• 48

    Un silence complet accueillit ma présentation.
    Seul le rire d'Esi, qui essayait de se faire discrète, se faisait légèrement entendre.
    Au bout d'un moment, le sage Zaka s'avança.
    A partir de là, se fut un chaos des plus monstres : les gens parlaient, riaient, été choqué, ébahis, surpris, d'autres applaudissaient.
    Je jeta un coup d'oeil à Ethan, qui m'observait, en état de choque.
    Je me tourna vers Suzan, qui riait doucement.
    -Alors ? lui chuchotait-je, alors qu'elle avait une main sur la bouche.
    Elle riait tellement, qu'elle ne réussit pas à me répondre.
    Esi, Arthur et Jin étaient dans le même état.
    Encore un peu et je sentais que j'allais bouder !
    Les autres roses me dévisageaient, avec curiosité.
    -Enchanté ? leur dis-je.
    Ponya s'avança et me prit dans ces bras :
    -Enchanté, Jenne ! J'ai hâte de travailler avec toi !
    Elle était chaleureuse.
    Léonardo s'approcha, me tendant la main :
    -Enchanté, rose blanche.
    Je la lui serra, alors que Ponya s'éloignait.
    -Tu ne voulais pas devenir rose ? lui demandai-je.
    -Non, pourquoi ?
    -Tu avais l'air réticent ...
    Je le vis devenir mal à l'aise, mais il s'approcha pour me chuchoter à l'oreille :
    -J'ai déjà dit à Arthur que je ne voulais pas d'une fille pour assistante... elle pourrait être en danger !
    Par réflexe, très certainement, je me mis à lui ébouriffais les cheveux, comme je le faisais avec Ben.
    Il se laissa faire, un peu gêner.
    Angela s'approcha de moi, m'observa de haut en bas, et fondit sur moi pour me serrer très fort :
    -Rose blanche, je suis enchanté de te rencontrer ! J'attendais tellement de savoir qui avait été choisi, que je n'ai pas dormi cette nuit !
    -Eh bien ce soir, tu vas pouvoir dormir tranquille ! m'exclamais-je, en riant.
    Ils étaient tous sympathique, c'était rassurant.
    Tout les trois se mirent en ligne, devant moi et mirent leur poing sur leur coeur, signe de salut et de respect.
    -Merci. dis-je, seulement, ému.
    Eux, m'acceptaient.
    Les spectateurs étaient une autre histoire...
    Le sage s'avança vers moi :
    -Jenne, tu as très bien fait, je suis fière de toi. A présent la cérémonie du silence, en espèrant que tout se passera bien...
    Un préssentiment monta soudain en moi.
    Je sentais qu'elle allait bien se passer, mais pas comme l'aurait voulu le sage.

     


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