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    Je n'avais aucune force. Aoi m'avait déposé délicatement dans la baignoire.
    Lys me déshabilla délicatement mais rapidement.
    Lorsqu'elle fit coulé l'eau sur moi, je sentis à quel point mon corps était en mauvais état. J'avais mal partout, ma gorge brulait, des vertiges me prenait, mon coeur tambouriné comme s'il sortait d'un marathon ...
    Lys me lava comme lorsque j'étais petite. Ce moment me rendit nostalgique.
    -C'est fini ! Tu es toute propre et tu sens bon !
    Elle m'envellopa dans une serviette à l'aide d'un courant d'air. Grâce à son pouvoir, je lévitais sans effort au-dessu du sol. Elle m'habilla avec une sorte de tunique blanche.
    -Elle est prête ! s'exclama Lys.
    La porte s'ouvrit et Aoi vint me reprendre dans ces bras.
    -Tout c'est bien passé, Aoi ! Ne t'en fais pas, elle va mangé et retrouvé des couleurs ! fit Lys pour le rassuré.
    Il hocha la tête et frotta sa joue contre la mienne. C'était sa manière de dire qu'il tenait à moi.
    Il me descendit à la salle a mangé et s'assit sans me lâcher. Un lutin vint lui apporte quelque chose. Il plongea une cuillère dedans et le porta à ma bouche. Une explosion de chocolat emplie ma bouche !
    -De la mousse au chocolat ! m'exclamais-je, faiblement.
    Aoi sourit et continua a me donné la becquer.
    -Et bien ! Le p'tite princesse est réveiller à ce que je vois ! fit une voix rauque et caverneuse. Le calme va pouvoir revenir dans ce manoir !
    -Fir Darrig ! Un peu de tenu, s'il vous plait ! Elle vient de se réveiller ! fit une fée.
    Le lutin eut l'air mécontent et hurla sur la fée :
    -Comment oses-tu me parler sur ce ton, jeune sotte ! Une fée de ton genre ne peut rien contre moi ! Je fais ce qui me plaît et je vais où sa me plaît ! Personne ne m'ordonne quoi que ce soit ! Est-ce clair ?
    La fée hocha la tête avant de s'enfuir en pleurant.
    -Fir darrig ! Un peu de tenu dans mon manoir ! fit Aibell. La princesse est aussi mon hôte ! Je vous demande donc de la respecter ! Est-ce clair ?
    -Peuh ! fit-il en allant s'asseoir devant le feu de la cheminée du salon, chassant au passage quelques créatures qui essayait de faire cuire leur chamalow.
    -Toujours aussi mal élevé, mon petit Fir ... fit une voix Mélodieuse qui s'éleva de nulle part.
    J'entendis les lourdes grilles d'entrée s'ouvrirent. Des clochettes tinttèrent.
    Lys et d'autres sylphes coururent au halle d'entrée ouvrir la porte pour accueillir leurs souveraine.
    Des échanges polies discret, suivit d'un attroupement qui s'approcher de moi.
    Je sentais mes paupillères redevenir lourde.


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