Qu'un autre félin sache ce que venait de me dire Nyx, aurait dû me surprendre.

Pourtant, il n'en était rien.

La seule chose qui occupait mes pensées, fut l'appellation qu'avait utilisé Doum.

"Jeune Lynx"

Ça m'avait fait énormément plaisir !

Tout content, j'étais sorti du manoir, cherchant un coin tél que Nyx me l'avait conseillé.

Il y avait toutes sortes d'arbres, de toutes les couleurs possibles !

L'arbre ressortant le plus du paysage était un petit arbre de couleur rouge pétant.

"Un Érable rouge du Canada"

L'information avait fusé sans que j'eu a la demandé.

Je continua a cherché un arbre, qui laissait passer des rayons du soleil.

A bien y réfléchir, était-ce une énigme ou fallait-il le prendre au pied de la lettre ?!

Haussant les épaules, j'entrevis un arbre idéal.

"Un arbre au lis. Un Liriodendron tulipifera."

Les informations me venaient a la secondes mêmes !

-Sa ne sert a rien que je retourne à l'école ! m'exclamais-je pour moi-même, tout en m'allongeant a côtés du tronc.

L'herbe servait de matelas.
Le vent tiède, de couverture.
Les feuilles se balançaient d'un côté et de l'autre, laissant entendre un bruissement agréable, proche d'un chant.

Toutes les conditions étaient réunis pour me détendre et m'endormir rapidement.

Ni une, ni deux, je me retrouva à nouveau dans cette salle étrange, ne possédant qu'un fauteuil.

Je m'assis dessus, soupirant d'aise.

Une boule de poils me sauta dessus, sans crier gare.

-Tu es de retour assez vite... commença t'il, en se léchant la pâte.

-Bonjour à toi aussi...

-Apprécies-tu tes dons ?

-Oui, ils sont merveilleux ! Mais je ne les connais pas tous...

-Prend ton temps. Nous autres, n'avons pas neuf vies pour rien.

-Tout à l'heure, Doum m'a appelé "Jeune Lynx"... mais tu m'as tout l'air d'un chat.

Il prit un air vexer :

-Tout comme toi, je suis petit de taille. Mais je n'en reste pas moins un lynx ! Ne me compare pas à un vulgaire chat domestique !

L'air dramatiquement blesser, il alla s'asseoir à l'autre bout du canapé et me tourna le dos.

Il prenait mal le fait d'être considérer comme un chat, mais se comporter tout comme !

Je ris doucement, pour ne pas le vexer plus.

Je me racla la gorge, reprenant mon calme et m'exclama :

-Monsieur le Lynx, je m'excuse de la manière la plus profonde. Votre coeur doit tellement souffrir de l'humiliation que mon coeur souffre en éccho ! Épargne-toi du moins le tourment de la haine, a défaut du pardon, laisse venir l'oubli...

Je ne savais plus quoi ajouté pour rendre la chose plus dramatique, mais il se retourna et me fixa avec un grand sourire idiot :

-Tu t'excuses en me citant du Musset ? Alfred va s'étrangler de rire dans sa tombe...

Il avait l'air de meilleur humeur et avança d'un pas vers moi :

-N'utilise pas le réseau d'information pour tricher au lycée !

-Sa vient tout seul, j'y suis pour rien !

-Je bloquerais ça pendant les examens...

Je fis une moue boudeuse, qui le fit rire.

-Arrives-tu à avoir des informations sur notre père ? demanda t'il, en se lovant sur lui-même.

-Non. J'ai essayé mais sa n'aboutit pas. Et toi ?

-Pareil. C'est surement le Roi qui bloque les informations. Les affaires confidentiels ne sont jamais révéler. D'ailleurs sache que notre position n'est pas connu. C'est aussi une information bloquer.

On soupira de concert.

-Et maman ?

-Elle va bien. Les autres veillent sur elle.

...

