la race !

    Aibell et Aoibheal s'approchèrent de nous.

    Les portes de la cantine s'ouvrirent avec fracas, sur un son de clochette.

    Une femme aux oreilles pointus à l'allure noble apparut d'abord. Elle possédait une beauté indesriptible. Toute son apparence émettait une allure maternel et chaleureuse.

    Les gardiens jumeaux firent une brève révérence en se courant, puis se tournèrent vers nous :

    -Voici les arrivants qui guériront Lily, votre majestée. Visiteurs, voici la souveraine de Tir na nog, la Reine Titania.

    Un homme aux oreilles pointus, gigotant dans tout les sens entra derrière la souveraine. Il avait l'air d'un joyeux luron !

    -Et voici le Roi Obéron, mon époux... fit la Reine en soupirant.

    Elle avait l'air d'être épuiser de son époux !

    La reine s'approcha doucement et nous dévisagea rapidement et tendrement, l'un après l'autre, avant de s'arrêter sur Cal.

    -Mon pauvre enfant, lui dit-elle. Tu n'es pas encore pardonné, ou n'as-tu pas encore récupérer ce que tu as perdu ?

    A cette question, Cal rougit, toussota, puis se reprit pour répondre :

    -Bientôt. Sauver Lily en fait partie.

    -Je vois. Je prie pour que tu puisses enfin retourner à l'endroit où tu es censé être et que tu rétablisses l'équilibre de ce monde ! fit-elle, en lui caressant la joue tendrement.

    Elle passa à Axel :

    -Ton sang est complexe et fascinant, mon enfant. Te réduire à l'état de chasseur gâche tes capacités... sais-tu que vous n'êtes que deux sur cette terre, à pouvoir manipuler le temps ? Tu es si rare. Ton sang m'apprend que l'une de tes ancêtres étaient l'une de mes amies, dans les temps anciens... que de souvenirs !

    Elle le couvrit d'un regard maternel, tout en se gardant de s'approcher de lui et se tourna vers moi.

    Son regard était véritablement fascinant.

    Elle me tapota la tête et me serra contre elle, à la surprise général.

    -As-tu trouvé un petit à ton goût ? plaisanta Obéron en s'avançant.

    Il me dévisagea de ses grand yeux et me fit un grand sourire :

    -Tu es mignon, petit chat mais petit humain ! Tu es rare, toi aussi !

    -Laisse donc ce petit tranquille, Obéron ! Tu l'effrais surement avec ton sourire effrayant ! s'exclama t'elle, l'air protectrice.

    -Mon sourire n'est pas effrayant, il est malicieux ! Malicieux te dis-je, Tatiana ! s'exclama t'il en grimaçant.

    -Ne m'appelle pas Tatiana ! s'exclama la Reine, commençant a être surement agacé de le voir gigoter. Mon petit, comment t'appels-tu ?

    -Sasha.

    -Sasha, rester trop longtemps sous une demi-forme est éprouvant pour ton corps. Choisi une forme et reste-le.

    -Votre majesté, objecta doucement Axel, Sasha ne maîtrise pas ces transformations...

    -Je vois ! Le petit humain n'a pas encore rencontrer le petit chat ! Il le faudrait, sinon le sept ne se fera pas ! Sans le chat tisseur de lien, rien n'est fait ! s'exclama Obéron, en caressant un âne que je venais de remarquer.

    -Le sept ? Le chat tisseur de lien ? Qu'est-ce que c'est ? demandai-je.

    -Ne fais pas attention à cet imbécile ! Sortons à l'air frais pour discuter, nous y seront plus à l'aise... fit-elle en s'avançant vers la sortie.

    Axel hésita, mais finit par nous suivre.

     


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  • 53

    Je m'approcha, poussant quelques fairy de force.

    Un filet de sang s'échapper de la bouche de Lily.

    Ce dont avait parler Aria dans ces notes commençaient donc...

