• 011

    Ma tête me paraissait sur le point d'exploser. Je dû m'asseoir par-terre, pour ne pas m'écrouler encore une fois...

    Des flash défiler dans ma tête à une vitesse folle. Mon mal de tête s'accentuer. Je ferma les yeux.

    Je retrouva ce paysage vaguement familier. Je ne pouvais rien toucher, juste observer. Encore coincer. Je vis le petit Caliel, sans ces ailes. Ce petit mi-ange, mi-démon avec qui je partageais le même prénom. Des brides de sa vie aux enfer passèrent devant moi, en accélérer. Il avait été choyer par Satan en personne. Tout les démons l'appréciaient, il avait beaucoup d'ami, il était meneur d'une bande de petit démon de son âge. Il allait en apprentissage démoniaque comme ceux de son âge. Tout était passer très vite, mais un passage du professeur était rester graver dans ma mémoire : 

    " Les anges suivent les règles et un code de conduite. Ils se plient aux ordres du créateur et n'en dévient pas ! Les anges se fichent des humains. Le créateur leur a demandé de surveiller et de protéger : c'est ce qu'ils font, sans faire d'extra, ni d'exception. S'ils dévient de ce code de conduite, ils se retrouvent bannis et déchu. Nous les démons, notre but et simple : nous devons entraîner les humains à la tentation pour qu'ils la révulsent et retourne sur le droit chemin. Ce n'est pas simple, mais c'est la raison de notre existence ! N'oubliez jamais : chaque humain est différent ! Donc à chaque humain sa tentation et à chaque humain son choix de continuer dans ces bêtises ou d'arrêter !"

    Les flash continuèrent, en ralentissant parfois. Le petit grandissait. Au fur et à la mesure que je l'observais grandir, je commença à le cerner. Il était charismatique, amical et généreux. Mais il était aussi bagarreur, malin et rapide pour s'enfuir ! Il entraînait souvent sa bande dans des histoires douteuses pour finir par des courses-poursuites auquel il échappait toujours in-extremis... 

    Je vis aussi un moment où il essayait d'échapper à Satan. Il avait apparemment réussi à chipé quelque chose à Satan, qui le poursuivait dans tout le pays. Le petit courait rapidement, tout en riant et s'amusant. Lorsque Satan le rattrapa, celui-ci le tira contre lui et le prit dans ces bras pour le sermonner. Cette scène m'avait rire et chaud au coeur. Mais voir Satan faire cela me faisait une impression bizarre. Satan était connu comme étant un démon cruel, effroyable, sans pitié qui était doter d'une apparence horrible. Pas d'un beau lion de feu flamboyant ! 

    Les voir comme sa me faisait penser à une relation père-fils normal. Banal. Pas d'un démon ancestral avec un petit demi-démon. Les visions recommencèrent à tourner de plus en plus vite. Puis s'arrêtèrent pour ralentir et se dérouler à une vitesse normal.

    Le petit avait bien grandit. D'un point de vue humain, il devait avoir 10/11 ans. Il jouait avec sa bande d'amis qui s'été agrandit. Il jouait à un jeu à peu près semblable à Colin-maillard. Un des petit démon avait les yeux bander et les autres tourner autour de lui en l'appelant. Le petit courait autour, comme les autres, en riant et hurlant. Jusqu'à ce qu'il se cogne à quelque chose. Non, à quelqu'un.

    Il leva les yeux et cria de toute ses forces. Les enfants s'enfuirent aussitôt. Le petit voulu les suivre, mais la personne contre laquelle il s'était cogner la retint par la queue. Il tremblait de tout ces membres. La personne qui la retenait n'était autre qu'une ange en armure, accompagner de quatre autres anges habiller d'une armure différente. Lorsqu'elle remarqua les tremblements, elle s'agenouilla a ces côtés et le déviasagea, sans lui lâcher la queue :

    - Tu es Caliel, n'est ce pas ?

    Il hocha la tête.

    -N'est pas peur. Nous ne te ferons aucun mal. On nous a demandé de te ramener. Si je te lâche, tu ne t'enfuiras pas, n'est ce pas ?

    -Non. répondit-il, simplement.

    Elle le lâcha. Il s'assit par terre, sous les regard surpris des anges. Il sortit une sorte de sifflet de sa poche. Il souffla fort dedans. Très fort. Les anges durent reculer et se boucher les oreilles. Le son était assez fort pour ce faire entendre dans les trois pays. Lorsqu'il s'arrêta, un silence de mort s'installa.

    Puis Satan apparut, flanquer d'une vingtaine de démons et de diablotins. 

    -Qui va la ? Qui a sonné l'alarme ? rugit-il.

    Les anges mirent un genou à terre. Mais avant qu'ils aient pu ouvrir la bouche, le petit s'exclama :

    -C'est moi ! On jouait tous tranquillement et ils sont apparu ! Elle m'a attrapé par la queue ! Elle sait qui je suis ! Elle a voulu m'emmener !

