• 26

    -Quel âge as-tu ? demanda t'elle, soudainement.
    -15 ans, presque 16 dans pas très longtemps... répondis-je, en enfournant un gros morceau de gâteau dans ma bouche.
    La texture était magnifique.
    Finalement, c'était bien un paradis !
    J'aimais découvrir des nouvelles choses, du moment que je ne sortait pas de ma zone de confort... et toute ces patisseries que je ne connaissais pas, était une découverte qui valait de l'or !
    Je mangeais avec bon appétit, lorsqu'elle me demanda, encore une fois, soudainement :
    -En fait, en revenant sur ce que tu m'as dit ... où est ton père dans tout ça ?
    Je m'arrêta de manger et reposa sa fourchette.
    Sa question m'avait écoeurer et couper dans mon élan.
    Mais je décida de lui répondre quand même :
    -Il ... on m'a annoncé qu'il s'était éloigner de nous pour éloigner les organisations de nous... enfin, de ma mère et moi. Il voulait que je puisse aller au lycée tranquille. Il n'était censé partir qu'un mois... ce qui était déjà énorme pour moi ! Mais, finalement il n'est pas revenu...
    -Tu t'inquiétes ?
    Je secoua la tête :
    -Mon père est un zoanthrope de type félin. C'est un lynx. Les types félins sont ceux dont l'instict de survie est plus puissant que la normal. Je ne m'en fais pas pour lui.
    Oui, il ne craignait rien.
    Un zoanthrope de type félin est bien trop fort pour ce faire attraper bêtement !
    -Et ta mère ? fit-elle, curieuse.
    -On m'a assuré que ma mère, étant humaine, ne sera pas mêlé à quoi que ce soit de cette histoire. Aparemment c'est dans l'un des traités en relation avec les chasseurs. Je n'en sais pas plus, mais tant que je sais que ma mère est en sécurité, sa me suffit...
    -Tu n'es donc pas effrayer ?
    Avais-je vraiment eut le temps d'avoir peur ?
    Autant pour moi-même, que pour quelqu'un d'autre ?
    Les choses s'étaient tellement produite rapidement, que je n'avais pas eu le temps d'y penser !
    -Je ... j'ai toujours voulu que ma mère est une vie paisible. A cause de moi, on change de pays presques chaques années, on déménage toute les cinq minutes, elle n'a aucun répit à se balader de travail en travail à cause de moi. M'enfuir était donc, très certainement la meilleur chose qui est pu m'arriver...
    -Ca lui laissera du répit, tu penses ?J'hocha la tête, recommançant a mangé.
    -Tu l'as prévenu de ta position ? Je veux dire... tu lui as donné de tes nouvelles depuis que tu t'es enfuit ?
    Elle se comportait comme une grande soeur inquiéte, ce qui me fit sourire.
    -Oui, Dom Aegil m'a obligé de l'appeler pour la rassurer... dis-je, nonchalement.
    Elle prit un air de prof' et me fit la leçon :
    -Toute mère s'inquiéte pour son enfant. De ton point de vue, tu es un boulet qui l'empêche de vivre correctement, mais de son point de vue à elle, t'es-tu déjà imaginé ? Je suppose que tu es son plus grand trésor qu'elle s'efforce de protéger, bien qu'elle ne soit qu'une humaine impuissante. Mais malgrè cela, elle a réussi : tu as grandis, tu as vécu beaucoup d'expèrience et surtout tu en ais là ou tu es aujourd'hui !
    Je fus souffler de son discours... à la fois surpris et choquer, la fouchette encore dans la bouche.
    Je n'avais jamais penser comme ça.
    Jamais dans le sens inverse.
    Ma mère avait vraiment fait tout son possible, en tant qu'humaine.
    S'occuper d'un être incertain devait vraiment lui être dur et compliquer et pourtant ... j'étais là et j'étais moi.
    Je pris conscience de beaucoup de chose, plusieurs flash-back me revinrent en mémoire.
    Tout les moments oú ma mère s'étaient inquiéter pour moi, tout ces moments où elle m'observait avec fierté, les moments où elle m'encourageais ... elle avait dû beaucoup sacrifier pour m'élever moi, son trésor ... des larmes d'émotion montèrent malgrès moi, rendant ma vision floue.
    J'avala le morceau de gâteau qui me restait dans la bouche et reposa ma fourchette.
    -Je ... je n'avais jamais vu les choses de ce point de vue. avouais-je, la voix tremblotante.
    Je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir ému et honteux.
    J'étais vraiment un fils indigne, d'avoir mis autant de temps à me rendre compte, d'une chose aussi évidente !
    Sans que je le vis, Lily se rapprocha de moi et m'ébouriffa les cheveux.