On s'entreregarda quelques secondes, puis on posa la même question :

-Maintenant, qu'est ce qu'on va devenir ?

N'ayant apparemment pas la réponse, on se plongea dans une minute de réflexion profonde. Il brisa le silence :

-D'après Cal, il y a une cérémonie appeler 'Septuor' qui doit être faite.

-Et on est censé y participer. continuais-je. Mais Cal n'est pas en état...

-Et on est sans nouvelle d'Aria.

-Sans compter que Lily est en train de se remettre...

-Et que la sorcière ne nous a pas encore trouver.

-Tout comme le dragon et l'assassin.

...

Finir les phrases de l'autres, tout en étant dans le même file de réflexion, était satisfaisant.

Mais on allait nulle part.

-Finalement, quand est-ce qu'on est censé le faire ? demandai-je, en me laissant tomber sur l'accoudoir de gauche.

Il en profita pour monter sur moi, sa tête à quelques centimètres de la mienne.

-Si tu comptes m'embrasser, attend-toi à des représailles ! dis-je, en riant.

Il se lécha les babines, puis me chuchota :

-Le lycée ne te manque pas ?

Parler du lycée me parut étrange. Comme s'il avait abordé un sujet d'une vie antérieur.

Sam, Kilian, Célia, cette pipelette de Lyra et ... Adam.

Les amis avec qui j'étais enfin parvenu à m'entendre. Ce fut un bref moment, mais je m'étais sentis être un lycéen normal pour quelques heures passer avec eux, dans ce karaoké.

Je soupira :

-Finalement, pourquoi est-ce que je me sentais étrange, en présence d'Adam ? 

Mon côté félin m'observa fixement, puis secoua la tête :

-Tu es d'une naïveté affligeante. Apprend à te connaître un peu mieux ! Je ne te donnerai pas la réponse à cette question. 

-Tu es dur ! Tu connais la réponse, au moins ?

Il hocha la tête, avant de me lécher la joue.

-Un indice ? demandai-je, en le laissant faire.

Il recula, me regarda droit dans les yeux, puis s'assit et répondit l'air hautain :

-Seulement un. Chez nous les félins, il y a une règle : ce ne sont pas les humains qui nous choisissent. C'est nous qui choisissons nos maîtres, contrairement aux imbéciles de canins. A présent, débrouille-toi avec ça !

 

Après m'en être mit plein la pense, Axel m'aida à découvrir mes nouveaux dons, dans le jardin.

"On apprend pas à quelqu'un comment respiré. C'est pareil pour les dons." M'avait-il répondu, lorsque je lui avais demandé son avis.

Après tout, se réveiller d'un coup et faire des choses qui ne nous sont pas habituel, comme si de rien n'était me paraissait encore étrange.

Contrairement à ce que je pensais, je n'entendais pas la voix de mon côté félin.

Mais je pouvais utiliser tout son savoir et sa puissance.

Physiquement, il y avait plusieurs changement.
Mais à mon grand regret, je n'avais pas grandis.

Mes yeux pouvaient voir dans le noir, voir les auras et voir très loin.

Mon odorat avait décupler. Je pouvais sentir un pet de fée à plus de 100 mètres...

Mon sens du goût... avec ma langue de chat, je pouvais dire Adieux au bon plat chaud.

Mon corps était plus souple et plus endurant.

Je pouvais sortir ou rétracter mes griffes, même ceux des pieds.
(En essayant, j'ai troué mes chaussettes.)

Ma queue ne sortait pas, mes oreilles non plus.
Mon ouïe n'avait pas changer.

Sous le coup de vive émotion, je ne me transformais plus en demi-monstre.

-Bon, maintenant, pour tes dons de felins, je peux pas t'aider, j'y connais rien. lança Axel en s'étirant.

-Tu connais pas quelqu'un qui pourrait m'aider ?

Il secoua la tête, puis eut répondit l'air pensif :

-Si tu as le courage nécessaire, tu peux toujours aller demander à Nyx.