    Je sortis la feuille double et la posa sur le cerceuil, sous le regard choquer de tous.

    -Tu as pris le cerceuil pour un bureau ? s'indigna quelqu'un.

    D'autres commentaires du même genre fusèrent.

    J'inspira à fond et fit signe à Cal de s'approcher.

    -Met toi face à moi.

    Il le fit, sans poser de question.

    Je pris ces mains dans les miennes, comme noté, au dessus de la feuille.

    Nous étions l'un face à l'autre, avec le cerceuil entre nous.

    J'inspira fort et m'exclama d'un souffle :

    -Sur l'ordre de l'ange et du chat, que la terre appaise la douleur.

    L'encre présent sur la feuille double sortit de la feuille, forma une sphère autour de nos mains, puis retomba doucement vers le cerceuil.

    Lorsque la sphère toucha le cerceuil, celui-ci s'enflamma d'un feu bleu magnifique, faisant hurler les fairy.

    Je lâcha Cal et recula pour admirer le travail phénomal qu'avait dû faire Aria, pour trouver la bonne dose de sang. Oui, la bonne dose de sang. Car la feuille avait été écrite avec son sang.

    "Seul mon sang peut communiqué avec les éléments matériels. Comme je ne peux pas venir, j'ai fait en sorte qu'il soit transportable et utilisable. Cela n'a pas été facile, alors je compte sur toi !" avait-elle écrit en fin de note.

    -Et maintenant ? demanda Nicolas en tremblant.

    -D'après Aria, au moment Lily commencera à cracher du sang, c'est que le Roi bleu lui a rendu sa "tempête". Ne me demande pas ce que c'est, j'en sais rien... expliquais-je, les yeux rivés sur la flamme. A partir de maintenant jusqu'à demain, dernier jour de pleine lune, Lily va devoir décider : lutter ou mourrir. Nous respecterons sa décison.

    -Et si elle décide de lutter ? demanda Cal.

    -La flamme d'Aria tiendra jusqu'à demain soir, protégeant le corps de Lily au maximum pour qu'elle n'est pas de dêgat. dis-je, en récitant les notes.

    -Et lorsque la flamme s'éteindra ? demanda Axel.

    -D'après ta soeur, c'est là que tu entres en action. Aria avait pris en compte l'apparition de Cal, dans la solution. Tu devras servir de cale-temps pour Lily, jusqu'à ce que Cal amène la solution.

    -Qui est ? fit la femme qui nous écouter depuis le début.

    En regardant de plus près, elle ressemblait à Aoibheal en femme. Aibell donc ?

    Cal soupira :

    -Aria est exaspérante à tout deviner, comme ça ! C'est bien une sang bleu, Symphonie en serait fière ! La seule solution rapide, serait que Lily reçoive la bénédiction de Nyx. Nyx est une diablesse, mais aussi la maîtresse du monde nocturne. Il n'y a qu'elle qui pourrait aider Lily, à ce stade...

    -Une déesse de la nuit ? Une personne légendaire tout droit sortit d'un conte de fée ? C'est ça ta solution ? s'écria Axel.

    -Calme-toi et regarde autour de toi ! s'exclama Cal. Tu penses vraiment que je plaisanterai dans une situation pareil ?!

    Axel baissa la tête, en se passant une main sur le visage et hôchant la tête.

    -Déesse ou diablesse, peut m'importe. Arrivera t'elle à temps ? fit Nicolas, les yeux emplit d'inquiétude.

    Depuis qu'on s'était approcher du cerceuil, il n'avait pas osé regarder l'état de Lily. Mais son visage exprimait une vive souffrance.

    -J'ai fait passer le message. Je vérifierai demain matin si tout se passe bien. Pour le moment, reposons-nous... proposa t'il en s'approchant d'un banc.

    La femme l'arrêta :

    -Vous êtes venu jusqu'ici pour sauver la protégée de nos souverains, nous ne permetrons pas que vous passiez la nuit dehors ! Venez au manoir vous reposer tranquillement.

