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    Elle me souriait, alors qu'on marchait main dans la main, le long d'un canal.

    Je venais de lui avouer mon amour pour elle, et à mon grand étonnement, elle m'avait accepter.

    Main dans la main.

    On filait le parfait grand amour, avec tout le romantisme et les émotions tourbillonantes, qui vont avec.

    Main dans la main.

    Jusqu'au jour de l'accident.

    Ce jour-là, nous devions prendre un café ensemble, après avoir finit nos cours, à l'université.

    Mais un appel de l'hôpital indiqua le contraire.

    J'avais couru comme un dératé, l'inquiétude et la peur au ventre.

    Arrivé a l'hôpital, essoufler, l'air d'un fou, je demandais à l'accueil, oú se trouvait-elle.

    Avec patience, on m'indique sa chambre.

    On m'accompagne avec patience et des paroles rassurantes, qui ne m'atteignaient pas.

    On me fait entrer dans une chambre aux murs blanc, triste, qui ne lui allait pas du tout.

    Elle est là, allonger dans un lit, les cheveux lâcher, les yeux fermer.

    Je prend sa main dans les miennes, tremblantes d'inquiétude.

    -Eléonora ! Eléonora, ne me laisse pas tout seul ! m'exclamais-je, désespéré.

    Elle est là, sans être là.

    Je ne sais pas quoi faire, la panique ne me quitte pas.

    Une infirmière essaye de me rassurer, j'entend vaguement, qu'elle n'a reçu qu'un vilain coup sur la tête, et quelques bleus.

    Ceci ne me rassure pas.

    Elle ouvre les yeux, doucement.

    Elle prend une inspiration, elle me fixe, de son regard caramel.

    Pleins d'espoir, les larmes aux yeux, je suis sur le point de remercier les cieux.

    Puis vient le poignard.

    La scène cliché, qui nous agace et qui nous fait sourire, parce qu'on la voit venir.

    Mais la vie n'est pas un film, et sa voix murmurante, à mis fin à tout.

    Tout mes espoirs, mes attentes, tout avait été détruit avec une simple phrase, qu'elle murmura doucement :

    -Qui êtes-vous ?

     





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