Pas bête.

Mais depuis que je l'avais apperçu dans la cafétéria, je n'avais vraiment pas envie de m'en approcher.

-Le Roi est partit ? demandais-je, en m'étirant à mon tour.

J'étais d'humeur à courir.
Je ne savais pas encore après qui.

-Aucune idée. Avec ton odorat, tu devrais vite le trouver, s'il est là... fit-il, en allumant son portable.

Je soupira en partant.

En retournant vers le manoir, je sentis une odeur étrange, à l'étage.

Une fois en haut, l'odeur se concentrait vers la chambre de Cal.

J'entrouvris la porte.

Une odeur de souffre mélangeait à une odeur floral addictive emplit mon nez.

La chambre était plonger dans le noir.
Cal était là, allongé dans son lit.
Il haletait et pousser des râles, comme s'il souffrait attrocement.
Le contour de sa silhouette était floue, comme s'il allait disparaître.

Mon instinct me dictait la prudence.
Cal n'était pas un danger.

Je m'approcha donc, doucement.

-Que fais-tu là ? lança une voix agaçait, derrière moi.

Je savais qu'en me retournant, j'allais voir quelque chose de VRAIMENT effrayant.

Mais je le fis quand même, tremblant légèrement.

Nyx était là, me fixant de manière dangereuse.
J'avais l'impression d'être une proie, coincer dans un cul-de-sac.

Sensation très désagréable.

-Dois-je répéter ? lança t'elle, visiblement de mauvaise humeur.

-Euh...je... bredouillais-je.

Pas très convaincant.

En mettant les mains sur les hanches, elle attendait visiblement une vrai réponse.

Son regard se posa quelques secondes sur Cal, dévoilant une immense inquiétude.

Je pris une inspiration et m'expliqua clairement :

-L'odeur m'a attiré. J'étais curieux et me suis retrouver ici.

Elle me fixa et hocha la tête.

-Tu tiens beaucoup à lui, n'est-ce pas ? demandai-je, de but en blanc.

J'avais une curiosité sans fond et un besoin urgent d'information.

Nyx s'approcha de Cal et s'allongea à ses côtés, collant sa joue contre la sienne.

-Il est si important pour toi ? Continuai-je.

Nyx me fixa, puis soupira :

-Ton côté félin est bien trop bavard et curieux... pour te satisfaire, je peux seulement te dire qu'il a vécu beaucoup d'injustice et qu'il m'est immensément précieux.

-Beaucoup d'injustice ?

Elle se redressa légèrement :

-Maintenant que je sais qu'il est le Caliel que j'ai connu autrefois, et qu'il est aussi le petit Cal, protéger par Satan lui-même... (elle secoua la tête tristement).

-Des détails ?

Elle secoua la tête :

-Je t'en ai déjà trop dit. Mais sache qu'il est essentiel dans l'équilibre des existences.

Ces mots paraissaient bien étrange.

J'allais ouvrir la bouche, mais elle me devança en continuant :

-A présent que je t'ai répondu, fait taire ton côté félin et va profiter de l'air frais.

Mon cerveau fit une halte momentané, et j'eus un trou. Pendant un instant, je ne pensais à rien et je ne savais pas quoi faire.

Sensation horrible.

Puis il reprit du service et je me souvins de mon but initial :

-Je ne vais pas t'en demander plus, à propos de Cal. De base, je voulais venir te voir pour te demander si tu connaissais les dons des félins...

Elle fit un petit sourire en coin et murmura mystérieusement :

-Je te conseil vivement d'aller t'allonger dans l'herbe, à l'ombre d'un arbre qui ne filtre pas totalement les rayons du soleil...

J'allais demander une explication, mais elle m'indiqua la porte.

Ne voulant pas insister plus, je sortis et redescendit.

Un chat possédant deux queues, se trouvait dans le grand hall d'entrée.
Il était en grande discussion avec une fée.

Ça parlait d'une négociation de poisson pour un service.