     


    votre commentaire
  • 25

    Elle se rassit à sa place, me plaçant sur ses genoux comme un authentique chat domestique.
    Puis, sans crier gare, elle commença a me chatouillé et à me gratter un peu partout.
    Mon côté chat avait l'air d'aprécier jusqu'à en ronronnait !
    Mais moi ... je mourrais presque de honte !
    Plus mal à l'aise, il n'y avait pas je pense...
    La caresse sous le menton m'acheva, et un bon gros ronronnement m'échappa.
    J'en fus extrêmement gêner.
    Tellement, que j'abandonna immédiatement ces genoux pour sauter à terre et retrouver un endroit sauf : la chaise que j'avais utiliser plus tôt !
    Je me rappelai ce qu'avait dit Vesna : se détendre avant tout pour se retransformer !
    Je me détendis le plus possible, doucement doucement.
    Puis soudain, je me sentis redevenir moi-même, complétement humain !
    J'inspecta mon corps en me tâtant un peu partout : aucune trace de ma partie féline !
    -Ouf ! soupirai-je, rassuré. Lily... c'est ça ? Je suis désolé d'avoir mal interpréter ... votre attitude. Je ne suis pas très bon à ça ... je veux dire parler et tout ça...
    Elle me fit un grand sourire et essaya de me rassurer :
    -Ne t'inquiète pas, je suis sur que Cal ni pense même plus tellement son livre à l'air interessant... et puis, si tu es ici, c'est que tu es comme nous, donc pas besoin de t'inquièter.
    Je jeta un coup d'oeil au garçon, qui était retourner à la même place, le même gros livre entre les mains... puis je tilta ce qu'elle venait de dire :
    -Que veux-tu dire par ... "comme nous" ?
    -La plupart de ceux qui m'ont rendu visite ici se trouve dans un niveau de conscience... coincé entre deux états. Toi en demi-chat, moi en demi-vampire, Cal en demi-ange et d'autres que tu finiras surement par rencontrer en revenant ici. expliqua t'elle.
    Je fus surpris d'apprendre que je n'étais pas le seul, coincé entre deux états !
    -Demi-ange ? Quel est son autre moitié ? demandai-je, curieux.
    -Demi-démon, d'après ce qu'il dit...
    Mon regard se tourna à nouveau vers ce garçon qui n'avait pas l'air destabiliser par son état, assez peu courant... je me sentis soudain moins seul !
    -Tu penses que je pourrais lui parler ?
    J'ai rarement l'habitude de parler à des créatures ... je viens tout juste d'en apprendre plus sur mon univers et celui des Zoanthrope, mais j'aimerais en savoir plus en général !
    Elle soupira et jetant un coup d'oeil vers les transats :
    -Je suppose que lorsqu'il se lassera de son livre, il reviendra parmis nous me quémandait a mangé ... d'ailleurs, ne te gêne pas pour te servir, il y en a à l'infinit !
    Elle me montra de la main toute les sucreries posé sur la table.
    Il y en avait toute une flambée !
    Il y en avait même que je n'avais jamais vu, même en vitrine !
    Certaines patisserie me donner l'eau à la bouche.
    Vu qu'on était dans un rêve, je pouvais bien me permettre une petite fantaisie !
    Je jeta mon dévolu sur un mini pain au chocolat.
    Mais je trouvais cela trop sec, tout seul. Je pris donc de la chantille pour l'accompagner.
    Je porta à ma bouche la viennoiserie qui m'avait toujours fasciné.
    A la sortie des cours, les autres enfants en avait souvent pour le goûter, je les enviais tellement...
    Le côté croquant et le chocolat se marié parfaitement ensemble !
    -Ch'est ch'uper bon ! dis-je, la bouche pleine.
    Elle eut l'air surprise :
    -Tu n'avais jamais goûter de pain au chocolat, avant ?
    Je secoua la tête :
    -Mon père m'a toujours interdis de manger, ce qui s'achète à l'extérieur. Je n'ai le droit de manger, que ce que ma mère prépare. Je n'ai seulement le droit d'aller boire de temps en temps avec des amis... mais manger, non.
    -Pourquoi donc ?
    -Je ... de par ma condition, je suis poursuivit par plusieurs organisations, d'après mon père. Ils me veulent pour des expèriences, pour me revendre en tant qu'esclave ou je ne sais quoi encore... c'est assez effrayant à force mais mon père m'a trimballé dans tellement de pays que je m'y suis fait...
    -Tu es toujours en danger ? Même maintenant ?
    J'hésita, mais je décida de lui faire confiance :
    -Plus tôt dans la journée, le temps s'est arrêter pile au moment où une organisation avait réussi a forcé la porte de chez moi. J'étais déjà entièrement transformer en chat à ce moment là, ce qui a facilité ma fuite, chez une connaissance de confiance de mon père. je m'y trouve actuellement... enfin, mon corps s'y trouve...
    Elle hocha la tête, compréhensive :
    -Ici aussi le temps c'est arrêter. Tu as eu du cran de réagir tout de suite... je t'avoue avoir trouver cela effrayant ... si Cal n'avait pas été avec moi, à ce moment là, j'aurais certainement paniquer beaucoup plus que je ne l'ai été...
    -Le temps c'est arrêter ici aussi ? Comment est-ce possible, alors que c'est un rêve ? m'exclamais-je, surpris.
    Un rêve n'aurait pas dû être toucher par quelques choses d'extérieur !
    Qu'est-ce que ça voulait dire ??
    Elle haussa les épaules :
    -Aucune idée. Le spécialiste sur le sujet c'est Cal, tu lui demandera toi-même si tu n'as pas peur des migraines...
    Je souris, les prises de tête, ça me connaissait assez !
    On me disait toujours que je réfléchissais trop !
    Je réfléchissais à toute les possibilités, lorsque mon regard se posa soudain sur une tarte au poire avec des pépites de chocolat.
    Je m'en servi une part, sous le regard fière de Lily.

