• 19

    Notre oncle nous attendait sur le seuil d'entrer, tenu pas un majordome.
    -Alan, Lionel, Irena ! Venez ! s'exclama t'il.
    On se dépêcha de le rejoindre.
    -Voici Madji, mon nouveau majordome. Si vous avez un problème, voyez avec lui.
    Celui-ci nous fis une révérence silencieuse.
    Je sentais dans ces mouvements, qu'ils avaient déjà plusieurs expériences dans l'art du cambriolage.
    Ses mouvements étaient fluide et discret.
    Il pourrait faire un excellent assassin ... pourquoi était-il majordome ?!
    On passa devant lui.
    Je devais afficher un air déçu, car mon oncle me demanda:
    -Que se passe t'il, Lionel ? Quelque chose te déplait ? Voilà fort longtemps que je n'ai pas lu d'expression sur ton visage, et voici ce que tu me montres en premier ...
    Il soupira.

    Je me tourna vers Madji :

    -Pourquoi travail-tu comme majordome ?

    Oncle Léo, Alan et Irena me fixèrent bizarrement.

    Alan s'avança et mis une main sur mon front :

    -Nel, tu est malade ? Qu'est ce qui t'arrive ?

    Je recula :

    -Ne m'appel pas Nel et non je ne suis pas malade ! Qu'est ce qui vous prend ?

    -Lionel, tu ne t'intéresse jamais à personne en général ! Pourquoi Madji t'intéresse t'il ? demanda mon Oncle, curieux.

    -Mon frère, ne me quitte pas ! Tu es trop jeune pour être malade et mourir ! fit Alan, exagérément désespérer.

    Par réflexe, et vexer qu'il se moque de moi aussi ouvertement, je lui fis une clef de bras rapide et lui mis un poignard sous la gorge :

    -Retire ! Retire immédiatement crétin de débile ! Si je rentre seul à la maison personne ne trouvera rien à dire sur ta disparition, crois-moi !

    Il leva tout de suite les mains en l'air :

    -Give up ! Lionel, j'abandonne lâche moi ! Aie de la pitié pour ton frère qui t'aime...

    Je le relâcha, non sans lui avoir mis un coup de manchette sur la tête.

    Lorsque je me retourna pour m'excuser de mon comportement à mon Oncle, je vis qu'Irena me regardais des étoiles dans les yeux.

    -Tu es tout excusé, Lionel, tes capacités sont toujours aussi magnifiques a admiré !

    -Merci mon Oncle !

    -Et donc, pour t'intéresses-tu à Madji ? Ce n'est qu'un majordome qu j'ai ramassé il n'y a que deux mois...

    -Vraiment ? demandai-je, surpris.

    Je me tourna vers Madji et l'obligea a me regardé droit dans les yeux :

    -Tu as été ramassé il y a deux mois, est-ce vrai ?

    -Il y a un mois et 26 jours, précisément, Monsieur. répondit-il d'une voix monocorde.

    -L'avais-tu prévu ?

    -Quoi donc, Monsieur ?

    -Qu'il te "ramasserait" ?

    -Pas le moindre, Monsieur.

    Toujours cette voix dénué d'émotion. Mais je sentais qu'il cachait quelque chose.

    -As-tu prévu de cambrioler cet endroit ? Enfin, je demande, mais mais tu ne me dira pas la vérité, sa ne sert donc pas a grand chose ... que faisais-tu avant d'être ... "ramasser" ?

    Je lu une lueur de douleur dans ces yeux qui disparu aussi rapidement qu'elle était apparu.

    -Je ne prévois rien de plus que mon travail en tant que majordome, monsieur. Avant d'être ici, je ... je ...

    Il avait du mal a répondre.

    -Ne te force pas. Ce que je veux vraiment savoir, c'est est-ce que tu compte nuire de n'importe quelles manières que ce soit, a mon oncle ?

    Il fit non de la tête, avec des lueurs de confiance et fidélité absolu.

    -Je vois. Alors je n'ai plus rien a te dire. dis-je en entrant et me diriger vers mon oncle.

    -Lionel, tu n'as pas été un peu dur avec ce jeune majordome ? Qu'est-ce qui t'arrive ? me chuchota Alan.

    Je le repoussa du plat de la main, par reflexe :

    -Je t'ai deja dis de ne pas t'approcher de moi comme sa Alan !

    -Lionel, Alan, j'imagine que si vous êtes ici, c'est pour une raison précise, n'est-ce pas ? Allons dans mon salon pour discuter. Madji amène nous du the au salon, s'il te plait ! fit notre oncle en commençant à avancer.

    -Bien, monsieur. fit Madji en se dirigeant vers les cuisines.

    On se mit a suivre notre oncle.

    Nous étions, à présent, installer dans le salon.