-Euh... excusez-moi... dis-je simplement, ne sachant pas comment m'y prendre.

Les deux se tournèrent vers moi, un peu surpris.

Le chat fut le premier à reprendre ses esprits. Il secoua la tête et se lécha la patte :

-Tu interromps mes négociations. Que veux-tu ?

-Te parler ? proposais-je.

Une étincelle de curiosité alluma son regard :

-On m'appel Doum. Je suis le guide des forêt, jeune lynx.

-Sasha, enchanté Doum.

Il remua ses deux queues, l'air fière.

-Je finis mes négociations et je suis à toi. Suis les conseils de la Déesse de la Nuit. continua t'il, en se léchant l'autre patte.

Et sans me donner plus d'attention, il recommença à négocier avec la fée.

 

《Sasha, je te souhaite bonne chance et sache que je suis honorée de t'avoir rencontrer.》

Sur ces mots, elle avait disparu.

-Elle est sage et nous a donné matière à réfléchir. En acceptant notre pacte, tu vas avoir accès à mon savoir. Tu es prêt ? lança mon moi-chat.

-Oui. Comment faire ?

-Tu te réveilles et nos consciences vont faire le reste.

J'hocha la tête.
Ça n'avait pas l'air si difficile.

Mais une question me taraudait encore.

-Dis-moi, on est bien un félin, n'est-ce pas ?

Regard suspicieux, il hocha la tête.

-Alors est-ce qu'on est un chat ou un lynx ?

Cette question me rendait vraiment curieux.

Il m'observa comme si j'étais un imbécile, puis secoua la tête :

-Réveille-toi et tu sauras, crétin.

Et il me lança un coussin en pleine face.

Je ne pu répondre, car j'ouvrais les yeux.

-Crétin toi-même ! murmurai-je, en m'étirant.

-La bête au bois dormant est réveillé ?

Axel.

Il était sur le lit d'à côté, un ordinateur portable sur les genoux, une tablette dans une main, son portable dans l'autre.

-Le beau au bois dormant... ne marche pas... dis-je en soupirant.

Un baillement m'échappa.
Mes ongles avaient poussé.

-Il ne te manque pas un écran ? demandai-je, en me tournant vers lui.

-Très drôle. se contenta t'il de répondre.

-J'ai dormi combien de temps ?

-Deux jours. On est presque midi du 2e jour.

J'avais dormi pendant deux jours.
J'haussa les épaules : pour un félin, sa devait être normal.

-J'ai raté quelque chose ?

Il releva la tête, me fixa, puis soupira :

-Va te laver, t'habiller et manger. On parlera après.

Il cachait quelque chose.

Autour de lui, un halo lumineux l'entourait. La couleur rouge tournait vers le brun.
Il était soucieux et douteux.
Il s'inquiétait de quelque chose.

Et je comprenais tout ça de manière... normal.

Comme si c'était habituel, pour moi, de lire les auras.

-J'ai un truc sur le visage ? demanda t'il, sans me regarder.

-Tu es inquiet. A quel propos ?

Il me jeta un regard surpris :

-Pardon ?

-Tu es inquiet et doute de quelque chose. A quel propos ?

Il soupira puis secoua la tête :

-Va prendre ta douche et je t'en parles.

-Tu n'es pas ma mère.

-Heureusement que non. Mais tu pus le chat mouillé, après deux jours de fièvre. Alors par respect pour mon nez, va prendre une douche.

Il n'avait pas tort.
Je sentais réélement le chat mouillé.

Je me leva et couru à la douche.
L'eau tiède me fit du bien.
Je me lava de la tête au pied.

En levant ma main, je vis la couleur de ma propre aura.
Elle était de couleur verte.
Normal, je venais de guérir d'une fièvre.

Lire les auras était une chose.
Que pouvais-je faire d'autre ?!

Je me sécha et m'habilla avec des vêtements, qu'Aoi avait déposé pour moi, celon Axel.