     


    votre commentaire
  • 63

    Tomber de sommeil, commençait à devenir une mauvaise habitude !

    Je me frotta les yeux et observa autour de moi, étant persuadé d'être de retour dans le monde de Lily.

    Après un rapide coup d'oeil, il était clair que je n'y étais vraiment pas...

    Pas de grandes étendu, pas de mer infini.

    Je soupira et me leva.

    -Où suis-je tomber ? dis-je à voix haute, pour me rassuré.

    Cet endroit me donner la chaire de poule.

    Une brume épaisse prenait tout le paysage.

    Seul les roses blanches bien ouverte étaient visible.

    Le reste n'était qu'un immense nuage blanc.

    Je ne voyais rien à un pas de moi.

    J'essaya de surmonter ma peur et d'avancer d'un pas.

    Puis un autre.

    Prenant confiance, je suivis le chemin que former les roses.

    Au bout d'un moment, la brume parut plus fine, laissant apparaître un paysage floue.

    Je vis un grand arbre, possédant des pétales rose pâle magnifique.

    Je l'admira, tout en le contournant.

    De l'autre côté, je découvris une jeune fille endormie.

    Elle était là, dans une cape noir, ressemblant étrangement à celle qu'on nous avait fait porter, le jour de la cérémonie des roses.

    Les yeux fermés, elle respirait de manière appuyer, signifiant qu'elle dormait profondément.

    Elle tenait contre elle, un livre dont le titre signifiait "Sirène et Ondine guerre de toujours".

    Je continua de l'observer un long moment, comme hypnotiser.