    On la remercia et la suivit à l'intérieur, non sans un dernier regard vers la flamme bleu.

    Le hall était remplie de fairy de toutes sortes : des fées, les lutins, des gnomes et d'autres races que je ne connaissais pas.

    Un chat possédant deux queues s'approcha de moi et me renifla, avant de s'exclamer :

    -Mais tu es un chat !

    -A moitié seulement... répondis-je, en riant.

    -Je suis Doum, le Sid cat du manoir et gardien du cerceuil à mi-temps. se présenta t'il, fièrement.

    -Je m'appel Sasha, enchanté Doum.

    Il hôcha la tête, l'air satisfait.

    Aibell nous mena d'abord dans une immense salle a mangé ou elle nous convia a dîné. Elle en profita pour se présenter :

    -Je suis Aibell, gardienne du domaine, enchanté de vous rencontrez.

    -Cal, mi-ange, mi-démon ! fit celui-ci avant de finir son verre d'eau d'un trait.

    -Je suis un thériantrope de type félin, a moitié chat. Sasha. me présentais-je, en mangeant délicatement un tranche de saumon fumé.

    -Je suis Nicolas, un vampire.

    Il n'avait pas l'air bien. Il ne touchait à rien.

    -Axel, un quart Sicarius, le reste chasseur.

    A ce mot, plusieurs têtes se mirent à le dévisager.

    Aibell toussota, remettant les curieux en place :

    -Excusez-les, ils n'ont pas l'habitude de voir des chasseurs en ces lieux. J'ai reçu un message annonçant la venue de nos souverains demain matin. Vous les rencontrerez demain, je vous prierai donc d'être polie et de bonne humeur.

    -De bonne humeur ? demanda Cal.

    -Notre Roi n'apprécie pas ceux qui font la tête... fit-elle en soupirant.

    -Lily m'en a parlé comme quelqu'un de joyeux et ... fêtard ? dis-je, en riant.

    -Plus ou moin ! me répondit Aibell en riant.

    Son sourire était chaleureux et me mettait à l'aise.

    Une fois qu'on est bien manger, un baillement m'échappa.

    Elle en profita pour nous montrer nos chambres, tout en nous souhaitant bonne nuit.

    Tout comme le manoir de Dom Aegil, se manoir m'avait l'air immense.

    Heureusement, j'avais été mis dans la même chambre qu'Axel, tandis que Nicolas et Cal étaient ensemble. Je n'essyais même pas de savoir l'ambiance que devait régner dans leur chambre...

    A peine la tête sur l'oreiller, que je m'endormis comme une souche, dans un sommeil sans rêve.

     


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  • 52

    Je m'avança encore un peu et vit la dullahan de prêt.

    Comme décrit dans les contes, un corps de femme sans tête, tenant celle-ci contre son ventre. Elle possédait un magnifique visage.

    -Vous êtes très belle ! laissais-je, échapper.

    La tête se tourna vers moi, surprise.

    La tête rougis légérement, fermant les yeux, en guise de remerciement, surement.

    Le cheval noir, à l'avant du carosse m'observait et me fit signe de la tête de monter. J'hôcha la tête et ne me fit pas prier.

    Au bout de quelques minutes de patience, je passa la tête par la fenêtre et hurla de toutes mes forces :

    -On a pas le temps, grouillez-vous !

    Avec ce cri, j'avais utiliser tout mon forfait courage de la journée.

    Heureusement, Cal et Axel montèrent rapidement dans le carosse, qui démarra dès que la porte se referma.

    Le ryhtme de la calèche était tellement répétitif que je ne pu luter contre le sommeil, qui m'emporta d'un coup.

    Un hénissement me réveilla en sursaut :

    -Hein quoi ?! hurlais-je, paniqué.

    -Du calme ! fit Axel, en riant. On est enfin arrivé, après deux heures de routes !