Encore une salopette...
Une salopette et un tee-shirt noir.
Un nouveau slip.
Des chaussettes noirs.

Et des tongues.

...

-Pourquoi des tongues ? demandais-je, en enfilant les chaussettes.

-Aucune idée. Tu lui poseras la question. Fit Axel, en fermant son ordi' et en éteignant sa tablette.

-Et qu'est ce que tu fais ?

-La curiosité envers un chasseur est toujours contre-indiquer. Mais je vais tout te dire, pendant que tu seras en train de manger.

Il me prit par les épaules et m'entraîna, sans même me laisser le temps, de mettre les tongues.

-Si tu comptes mettre ces affreuses choses au pied, fais-moi plaisir et enléve les chaussettes ! s'exclama t'il, l'air dégoûter.

-Les chaussettes sont plus confortable. expliquai-je, en descendant les escaliers.

Je vis Nyx dans l'entrée, en grande discussion avec le Roi des fairy.

Axel m'entraîna dans la salle à manger, sans me laisser le temps de les saluer.

Alors qu'on s'asseyais, Axel m'expliqua :

-A cause de ce qui se passe, Nyx est sur les nerfs. Évite de t'approcher d'elle, plus que nécessaire.

-Très bien. Et donc, que se passe t'il ?

Il me fixa quelques secondes, puis me lança :

-Tu as changé. Tu es bien plus fermes qu'avant. Tes doutes ont l'air d'avoir été dissipé.

-Plus ou moins.

-C'est au moins ça. Lily va bien, elle est partis picniquer avec Nicolas.

-Et Cal ?

A vrai dire, je voyais les auras de tout le monde, ce qui me donnait mal aux yeux et à la tête.

Une main se posa sur celle-ci.

Je ne vis plus les auras.

Je leva les yeux : Obéron.

-Ce don est précieux, mais l'utiliser trop longtemps va te donner d'incroyable migraine. C'est comme une porte de l'esprit. Tu dois apprendre à l'ouvrir et à la fermé.

-Merci.

-Mais de rien, petit félin. Salut ton Roi de ma part, à votre prochaine rencontre.

Et sur ces bonnes paroles, il s'en alla.

Comment pouvait-il tout savoir ?!

Axel toussota, puis lança :

-Pour reprendre ta question, le problème, maintenant, c'est Cal.

-Qu'est ce qu'il a fait ? Il s'est approché des glycines ?

Axel secoua la tête :

-Vos fièvres ont commencé la même nuit. Sauf que la sienne est pire que la tienne.

-Tu veux dire qu'il y est encore ?

-Il y ... "est" ? demanda t'il.

-Dans son inconscient. Au plus profond de lui-même. Il va devoir s'affronter. Déjà moi qui ne suis qu'à moitié humain, c'est pas simple. Alors un moitié ange, moitié démon... ce doit être horrible.

-Que veux-tu dire par ... "s'affronter" ?

-Affronter ses doutes, ses peurs, ses craintes. Je suppose que c'est le passage obligatoire, pour chacun d'entre nous. dis-je, en haussant les épaules.

Une sorte de lutin vint m'apporter une assiette, remplie de saumon et de thon.

Miam.

 

-Bien. Fit-il satisfait.

-Et maintenant ? demandai-je, curieux.

-On a plus qu'à attendre la réponse. Elle ne devrait pas tardé.

-Et qu'est ce qui va se passer ?

-On va ne faire qu'un en extérieur mais deux en intérieur.

-Euh ... ?

A dire vrai, il m'avait complètement perdu, là.

-Ton instabilité physique sera terminé. En revanche, ici, je me trouverais toujours face à toi. N'oublie jamais que nous sommes deux, tout en ne faisant qu'un.

-Quand je me transformerai, je ne serais plus une moitié de quelque chose ?

-Exacte. Et toutes les capacités félines qui t'ont échappé jusqu'à aujourd'hui, te paraîteront naturelle a utilisé.