    Un son de rouage, cependant, se fit entendre au loin, détournant mon attention de la jeune fille qui dormait.

    Des sortes de feu-follet commencèrent à apparaître, d'un feu noir menaçant, çà et là.

    Instinctivement, je su qu'ils étaient là pour moi.

    Je me mis donc à courir, continuant le chemin des roses.

    Au bout d'un moment, je parvins à un endroit sans brume.

    Une grande roserait, ne contenant que des roses blanches, pures et bien ouverte.

    En avançant encore, je tomba sur une endroit atypique.

    Une sorte de falaise s'élevait devant moi.

    Sur celle-ci, une immense horloge était incruster.

    Elle possédait plusieurs aiguilles, tounant chacunes à leur rythme.

    En m'avançant, je remarqua que dans cette horloge, il y avait une multitude de rouages.

    Les regardés tournaient me donne le tournis, je baissa donc les yeux.

    Ils se posèrent sur une immense rose blanche ouverte, ayant la forme d'un trône.

    Je m'en approcha et m'y assis.

    Deux pétales du bas se refermèrent sur mes jambes, me servant de couverture, tandis que les deux pétales proche de ma tête, se repliérent sur elle-même, me créant un coussin.

    La douce odeur de rose qui se dégageait me donna l'envie de dormir.

    Dormir dans un rêve...

    Je ferma tout de même les yeux et me laissa aller.

    Je m'éveilla pour de bon, me frottant les yeux et m'étirant, remplit d'énergie.

    Je sentis un filet de bave, coulant de ma bouche que j'essuya de suite.

    J'avais dormi comme un bébé !

    La chambre était la même que la dernière fois ... "la chambre d'ami" celon le Sage Zaka.

    Je sortis précipitemment, me dirigeant tout droit vers le bureau du sage.

    La poignée fit son grand sourire et me entrer.

    Le Sage était là, lisant un tas de feuille l'air las.

    Je m'assis sur l'un des sièges et attendis patiemment.

    Au bout d'un moment, il me remarque et soupira :

    -Jenne, si tu continus à t'endormir d'un coup et soudainement, je n'ai aucune envi de t'envoyer vadrouillé.

    Il fit desendre son nuage à ma hauteur et mit sa main sur mon front.

    -Bien, au moins, tu as retrouvé ta chaleur corporelle. Comment te sens-tu ?

    -En pleine forme ! m'exclamais-je, ravie.

    Il hocha la tête, satisfait.

    -Ai-je dormi longtemps ?

    Il secoua la tête :

    -Une nuit normal, avec quelques heures de plus. Ethan est en cours, allons le trouver... fit-il, en me tendant la main et me faisant monté sur son nuage.

    -Grand Sage, vous n'aimez pas marcher ?

    Il me fit une grimace explicative, qui le rendit encore plus mignon.

    Étant proche de lui, j'en profita pour examiné ses beaux yeux roses.

    Un rose entre le rose foncé et le violet.

    Lorsque la lumière du soleil entrait dans ses yeux, ceux-ci tournait violet.

    Il eut l'air de se rendre compte de ce que je faisais, car il me fit une pichenette sur le front et s'exclama :

    -Ce n'est pas bien de dévisageait les gens, à deux centimètres de leur visage !

    Je fis la moue :

    -Je n'étais pas si proche !

    -Mais tu ne nies pas que tu me dévisageais...

    Je gonfla mes joues, il rit.

    Le nuage venait de s'arrêter.

    Nous étions devant une porte, ayant une petite fenêtre, en forme de croissant de lune.

    D'un signe du doigt du sage, le porte s'ouvrit en coulissant sur le côté.

    Le nuage s'avança à l'intérieur, me faisant remarquer qu'une trentaine de paires d'yeux me fixer, à présent... fixement.

