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    J'émergea avec la sensation de nausée.

    -Ouvre doucement les yeux.

    Cette voix...Legato ?

    Non... c'était une voix plus grave.

    Stan.

    Je voulais rester encore un peu les yeux fermer.

    Il n'y avait pas pire sensation que de sentir sa propre présence s'évaporer. 

    Une main se posa sur mon front.

    -Tu as réussi a entrer en contacte avec lui ?

    Cette voix, pas de doute c'était bien Legato.

    -Oui, chuchotai-je. Comme moi, c'est dur pour lui.

    -Ce ne serait pas une épreuve, si ce n'était pas dur.

    Un sourire effleura mes lèvres.

    -Rien n'est facile.

    -Je suis bien d'accord, mais même si on est tout les deux exténués, on doit être présent dans 10 minutes dans la salle de bal. lança t'il en baillant.

    J'entrouvris un oeil.

    Il avait l'air fatiguer, comme s'il avait fait une nuit blanche.

    J'ouvris l'autre oeil, voyant qu'on était dans la pénombre de ma chambre.

    -Il s'est passé quelque chose ? demandai-je, en baillant.

    -Pas vraiment. lança Stan, en observant le Roi bleu.

    A qui était-il vraiment fidèle ?!

    Je soupira en me redressant.

    Quelqu'un frappa à la porte, Stan alla ouvrir, prudent.

    Une iris froide comme jamais apparut sur le pas de la porte.

    -Mon Roi, Princesse, le bal commence sous peu et vous n'êtes pas prêt. Dois-je en conclure que vous ne voulez pas apparaître à votre propre bal d'anniversaire, votre majesté ?

    Legato soupira et se redressa :

    -Iris, tu peux te retirer et appeler une servante pour aider Aria à s'habiller ?

    Celle-ci se retira, non sans m'avoir lancer un regard glaciale.

    -Je la déteste. annonçais-je, sûre de moi.

    -Elle fait seulement son travail, mais j'avoue qu'elle ne se comporte pas normalement envers toi...

    Il me fit une bise sur la joue et s'en alla sur ses mots.

    A peine était-il sortit que la porte s'ouvrit à nouveau sur Vesna et une jeune fille aux cheveux blond et aux yeux dorées.

    -Stan attend dehors, s'il te plait. demandai-je, voyant qu'il hésitait à sortir.

    Il s'était bien passer quelque chose. 

    Et on voulait me le cacher.

    La servante me fit une petite révérence :

    -Enchanté princesse Aria, je suis la petite soeur de Larry, naïa. On m'a fait venir pour vous aidez à vous préparer au bal.

    Elle eut l'air d'attendre ma réaction.

    Etant a moitié réveiller, je mis du temps à comprendre.

    Vesna prit les devants :

    -Aria debout, le bal commence dans 7 minutes !

    Sans vraiment savoir comment, en l'espace de 5 minutes, je fus maquiller, coiffer et habiller par elles.

    -Je n'aurais pas pu faire mieux. Une véritable oeuvre d'art. conclu Vesna, l'air fière d'elle.

    -Princesse, voulez-vous vous admirez dans le miroir ? proposa Naïa.

    Je secoua la tête, ce n'était pas le moment.

    L'air un peu déçu, elle ouvrit la porte :

    -Je vous souhaite une bonne soirée, princesse.

     

    On était déjà dans le couloir, quand je releva ce qu'elle m'avait dit.

    -Vesna, elle ne vient pas au bal ? C'est pourtant une proche de Dom Kléos ?

    -Alexia m'a expliqué que ceux qui servent au palais, abandonne leur privilège tant qu'ils sont en service. répondit Stan.

    -Alexia ? 

    -La louve protectrice du Roi Bleu.

    J'avais complétement oublié son existence.

    On arriva devant deux grandes portes.

    Le Roi Bleu étaient là, habillé d'un costume bleu marine lui allant à la perfection.

    Il me tendit une main que je pris par automatisme.

    -On se retrouve plus tard... me chuchota Vesna en sortant par une autre porte.

    Je n'avais pas fait attention à sa tenu, mais sa robe sirène moulante d'un violet pâle la rendait encore plus belle.

    Les Sicarius étaient beaux.

    Je savais que j'en étais une, mais pas entièrement.

    Saurais-je me comporter comme l'une des leurs ?

    Legato porta ma main à sa bouche et fit un baise-main comme dans les films médiévaux.

    -Tu as l'air de penser à des choses inutiles, Aria. Sois toi-même, c'est le plus important.

    Oui, je devais être moi-même.

    Mais la même question que Cal avait posé plus tôt s'imposa dans mon esprit.

    -Mais qui suis-je vraiment ? chuchotai-je, alors que les portes s'ouvraient.





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