Je me sentais excité, à l'idée de devenir enfin sous contrôle.

Il se lécha la patte, se lova sur mes genoux, tout en observant le ciel étoilé.

-C'est étrange, ce devrait être plus rapide.

-Mauvaise connection ? proposais-je.

-Non. Mais il manque quelque chose.

-Qu'est qui est censé arriver ?

-D'après ce qu'ils m'ont dit, un émissaire du Roi devraient nous rendre visite...

Son anxiété commencer à me gagner.

Les écrans affichaient toujours un ciel sombre étoilé.

C'était beau, mais lassant a observé.

-As-tu déjà rencontré le roi des chats ?

Il secoua la tête :

-Ce n'est pas le Roi des chats, mais le Roi de tout les félins.

-Un lion ?

Il hocha la tête, l'air vague.

Au même moment, une lune apparut dans le ciel étoilé.

Une lune qui brilla de plus en plus, jusqu'à m'éblouir.

Lorsque ma vue revint, une femme était là.

Elle se tenait exactement à l'endroit où la lune était apparut.

Elle s'approcha, nous dévisageant en souriant :

-Tu dois être le petit thérianthrope, Sasha, n'est-ce pas ?

J'hocha la tête, en l'observant, de haut en bas.

Une silhouette gracile, une démarche noble, des cheveux bouclés blonds comme le blé, des yeux dorées captivant.

Sa peau mat faisait encore plus ressortir ses yeux.

Elle portait une longue robe dorée.

-Qui êtes-vous ? ne pus-je m'empêcher de demander, tout en me levant.

Le chat descendit aussi du canapé et s'assit presque au garde-à-vous.

La femme rit légèrement et se présenta :

-Je suis le Roi des félins. Je me nomme Léana Arielle Nìki, descendante direct du 1er Roi félin, Cléandre Níki. Et si je suis ici, c'est pour te rencontrer.

-Votre majesté, c'est un honneur de vous rencontrez ! Fit ma moitié chat.

-De même.

Je me poussa du canapé, tandis qu'elle s'approcha pour s'y asseoir.

-Il est rare de voir un espace interne aussi propre. Tu es vraiment exceptionnel, Sasha ! fit-elle en souriant de plus belle.

Depuis qu'elle était apparu, je me sentais très mal à l'aise.

Elle m'ordonna de m'approcha en faisant un signe de l'index.

Je le fis et elle m'installa sur ses genoux.

Je voulais m'enterrer dans un trou.

-Sasha, détend-toi. Fit-elle en riant. Je suis peut-être une lionne mais je ne te mangerais pas. Toi aussi, vient ici !

Le chat alla sur l'endroit qu'elle avait tapoté, tendu comme jamais.

Pour une fois, on était totalement en accord l'un avec l'autre.

-Je sens certains résidu ... quelqu'un d'autre est entré ici ? demanda t'elle.

J'hocha la tête :

-Nyx est venu discuter.

Ses yeux s'arrondir de stupeur, mais elle reprit vite contenance :

- Nyx. La déesse de la nuit est donc venue elle-même, en personne ... "discuter" avec toi ... je vois.

Elle avait l'air complètement déstabilisé.

-La déesse de la nuit ?

Cal avait dit quelque chose à ce propos...

-Nyx est celle qui nous a donné notre mission. Et celle qui a nommé mon ancêtre, au titre que je porte actuellement. Comment en es-tu venu à rencontrer une tél personne ?

Encore un peu mal à l'aise, je me mis à lui raconté toute ma vie. De A à Z. Tout mes ressenties, mes expériences et mes peurs.

Je ne m'étais jamais confié autant à quelqu'un.

Même ma propre mère n'en savait pas autant.

Au moment où j'évoqua les hommes en gris, elle se tendit momentanément, puis ne laissa plus rien paraître jusqu'au moment oú je me tus.

Un silence de réflexion emplis la pièce.