     


    votre commentaire
  • 75

    Lorsque j'eus fini, je voyais du doute, dans ces yeux.
    Il est vrai qu'une histoire pareil était peu croyable !
    -Donc, tu es en train de me dire, qu'un ange t'a prédit l'arriver d'un Septuor ?
    J'hocha la tête.
    Il secoua la sienne :
    -Si je n'avais pas appris certains détails de mon passé, je ne t'aurais jamais cru. Mais delà, à dire qu'il manque un dragon ... moi-même qui est parcouru le monde, je n'en ai jamais vu !
    Il avait l'air vraiment sceptique, non pas par l'histoire, mais par l'existence du dragon ?!
    -Mais nous en revenions à la question de Sasha. Qui es-tu ? demandai-je, reprise par la curiosité.
    Il eut l'air d'hésiter :
    -Je ... si je vous le dis, ne soyez pas effrayer, d'accord ? Je ne vous ferez rien !
    Je lança un regard intrigué à Sasha, qui avait déjà terminer sa barbe à papa.
    Pour toute réponse, il haussa les épaules.
    On décida d'hocher la tête, en silence.
    -Je suis ... je m'appel Lionel. Lionel Kleinz.
    Un instant de silence ce fit et mes pensées tournèrent à milles à l'heures !!Kleinz ? La famille Kleinz ?? La famille d'assassin légendaire ???
    Même dans notre univers, ils étaient connu, et certains des nôtres faisaient appel à leur service !
    Impossible de retenir mes pensées, je m'écria en me levant :
    -Kleinz ?? La famille fantôme ? Je veux dire ... cette famille humaine connu pour être les meilleurs assassins au monde ? Tu es sérieux ?
    Lionel hocha la tête, surpris.
    Je n'en croyais pas mes yeux ! Un Kleinz dans mon rêve ! Un Kleinz dans le septuor ! Mais oui ! Un assassin baignant dans le sang depuis sa naissance, il n'y avait qu'un Kleinz, c'était logique !
    Sasha, contrairement à ma réactions, demanda, l'air perdu :
    -Lily, Lionel ... vous m'expliquez ? Je comprend pas grand chose...
    -Je ne sais pas si le plus stupéfiant c'est ce qu'il vient d'avouer, ou si c'est toi qui n'en a jamais entendu parler ! m'exclamai-je, en me rasseyant.
    -Ma famille, depuis assez longtemps, possède un Adn spéciale. A cause et grâce à lui, notre buisnesse familliale se base sur des assassinats. Nous sommes former pour ça, dès notres naissances. expliqua Lionel, le visage impassible.
    -Tu ... tu aimes tuer des gens ? demanda Sasha.
    -Tu es le premier à me poser cette question. Mais pour te répondre, j'aime la vie, même si cela peut te paraître étrange. Nous ne tuons jamais pour s'amuser. Si il n'y a pas de bonne raison à l'assassinat, nous n'avions aucunes envie de tuer.
    -"Bonne raison" ? Y a t'il une bonne raison d'ôté la vie à quelqu'un ? demandai-je, curieuse.
    Chez les miens, nous ne tuons que si quelqu'un nous menacer directement, point.
    -Il est vrai que de ton point de vue, tuer une personne est un crime, une chose à ne pas faire. Dans mon point de vue, les choses sont différentes. Tout comme un vampire à besoin de sang, nous avons besoin de tuer. Mais on ne tue, que ceux qui doivent disparaître de ce monde. Même si je suis humain, notre Adn et notre vision nous rapproche plus de votre monde. Nous vivons de la mort, si je puis dire.
    -Comment savez-vous, qu'une personne doit disparaître ? demanda Sasha.
