• 09

    -Euh... c'est de ma faute c'est sa ? demandais-je à ma mère en m'asseyant en fasse d'elle.

    Elle triait des chaussettes sur la table de la salle à manger...

    Elle soupira en hochant la tête.

    -C'est à cause de tout à l'heure ? continuais-je.

    -Laisse-moi finir de trier ces fichus chaussettes ma chérie et on parle après d'accord ?

    Je lança un regard à Nicolas, qui me répondit d'un haussement d'épaule.

    Il était debout derrière moi, tél un majordome. 

    -Et Nicolas, assis-toi, tu veux ... fit ma mère en regroupant une paire.

    Nicolas hésita.

    Je lui indiqua de s'asseoir du regard. Il le fit sans résister.

    Cela faisait maintenant combien d'année qu'il me servait de "garde du corps" ? Je ne m'en souvenais que très peu ...

    -Depuis combien de temps on se connait ? demandai-je à Nicolas.

    Il eut l'air surpris :

    -6 ans, maintenant ... non ?!

    -Mmmm... répondis-je en réfléchissant.

    Lui, tout comme moi avait été une exception. Normalement, la soif de sang se réveille en nous vers 14/15 ans, comme je l'ai expliqué plus tôt. C'est pour cela qu'on ne se fiance qu'à ce moment là. Mais pour Nicolas, sa a été différent. Sa soif de sang c'est réveillé quant il été âgé de 10 ans seulement. Il a été décidé qu'il était dangereux et qu'il devait mourir. Une décision assez barbare pour encore "protéger" les humains... sa situation avait été horrible. Le nid avait décidé de l'enfermer et le tuer, tout simplement. Il fut enfermer pendant plusieurs mois, jusqu'à ce que ma mère en entendent parler. Apparemment, son père avait été plaidé sa cause auprès d'elle. Elle décida d'aller le voir. Rien n'est impossible pour une reine de sang pure.

    La suite, personne n'a voulu me l'a raconté. Tout ce que je sais, c'est que ma mère a obligé le nid à le sortir de là-bas en le prenant sous son aile. Elle l'a ramené à la maison et me l'a présenté en tant qu'ami et garde du corps. Je me souviens encore de ce moment : il avait une sale mine à ce moment là. Pendant plusieurs jours, il avait l'air déprimer et en mauvaise santé... puis il était rentrer chez lui...

    -Dis, donc ! Tu m'écoutes ? Lily ... Lily ! entendis-je, hurler.

    -Hein ? Oui, quoi ? Pardon ? dis-je en sortant de ma rêverie.

    -Tu es tellement concentré quand tu penses ... à quoi pensais-tu ? demanda ma mère.

    -A ma rencontre avec Nicolas ... répondis-je franchement.

    Elle souleva un sourcil, puis haussa des épaules :

    -Bien, sinon de quoi voulais-tu parler ? 

    -C'est à cause de moi que Lias à pleuré ?

    Elle soupira :

    -Ma chérie ... Lias m'a clairement expliqué ce qui s'est passé là-bas... je connaissais vaguement ton point de vue et ta façon de voir la vie ... mais tes frères ne s'en était apparemment pas rendu compte. Lias a pleuré car ça lui a fait de la peine de l'apprendre de cette façon ... ça a dû le choquer, certainement. Laisse-lui du temps et il l'acceptera.

    -De toute façon, il n'a pas le choix ! dis-je en haussant les épaules.

    -Lily ! dit-elle d'un ton outré. J'espère bien que ça changera un jour ! 

    -Je n'échangerai mes sucreries pour rien au monde ! dis-je, fière.

    -Ma puce, tu es encore jeune, donc je ne dis rien et te laisse faire ... mais il y aura une limite à l'ignorance du sang ... tu le sais, n'est ce pas ? Ton cas est unique. Je ne sais pas combien de temps tu vivras ... quel est ta limite ... de temps.

    -Les humains sont bien dans ce cas là d'ignorance, non ? Et pourtant, ils vivent chaque jours ... semi-pleinement...

    -Seulement à moitié ? ne pus s'empêcher de demander Nicolas.

    -Dés qu'ils se mettent devant un écran, ils perdent du temps de vie ... quoique je fais à peu prés pareil ... dis-je en souriant.

    -Lily, ce n'est pas drôle ! Enfin ... de plus, je suppose qu'en ce moment Léo cours emplie de rage et de tristesse dans la forêt ... merci ma puce, tu me rajoutes du travail ... 

    -Hein ?

    -Il va falloir que j'aille m'excuser encore une fois auprès du gardien de la forêt ... expliqua t'elle, l'air lasse.

    -Pardon ...

    -Bref, c'est tout ? dit-elle.

    -Euh ... je crois ? 

    -Vraiment tout ? insista t'elle.

    Elle voulait donc que je le lui demande ...

    -Que vas-tu faire si ... s'ils reviennent avec ce bébé ?

    Elle sourit mystérieusement :

    -Sa, je le saurais en voyant le bébé, ma puce ...

    Je soupira.

    -------------------

    -Echec et mat ... dis-je en baillant.

    -Zut... y a pas un jeu où je peux te battre ? fit Nicolas, agacer.

    Après deux parties de dame, cinq parties de puissance quatre et trois parties d'échec, j'étais lasse de gagner.

    -J'ai faim... annonçais-je, soudainement.

    -Déjà ?? s'exclama t'il surpris en regardant sa montre. Ah ... déjà 15h30 ? 

    -Je descend me chercher quelque chose ... tu veux quoi ? lui dis-je.

    -Tu veux tomber malade ? me répondit-il.

    Je me leva :

    -C'est bon j'ai compris ... 

    Il se leva à son tour et me suivit.

    --------------

    -Y a rien dans ces fichus placard ! me plaignis-je. Mamannnn ! criais-je.

    Personne ne répondit.

    -Sortis ? demandai-je, pour moi-même.

    -Surement ... me répondit Nicolas en fouillant de le frigo.

    J'entendis la porte d'entrée s'ouvrir.

    - Lily ? entendis-je dans l'entrée.

    -Je suis là ! m'exclamais-je.

    Mon père entra dans la cuisine suivit de ... Léo, qu'il tirait par le col.

    Nicolas ferma le frigo et se mit comme au garde à vous, raide comme un piquet.

    -Une discussion s'impose ! fit mon père.

    -J'ai faim ... et j'ai déjà eus une conversation avec maman ! Et puis ... y a rien a mangé dans les placards ! 

    -Et le frigo ? demanda mon père.

    Je jeta un coup d'oeil à Nicolas.

    -Rien pour elle ... répondit-il, difficilement.

    Mon père soupira.

    -Euh ... fit Léo en essayant de s'enfuir.

    Mon père l'attrapa à nouveau par le col, le retenant prisonnier de sa prise.

    -Papa, lâche-le, tu lui fais mal ! dis-je, agacée.

    -Je te fais mal ? lui demanda t'il.

    Léo croisa les bras, en évitant soigneusement mon regard.

    Mon père soupira à nouveau :

    -Bien, ta mère vient de me dire qu'elle a été faire les courses. Donc, tous au salon, exécution !


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