• 015

    Mes visions se mirent a défilé de plus en plus vite sous mes yeux, bien que j'étais encore réveiller. Ma tête tournait et me faisait horriblement mal. J'avais le goût du sang dans la bouche. Je sentais mon coeur battre à mes tempes. Je ne m'étais jamais senti aussi mal.

    -Arrête de lutter ! Laisse couler ! entendis-je de loin.

    -Son esprit résiste trop ! Il va se briser ! entendis-je, encore.

    Les visions allèrent de plus en plus vite. 

    Puis tout se stoppa. D'un coup. Autant mes visions que ma douleur. Je relevais doucement la tête et clignais des yeux, perdu :

    -Qu'est ce que ... ? balbutiais-je.

    Je sentis que quelqu'un avait posé sa main sur ma tête. Une main familière. Une main nostalgique. Une main qui descendit jusqu'à mes yeux. Je ne voyais plus rien. Normalement, lorsque quelqu'un me touche, je repousse de la manière la plus rapide qu'il soit, mais là... j'avais envie de rester là, sans bouger. 

    -Ama', qu'est ce que tu fais la ? Je t'avais dit de ne pas venir ! Ce n'est pas encore le moment ! s'exclama le propriétaire de la main. Tu vas le briser si tu continu tes bêtises ! 

    Sa voix tout comme sa main m'était familière. Mais d'où ? Quand ? Je n'arrivais pas à identifier...

    -Et toi ! Tu as intérêt à le laisser aller à son rythme ! Plus de temps sa prendra, mieux ce sera pour lui ! Est ce clair, vous deux ?

    Un silence se fit. J'entendis des pas s'éloigner. Surement le certain Am' ou Ama' qui était repartit...

    -Bien...bonne chance...me murmura t'il à l'oreille.

    Puis la main disparu. J'étais sous le choque. Je me retourna, mais la personne avait déjà disparu...

    C'était un homme. Une voix et une main familière. Pourtant je n'arrivais pas à identifier. Etrange.

    -Ca va Goddy ? C'était quoi tout sa ? demandai-je, perdu, une fois de plus.

    Il soupira et eut l'air mal à l'aise.

    -Tu le sauras en temps et en heure... désolé pour tout ça... viens, je vais te raccompagner, t'as pas l'air bien...

    J'hocha la tête. Il se leva et me tendis la main :

    -Aller ! Et ne soit pas têtu ! Je te ramène jusqu'à ton lit s'il le faut !

    Je lui pris la main et rit. C'était le monde à l'envers. Ma tête tournait un peu. Je m'appuya sur lui et on commença à descendre les escaliers. 

    En arrivant au rez-de-chaussée, tout ma bande et la sienne nous attendais, séparément. Goddy et moi soupirâmes de concert :

    -Ok, pour que ce soit clair pour tout le monde ! Lulu et moi, on a fait la paix ! Alors tout le monde redevient pote et peut rentrer chez lui ! Moi je m'occupe de Lulu~ ♪ s'exclama Goddy en riant.

    Ces gars exécutèrent ces ordres sur le moment. Mes gars en revanche, étaient rester sur place, stupéfait.

    -Qu'est ce que t'as fait à notre Boss pour le mettre dans cet état ? hurla quelqu'un.

    Simon l'arrêta d'une main.

    -On peut faire confiance en ce qu'il dit, Boss ? me demanda Rick.

    -Ouais, vous inquiétez pas, c'est rien. C'est pas de sa faute...il va me raccompagner chez moi, vous en faite pas ! Faite attention à vous en rentrant ! leur dis-je simplement.

    Mieux valait ne rien dire. Ne rien laisser paraître. J'avoue, avoir l'air faible et appuyer sur quelqu'un qui devraient être mon ennemis, ce n'est pas très crédible...mais je leur faisais confiance.

    Ils eurent l'air ennuyer, jetant des regards mauvais à Goddy.

    -Ah~ ! Bon les gars, on s'est bien battu et le boss nous dit de partir se laver ! On y va ! Le dernier au parc paye a boire à tout le monde ! s'exclama Simon en commençant à courir.

    Les autres le suivirent en riant, non sans un coup d'oeil vers moi.

    -Tes gars tiennent vraiment à toi, Lulu ! constata Goddy.

    -La ferme ! Je m'appel Cal !

    -Tu veux que je te lâche Lulu ? dit-il, taquin.

    -Si tu me lâche j'te ...

    Il me lâcha et je me sentis tomber. Mais il me ramassa à temps. 

    Dans ce mini laps de temps, mon vertige était devenu beaucoup plus lourd. Je me sentais de plus en plus mal. Haletant, et ayant la nausée, je le lâcha et me mis en boule par-terre.

    Zut ! Qu'est ce qui m'arrivait ? Depuis qu'un taré m'avaient agresser je me sentais mal. 

    -Héé~ ! T'évanoui pas ici en pleine rue ! Bon ... pas le choix ... m'en veut pas Lulu ! 

    Je n'eu pas le choix de me laisser faire. Je n'arrivais plus a respiré correctement, j'avais chaud. Je me sentais épuiser. Il me mit sur son dos et avança. 

    ********

    - [...] vraiment désolé...je ne savais pas...

    - [...] 

    - [...] rester ?

    - [...] veux.

    La voix de ma mère avec... Goddy ?

    J'ouvris les yeux. Mon plafond. Mon lit. Ma chambre. 

    Je me redressa doucement. Je me souvenais vaguement du chemin du retour de sa base...

    - Ca va mieux ? me murmura ma soeur.

    Je ne l'avais même pas remarquer. J'hocha la tête. Elle approcha doucement mon visage du sien et nous mit front contre front. Je fermais les yeux. Etre comme sa était agréable. Mais je la repoussa :

    -Si je suis malade, tu risques d'attraper ce que j'ai...

    Elle secoua la tête :

    -Godfroy ta ramenait il y a 3h environ ... le médecin est passé. Il a dit que tu n'es pas malade. Il ne sait pas ce que tu as... il a dit que tu avais l'air épuiser... tu es bizarre en ce moment ! Qu'est ce que tu as ?

    -Je...je ne sais pas. C'est tout ce que j'ai à dire.

    Je ne savais réellement pas quoi lui répondre. Goddy entra doucement :

    -T'as repris connaissance...ça va mieux Lulu ? 

    -Ne l'embête pas trop, Godfroy ! Il vient de se réveiller ! le prévint ma soeur en partant.

    Il vint s'asseoir sur le bord de mon lit :

    - C'est bien ta soeur ! Elle est la seule à avoir le courage de m'appeler par mon vrai prénom !

    - Emma est comme ça ! ris-je.

    Un silence ce fit. Gêné, il toussota. 

    -Je...je suis désolé pour... tout le foutoir...d'aujourd'hui. Je ne pensais pas que tu étais aussi mal.

    Il avait l'air sérieux et sincère. 

    -Tu sais, n'est ce pas ? 

    -De quoi ?

    -Tu sais pourquoi je ne vais pas bien...n'est ce pas ? Tu étais étrange aujourd'hui...

    Il eut l'air embarrasser :

    -Je ne sais que la moitié. Pas grand chose, en vérité. Mais on m'a fait juré de ne rien te dire. Je suis désolé...tu le sauras en temps et en heure ! C'est la seule chose que je peux t'affirmer...


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