    -C'est étrange à dire, mais c'est l'instinct, qui nous le dicte. On reçoit des miliards de demande d'assassinat par semaine. Nos informateurs tries les demandes, en fonctions de la manière de procédé. Ensuite, nous suivons notre instinct, qui nous dit exactement si oui ou non, nous devons exécuter la demande. C'est comme ça, pour toutes ma familles, bien que chacun à ces propres manières de fonctionner. La seule chose que nous ayons tous en commun, c'est notre frénèsie, je pense.
    -Frénésie ? Qu'est-ce que c'est ? dis-je, en me demandant si ça ressemblait à la soif.
    -La frénèsie ... si je devais l'expliquer avec des mots, se serait comme une réaction qui nous mène à la folie. Comme une addiction. Dès que nous sentons l'odeur ou la présence de sang, nos yeux deviennent violets. Suite à cette réaction, on a une envie de tuer qui nous prend, et si nous n'assévissons pas ce désir, on en devient fou. Mais notre état est une véritable frénèsie, tout au long, nous sommes exités comme des puces et nous avons du mal à réprimer notre désir de massacre.
    -Je vois. Donc pour toi, tuer est vitale ? conclua Sasha.
    Il hocha la tête, l'air de jauger nos expressions.
    -Qu'est-ce que ça fait, d'ôter la vie ? dis-je.
    -Quelle sensation ça fait de tuer ? fis Sasha, en même temps.
    Son masque tomba et un sourire apparut sur son visage :
    -C'est la première fois que je parle autant de ma famille, et que l'on continu à me poser des questions. J'avoue que ca me fait plaisir... de voir que des gens me comprennent. Même si c'est un rêve, j'en suis heureux !
    On lui sourit, impatient de sa réponse.
    -Ôter la vie à quelqu'un est vital pour moi, mais comme je l'ai dit, je respecte la vie. Lorsqu'on tue quelqu'un, on le fait, en général, de sorte à ce qu'il y ait le moins de sang possible. On tue proprement et on laisse le corps refroidir, naturellement.
    Sasha eut un frisson.
    Je passa une main derrière ces épaules :
    -Tu as peur ?
    Il secoua la tête :
    -Non, juste qu'imaginer une scène pareil ... disons que ce n'est pas habituel, pour moi.
    -Je comprend parfaitement. fit Lionel. Mais ce qui ne m'est pas habituel, c'est de voir quelqu'un avec des oreilles aussi mignonne que les tiennes ... je peux les toucher à nouveau ?
    Sasha gigota.
    La demande de Lionel avait l'air de le prendre de court... mais il finit par baisser la tête.
    Lionel s'approcha et pris son attitude pour une invitation.
    Pendant qu'il jouait avec les oreilles de Sasha, celui-ci continua ces questions :
    -Dis-moi, Lionel ... comment arrives-tu a accepté tes frènésies ?
    Il haussa les épaules :
    -Je les accepte, tout simplement. Elles font parties de moi depuis toujours. Tu sais, Sasha, je ne te connais que depuis peu, mais j'en sais suffisament pour te dire que tant que tu ne cherches pas le vrai problème, tu ne pourras pas avoir la bonne solution.
    J'étais complétement d'accord avec son raisonnement.
    Je m'étira, lasse d'être assise et m'exclama en me levant :
    -Bon ... c'est pas tout ça, mais on fait quoi ? Je commence à m'ennuyer !
    C'est là que je vis la porte de Sasha.
    -Ta porte est là ! le prévins-je.
    Tout comme Cal, Lionel s'arrêta de le taquiner et s'approcha de la porte, pour l'inspecter.
    Il essaya de la traverser, mais il passa au travers.
    -C'est comme traverser une illusion ! s'exclama t'il, fasciné.
    -Sasha, il est temps que t'y aille ! m'exclamais-je, en le prenant dans mes bras. A bientôt !
    Alors qu'il se dirigeait vers la porte, ces attributs de chat disparurent.
    Lorsqu'il la traversa, la porte disparut elle aussi.