    Je me rendis compte que j'avais légérement bavé sur Nicolas...

    -Je me sens tout engourdit ! s'exclama Cal en s'étirant.

    A cause du réveil soudain, j'étais bien éveiller.

    -Vous vous êtes encore disputer ? demandai-je, suspicieux.

    -On a fait une trêve ! s'exclamèrent-ils en choeur.

    Les voir soudainement aussi synchroniser ne m'inspirait rien de bon ...

    On descendit du carosse.

    -Merci de nous avoir emmener jusqu'ici ! dis-je, en remarciant notre chauffeur.

    Le cheval hénni tout en se tenant debout et battant l'air de ses deux pattes avant, en tapant deux fois sur le sol.

    -Il te remercie de tes remerciements. fit une voix à mon oreille.

    Pour la seconde fois, en quelques minutes, je sursauta.

    Ce pays n'était pas bon pour mon coeur...

    Un homme sans âge se trouvait là, juste derrière moi.

    Il était clair qu'il n'était pas humain.

    -Qui êtes-vous ? s'exclama Axel, tendu.

    -Nous vous attendions, chères petits. Je suis Aoibheal, le gardien du manoir des fairy. Veuillez me suivre.

    -Aoibheal ? murmura Axel.

    -Tu n'es pas Aibell ? demanda Cal.

    -Aibell est ma soeur jumelle. Elle est actuellement au chevet de Lily, dont l'état vient tout juste de se détérioré...

    Le visage de Nicolas se décomposa.

    Je mis une main sur sa joue :

    -Ne t'en fait pas. C'est étrange, mais maintenant que nous sommes arriver, j'ai l'impression que tout ira bien !

    Mon instinct ne me trompait que très rarement.

    Je savais que tout irait bien, de toute façon, il le fallait !

    Nicolas hôcha la tête et pris une inspiration.

    On pénétra derrière les deux grands portails qui venait de s'ouvrir.

    Un immense jardin se trouvait là, surplombant un énorme manoir.

    -Le manoir ressemble presque à celui de Dom Aegil... remarquai-je.

    -Oui, c'est le même style... j'espère que l'intérieur n'est pas aussi colorée ! s'exclama Axel.

    -Ne vous inquiétez pas, notre intérieur est normal, mais notre manoir a été construit sur le même modéle que celui de Dom Aegil. Vous avez l'oeil ! nous félicita Aoibheal.

    Cal n'arrêtait pas de gigoter, observant autour de lui, tendu.

    -Qu'est-ce que tu as ? lui demanda Axel, apparement agacé.

    -Je ne me sens pas très à l'aise, ici...

    -Cupidon a perdu ces flêches avec son courage ? le taquina Axel.

    Cal ne releva pas, cette fois-ci, à mon grand étonnement.

    -Tu es un être céléste, n'est-ce pas ? Il y a des objets ici qui repousse naturellement les démons. Si tu te sent mal à l'aise, tu devrais éviter de t'approcher des glycines et de la serre... conseilla Aoibheal.

    Cal hôcha la tête.

    Alors qu'on avançait vers le manoir, on commença à appercevoir un petit attroupement assez atypique, composé d'une femme sans âge et de plusieurs sortes de fairy.

    Dont une, volant dans tout les sens qui me rentra dedans.

    -Pardon... m'excusais-je en la dévisageant.

    Toute petite, surement une fée, possédant de grand yeux violet.

    Elle secoua la tête puis repartit vers l'attroupement.

    En s'approchant, on apperçu et compris la raison de cette attroupement.

    Un cerceuil de verre était là, fermer.

    Au milieu d'un tapis de rose rouge grande ouverte, se trouvait une Lily légérement plus âgé que dans mon rêve. Elle était aussi plus pâle et plus maigre...

     


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  • 51

    -Sasha, réveille toi, nous sommes arriver ! s'exclama Axel.

    Je me frotta les yeux et les ouvris.

