• 15

    Il eut l'air surpris mais desserra son emprise :

    -Je comprend que tu ne t'en souviennes pas, mais de là a plaisanté à un tél moment ... t'as craqué ?

    Cette fois j'y tint plus : j'explosa de rire.

    Il m'observa, stupéfait.

    Je me leva, toujours mort de rire, essayant de me calmer. 

    Le stress et l'ambiance morbide qu'il avait mit en racontant son histoire était peut-être le déclencheur de cette hilarité.

    Mais je m'en fichais : j'en avais besoin.

    Je riais tellement que j'en pleurais.

    Une fois que j'eu fini, j'étais par-terre, roulais en boule, les larmes au yeux tout en me tenant le ventre.

    -Ca va mieux ? me demanda Alan, une fois qu'il fut sûr que j'étais calmer.

    J'hocha la tête et me leva en m'appuyant au mur.

    Il rouvrit ces bras et je me réinstalla sur ses genoux. 

    A cette instant, une sorte d'enveloppe noir apparut sur l'écran, face à moi.

    -Ah ... boulot ! Attend deux minutes ...

    En quelques clics, il ouvrit l'enveloppe et une dizaine de fenêtre s'ouvrirent toute en même temps.

    Sur un double clic, une fenêtre s'ouvrit alors sur une image : le poignard.

    -Qu'est ce que ... ?

    -Attend ! me coupa t'il.

    Il continua de tout parcourir et répondu rapidement à l'expéditeur.

    -Lorsque tu m'as parlé du poignard et des Venzano j'ai fais une petite enquête de mon côté. Comme tu viens de le voir, mes contactes sont toujours aussi rapide...

    -Et donc ?

    -Et si tu me laissais finir mon histoire ? 

    Je leva les mains en l'air, l'air innocent.

    -Bien. Je disais donc qu'ils avaient décider d'enquêter sur elle. Et ce fut une bonne idée, car ils apprirent que le père de cette jeune fille avait été assassiné par un des membres de notre famille, quatre ans plus tôt. Elles étaient donc certainement venu chez nous pour ce venger. Nous en sommes tous venu à cette conclusion. Mais pourquoi n'avait-elle encore rien tenté ? C'était la question que se posait beaucoup les aînés. Ils décidèrent tous de vous observez un peu avant de lever un jugement. C'est là qu'ils ont vu ... a quel point tu avais changé. Tu n'étais plus le petit garçon prodige, prêt à faire ces premier pas dans notre monde. Tu étais devenu un petit garçon normal. Tu souriais, tu faisais attention à ce qui t'entourer, tu respectais la vie et tu te refusais à tuer la plus petite araignée. Non pas qu'on ne respecte pas la vie, mais la mort est notre manière de vivre. On a choisi ce mode de vie. Personne ne nous a obligé à faire cela... enfin bref, les aînés furent choquer de ton changement flagrant. Car ton destin d'assassin est inscrit dans ton ADN et pourtant, tu avais réussi à l'enfouir en toi. Les rares fois où je t'ai aperçu à cette époque, tu étais très mignon et souriant...

    -Ne dis pas que je suis mignon ... marmonnais-je.

    -J'ai dit "à cette époque", quoique, même maintenant ... enfin, grand-père prit la décision de la virer et la faire retourner chez elle, car son grand-père, qui était le parrain d'une mafia influente, avait lancer un avis de recherche. Maintenant, le problème, c'est que tu t'étais attaché à elle d'une manière inimaginable. Et personne n'aurait penser que lorsqu'elle partirait ... tu l'as suivrais...

    -Et après ?

    -Malheureusement, la suite, je n'en suis pas au courant. Tout ce que je sais, c'est que cette fille avait été tué, les frères de grand-père sont mort et toi ... tu n'avais plus de souvenir d'elle et tu étais comme ... avant de la rencontrer.

    -Je ... vois. Et quel rapport avec la famille Venzano et ce poignard ?

    -Cette ... Shino, était une Venzano. La fille de celui qui en était l'héritier, en vérité. Si on relie avec les personnes, alors ce Juan est son neveu. Le poignard, je ne sais pas trop pourquoi tu dis qu'il t'appartient, mais dans leur famille, c'est un objet traditionnel qui est donné au prochain héritier ... en somme, c'est un objet important.

    -... je t'assure qu'au moment où je l'ai vu, j'ai eu l'impression qu'il m'appartenait. Comme si c'était un jouet précieux que j'avais égaré et soudain retrouver...

    -Je veux bien te croire, mais à quel moment il fut entre tes mains, je ne peux pas le dire, car je ne t'ai jamais vu avec...

    -Shino était son vrai nom ?

    -Non. Si tu traduit et décompose "Shino", qui pourrait signifier "Shi no chi" en Japonais...

    -Ce qui veut dire littéralement "sang mort", non ?

    Il hocha la tête.

    -Elle s'appelait Aurora, Aurora Venzano.

    -Aurora ... répétai-je, doucement. Comment est-elle morte ?

    -Je n'en sais rien. Si tu veux vraiment le savoir tu n'as que deux options...

    -Lesquels ? demandai-je, impatient.

    -Du calme ! fit-il en riant. La première est de retrouvé la mémoire, sa risque d'être dur et éprouvant pour toi, mais c'est une solution. La deuxième, est un chemin à la fois facile et compliqué ... que je ne te conseil pas de prendre...

    -Qui est ? 

    -D'aller demander à père ou à notre oncle la fin de l'histoire ...


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