• 028

    Le lendemain arriva un peu trop vite a mon goût.

    J'avais tourner et retourner des centaines de question dans ma tête, sans y trouver ne serait-ce, qu'une seul réponse...

    Ma soeur entra en trombe sans frapper :

    -Cal, debout !

    J'étais déjà assis sur mon lit, habiller et prêt à partir. 

    Elle eut l'air choquer mais n'en dit mot.

    -Alors viens manger si t'es prêt !

    Je me leva et la suivis machinalement.

    -Cal, ça va ? Qu'est ce qui se passe ? me dit elle d'un coup en se retournant.

    Elle me dévisagea.

    -Rien... fini-je par répondre.

    -Je ne pense pas que la bonne réponse soit "Rien". Tu as l'air d'un zombi ! Je suis sur que même si quelqu'un t'attend pour t'attaquer au coin d'une rue ne le fera pas en voyant ta tête ! Tu n'as pas l'air normal ! Reprend-toi, imbécile de grand frère !

    Normalement, lorsqu'elle me traitait d'imbécile, je la taquinais en ressortant de vieux dossier. Normalement.

    Là, je n'en avais ni l'envie, ni la force.

    Le petit déjeuné était déjà prêt à table.

    Emma s'assit et se mit a mangé, vorace.

    Je m'assis à mon tour. Mais mon ventre n'était pas en état d'accepter quoi que ce soit.

    Ma tête non plus d'ailleurs.

    Je ne savais plus trop quoi penser. 

    Apprendre que l'on n'était pas humain, que des démons et des anges étaient à notre poursuite et par dessus tout, que sa propre existence est basée sur un mensonge ... comment vivre correctement en sachant cela ?!

    Alors qu'Emma venait de se finir et se leva, je la suivis machinalement.

    Mais mon père en décida autrement en me forçant à me rasseoir. 

    -Toi, Cal, tu manges avant de partir. Sinon tu ne part pas ! s'exclama t'il en croisant les bras.

    -...sa tombe bien je ne voulais pas sortir aujourd'hui ... dis-je d'une voix monocorde.

    Mon père eut l'air désespéré.

    -Papa ne le force pas sa sert à rien ... fit Emma en me tirant et m'entraîna par la main.

    Je mis mes chaussures et sortit de la maison en sa compagnie.

    Depuis que j'avais quitté le collège - deux ans auparavant- je n'avais plus fait le trajet avec ma soeur.

    Elle s'agrippait à mon bras, l'air heureuse :

    -Sa fait si longtemps ! Je suis contente de faire le chemin avec toi aujourd'hui !

    J'hocha la tête en silence.

    Tout sourire, elle continua a parlé, surement pour combler mon manque de réaction.

    Au coin d'une rue, Simon m'attendait et faillit me rentrer dedans :

    -Waa ! Salut ... euh ... Cal ... ah ? Emma aussi ?

    Emma lui tira la langue :

    -Aujourd'hui il est à moi ! 

    Je lui fis un salut de la tête.

    -Qu'est ce qu'il a ? chuchota Simon à l'oreille de ma soeur.

    Celle-ci haussa les épaules et répondit d'un ton neutre :

    -Peut-être qu'il en a marre de t'avoir toujours dans ces pattes !

    Cette remarque réussi a me tiré un pauvre sourire en coin qui disparu tout de suite.

    -Heiiiin ? fit Simon. Cal, dis-moi que c'est pas sa ! C'est de ma faute ? C'est parce que j'ai crié l'autre jour ? Pardon, je suis désolé c'est de ma faute ... et de la tienne aussi d'ailleurs !

    On avait continuer a marché.

    Plusieurs gars de ma bande était venu nous rejoindre. 

    Que faisaient-ils tous dehors de bon matin ?! Le monde s'était inversé pendant ma fièvre ou quoi ??!

    Arriver devant le collège, Emma me fit la bise et partit toute contente.

    Allais-je devoir laisser celle que je considéré comme ma petite soeur derrière moi ?

    Le coeur vide, je continua a avancé vers le lycée, sans faire attention au gars.

    Qui d'ailleurs c'était fait attaquer par deux-trois bandes qui leur étaient tomber dessus.

    -Encore à l'heure ? Tu fais des progrès Lu... Caliel ! s'exclama un prof à l'entrée du lycée.

    Je l'ignora et monta directement en classe.

    Je ne pensais à rien. Je ne voulais rien. Je ne désirais rien. Je ne voulais rien faire.

    A quoi bon rester en vie dans cet état ? 

    Ces pensées négatives tourner en rond dans ma tête.

    Quelqu'un toussota, me sortant de mes pensées.

    Une tête blonde devant moi me faisait face : Mélinda.

    Je remarqua alors que les cours avait déjà commencer depuis longtemps et que la sonnerie de récréation venait tout juste de retentir.

    -Bonjour. Je t'écoutes. dis-je simplement.

    Elle eut l'air choquer par ma froideur.

    -Bonjour ... je voulais juste te remercier de m'avoir aider. Grâce à toi plus personne ne m'embête. Merci de m'avoir protéger... tient ! me dit-elle en me tendant un sachet violet.

    -Qu'est ce que c'est ? demandai-je, sans vraiment avoir envie de savoir.

    -Des cookies. J'en ai préparé pour te remercier ... accepte-les s'il te plaît.

    Je soupira.

    J'allais tendre la main pour les prendre, lorsque quelqu'un prit le sachet à ma place.

    -Alors comme sa, la petite nouvelle essaye de se mettre notre boss dans la poche avec ... (elle regarda à l'intérieur) des cookies fait maison ? s'exclama Priscillia.


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