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En observant autour de moi, Père était là, toujours contre le tronc. Morphée à ces côtés.

-Tu as fait vite, cette fois-ci ! Mais pourquoi as-tu l'air si alarmé ?

Je repris contenance et m'assis face à Père :

-J'ai dû annihiler des boueux et j'ai rencontré Magoa qui mangeait une licorne !

-Quoi ? s'exclama Père, en se levant.

Ces yeux commencèrent à tourner au noir.

Il fit un énorme rugissement de mécontentement, faisant fuire beaucoup d'oiseau.

Même Ethan recula de frayeur.

Etant habitué aux changements d'humeurs de père, cela ne m'impressionait pas, tout comme Morphée.

Une fois calmé, Père s'écria :

-Je n'aime pas ça ! D'abord, on gâche ta journée, ensuite on viole des traités et pour finir, on me met en colère ! Je ne laisserais pas passer ça ! fit-il, en se transformant en dragon. Vérinen va m'entendre !

Je jeta un coup d'oeil à Morphée, qui m'intima le silence.

J'aida Ethan a grimpé sur Père et celui-ci s'envola d'un puissant battement d'aile.

-Tu as peur ? lui demandais-je, en remarquant qu'il tremblait.

-C'est honteux, mais je dois reconnaître que je suis terrorisé...

Je le serra fort contre moi :

-Ne t'inquiète pas, je suis là. Et puis, Père n'est pas en colère contre toi, tu n'as donc rien à craindre. Magoa n'a pas remarqué ta présence, grâce à ma faux, donc il ne sait même pas que tu étais là ! Ne t'en fait pas, tout va bien !

Il hôcha la tête, en s'aggripant à moi.

-C'est quand même honteux pour un chasseur d'avoir peur !

-Ah bon ? Pourtant je pense que c'est une bonne chose. Cela veut dire que ton instinct est actif et qu'il sait distinguer le danger.

-Vu comme ça...

Il eut l'air de creuser plus profondément.

Il eut l'air de se détendre.

J'avais bien compris qu'il aimait réfléchir mais de là, à en oublier sa peur : il n'était pas banal !

Alors qu'on atterissait dans le hall du palais, Morphée m'ordonna de descendre dans la bibliothéque. Plus loin je serais, moins d'ennuie j'aurais...

Message bien reçu !

J'aida Ethan à descendre et nous dirigea vers l'ascenseur, alors qu'on entendait Père hurlait :

-Verinen ! Troin ! Montrez-vous ici, immédiatement ! Montrez-vous ou je vous bouffe tout cru !

Père n'était certainement pas en train de faire un mauvais jeu de mot...

L'ascenseur descendit, alors qu'Ethan était toujours plongé dans ces pensées.

-Allo la terre, ici l'ascenseur ! C'est comme ça qu'on dit ? demandais-je, incertain.

Il me posa une main sur l'épaule en hôchant la tête :

-Oui, c'est à peu près ça ... dis-moi, où va t'on ? Droit en enfer, cette fois ?

-Oh ? Tu as peur ? dis-je, avec un sourire moqueur.

-J'ai bien compris qu'avec toi, je ne craidrais rien pour ma vie, je te fais confiance. Mais voir l'ascenceur descendre aussi longtemps... je me pose des questions !

Je ris doucement.

Il était clair qu'en sa présence j'étais extrêmement sentimental et mes émotions sortaient naturellement !

-Ne t'en fait pas, cette fois-ci, ça va te plaire ! m'exclamais-je, alors que les portes s'ouvraient.

Cette fois-ci, la scéne qui nous acceuillit me fit sourire : Thôt essayait de faire lâcher un parchemin des mains d'un ouististi vraisemblablement têtue, tandis qu'une chouette essayait de lui piquer un petit livret qu'il tenait sous son aiselle.

-Euh ?? fit Ethan.

-Je te souhaite la bienvenue dans la bibliothéque du savoir. Voici Thôt, le propriétaire des lieux.

A l'énonciation de son nom, celui-ci tourna la tête, lâchant le parchemin, faisant roulait loin le ouististi par le recule. Il remarqua enfin la chouette et la fit fuire sous certaines injures d'une langue oubliée...

-Thôt, je te présente Ethan, un chasseur.

Le loup-garou jaugea le nouveau venu et salua de la tête :

-Je pensais que tu étais de sortit avec ton père ? Joyeux anniversaire, Rune.

-Merci Thôt... il s'est produit certaines choses, étrange. Père a préféré rentrer...

-Y a t'il un lien avec hier soir ? demanda t'il, en arrangeant les parchemins qu'il avait dans les bras.

-Pas vraiment, enfin, je ne crois pas.

-Ta présence a affaulé toutes les bestioles du coin ! Les voir aussi calme était si bizarre... Bien, je suppose que vous êtes là pour lire et vous éloignez des foudres de colère, n'est-ce pas ?

-Exacte. approuvais-je, sachant qu'on ne pouvait rien lui cacher.

-Règle habituel : ne criez pas, n'âbimer pas mes précieux écrit et surtout ne volez rien !

-Evidemment ! dis-je, l'air vexer.

-Bien, alors bienvenue et profitez !

Sur ces brèves paroles, il s'en alla, tout en réjustant sa salopette, qui ne lui allait pas du tout !

-Qu'aimerais-tu savoir ? Qu'aimerais-tu lire ?

Il se mit a murmuré des choses incompréhensible, avant de me demander :

-Y a t'il des écrits, sur ce fameux Septuor ?

-Oui, mais en quoi cela t'interesse t'il ?

-Répondre une question par une question ?

-C'est la base, pour commencer un débat ! m'exclamais-je, en riant. Viens, suis-moi !

On descendit quelques étages, avant qu'on ne parvienne aux rayons des prophéties.

-Ici, tu devrais trouver ce qui t'interesse et que tu pourrais comprendre ! dis-je, en m'installant confortablement sur un pouffe.

Il commença à lire livre sur livre, à une vitesse surprenante.

Pendant ce temps, je repensais aux évéénement de la journée.

J'allais surement avoir encore des représailles, vis à vis de mes frères et soeurs. J'en étais même sûr... mieux vallait que je m'en aille rapidement et ne jamais revenir. J'allais devoir trouver un endroit où rester et gagner de l'argent... à moins que je n'arrive à négocier avec les anges.

-Rune ? me demanda Ethan.

-Oui ? dis-je, en me redressant.

-Le rôle du passeur est très bien décrit, mais quels sont ses pouvoirs ? Ce n'est écrit nulle part...

-C'est une bonne question. Je n'en ai aucune idée, mais c'est quelqu'un d'apparement puissant.

-Oui, c'est ce que j'avais compris aussi, en lisant les différentes prophéties, mais je ne vois pas de prophétie sur le Septuor ?

-Oh, ça ? Les prophéties sont écrite dans un livre que tu ne comprendras pas. C'est dans une langue que seul ceux qui font parti d'un Septuor peuvent lire...

-Je peux le voir ? demanda t'il, en refermant le livre qu'il avait dans les mains.

-Tu ne comprendras rien.

-C'est pas grave, tu m'as simplement rendu curieux...

Je me leva et on descendit encore quelques étages.

On se retrouva devant ce pupitre, où le livre était encore là, ouvert.