• 037

    Il se transforma, attendit patiemment qu'on s'installe sur lui, et décolla rapidement.

    Je m'accrochais tellement à Ethan, que je vis même pas à quel moment nous étions sortis de la dimension de Salem.

    Lorsque j'osa lever la tête, un ciel noir me fit fasse.

    Un noir d'encre, sans nuage. Les étoiles n'étaient presque pas visible.

    En regardant vers le bas, des lumières éblouissante, même en pleine nuit, inonder la ville.

    -Voici donc le monde humain ... murmurai-je, curieux.

    -Avant de penser à le détruire, tu ferais bien de le découvrir. entendis-je père dire, suivie d'un râle.

    Une fumée grise s'échappa de ses lèvres.

    Je me mis sur Ethan, et comme prévu, Père cracha une longue traînée incandescente.

    -Les humains nous voient ? demandai-je, surpris.

    -Nous sommes des légendes, pour les humains d'aujourd'hui. Ils pensent que nous n'avions jamais exister. Le feu que je viens de cracher sera surement considéré comme une étoile filante, ou un objet non identifié...

    Père en savait énormément, comme d'habitude, alors qu'il ne sortait que rarement du palais.

    Je me rassis normalement, tandis qu'Ethan se redressa en me remerciant.

    J'étais extrêmement curieux de voir à quel point les humains avaient évoluer.

    -Comment sont les humains d'aujourd'hui ? Sont-ils tous comme toi ? lui demandai-je.

    Il parut embêter par la question et secoua la tête :

    -Chaque humain est différent mais peu sont comme moi, je suppose. Le trait de caractère le plus en vogue, c'est l'indifférence. Ou les complexes de superiorité, à voir.

    Voyant certainement sur mon visage que j'ignorais ce dont il venait de parler, il se mit à m'expliquer patiemment les nouveaux "concept" humains et leur façon d'être.

    Soudainement, je me paraissais beaucoup moins emballer par l'envie de découvrir leur société.

    Non pas que j'avais peur, mais parce qu'ils n'avaient pas l'air d'avoir appris de leur erreur passé. Ils me paraissaient toujours aussi stupide, finalement.

    -Tu ne m'avais pas dit que les créatures existaient toujours ? Comment vivent-ils parmis ces humains aux yeux et aux coeurs fermer ?

    Il se mit à m'expliquer le système de contrat, inter-espèce que Père lui-même avait accepter, tout autant que le rôle des chasseurs dans "ce" monde.

    -Ca m'a l'air simple et compliquer à la fois...

    -Tu as très bien résumer la situation ! s'exclama t'il, amuser.

    Père se posa sur le sommet d'une montagne et nous fit descendre, avant de reprendre forme humaine.

    Par réflexe, je me remis derrière Ethan.

    Père soupira :

    -Tu n'as pas à avoir peur, Rune. Je ne vais pas te manger !

    -Tu as déjà essayer avec Sven... murmurai-je, affichant un demi-sourire.

    Père prit cela pour une invitation, fit un grand sourire et commença a marché en lançant :

    -Sven l'avait bien chercher ! Il n'aurait pas secouer sa main devant moi, je n'aurais pas essayer de le mordre !

    Oui, lorsque j'étais enfin, Sven c'était amusé a réveillé Père, en faisant le pitre devant lui. Résultat des essaies : père c'était éveiller de mauvaise humeur et avait mordu le bras de Sven, en faisant semblant de vouloir le manger.

    Depuis ce jour, Sven ne s'approche plus de Père, lorsqu'il dort.

    Les techniques d'éducations de Père était radicale et efficace.

    On le suivit jusqu'à une grotte.

    Dans cette grotte, il souffla un léger souffle de feu, qui alluma des torches accroché à chaque cinq pas.

    On s'avança, évitant les quelques chauves-souris qui s'enfuyaient.

    Arriver au bout du petit chemin, je trouva enfin la tombe de ma mère.

    Dans ma mémoire, son visage était floue, je ne me souvenais que de sa chevelure blanche, comme la mienne et de sa voix, grâce à Morphée.

    La tombe était là, petite et rectangulaire, entourait d'une multitude de fleur.

    Derrière la tombe, un petit lac souterrain s'y trouvait, sur lequel les rayons lunaire se reflettait.

    J'aimais cet endroit.

    Je m'avança vers la tombe, et m'allongea dessus, comme à mon habitude.

    Mais contrairement aux autres fois, je me sentis mal.

    Je n'étais pas à l'aise.

    Je ne ressentais pas le fait d'être plus proche d'elle.

    Je me releva rapidement, alors que normalement, j'y reste jusqu'à m'y endormir.

    -Rune ? demanda Père.

    -Oui Père ? demandai-je, en lui faisant face.

    -Nous sommes devant ta mère. N'as-tu rien à lui dire ?

    J'hésita mais secoua la tête.

    D'habitude, cet endroit était mon refuge.

    D'habitude, la personne dormant ici était la seule à me donner la sécurité nécessaire.

    D'habitude, je ne voulais pas quitter cet endroit.

    Mais là, je ressentais tout le contraire.

    La tombe était propre, c'était le principale.

    -On peut y aller ! annonçais-je fièrement, en faisant demi-tour.

    Sortant de la grotte, Père me retint par le bras et colla sa joue contre la mienne.

    -Père ?

    Je sentis qu'il me sondait.

    -Rune, me lança t'il, je sais ce qui te manque, ou plutôt, ce qui t'a été enlever. C'est ton lien avec ta mère...

     





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