    En faisant une bréve observation, je compris la situation.

    Mais comme un bon chat, le fait d'avoir les yeux ouvert et le fait d'être éveiller était deux choses différentes. Il me fallait donc un peu de temps, avant de véritalement réaliser où j'étais.

    En me frottant les yeux à nouveau, baillant et m'étirant, je repris petit à petit mes esprits.

    J'étais sur le dos de Cal, entourait par tout ceux présent dans l'avion, qui me dévisageait, l'air sérieux.

    -Qu'est-ce qu'il y a ? marmonnais-je.

    -Que doit-on faire à présent ? J'ai essayé de lire ce qu'Aria a écrit, mais c'est illisible ! s'exclama Axel.

    -Je connais beaucoup de langue, mais je n'ai jamais vu celle-là... fit Alan, pensif.

    -Où est-on ? demandais-je, pas très sûr.

    -Nous sommes arriver il y a une demi-heure environ. On a passé toutes les sécurités pour sortir de l'aéroport, pendant que tu dormais. m'expliqua Nicolas.

    -Tu as vu Lily ? me demanda Cal.

    Je secoua la tête :

    -Non, mais j'ai rencontré le dragon. J'ai hâte de le revoir en vrai... murmurai-je complétement épuisé.

    -Et donc, que doit-on faire ? demanda Alan.

    -Toi et Eloïse venait avec nous ? demanda Cal, surpris.

    -Ma soeur non, mais j'ai bien envie de voir la vampire pour laquelle vous vous donnez tous autant de mal ! fit-il, intrigué.

    Clay secoua la tête :

    -Je suis désolé de te décevoir, mais Kleinz ou non, on m'a fait clairement comprendre que le manoir d'Aibell n'acceptait aucun terrestre à l'intérieur. On m'a refoulé à l'entré...

    Alan fit une moue boudeuse.

    -Je suis un quart Sicarius, je devrais pouvoir passer. fit Axel, en levant la main.

    -Je suis à moitié chat ! dis-je, en levant la mienne.

    -Je suis a moitié ange ! suivis Cal en levant la sienne.

    -Je suis un vampire... fit Nicolas en levant sa main.

    -C'est injuste, je veux venir aussi ! s'exclama Alan. Je suis entièrement Kleinz, sa devrait passer ... quoique, je viens de me rappeler qu'ici, c'est le territoire des souverains de Tir na nog...

    -Tu parles de la Reine Titania et du Roi des fées, Obéron ? demandais-je, curieux.

    Il hôcha la tête :

    -L'un de mes ancêtres leur a joué un sale tour, à l'époque. Je pense que je vais réfréner mes ardeurs et attendre votre retour pour entendre les détails de votre voyage... bonne chance !

    Et il s'en alla pour retourner dans l'aéroport.

    Qu'est-ce qui pouvait être si puissant, au point de faire s'enfuir un Kleinz ?!

    -Où doit-on aller ? redemanda Axel.

    -Les notes d'Aria disent que Clay sait où nous pouvons rencontrer la dullahan... énonçais-je.

    Ils se tournèrent tous vers le transporteur, impatient.

    -Si je me souviens bien, il faut d'abord s'approcher de la forêt.

    Il n'avait pas l'air très fiable, se transporteur...

    -Tu peux marcher ? me demanda Cal, doucement.

    Il était prévenant, ce qui ne lui ressembler pas du tout !

    -Je suis encore un peu endormis, mais je devrais pouvoir tenir debout... dis-je en mettant un pied à terre.

    Je vascillais un peu sur mes jambes, mais je tenais bon.

    Le ciel était d'un noir d'encre. Les étoiles et la pleine lune n'en apparaissaient que plus lumineux.

    -Le ciel est magnifique... chuchotais-je, ébahis.

    -Tu as raison, mais avançons. Il faut se dépêcher... fit Cal en déployant ces ailes. Je vais essayer de repéré la dullahan en question.

