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    L'autorité de l'île ultime était Aaron, alias le pépé.

    Ensuite moi et Akira.

    Ensuite les scientifiques.

    Ensuite les autres porteur de gêne, suivant l'ordre des détecter.

    Ensuite les employés humain de l'île.

    C'était la hiérarchie imposer.

    "La règle d'ancienneté est de prime."

    Plus on est haut dans la hiérarchie, plus on est respecté et on a des responsabilités.

    Je baillas doucement.

    N'ayant pas la force de me battre avec Akira, je l'avais laisser me porter tél une princesse.

    De toute façon, il n'aurait écouter aucun argument.

    Il avait traversé la ferme et nous nous trouvions actuellement dans le tramway.

    Il discutait avec Will sur un sujet qui ne m'intéressait pas.

    Je regardais donc par la fenêtre.

    Le ciel bleu couvert de nuage ça et là.

    L'île avait été construite avec soin et un équilibre bien calculé, entre nature et modernité.

    La technologie ne polluait presque pas, puisque l'île fonctionnait à 97% d'énergie solaire.

    Le paysage changea peu à peu et passa d'un champ de fleur à un milieu urbain.

    Chaque porteur de gêne avait sa maison. Son nid. Son lieu de sécurité. Son espace vitale.

    Elles avaient presque toutes était construite, sur le même modèle.

    Le reste, on choisissait tout nous-même, les couleurs de façade, le mobilier ect...

    Akira se leva et me serra contre lui :

    -Je préviens une infirmière ?

    Je secoua la tête.

    Il sortit du tram, me portant toujours.

    -Je reste dans le tram, je vais rejoindre Karla et Yann aux arcades ! annonça Will, alors que les portes se fermer.

    Akira marcha rapidement vers chez moi.

    Il était habituer à mes excès de faiblesse, mais cela l'inquiétait toujours.

    -Tu as appelés tes parents ? demanda t'il, au bout d'un moment.

    Je secoua la tête, il soupira.

    Les voir vieillir me faisait mal au coeur.

    Apprendre que celle qui avait été ma petite soeur était marié et maman, me choquer toujours autant.

    Mon petit frère était fraîchement fiancé.

    Mais les voir tous vieillir, alors que rien ne changer autour de moi, paraissait étrange et mensonger.

    Cela devenait de plus en plus dur, de garder contacte avec eux.

    C'est aussi l'une des raisons, pourquoi est-ce qu'on vivait exclu du monde.

    Entre nous.

    Savoir que l'on reste dans un endroit intemporel alors que le reste du monde avance, c'était dur.

    Petit à petit, tout ce qu'on connaissait du monde extérieur disparaissait.

    Les gens, les paysages, les tendances... tout.

    Il me déposa dans mon lit et s'allongea à mes côtés :

    -Où est Séléna ?

    -Elle devrait être déjà rentrer, je pense.

    Nana et Nini montèrent sur le lit, venant se lover contre moi.

    Mes chats.

    Nana, la femelle était une calico à poile long.
    Nini, un mâle angora à robe grise.

    Séléna les adore.

    Je les caressa distraitement, sentant que mes vertiges reprenait.

    Le plafond tournait sur lui-même, la nausée ne mit pas longtemps à se faire sentir.

    Akira me serra contre lui :

    -Sa recommence ?

    J'hocha la tête.

    Les médicaments ne marchaient pas sur nous, tout comme le poison ou autres.

    Mon portable sonna, Akira répondit.

    Trop occupé à ne pas vomir, je n'entendais rien d'autre qu'un horrible accouphène persistant.

    Comme si j'étais rester trop longtemps à côte d'une enceinte sonore, volume au max.

    La chaleur d'Akira et des chats me faisait du bien.

    Au bout d'un moment, une main froide se posa sur mon front.

    Suite à ça, on me fit boire quelque chose.

    Après un moment, je pu ouvrir les yeux, sans avoir le sentiment de devoir rendre mon petit déjeuné.

    Mon ouïe revint juste après.

    -Akira, vous êtes agaçant ! Je vous dis qu'elle va mieux, à présent ! s'exclama la femme en blouse blanche.

    Une cascade de cheveux châtain, une silhouette sexy et un caractère de cochon.

    Elaina, mon infirmière personnelle.

    -Comment tu te sens ? demanda t'elle, en voyant mes yeux ouverts.

    -Mieux... je crois.