Je me sentais bien plus à l'aise, qu'au début.

Ma moitié chat m'avait aussi écouté silencieusement.

A présent, il ronronnait presque de détente.

Le Roi ... ou la Reine (?) me tapota la tête, en hochant la sienne :

-Je comprend mieux la demande du Roi Bleu, à présent. Il est évident que j'accepte le pacte que tu viens de formuler, Sasha. Sache que tout les félins du monde seront là pour t'épauler et t'aider dans ta quête.

-Merci ... beaucoup.

Elle secoua la tête, en caressant ma joue :

-Sache que tu es bien plus spécial, que tu ne le penses. Il est évident que tu as tout mon soutien. Si tu as besoin de moi, je te donne le droit de m'appeler ou de me convoquer ici. Ton côté chat sait comment faire.

On hocha la tête de concert.

-Fait de ton mieux. Si le Roi bleu dit que tout ira bien, j'ai foi en lui.

-Le Roi Bleu est si important ?

Elle hocha la tête en souriant :

-Disons que c'est mon supérieur hiérarchique, d'une certaine manière. Et puisque tu es l'un des nôtres, à présent, je peux bien te dire notre secret le mieux gardé.

Curieux, on tendit l'oreille.

-Nous sommes les espions du roi Bleu. Nous sommes ses yeux et ses oreilles, mais personne à part nous, ne le sait. Il est évident, que nous étions aussi au courant de l'existence d'Aria, ton amie au cheveux bleu.

-Aria... elle m'avait dit être une Sicarius.

-C'est la fille du Roi Bleu. La princesse des princesses, si tu veux. Au cours de ces derniers temps, tu as fait d'extraordinaire rencontre.

-C'est pour que Phil été tendu en sa présence ?

Elle rit doucement :

-Phil, comme tu dis, n'es pas habitué à voir des Sicarius sur son territoire. N'es-tu pas toi-même mal à l'aise en sa présence ?

Je secoua la têre :

-Depuis le début, je me sens très attacher à elle.

Elle me tapota la tête en m'observant chaleureusement :

-Les félins sont tes alliés. Fait attention aux canins. Pour ce qui est des loups, fait confiance à ton instinct.

J'hocha la tête, comme un enfant sage.

Elle me descendit de ses genoux, se leva, prit mon côté chat dans son bras gauche et m'enlaça dans son bras droit :

-Sasha, je te souhaite bonne chance et sache que je suis honorée de t'avoir rencontrer.

 

J'ouvris les yeux... toujours au même endroit.

J'étais allongé sur le même canapé.

Le chat était là, lover sur mon ventre.

Il bougea les oreilles et se redressa pour me devisager.

-Tu as fini de trier les informations ? Pas trop tôt ! Fit-il en s'asseyant.

J'avais l'impression qu'il me toisait de haut.

-J'ai surchauffé ...

-Idiot.

-Me faire traiter d'idiot, par un autre moi-même, est assez ... dérangeant.

-Je suis la partie intelligente dans son ensemble. Tu es la partie humaine, têtue et asocial.

-ARRÊTE DE RÉPÉTER QUE JE SUIS ASOCIAL !

J'avais crier.

Pour la première fois depuis longtemps.

Il fit un sourire satisfait.

-Comment te sens-tu ?

Cette question sortait de nul part.

-D'habitude, tu te sens agité, non ? Et maintenant ?

Il disait vrai.

Pourtant je me sentais étrangement calme et apaisé.

-Le fait qu'on ait dormi ensemble a dû améliorer ton état. La synchronisation a commencé, c'est une bonne chose.

-Que veux-tu dire ?

-Quand on ne fera qu'un, tu comprendras. Pour le moment, ne te casses pas trop la tête, où tu vas t'évanouire encore une fois.

Il me prenait pour un imbécile...

Une question me brulait les lèvres, depuis un bon moment :

-Tu sais beaucoup de chose, grâce au réseau d'information, n'est-ce pas ?

