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    -Vous avez fini ? demanda Aoi en ouvrant la porte.
    Je leva mes bras, comme une enfant qui demande qu'on la porte.
    Il me prit, et me descendit en bas. Lorsque nous arrivâmes dans le salon, je fus stupéfaite.
    -Pa ... papa ? Ro ... Roya ? Mais qu'est-ce que vous faites là ?
    -Surprise ! Fit Obéron en apparaissant devant moi.
    Je vis le visage de mon père, qui n'affichait rien, se composait de manière paternel.
    Il me fit un sourire chaleureux et se leva pour s'approcher.
    Aoi recula :
    -Vous vous êtes nourri récemment ?
    Mon père jeta un coup d'oeil a Obéron qui lui répondit par un signe que je ne vis pas.
    Aoi cependant se détendis.
    Il s'approcha donc et embrassa mon front.
    -Je peux ? fit-il en me montrant du doigt.
    Aoi me passa dans ces bras en hochant la tête.
    L'odeur de mon père m'étais assez familière. Il me berça doucement. Ce qui fit que je ferma les yeux, mais je les rouvris assez vite, lorsque je sentis une goutte tomber sur ma joue.
    Mon père pleurait.
    Mon père, un vampire de sang pur, chef d'un grand nid, repscter de tous, pleurer.
    Je fus sous le choque. Je leva ma main et lui caressa la joue :
    -Papa, pourquoi tu pleures ?
    Il secoua la tête tout en caressant la mienne.
    Titania nous observait, attendrie.
    Obéron danser et gigoter dans tout les sens en chantonnant une chanson celtique assez joyeuse. Ce dernier me fit encore rire.
    Obéron, le roi des fées, était bien fidéle a sa réputation : un joyeux luront !
    -Papa, pose-moi. demandai-je.
    Il secoua la tête.
    -Pose-moi ou je crie. dis-je en prenant le rôle d'une petite fille gâté.
    -Lily, je ne suis pas sûr ... commença Aibell.
    -Pose-moi ! ordonnais-je.
    Mon père soupira, mais je jurerais avoir entrevu un sourire furtif, puis me posa parterre.
    Je tenais sur mes deux pieds, c'était déjà pas mal.
    Je n'avais ni la tête qui tourner, ni du sang qui couler. Bien.
    J'essaya de faire un pas, puis un autre. Je voyais bien que Lys, Aoi et mon père m'observaient au millimètre près pour être sur de me rattraper si je tombais. Mais je réussi a marché tant bien qie mal jusqu'à une chaise où je m'assis.
    Je fis signe aux souverains de venir nous rejoindre.
    Obéron s'approcha avec un grand sourire et une révérence maladroite :
    -Petite Lily, nous allons prendre congé, a présent. D'après Titania tu as bien, minimum trois jours d'éveil. Profites-en bien ! fit-il en ébouriffant mes cheveux.
    -Merci pour tout, Oberon ! dis-je en souriant.
    Il s'en alla tout guilleret, au côté de sa reine, qui me fit un signe discret avant de le suivre.
    A peine les deux souverains avaient quiter la villa, que des commentaires se firent entrendre :
    -Le roi est toujours aussi beau ! s'extasia une fée.
    -La reine est d'une grâce divine ! en fit une autre.
    Chacun eut son mot a dire.
    Pendant ce temps, un brownie était venu m'apporter des pâtisseries.Je me jeta dessus, l'eau à la bouche.

     


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