    -Doucement ! s'exclama Satan. (Il se tourna vers les anges) Relevez-vous et donner moi une explication valable !

    La femme-ange expliqua sur un ton militaire :

    -Maîtresse Jeliel nous a ordonné de venir chercher le demi. Elle a dit que le temps était venu. Nous obéissons seulement aux ordres !

    -Je vois... mais sachez que lorsque nous démon venons chez vous, nous respectons vos règles ! Tâchez de respecter les nôtres, lorsque vous êtes chez nous ! Vous obéissez aux ordres, d'accord, mais n'emportez pas nos enfants sans prévenir ! C'est un brisement de règles que vous aimez tant respecter !

    L'ange ne savait plus quoi dire. Elle répondit juste par un hochement de tête.

    Satan fit signe à ceux qui l'accompagner de partir. Ensuite, il s'approcha du petit :

    -Caliel, il est temps pour toi. J'avais fait une promesse à Jeliel. Tu te rappel d'elle ?

    Il hocha la tête.

    -Nous avions fait un accord : je te garde ici, avec moi et je t'éduque pour que tu te renforces. Une fois cela fait, tu dois partir au paradis. Jeliel t'y attend. Tu seras sous sa protection. Elle t'apprendra à te servir de l'autre partie de toi-même. Ici, tu as appris à être un démon. Là-bas, tu apprendras à être un ange. Je ne le veux pas, car je me suis attaché à toi au fil du temps. Mais je suis obliger de te laisser partir. Je ne manque jamais à ma parole. Tu le sais mieux que quiconque !

    Le petit commença à pleurer. Il ne voulait pas partir, mais il n'y pouvait rien. Il baissa la tête, résigner. Le lion s'approcha de lui et lui donna un cour de crinière pour effacer ces larmes :

    -Soit fort, Caliel ! Là-bas, les choses sont différentes de ce que tu as connu ici ! Je passerais te voir quand je pourrais. Ne fais pas trop de bêtise, d'accord ? 

    Le petit se blottit contre le lion en hochant la tête. Les anges avaient détourner le regard par pudeur.

    -Promis tu viens me voir ?

    -Quand je pourrais, je viendrais ! promit Satan.

    Celui-ci recula le premier, au grand regret du petit.

    -Je dois y aller ! Sois fort Caliel ! Apprend à te connaître ! Tu n'es pas un demi, mais un être entier ! Retiens bien cela ! 

    Puis le lion disparu, laissant le petit tout seul. Les anges le poussèrent en avant. La femme-ange les stoppèrent :

    -Je m'occupe de lui. Caliel, je suis Anauel. C'est moi qui suis la chef de cette unité. Je m'excuse de t'avoir fait peur, tout à l'heure ! Tu peux sortir tes ailes ?

    Son ton était plus doux, mais toujours militaire. Il hocha la tête et les déploya. Elles étaient un peu plus grande que ces bras, toujours aussi blanche. Sa contraster avec ces cornes et sa queue noir. Les quatre anges s'écartèrent et le regardèrent froidement. Seul Anauel n'eut pas de réaction.

    -Tu peux voler ?

    Il hocha la tête.

    -Bien ! Alors suis-nous !

    Ils s'envolèrent dans une formation parfaite. Le petit était au milieu. Juste derrière Anauel. Il réussit à garder plus ou moins la cadence. Ils traversèrent rapidement le pays du milieu qui avait un sale aspect et se retrouvèrent devant des portes de cristal argentée...

    -Cal ! Cal ! Cal ! entendis-je de loin.

    Quelqu'un me secouait. J'ouvris doucement les yeux et le va la tête :

    -Quoi ?

    -Mec, qu'est ce que tu fais là à dormir en pleine rue ? Tu devais pas passer chez toi et nous retrouver devant le pont ? s'exclama Simon.

    -Ah ?! Ah ouais... 

    Mes pensées se remirent en place. 

    -Désoler, je me suis sentis mal, j'ai du m'asseoir et m'endormir sans m'en rendre compte...je suis en retard ?

    -Non, mais comme tu répondais pas à ton portable je t'ai chercher partout ! C'est vrai que t'as pas l'air frais ! Ca va ?

    -Ouais...je vais mieux...je crois ! Pas un mot de cette histoire à ma soeur ! C'est clair ?

    Il me fit un salut militaire en signe de compréhension. Il m'aida à me relever et je courus chez moi me changer. J'arrivais sur le pont en compagnie de Simon. Ben et sa bande était déjà sur place. J'attendais encore quelques uns de mes gars. Je jetais un coup d'oeil sur mon portable.

    -Simon, t'es flippant quand tu t'y mets ! m'exclamais-je.

    J'avais 10 appels en absence et 5 messages non lus de Simon. J'effaça le tout, sans lire. Il me restait un message. Je le lirais plus tard. Ma bande était au complet, prête à se défouler et à cogner...

     


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