• 015

    Comme conseillé, on descendit dans la bibliothèque.

    Alors que les portes de l'ascenseur s'ouvrait, une scène étrange se dérouler devant nous.

    Une chouette tirait l'oreille d'un loup, qui avait dans sa bouche un rouleau qu'un ouististi essayait d'attraper. Cette bibliothéque était un véritable zoo !

    -Je vais vous apprendre, a bavé sur mes écrits ! hurla un homme à tête de loup, de l'autre bout d'un couloir.

    Thôt courait, comme s'il allait les chasser. Ceux-ci prirent peur et s'enfuir de toute part.

    Morphée avait l'air de s'amuser de la situation.

    La tête de loup nous observa quelques instants, avant de reprendre visage humain, à quelques poiles près :

    -Avez-vous besoin de quelque chose ?

    -Il reste tes oreilles. dis-je, seulement.

    -Pardon ? fit-il, perdu.

    Je lui montra les oreilles de loup trônant sur sa tête, du doigt.

    Il les fit disparaître et toussota, pour se reprendre.

    -Père m'a dit de venir ici, aujourd'hui.

    -Il ne veut toujours pas, que tu sortes ? T'endormir une semaine, n'était pas suffisant ? demanda t'il, en soupirant.

    -Thôt, tu sais bien qu'il ne fait ça, que dans mon intêrét !

    -T'endormir pour te protéger est trop simple ! Il devrait plutôt commencer à réfléchir, pour trouver une solution à ton mauvais contrôle énergétique !

    -Je n'ai aucune idée de comment faire. Lorsque j'utilise mes dons, je n'en contrôle que l'activation. Le reste pars en vrille ....

    Il soupira :

    -J'ai encore à faire, dans un étage inférieur. Faites ce que vous voulez, je reviendrais vous voir, lorsque j'aurais fini.

    Il s'en alla, révélant une queue de loup, sortant de son pantalon.

    En croisant le regard de ma soeur, on partit dans un fou rire, discret.

    Rire autant me fit du bien, et me rendit nostalgique.

    Petit à petit, je me sentais moins vide, mes émotions refaisaient surface.

    En reprenant notre souffle, elle me prit la main et m'entraîna au loin.

    On descendit quelques étages, et on se dirigea vers l'endroit qui nous était habituel : les écrits des temps perdu. On s'installa sur une sorte de coussin géant et je déroula le premier rouleau. "Les temps perdu" cette époque précédant le déluge. Ces écris était rares, mais mes aînés avaient réussi à les sauver du déluge.

    La génération avant le déluge était à la fois érudite et complétement débile.

    Sophistiqué et avancé, mais possédant une vision moral très impudique. Ils faisaient tellement d'atrocité que les cieux avaient décider de tout détruire, d'eux-même. Mais les écrits de cette époque, était toujours aussi intéressant.

     





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