    Il s'envola rapidement.

    D'une main dans le dos, Axel m'entraîna doucement vers la forêt a proximité.

    Clay n'avait pas bougé.

    -Tu ne viens pas avec nous ? demandais-je, faiblement.

    Il secoua la tête :

    -Je ne suis pas autorisé a pénétré ces lieux à nouveau. Je vous attend ici !

    Axel hôcha la tête, entendu, et continua a marché :

    -Tu tiens le coup ? Tu dormais assez profondément...

    -Ca va, ne t'en fait pas. D'après Aria, Lily aura jusqu'à demain soir maximum. Si on ne le fait pas à temps, elle dormira a jamais...

    Il me tapota la tête :

    -Ne t'en fait pas, tout ira bien, je vous fait confiance à tout les deux. Tout c'est bien passé, jusqu'à maintenant !

    Un battement d'aile se fit entendre.

    -Tient, cupidon est de retour... grommela Axel.

    -Une femme sans tête, assise sur un carosse, se trouve en haut de cette route. fit Cal, en nous montrant la route du doigt.

    -Allons-y ! m'exclamais-je, faussement motivé.

    -Comment sait-il à quoi ressemble une dullahan ? murmura Axel entre ces dents.

    -Je suis un ange ! rappela Cal, avec un sourire moqueur.

    -Oui, on avait compris petit être à plume...

    Le sourire de Cal disparut et il se mit face à Axel avec un visage sérieux.

    Il ne restait que quelques mètres, jusqu'au carosse, ils ne pouvaient pas se disputer plus tard ?!

    -Tu me cherches ? commença Cal.

    -Tu viens à peine de le remarquer, le poulet ? contre-attaqua Axel.

    Epuiser, je les laissa se disputer et continua a avancé, tout en traînant des pieds.

    Lorsque je fus arriver au carrosse en compagnie de Nicolas, ils étaient front contre front, en s'insultant ouvertement.

     


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  • 50

    En ouvrant les yeux, je ne vis pas le paysage auquel j'étais à présent habituer. Les hautes herbes, la mer à perte de vue avait été remplacé par... un large et immense désert.

    Un désert, comme j'en avais vu dans les livres d'images, avec d'immense dune.

    J'avança un peu au hasard, devant moi, vers le sommet d'une dune.

    Arriver en haut, je vis une sorte de grande cuvette, former par plusieurs dune. Au centre de cette cuvette, se trouvait un petit oasis.

    Plusieurs palmiers bien vert, des buissons, de l'herbe, des fleurs toutes plus colorés les unes que les autres. Au milieu de cet oasis, se trouvait un petit lac, fait d'une eau turquoise et clair, extrêmement pure.

    A qui pouvais bien appartenir cet endroit si puissant et isoler à la fois ?!

    Il était évident que ce n'était pas mon monde intérieur. Le mien ne ressemblerait jamais à une personnalité aussi puissante que celle-ci !

    Je me laissa glisser vers l'oasis, m'approchant, curieux.

    En me penchant au dessus de l'eau, pour y voir mon reflet, j'entendis une branche bouger, au dessus de ma tête.

    Puis un *crac* retentissant.

    Puis une masse énorme me tomba dessus, sans crier gare.

    Je me retrouva écraser dans l'eau, comme une crèpe.

    Mon côté chat commença a me faire paniquer et je feula malgrè moi.

    La chose qui m'était tomber dessus bougea rapidement et me sortit de l'eau à la même vitesse, que je n'eu rien le temps de voir.

    -Pardon, je ne t'avais pas vu ! s'exclama une voix.

    Je leva la tête, vers celui qui venait de me reposer à terre.

    Une chevelure blanche, une peau mat et des yeux ... fermer.

    -Ce n'est pas grave, nous sommes dans un rêve après tout ! m'exclamais-je, en riant. Qui es-tu ?

