• 05

    Je venais à peine de quitter le parc, lorsqu'un gros bouledogue apparut devant moi.

    Il était évidement attacher à une laisse que tenais son maître ... qui avait les yeux rivés sur son téléphone.

    Et ce qui devait arriver, arriva : ce crétin de chien m'aboya dessus, mon côté chat réapparu, ma peur reprit le dessus, et je commença à feuler.

    Le maître du chien essaya de maîtriser sa bête tant bien que mal et leva ses yeux pour me regarder.

    Et il me dévisagea désemparé, tout en essayant de maîtriser son monstre...

    Pour les gens en général, mes oreilles de chat paraisse être un déguisement.

    Je remis ma capuche et commença a reculé doucement.

    Mais j'étais toujours sous le stress de ses aboiements ... crétin de clebs !

    Je n'arrivais pas à lui tourner le dos. Je n'arrivais tout simplement pas à le quitter des yeux.

    Un chat sauta du haut d'un arbre et atterris juste devant le chien. Il lui donna un coup de patte en feulant et vint vers moi. Il me tira le bas du pantalon avec ces dents et me fis signe de le suivre.

    Je le suivis avec empressement. Il observait les mouvements du chien à ma place.

    Une fois ce sale monstre hors de vue, je m'assis sur un banc.

    Mon coeur battait à 100 à l'heure, j'avais l'impression d'avoir couru un marathon...

    Le chat s'assit a côté de moi et se mit à miauler.

    -Tu sais, tu peux me parler normalement, je te comprendrais ... lui dis-je en enlevant ma capuche.

    Personne n'était dans les parages...

    -Je me disais bien que ton odeur n'était pas humaine à 100% ! s'exclama t'il alors en me regardant de plus près.

    Il se mit sur mes genoux et me fixa.

    Il avait les yeux verrons, un pelage gris avec des tâches blanche, bien entretenu.

    Il mit ses pattes avant sur mon torse.

    -Merci de m'avoir aider, tout à l'heure ...

    Il secoua la tête :

    -Ce n'est rien pour un cousin ... n'empêche, tu avais vraiment l'air terroriser ! Ton coeur bat encore trop vite !

    -Surement ... un cousin ? demandais-je.

    -Oui, tu es a moitié félin : je le vois à tes oreilles et je le sent à ton odeur ! Mais ... tu ne descend pas d'un chat, n'est ce pas ?

    -Non, mon père est un Lynx.

    -Je vois ... comment t'appel-tu ?

    -Sasha.

    -Eh bien, Sasha, a partir d'aujourd'hui, je serais ton garde du corps lorsque tu rentreras de l'école jusqu'à chez toi ! Les canidés, quel que soit leur tailles, ne me font pas peur ! Ils n'ont aucunes cervelles ces crétins ! 

    -Eh bien, ... merci, euh ... ?

    -Lioz. C'est comme ça que les autres m'appel ! Bien, remet ta capuche sur la tête, je te ramène chez toi...

    J'hocha la tête, me leva en le gardant dans mes bras.

    -Merci Lioz. Mais pourquoi veux-tu faire sa pour moi ?

    -Je dois t'avouer que la vie ici est plutôt ennuyante ... je suis un chat des rues mais je sais me tenir. Et je sais aussi voir quand un enfant a besoin d'aide !

    "Un enfant" ... j'avais tiqué.

    Je commença a marché.

    -Sasha, comment veux-tu que je te protège si tu me portes ? Fais-moi descendre ! se plaint-il.

    Il avait l'air sympa mais plutôt chiant...

     


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