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Je me mis à la chercher du regard, mais rien ne bougea.

-Eléonora, oú es-tu ? murmurais-je, désespérer.

Une voix d'enfant résonna dans mon crâne :

"Vous m'avez appeler, maître ?"

Cette voix me parut familière. D'oú venait-elle ?

"Tout va bien ? Vous m'avez l'air perdu. Dois-je vous montrer le chemin ?"

Je me retourna sur moi-même, sans voir âme qui vive.

-Qui es-tu ? Oú es-tu ? demandai-je, dans le vide.

La faux vibra et la voix me parvint à nouveau :

"C'est moi, maître. Je suis votre faux né de votre sang. Vous m'avez nommer Kean, en me disant que vous endureriez tout, pour y retourner."

-Y retourner ? Oú ça ? m'écriais-je, en fixant la faux.

"Dans votre monde !"

Interloqué, j'essaya d'y réfléchir à nouveau, sans vraiment y parvenir.

-La seule chose que je saisie, c'est que je suis en plein milieu d'un champ de blé et que je parle à une faux !

"Vous ne vous souvenez plus de vos exploits ? Avez-vous perdu la mémoire à nouveau ?"

-A nouveau, j'en sais rien, mais je n'ai aucun souvenir d'être venu ici, par moi-même ! expliquais-je, agacé.

"Je comprend. Maître m'autorisez-vous à prendre la seconde forme, que vous m'aviez octroyer ?"

-Est-ce dangereux ?

"Non, seulement plus pratique."

Pour une arme, elle était bien bavarde !

-Je te l'autorise. dis-je, simplement.

La faux commença à léviter au-dessus du sol.

Je recula par précaution.
La faux émis une petite lumière et une forme d'enfant apparut.
Lorsque la lueur disparu, un petit garçon était là.

Les cheveux noir, une peau blanche, des yeux argentés et des traits enfantins. Il était habiller d'un haut gris et d'une salopette noir.

Il fit un tour sur lui-même :

-Comment me trouvez-vous ?

-Très bien comme ça. Et donc ?

Il hôcha la tête, me prit par la main et avança, m'entraînant avec lui.

-Par où voulez-vous que je commence ?

-Par le début ?

Il me jeta un regard embêter, puis hôcha la tête, l'air entendu :

-Ici, vous êtes sur les terres d'Erakis. Ou plutôt, à l'intérieur. Sans autorisation, vous ne pouvez pas sortir de ce monde.

-Continu.

-La plupart des gens arrivent ici, car leur circonstance, ne peuvent pas être juger normalement. On leur donne le choix. Vous maître, vous avez accepter la mission de ramasseur d'âme.

-Ramasseur d'âme ?

-Exacte. Cela veut dire, qu'une fois que votre liste d'âme est entièrement rayer, et que vous les avez toutes collectées, vous aurez l'autorisation de retourner dans votre ancien monde.

-Oú est la liste ?

-Dans votre poche intérieur. Cette liste est précieuse et unique, il faut en prendre soin, car on n'en reçoit pas d'autre.

Je m'arrêta, tapota mes poches et en sorti un parchemin, qui se déroula jusqu'à mes pieds.

-Ca va me prendre une éternité ! Et comment je fais pour les trouver ?

-Comme vous pouvez le constater, certains noms sont déjà rayer. Nous en avons déjà trouver pas mal ! Vous êtes incroyable, maître ! fit-il, en me félicitant.

-Pour continuer, chaque être qui reçoit une mission, reçoit le vêtement lié à sa mission et le choix d'une arme, provenant de son sang.

-Donc toi ? concluais-je.

-C'est exacte ! Fit-il en souriant.

J'enroula la liste et la remis à sa place.

-Quels sont tes qualités ? demandais-je, pour éviter les futurs surprises.

-Je suis là pour vous guidez. Je détecte les âmes inscrite sur la liste et j'avale les âmes capturés. Mon ventre sert de stock.

-Très bien, d'accord.

J'essayais d'assimiler toutes ces histoires, sans me poser de question.

-Et il y en a beaucoup, comme moi ?

Il secoua la tête :

-A l'heure actuel, vous êtes le seul de votre situation à avoir accepter de vous battre, pour y retourner. En général, les autres abandonnent.

-Et comment abandonnent-ils ?

-Soit ils acceptent d'aller en enfer, soit ils jettent leur liste. En la jettant, ils sont condamné a resté ici à tout jamais.