• 26

    -Quel âge as-tu ? demanda t'elle, soudainement.
    -15 ans, presque 16 dans pas très longtemps... répondis-je, en enfournant un gros morceau de gâteau dans ma bouche.
    La texture était magnifique.
    Finalement, c'était bien un paradis !
    J'aimais découvrir des nouvelles choses, du moment que je ne sortait pas de ma zone de confort... et toute ces patisseries que je ne connaissais pas, était une découverte qui valait de l'or !
    Je mangeais avec bon appétit, lorsqu'elle me demanda, encore une fois, soudainement :
    -En fait, en revenant sur ce que tu m'as dit ... où est ton père dans tout ça ?
    Je m'arrêta de manger et reposa sa fourchette.
    Sa question m'avait écoeurer et couper dans mon élan.
    Mais je décida de lui répondre quand même :
    -Il ... on m'a annoncé qu'il s'était éloigner de nous pour éloigner les organisations de nous... enfin, de ma mère et moi. Il voulait que je puisse aller au lycée tranquille. Il n'était censé partir qu'un mois... ce qui était déjà énorme pour moi ! Mais, finalement il n'est pas revenu...
    -Tu t'inquiétes ?
    Je secoua la tête :
    -Mon père est un zoanthrope de type félin. C'est un lynx. Les types félins sont ceux dont l'instict de survie est plus puissant que la normal. Je ne m'en fais pas pour lui.
    Oui, il ne craignait rien.
    Un zoanthrope de type félin est bien trop fort pour ce faire attraper bêtement !
    -Et ta mère ? fit-elle, curieuse.
    -On m'a assuré que ma mère, étant humaine, ne sera pas mêlé à quoi que ce soit de cette histoire. Aparemment c'est dans l'un des traités en relation avec les chasseurs. Je n'en sais pas plus, mais tant que je sais que ma mère est en sécurité, sa me suffit...
    -Tu n'es donc pas effrayer ?
    Avais-je vraiment eut le temps d'avoir peur ?
    Autant pour moi-même, que pour quelqu'un d'autre ?
    Les choses s'étaient tellement produite rapidement, que je n'avais pas eu le temps d'y penser !
    -Je ... j'ai toujours voulu que ma mère est une vie paisible. A cause de moi, on change de pays presques chaques années, on déménage toute les cinq minutes, elle n'a aucun répit à se balader de travail en travail à cause de moi. M'enfuir était donc, très certainement la meilleur chose qui est pu m'arriver...
    -Ca lui laissera du répit, tu penses ?J'hocha la tête, recommançant a mangé.
    -Tu l'as prévenu de ta position ? Je veux dire... tu lui as donné de tes nouvelles depuis que tu t'es enfuit ?
    Elle se comportait comme une grande soeur inquiéte, ce qui me fit sourire.
    -Oui, Dom Aegil m'a obligé de l'appeler pour la rassurer... dis-je, nonchalement.
    Elle prit un air de prof' et me fit la leçon :
    -Toute mère s'inquiéte pour son enfant. De ton point de vue, tu es un boulet qui l'empêche de vivre correctement, mais de son point de vue à elle, t'es-tu déjà imaginé ? Je suppose que tu es son plus grand trésor qu'elle s'efforce de protéger, bien qu'elle ne soit qu'une humaine impuissante. Mais malgrè cela, elle a réussi : tu as grandis, tu as vécu beaucoup d'expèrience et surtout tu en ais là ou tu es aujourd'hui !
    Je fus souffler de son discours... à la fois surpris et choquer, la fouchette encore dans la bouche.
    Je n'avais jamais penser comme ça.
    Jamais dans le sens inverse.
    Ma mère avait vraiment fait tout son possible, en tant qu'humaine.
    S'occuper d'un être incertain devait vraiment lui être dur et compliquer et pourtant ... j'étais là et j'étais moi.
    Je pris conscience de beaucoup de chose, plusieurs flash-back me revinrent en mémoire.
    Tout les moments oú ma mère s'étaient inquiéter pour moi, tout ces moments où elle m'observait avec fierté, les moments où elle m'encourageais ... elle avait dû beaucoup sacrifier pour m'élever moi, son trésor ... des larmes d'émotion montèrent malgrès moi, rendant ma vision floue.
    J'avala le morceau de gâteau qui me restait dans la bouche et reposa ma fourchette.
    -Je ... je n'avais jamais vu les choses de ce point de vue. avouais-je, la voix tremblotante.
    Je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir ému et honteux.
    J'étais vraiment un fils indigne, d'avoir mis autant de temps à me rendre compte, d'une chose aussi évidente !
    Sans que je le vis, Lily se rapprocha de moi et m'ébouriffa les cheveux.

     


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