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    Deux mains se posèrent sur mes épaules, avant de presque m'étrangler, en m'enlaçant :
    -Aria, tu nous aimes, tant que ça ? Je ne me lasse pas, de te voir nous rendre visite !
    La voix de Vesna, était toujours aussi plaisante à entendre.
    -Bonjour, tante Vesna. Bonjour, Dom Aegil !
    Celui-ci venait d'entrer dans la salle, en compagnie de Briag.
    Ils jetèrent un bref regard, sur Stan, puis me saluèrent.
    -J'ai gagné 30 fois contre père aux échecs, donc il est un peu agacé ... me chuchota Briag, me faisant pouffer.
    Briag se mit à côté de Stan, face à moi.
    Vesna à mon côté, face à Dom Aegil, qui était à côté de Briag.
    Ils discutaient avec animation de l'anniversaire à venir, du Roi bleu.
    -Vesna, il parait d'ailleurs, que tu es son ami d'enfance, toi et ma grand-mère, Kara.
    Vesna m'observa, surprise :
    -Qui t'a dis une chose pareil ?
    -Le roi bleu, lui-même.
    Elle rit :
    -C'est exacte. Kara et moi jouons souvent avec lui, lorsqu'on était enfant. C'était juste avant, de te rencontrer, Aegil.
    -D'ailleurs, comment as-tu connu le Roi bleu, Dom Aegil ? demandai-je, curieuse.
    Briag aussi se tourna vers son père, apparemment, lui aussi interresser.
    -Vesna m'a présenté à lui, lors de nos fiançailles. On est rester bon ami.
    -C'est tout ? dis-je, déçu.
    -Et toi, comment as-tu pu parler au Roi ? me retourna Briag.
    Zut, j'avais gaffer !
    -Je...euh... je l'ai appelé via Damien.
    -Aria, pourquoi n'es-tu pas venu ici, au lieu de le déranger ? fit Vesna.
    -C'était le moyen le plus rapide et puis ... sa m'a fait du bien de parler avec lui ! m'exclamais-je en souriant.
    Mon sourire sortait tout seul, à la seule pensé de mon père de sang.
    Vesna me prit dans ces bras :
    -Si ça t'a fais du bien, j'en suis ravie. C'est un homme charmant, un peu timide, mais il sait ce qu'il fait. Tu n'as aucune crainte à avoir, le concernant.
    J'hocha la tête, rassurer.
    -Dom Aegil, j'ai une question, n'ayant aucun rapport avec tout cela ... je peux ?
    -Biensure ! dit-il, en reposant sa fourchette.
    -J'ai lu dans le livre des serrements, que quel que soit la nature du lien, personne n'a le droit de juger ou de manipuler le lien. N'est-ce pas ?
    -Evidemment. Lorsqu'un lien est créée par le serrement, personne ne doit mettre son nez dedans, sauf les concernés. Un lien est sacrée et intime. Pourquoi donc ? fit Dom Aegil, intriguer.
    -Je ne sais pas quel sorte de lien, vous avez avec Ozan, mais j'aimerai qu'il n'ait plus aucun contacte avec Stan. Stan est mon protecteur. Maintenant qu'il est mien, j'aimerais que les étrangers reste en dehors de notre lien et ne s'en mêle pas.
    -Que veux-tu dire ? demanda Briag, alerte.
    -Il s'est permit de dire des choses à Stan, qui aurait pu détruire notre lien. Ce qu'Ozan pense de moi, je m'en fiche. Mais qu'il n'essaye pas, de retourner mon loup contre moi !
    Stan eut l'air de se tendre.
    Briag et Dom Aegil s'entreregardèrent.
    Vesna eut l'air inquiéte :
    -Aria ma chérie, tu es amies avec Camille, n'est-ce pas ?
    -Oui, pourquoi ?
    -Quand l'as-tu vu, pour la dernière fois ?
    -Pendant la bataille...
    -Aegil ! s'exclama Vesna.
    -Voilà pourquoi je disais que c'était étrange ! fit Briag en se levant.
    Leur action et leur comportement était étrange.
    Je lança un regard à Stan, qui répondit en haussant les épaules.
    Briag était sorti rapidement, tandis que Dom Aegil avait fait apparaître un ordinateur, pianotant à toute vitesse.
    -Tante Vesna ? demandai-je, pas rassurée.
    -Aria, Aegil t'a t'il expliqué la spécificitée de notre forêt ?
    -Si vous sortez par la fenêtre, vous êtes chez vous ?
    Elle secoua la tête :
    -La forêt fait parti de notre territoire. Elle nous protège. C'est un véritable labyrinthe, les arbres changes de place pour nous couvrir. Les loups-garrou sont ici, depuis des générations pour nous protéger. En échange de leur prêter notre forêt, il nous sert et nous protège autant que leur territoire.
    -Donc ce n'est pas le même lien que j'ai avec Stan ?
    Elle jetta un regard chaleureux à celui-ci :
    -Non, ton père t'a envoyé un loup très spécial, Aria. Les loups de la lune blanche sont puissant et peuvent vivre seul, sans territoire. Il est rare, qu'ils se lient à quelqu'un, par serrement. N'est-ce pas ?
    Stan hocha la tête :
    -Je suis surement le seule de ma tribu et de ma génération, à avoir fait un serrement.
    -Mais votre lien est fort. Puissant, même. Contrairement au loup-garrou normaux, qui vivent en meutent, aux basques des nôtres. Ils ont besoin d'un territoire, pour se protéger.
    -Et donc, quel rapport avec tout cela ?
    -A part nous servir, ils font se qu'ils veulent, le reste du temps. D'autres Sicarius les traitent comme esclave, d'autres encore comme de vulgaire chien. Mais nous n'acceptions pas ces pratiques, alors nous leur laissons faire à leur guise, tant qu'ils ne nous causent aucun préjudice.
    -Mais voilà que pendant la bataille, continua Dom Aegil, Briag a fait remarquer, que ceux qui te pourchassé, se balader tranquillement dans la forêt et s'était dangereusement approcher de la villa. Cela veut dire, qu'il y a des traitres parmis la meutes. Une purge est nécessaire là-bas.
    -Puis-je m'en occuper ? demandai-je.
    -Certainement pas ! Si c'est contre toi qu'ils en ont, c'est te jeter dans leur crocs ! s'exclama Vesna en m'enlaçant fort.
    -Stan sera avec moi. Et puis ... Camille ne me fera aucun mal.
    -Si tu ne l'as pas vu depuis longtemps, c'est qu'ils l'empêchent de te voir. Toute cette histoire est louche ! s'agaça Dom Aegil.
    Lui, d'habitude, si calme, si poser, s'énerver pour ma sécurité ?!
    -J'ai bien était chez les ghouls ! Les loups-garrou ne seront rien, à côté ! m'exclamais-je, en me levant.
    Vesna soupira :
    -Je ne pourrais pas t'arrêter, n'est ce pas ? Tu ressembles tellement à Kara ... va ! Fais ce que tu as à faire ! Mais si tu ne reçois ne serait-ce qu'un petit bleu, ou une petite griffe, je les assassines tous, est-ce clair ?
    J'hocha la tête en souriant.
    Elle était sérieuse...
    Stan se leva et vint à côté de moi :
    -Merci pour se petit déjeuné. remercia t'il, en inclinant la tête vers Vesna.
    -Prend soin d'elle. répondit-elle, simplement.
    On sortit, main dans la main.