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    La voix de Jo.

    Toute ma nostalgie avait ressurgit d'un coup.

    Celle que j'avais essayer de réprimer tout au long de mon sommeil.

    Le résultat fut... humide.

    J'avais inondé le haut de Nicolas.

    -Sa séchera ! s'était-il exclamer en riant.

    Lui souriant en retour, je posa ma tête sur son épaule et continua ma conversation avec Jo.

    Il me donna des nouvelles de tout les mondes, des changements de la ville, ainsi que des informations sur les nouvelles pâtisseries.

    J'en avais l'eau à la bouche.

    Alors que j'avais à peine raccroché, quelqu'un m'attrapa et me décolla de Nicolas de force, sans qu'on puisse l'en empêcher.

    La personne me serra contre elle et s'exclama d'une voix claire :

    -Mes chères tourtereaux, je vous fait le privilège de ma présence, alors laissez-moi profiter de mon enfant !

    Je leva la tête :

    -Bonjour, Obéron !

    -Bonjour, petite Lily. Comment vas-tu ?

    -En pleine forme ! m'exclamais-je, alors qu'il penchait son visage contre le miens.

    -Bien. Alors allons faire un pique-nique, tous ensemble, près du lac ! Ma douce Titania nous y attend ! lança t'il de bonne humeur.

    On le suivit sans vraiment se poser de question.

    Obéron me tenait fermement dans ses bras, tout en bondissant dans la forêt, comme si les arbres était transparent.

    Nicolas nous suivait d'un pas beaucoup plus silencieux.

    On arriva rapidement vers les bordures du lac.

    Plusieurs créatures féeriques étaient là, volant dans tout les sens ou gigotant affoler.

    Ou surexcité.

    Une grande nappe rouge a carreau été posé parterre.

    Titania était assise dessus, tout en étant entourer de nourriture et de fairy.

    En nous voyant, elle ouvrit ses bras.

    Tout naturellement, Obéron sauta droit dedans.

    -Mon chère époux, mes bras ne ce sont pas ouvert pour toi ! Laisse-moi accueillir cette enfant ! ronchonna Titania en m'arrachant de ses bras et en le repoussant de l'autre.

    Obéron prit un air boudeur, tandis que les Fairy riaient et proposé de la nourriture à leur roi.

     Nicolas s'était assis face à moi, contre un arbre.

    Titania ne voulant apparemment pas me lâcher, me tendait d'innombrable pâtisserie, plus délicieuse les unes que les autres.

    Plusieurs Fairy me parlèrent, que ce soit pour des politesses ou pour me donner des informations sur ce qu'était devenu le monde.

    Certains Fairy, dont Doum, m'invitèrent a essayé de pêcher.

    Il fallait énormément de patience, mais c'était reposant et intéressant.

    Ce n'est que vers la fin de l'après-midi, que je sentais que quelque chose clochait.

    Obéron ne faisait plus la tête, mais il ne paraissait pas amuser du tout.

    Je ne l'avais jamais eu avoir un air si sérieux et grave.

    Titania du remarquer mon inquiétude ou ma tension, car elle le reprit :

    -Obéron, rien ne sert de s'inquiéter autant ! Nous n'y pouvons rien, si ce petit est encore dans cette situation ! Nyx est là, tout ira bien.

    Il secoua la tête :

    -Tu ne comprend pas, ma chère. Si l'histoire se reproduit, il disparaîtra.

    Un silence accueillit sa déclaration.

    -De qui... vous parlez ? demandai-je, alerte.

    Obéron se tourna vers moi :

    -Lily, si tu tiens à Cal, fait en sorte qu'aucune humaine ne lui tourne autour ! Et surtout, qu'il n'est pas à se sacrifier pour quelqu'un ! Pas encore...

    Pour la première fois de ma vie, je vis Obéron le joyeux luron, avoir l'air mélancolique.

    Je compris la gravité de la situation, mais je ne pouvais rien faire pour vraiment l'aider...

    -Je peux bien faire ça. Mais Nyx m'a dit de rester loin de lui et je ne sais pas quoi faire pour lui venir en aide ! 

    Titania me caressa la joue et les cheveux :

    -Du fait que tu es bu du sang, même si tu n'es pas encore totalement éveiller, tu es devenu une vampire. Ce qui fait que tu te rapproches des créatures de la nuit, plus que les diurnes. Cal est sensible aux changements énergétiques, tant qu'il est dans cet état, mieux vaut que tu ne sois pas à côté. 

    -Si tu veux vraiment l'aider, fait qu'aucune humaine ne s'approche de lui. répéta Obéron.

    Je ne savais pas ce que cela cacher, mais je croisa le regard de Nicolas qui hocha la tête.

    Il était prêt à m'aider, quel que soit ma décision.

    -Je ferais mon possible. annonçais-je, seulement.

    -C'est déjà bien assez ! s'exclama Titania en souriant d'un air maternel. Sache seulement que ce petit à déjà énormément souffert pour ce monde, nous ne voulions pas qu'il endure encore plus de douleur. 

    Obéron s'approcha et nous serra toute les deux dans ses bras :

    -Espérons déjà que ce qu'il va débloquer ne lui sera pas trop choquant. Je n'ai aucune envie de le revoir dans cet état.

    Tout comme pour moi, il avait l'air de bien connaître Cal.

    Ils avaient l'air vraiment inquiet, ce qui fit monter ma tension et ma propre inquiétude à son sujet.

    -Vous avez connu Cal, quand il était petit ? demandai-je, curieuse.

    Il acquiescèrent.

    -Comment était-il ?

    Obéron détourna la tête et s'éloigna, pour aller caresser des lapins.

    -Haut les coeurs... murmurai-je, intrigué.

    -Excuse-le, ce sujet-là, en particulier lui est ... difficile a abordé. Je ne peux pas répondre entièrement à ta question. Tout ce que je peux te dire, c'est que lorsqu'on l'a rencontré, il était mal au point.

    -Mal au point ?

    -Il avait tellement souffert, qu'il avait été jusqu'à repousser sa propre conscience. Il était vide.

    Vide ?

    Cal ?

    C'était dur de l'imaginer.

    Mais c'était une chose qui existait aussi chez les humains.

    Un vieux souvenir remonta.

    Un jour, je m'étais blesser au collège. Au lieu de prévenir mes parents, un professeur m'avait amené à l'hôpital, pensant que je m'étais cassé le bras. En passant le long des couloirs, j'avais vu une section dîtes "spécial". Elle était incroyablement silencieuse. Curieuse de nature, j'avais été explorer rapidement.

    C'est là que j'avais appris un aspect humain qui m'était inconnu.

    Des gens était là, assit sur leur lit, regardant dans le vide, sans bouger.

    Leur regard était éteint, leur teint pâle et ils étaient tous maigre.

    La seule chose qui montrait qu'il vivait était le son de leur sang, traversant leur veines et leur respiration.

    Une infirmière me trouva assez rapidement. Sans me disputer, elle avait répondu à mes questions sur ses personnes. Une phrase particulière était rester gravé en moi :

    "Ils ont tellement souffert, que ce soit émotionnellement ou physiquement, que leur esprit n'a pas tenu. Pour se protéger, ils ne sont plus "là"."

    Etait-ce ceux qui était arriver à Cal ? 

    Qu'avait-il vécu de si terrible, pour avoir atteint cette étape ?

    Ma curiosité me démangeait, mais je savais que personne ne me dira rien de plus.

     


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