    Elle soupira :

    -Alice, je t'ai pourtant dit et redis d'attendre 24 heures avant de quitter le bâtiment principal ! Tes symptômes de réveil son étrange et on doit découvrir pourquoi ça n'arrive qu'à toi.

    Je lui avais demander dès le premier jour, de laisser tomber les politesses avec moi.

    Elle en profitait à coeur-joie !

    -Ne sors pas avant demain... avant mon retour. se reprit-elle, en partant.

    Doucement, Akira s'approcha et m'embrassa le front.

    Il descendit un peu et fit de même sur ma tempe et ma joue.

    Le dernier, fut un tendre baiser sur la bouche.

    -Enfin seul... murmura t'il, ravit.

    -Nini et Nana sont là ~ chuchotais-je, en riant.

    Il tira la langue, avant de m'embrasser à nouveau, transformant le doux baiser en quelque chose de plus torride.

    Me caressant doucement les cheveux et me serrant fort contre lui, il me raconta ce qu'il avait fait pendant mon sommeil.

    Nous étions rester longtemps a discuté, sans voir le temps passé.

    Lorsqu'on se leva pour descendre dans le salon, la nuit était déjà tomber.

    Séléna était là, lisant un des livres de ma commande, bien calé sur le canapé.

    A la maison, je ne voulais pas la voir en uniforme. J'aimais la voir se détendre.

    Elle était donc là, en pyjama ayant pour motif des petits moutons.

    -Coucou ! m'exclamais-je, de bonne humeur.

    Elle leva les yeux et nous fit un sourire éclatant.

    Au début, lors de notre rencontre, elle affichait un air tendu et effrayer.

    D'après ce qu'elle m'avait raconté et de ce que j'avais entendu, elle venait d'un petit village perdu d'afrique.

    Ayant les yeux verts, sa tribu la repoussait en la traitant de sorcière.

    Elle avait donc grandis sans éducation et sans ami, subissant l'humiliation des enfants ignorants, suivant l'exemple de leur parents.

    Dans sa tribu, les yeux verts étaient rare et donc mal vu. Étant un gène récessif, il avait créée une croyance malsaine.

    "Les filles aux yeux verts sont des sorcières".

    Elle avait été trouver par un membre du groupe scientifique et recceuillit par lui.

    Il me l'avait proposé comme suivante, j'avais accepté.

    Voyant qu'elle ne savait ni lire, ni écrire, je m'étais amusé à jouer les professeurs avec elle, lors de la première année.

    Elle était arriver comme une enfant perdu et blesser, ne sachant pas ce que les mots "chaleur humaine" voulait signifer.

    Je m'étais efforcé avec patience de lui apprendre tout ce qui lui avait manqué, dans son enfance.

    Tout comme Aaron l'avait fait avec moi.

    La voir sourire et détendu, était donc une grande source de satisfaction.

    La laissant a sa lecture, on alluma la télé et on commanda des pizza.

    Elle ne tarda pas à arriver.

    On mangea devant le film, sans plus tarder.

    Le fromage coulant faisant de long fil, me mettait l'eau à la bouche.

    Pour la cinquième fois en trois ans, la série On s'aime comme le vent recommençait.

    Une histoire entre un jeune adolecent, fou amoureux de son amie d'enfance. Le seul hic : il ne peut rien lui avouer.
    Il est atteint d'une maladie rare du coeur, ne lui donnant pas le temps de dépasser les 20 ans.
    Il regardait donc sa 'meilleur amie', sortir avec d'autres garçons, pendant qu'elle ne se doutait de rien.
    Mais plus le temps passait, plus il se forçait à ne pas aller la voir.

    Pour ne pas que sa mort ne puisse la rendre triste.

    Mais plus il s'éloignait, plus la fille se rendait compte qu'elle l'aimait.

    Cliché typique d'histoire tragique, mais cette série avait beaucoup de succès.

    Evidemment, la série finissait sur la mort du garçon, quelques jours après la déclaration de la fille.

    "Pour ne pas avoir de regret, on s'aimera comme on aime le vent."

    Le film se finissait sur cette phrase dîtes par la fille, sur la tombe du jeune homme.

    Ce moment me faisait toujours pleurer.

    Mais la série comportait cinq saison, Et nous n'étions qu'à la deuxième.

    Alors qu'on finissait notre repas, quelqu'un frappa à la porte.

    Professionel, Séléna se leva, mit une veste et alla ouvrir.

     





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