    Il ouvrit les yeux et me dévisagea. Ces yeux, possédaient des pupilles dorées attractives.

    -Tu as des yeux magnifique ! m'écriais-je, émerveiller.

    Il eut une expression surprise, puis rit de manière franche et enfantine :

    -Merci du compliment ! (il rit encore) Tu n'es pas banale, toi non plus, n'est-ce pas ?!

    Le voir rire d'une manière si joyeuse, me fit sourire.

    -Je m'appel Sasha. Tu es ?

    -Rune. C'est mon nom.

    -Enchanté Rune ! Nous nous trouvons donc dans ton monde intérieur...

    Il hôcha la tête.

    -Oh vue du paysage, tu dois être quelqu'un d'exceptionnellement puissant ! Es-tu un Sicarius ? demandais-je en le dévisageant, sans me lasser.

    Il secoua la tête :

    -Je suis un dragon. Ou plutôt, un demi-dragon et toi ?

    -Je suis un chat. Ou plutôt, un demi-chat, pour reprendre tes mots. Je suppose que tu es le dragon, devant faire partie du Septuor ?

    Il hôcha la tête.

    Il me paraissait aisé de discuter avec lui. Je ne me sentais ni mal à l'aise, ni timide en sa présence, tout comme avec Aria, Lily ou Cal. C'était étrange...

    -C'est peut-être parce que, comme nous, tu es tout aussi puissant et qu'inconsciemment, tu te rabaisses au niveau des êtres terrestre qui t'entoure, d'où ton sentiment de malaise.

    Je leva les yeux vers lui :

    -J'ai pensé à voix haute ?

    -Je lis dans les pensées.

    -Ah.

    -Je t'effraie ?

    -Non, à dire vrai, tu me fascines.

    Ma réponse eut l'air de lui plaire, car il sourit de nouveau.

    -Je suppose que tu as raison... dis-je, en réfléchissant à sa théorie.

    -A quels propos ? fit-il, en s'asseyant à terre.

    Je l'imita et répondit :

    -Au fait que je suis certainement puissant. Je ne connais pas encore bien mon côté chat, je ne sais donc pas de quoi est-ce qu'il est capable.

    Il eut l'air de réfléchir rapidement à la question, avant de me dire :

    -Tu sais, j'ai lu il y a longtemps dans un livre, que les chats étaient puissant. C'est pourquoi en Egypte antique, il était adoré comme des Dieux. Il était dit que les chats possédaient plusieurs vies, qu'ils pouvaient traverser les dimensions et se faufiler partout. Qu'ils avaient aussi des réseaux d'informations assez rapide et précis. Ton côté chat ne t'a rien dit ?

    -Dit ? Tu penses que je pourrais parler avec lui ?

    -Il fait partit de toi, je pense que tu le peux. Moi-même, je pense à ma partie dragon comme une partie de moi, et non pas comme une existence à part. A cause de ça, c'est ma partie humaine que je ne comprend pas.

    -Comment fais-tu ?

    -J'accepte ce que me fait connaître ma partie humaine, sans faire de rejet. C'est parfois dur, mais je fais ce que je peux.

    J'hôcha la tête compréhensif :

    -Je vais essayer de mettre en pratique ton conseil ! m'exclamais-je, en me levant.

    -Pour ce faire, tu devrais te détendre dans un endroit confortable, le ventre plein et comme tu vas discuter avec ta partie féline, tu devrais être en plein rayon de soleil, ça t'aidera surement !

    Un bruit sourd se fit entendre dans mon dos, et du sable se souleva.

    En me retournant, je vis ma porte.

    -Merci beaucoup pour tes conseils ! On se voit au Septuor ! m'exclamais-je, en partant.

    La dernière image que j'eu de lui, fut lui, debout au milieu de cet oasis, au milieu de se désert, me faisant un signe d'au revoir de la main, l'air triste et seul.

    Mon coeur se serra à l'idée de la solitude qu'il devait ressentir.

     


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