-Exacte.

-Comment tu fais pour y avoir accés ?

-Pourquoi crois-tu que nous passions notre temps a dormir, la journée ?  Les félins comme nous avons un pacte sacré, que nous devions respecter.

-Un pacte sacré ?

Il hocha la tête, d'un air fière :

-Nous disposons de l'attout de communauté, grâce à ce pacte. Si tu l'acceptes, je te transmettrais ce pacte.

-Qu'est-ce que c'est ? demandais-je, curieux, en me redressant.

Il sauta sur le canapé et se lécha la patta, d'un air concentré.

-Tout d'abord, sache que si nous étions vénéré en Egypte, c'était grâce à ce pacte, que nous protégeons.

-Et donc ? le pressais-je.

-La journée, nous sommes libres en tant que diurne et cherchons des informations de toutes sortes.

-N'importe lesquels ?

-Les humains ne disent-ils pas que les murs ont des oreilles ? Les chats et toutes les sortes de félins sont les oreilles du monde. On sait tout, car on ne forme qu'un.

-Il y a une hiérarchie ?

Avec un grand sourire sourire, et un air hautain, il répondit :

-Il n'y a pas de hiérarchie spécifique. Seul notre Roi est à notre tête. Le respect au ancien existe, mais ils ne nous sont pas supérieur. C'est pour cela que les Zooanthropes et thériantropes de type félin sont à part.

-Et ?

Il soupira, puis prit un air solennel :

-Notre pacte est d'être libre diurne et garde nocturne.

Charabia ou manque de détail ? Il m'avait perdu.

-Dois-je traduire ? Proposa t'il, moqueur.

Penaud, j'hocha la tête.

-La journée, comme je l'ai dis, nous sommes libre. La nuit, nous sommes les gardes. Nous veillons à ce que certaines... créatures n'en fassent pas qu'à leur tête. Notre protégeons les humains du côté néfaste et obscure, qu'ils ne peuvent voir.

-C'est dur ? Tu l'as déjà fait ?

Il hocha la tête :

-Je suis aussi un félin. Lorsque tu dormais, je faisais mon devoir.

-Je vois.

Cela expliquait certains matins, où j'avais l'impression de ne pas avoir suffisament dormis...

-Revenons aux faits, que voulais-tu savoir ?

Je baissa la tête, hésitant, puis demanda :

-Est-ce que Papa va bien ?

-Oui. Il est bien trop en forme pour rester sur place. Si c'est ce qui te tracasse, fais-en toi pour nous. Nous sommes dans une situation précaire.

-Les hommes en gris, qui s'était ?

Il s'assit sur moi, mettant ses yeux, droit dans les miens :

-Est-ce vraiment important pour toi ? Parce qu'au moment où je te parles, notre fusion à déjà commencer.

-Il faut que je fasse quelque chose de précis ?

-Il faut que tu acceptes le pacte et que m'accepte, moi.

-Accepter le pacte à l'air plus simple. Que dois-je faire ?

Il me tendit sa patte.

-Je n'embrasserais pas ta patte.

-Idiot. Tend ta main.

Avec apréhension, je tendis ma main et il mit ses petits coussinets sur ma paume.

Lynx ou pas, un félin restait un félin.

-Répète après moi.

-D'accord... répondis-je, pas très rassurer.

-"Chat jour et nuit,
Félin de minuit,
Félin de midi,
Libre de jour,
Garde de nuit,
Engageons pour toujours,
Équilibre blanc et noir,
Cycle de l'infini,
Attendons le soir,
Avec le passeur, tout sera finit."

Je répéta mot pour mot ce serment, si mystérieux et incompréhensible.

Puis attendit.

On s'observait dans le blanc des yeux, comme deux idiots.

Même lui paraissait attendre quelque chose.

Il finit par tourner la tête et observait les fenêtres.

Celles-ci n'affichaient plus les différents paysages.

Elles étaient recouverte d'un immense ciel étoilé.