     


    votre commentaire
  • 24

    Alors que je faisais une succession de rêve sans véritable sens, ni logique, je me retrouva soudainement dans un lieu presque utopique.
    Une prairie verte à perte de vue, surplomber par des montagnes, une étendu d'eau, comme une mer ou un océan, vu la couleur turquoise de l'eau ... ce lieu était mon rêve le plus fou.
    -Un endroit tranquille sans personne ! soufflais-je, ravi.
    -Presque personne ... entendis-je derrière moi.
    Je me retourna et vis ... comment décrire le fait de se rendre compte que nous sommes bien dans un rêve ?!
    Au milieu de tout ce paysage sauvage, se trouvait une sorte de balançoire géante, un énorme toboggan qui finissait dans la mer, plusieurs petite table entourer de chaise et rempli de gatêau et autres sucreries qui me donnèrent l'eau à la bouche, alors que je venais de bien manger.
    Sur l'un des longs transat, se trouvait un autre garçon, à peu prés de mon âge, en pleine lecture d'un livre épais, dont le titre était dans une langue m'étant étrangère.
    A l'une des tables, se trouvait une jeune fille.
    Celle-ci semblaient à peine plus âgé.
    Elle mangeait ... ou plutôt engloutissait sucrerie sur sucrerie, tout en me dévisageant.
    Je me dirigea vers sa table et m'assit en face d'elle.
    -Bonjour. Je ne t'avais pas remarquer, excuse-moi.
    Elle secoua la tête en riant et reposant son parfait aux chocolats :
    -Ne t'en fais pas, tout le monde à eu presque la même réactions que toi en arrivant. Je suis Lily, une vampire et le type ennuyeux là-bas, en train de lire s'appel Cal, c'est un ange. Et toi ?
    J'hésitai à savoir si c'était la vérité ou si elle se fichait de moi ... mais vu que nous étions dans un rêve, elle n'avait aucune raison de me mentir.
    Je me présenta donc :
    -Je m'appel Sasha, je suis un thériantrope...
    A mon annonce, le garçon nommer Cal se leva, comme piquer aux fesses et se dirigea vers moi.
    Je sentis ma queue se raidir et mes cheveux se dresser.
    Attend ... ma queue ? Mes griffes ? Mes crocs ? Tout était sorti !
    Même dans un rêve mon côté chat me gâcher la vie !
    -Tu ES un thériantrope ? fit-il en me prenant par les épaules, faisant tomber ma capuche.
    J'hocha la tête, perdu.
    -Voilà la preuve que tu avais raison, Cal. fit Lily en buvant le contenu de sa tasse.
    -Euh .... ? C'est si terrible, ce que je suis ? dis-je, penaud.
    Même dans le monde des rêves on ne me tolérait pas ?
    Lily et Cal se lancèrent un regard et explosèrent de rire.
    Je baissa la tête.
    Je n'aimé pas cette ambiance.
    Voir d'autres rires de moi était insupportable.
    Ma tristesse s'accentua et ce qui devait arriver fini par arriver : j'étais à nouveau en chat.
    Je sauta de la chaise sous leur regard intriguer et partit vers les hautes herbes de la prairie.
    Je trouverais bien une place où rester jusqu'au prochain rêve ...
    -Attend ! s'exclama Lily. On ne se moquait pas de toi ! Je te le promet, revient !
    Elle se leva et s'avança prudemment.
    Sa marche était souple et silencieuse, je sentais qu'elle essayait de faire le moins possible de geste brusque ... peut-être pour ne pas m'effrayer ?
    Elle s'arrêta a quelque pas de moi :
    -Dis-moi ... Sasha, c'est ça ?
    Je la fixa sans répondre.
    Etant en chat, je ne pouvais pas vraiment me comporter comme je le voulais : mon côté chat était dominant et imprévisible...
    Voyant que je la fixais sans avoir l'air de vouloir répondre, elle continua :
    -Je suis désolé si nous t'avons vexé ... tout ceux qui se retrouve ici sorte de l'ordinaire. Ce que je veux dire, c'est que ce lieu est plus qu'un rêve ... c'est un peu un lieu de rencontre spécial pour nous ... ce que je veux dire, c'est que nous sommes tout, sauf ordinaire... par exemple, moi, je suis une vampire qui déteste le sang ... à tél point que mon propre corps est en train de mourir...
    Emu, je m'avança prudemment, près d'elle.
    "Mourir"
    Le terme d'un cycle.
    La fin.
    Une flamme qui s'éteint.
    Je me sentis triste et voulu pleurer dans ces bras.
    Pour montrer sa compassion, mon côté chat lui mit une patte sur le menton.
    Elle se laissa faire puis me prit contre elle, pour ensuite nous ramener vers la table pleine de pâtisserie qui sentait étrangement bon...

     


    votre commentaire