• 022

    Un Sicarius aux cheveux jaune apparut au milieux du cercle que formait les sonneurs de corne.

    -Roi Bleu, Dom, Sicarius et invités de marque, j'ai l'honneur d'être le présentateur du Tournois des gradés, cette année encore. Je me nomme Teiva. C'est un grand privilège pour moi, d'être là, en votre présence !

    Un tonnerre d'applaudissement retentit.

    -Sans plus attendre, je demande aux participants de cette années de venir se présenter ! continua t'il.

    Il ne hurlait pas. 

    Il ne criait pas non plus.

    Il n'avait pas de micro.

    Pourtant, on l'entendait tous parfaitement et clairement, comme s'il était à côtés de nous.

    Avant même que je ne pause la question, Briag m'expliqua, totalement excité, alors que les participants entrées dans l'arène :

    -Les jaunes possèdes des dons psychiques. Te casse pas la tête a essayé de comprendre comment sa marche ! Regarde, Garry est là !!! 

    Il était très agiter, mais je le comprenais.

    L'ambiance général était grandiose.

    Un par un, les participants entrés dans l'arène et se mirent en ligne, face à la section du Roi Bleu.

    Main droite sur l'épaule gauche, ils mirent un genoux à terre.

    Evidemment, tout était synchroniser.

    -Freeze à l'air tendu. commentais-je, alors que le silence s'installer.

    -Ash n'est pas là. A côté de Freeze, c'est Garry, celui avec les cheveux en pétard. Celui avec les cheveux longs, au milieu, c'est Denki, le grand favoris. murmura briag.

    J'observa les personnes cités.

    Le dénommé Denki me disait quelque chose.

    Sa tête m'était familière.

    Où l'avais-je déjà vu ?!

    Chaque Noir, se présenta au Roi Bleu, d'une voix clair.

    Une fois finit, le Roi Bleu leur souhaita bonne chance et le tournois commença.

    Des duels de deux par deux, tout comme un tournois d'art martiaux banale.

    Je fus un peu déçu.

    Mais certains, dont Denki, faisaient des mouvements étranges.

    Parfois trop rapide, parfois trop lent.

    Ceux qui faisaient ses mouvements douteux paraissaient être les plus forts et enchaînèrent les victoires.

    Freeze perdit les quarts de final.

    Garry, la demi-finale.

    Et le grand vainqueur fut ... le dénommé Denki, sans grande surprise.

    Il paraissait bien plus puissant que les autres et la différence était visible.

    Ses gestes étaient précis et calculé ainsi que souple et sans geste inutile.

    Comme ... un assassin.

    Je secoua la tête.

    C'était improbable.

    Ou alors, il était déjà au service du Roi Bleu.

    Je croisa d'ailleurs le regard de l'homme assit sur le trône.

    Il me lança un bref regard interrogateur, je secoua la tête, mais me tendit un peu.

    Si quelqu'un essaie d'attaquer, j'étais prête.

    Le Roi Bleu se leva, une fois que toute les acclamations pour le victorieux durèrent un peu et s'exclama :

    -Denki, félicitation pour ta victoire. Pour les autres participants, vos duels étaient satisfaisant et plaisant à voir. Vos promotions demandé vont être traiter.

    Les perdants mirent un genoux à terre et baissèrent la tête dans sa direction.

    Signe de remerciement ?!

    Denki était debout, face au Roi Bleu.

    S'il préparait quelque chose, j'étais prête à bondir.

    -Denki, que désires-tu, pour ta victoire ? continua le Roi.

    Le vainqueur s'éclaircit la voix et demanda :

    -Puis-je vous l'a demandé en privée ? C'est quelque chose d'assez personnel.

    Des murmures montèrent dans les rangs.

    -C'est si inhabituel de faire une demande pareil ? chuchotai-je à Briag.

    Il me répondit sur le même ton, sans quitter Denki des yeux :

    -C'est assez rare. Mais c'est plutôt le "personnel" qui nous choque. Les Noir sont connu pour l'ordre et la communauté, il est rare qu'il soit "secret".

    Le dénommé Teiva intima le silence.

    -Accordé. annonça simplement le Roi Bleu, sans le quitter des yeux.

    Denki soupira d'un soulagement apparant.

    J'étais curieuse d'en savoir plus sur sa demande.

    Une main se posa sur mon épaule droite.

    Malheur à la personne, j'étais tendu.

    Discrètement, je retourna le bras de la personne (par réflexe, évidemment) et observa l'inconnu.

    Qui n'en était pas une.

    Une moue déçu m'échappa et je lâcha le bras.

    Iris s'épousseta et remit sa tenu en place, puis me murmura :

    -Mademoiselle, il est temps. 





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