    La grande fenêtre donnait sur une grande cours, à l'arrière de la maison.
    Madji arriva avec le thé et les accompagnements.
    -Combien as-tu d'élèves, cette année ? demanda Alan en prenant délicatement un churros.
    -J'ai onze élèves et deux instructeurs. En vérité, j'ai douze élèves si tu comptes Irena... fit-il en lui ébouriffant ses cheveux.
    Celle-ci sourit, heureuse.
    La voir ainsi, me fit sourire par réflexe.
    Immédiatement, Alan sortit son portable et me prit en photo.
    Je refis ma poker face et lui fit une prise de judo, le faisant basculer de l'autre cote du fauteuil.
    -Espece de stalker ! dis-je, dégouter.
    On ne pouvait même plus sourire en paix !
    -Et donc ? fis mon oncle. Pourquoi êtes-vous venu me rendre visite si soudainement ?
    Je toussota et me rassit correctement.
    Madji me proposa une tasse de thé d'un geste.
    -Je ne bois et ne mange rien d'étranger. répondis-je, sans même le regarder.
    Alan se rassit :
    -Je veux un thé anglais ... earl gray avec une rondelle de citron et un nuage de lait, s'il te plait !
    Je me tourna vers mon frére.
    On aurait dit un gamin ...
    -Qui est l'aîné entre nous deux, déjà ? dis-je ironiquement.
    -Moi, mon petit Lionel ! s'exclama t'il, en me prenant dans ces bras.
    Je soupira.
    J'allais finir par le tuer sans faire exprès, mais pour de vrai !
    Lorsqu'il remarqua que je commençais à être agacé, il se calma et se rassit correctement.
    -Mon oncle, nous sommes venu pour plusieurs choses, la première, c'est celle-ci ! fit-il, en sortant une enveloppe de sa veste.
    Il la tendis à notre oncle, qui la prit délicatement.
    -Merci beaucoup, Alan. Combien veux-tu, en échange ?
    -Cette information a été très dur a trouvé. Elle vaut chère, mon oncle.
    -Donne moi ton prix.
    -Je demande une autre information de la même équivalence.
    -C'est à dire ? A quel sujet ? Y a t'il une information que tu ne puisses avoir ?
    Je remarquais qu'il commençait à se tendre.
    Alan me fit un clin d'oeil.
    -Mon oncle, il y a une information, ou plutôt, une histoire que nous voulions savoir. C'est sur notre famille. Expliquais-je.
    Oncle Leo me fixa et parut se détendre un peu.
    -Je veux bien faire cet échange, mais je veux savoir sur quel sujet. Si c'est dans mes possibilité de vous trouvez l'information en question, je n'y vois aucun inconvenient...
    -Le sujet ... commencais-je.
    -Madji, approche ! Me coupa Alan, en lui faisant signe de venir.
    Madji s'avança.
    Alan lui mit quelque chose dans les oreilles.
    -Madji, maintenant, tourne toi contre le mur et assis-toi.
    Il le fit.
    -Bien, Madji à partir de maintenant, ne bouge plus jusqu'à ce qu'on te le dise. Si tu bouge, tu meurs, est-ce clair ?
    On le vit hochait la tête de dos.
    Alan trifouilla dans son téléphone, puis releva sa tête, l'air fière :
    -On peut en parler, maintenant ! fit-il à mon encontre.
    J'haussa un sourcil.
    -Je lui ai mis des écouteur anti-bruit. Il a de la musique super forte dans les oreilles, à présent.
    -Pourquoi doit-il nous tournait le dos ? demanda Irena.
    -Pour qu'il ne lise pas sur nos lèvres. Ce dont on va discuter est ... délicat. dis-je, incertain.
    -Vas-y Lionel. C'est le moment ! m'encouragea Alan.
    Je pris une grande inspiration et commença :
    -Voilà, il y a peu de temps, j'ai été invité à une ... 'soirée'. Evidemment, ça c'est terminé sur un bain de sang. Mais ... j'y ai vu quelque chose d'étrange. Un couteau ou plutôt une dague dont je suis persuadé qu'elle m'appartient... mais Alan me dit qu'il ne m'a jamais vu avec ...
    -Que veux-tu dire ?
    -Ce poignard était à la ceinture d'un certain ... Juan. Juan Venzano.
    J'attendis la réaction de mon oncle.
    Elle ne tarda pas : il devint blanc comme un linge.
    Mais il resta silencieux.
    -Et donc, continuais-je, en voyant se poignard, j'eu tout de suite des flash dans ma mémoire. Des choses que j'ai l'impression d'avoir vécu, sans en avoir le moindre petit souvenir ... Alan m'a raconté ce qu'il savait, mais j'aimerai que vous me disiez la verité.

    Entiérement.


    Je m'arrêta de parler, attendant sa réponse.


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