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    Où va t'on ?
    Ce fut la question, que me posa Stan, par télépathie.
    Je me demandais exactement la même chose.
    Que faire, à présent ?
    La piste, chez les ghouls, n'avait rien donner.
    Il ne me restait plus qu'une seule carte à jouer.
    Je soupira, alors que Stan courrait à nouveau dans la forêt :
    -Stan, ramène-moi au manoir. Je dois aller voir Daniel...
    Il s'arrêta un instant, me dévisageant, surpris.
    Je lui lança un regard interrogateur, mais il secoua la tête, et changea de direction.
    Etre percher sur un énorme loups qui cours, était assez drôle.
    Mais être percher sur un loup qui vous dévisage, cela donnait une impression étrange.
    Son pelage blanc immaculé, était aussi doux qu'un gros nounours.
    Alors que je passais ma main dans son poil, il se posa parterre.
    Nous étions déjà à l'orée de la forêt, il voulait donc que je descende.
    Il rechignait tant que ça à me parler ?
    Je descendis et pendant que j'observais le feu de passage en détail, il se remit sous forme humaine.
    Il se mit à mes côtés, en silence.
    -Comment fais-tu pour te transformer avec tes vêtements ? demandai-je, curieuse.
    -Mes vêtements ont été fabriquer par des sorcières, dans un tissu spécial, pour ceux qui changent d'apparence.
    Il m'avait répondu d'une voix monotone, aucune émotion ne filtrer de sa voix.
    Je lui jeta un bref regard, mais son visage n'exprimait rien de spécifique.
    On traversa la rue, et je me dirigea d'un pas souple vers le manoir, pour la deuxième fois de la journée.
    Le soleil commençait déjà a décliner.
    J'avais passer la journée à courir dans tout les sens... enfin, Stan avait couru à ma place, mais j'avais fait beaucoup de chose.
    Pourtant, j'avais l'impression de n'avoir rien fait !
    La porte du manoir s'ouvrit, sur un Richard, qui sursauta.
    -Qu'est-ce que tu fais là, toi ? s'exclama t'il, une fois remis de sa surprise.
    -Dois-je te rendre des comptes ?
    Il soupira :
    -Ce n'est pas le bon moment, reviens plus tard...
    -Est-ce que tu crois que je vais t'écouter sagement ?
    Billy s'avança :
    -Entre, Aria. Ton jeune ami, cependant, doit t'attendre dehors.
    -Il le sait. dis-je seulement en entrant.
    Sans me retourner, je monta à l'étage et ouvris la porte du bureau, sans frapper.
    Il n'en valait pas la peine, à présent.
    -Daniel ! m'exclamais-je.
    Celui-ci était assis, derrière son bureau, tirant une tête de six pied sous terre.
    Il était entourer de plusieurs piles de feuilles et document divers.
    -Les rapports ? demandai-je, en m'approchant.
    Il hocha la tête, en soupirant.
    -Pas facile, d'être président du conseil...
    -Tu l'as dit ! fit-il en baillant. Et donc, que me vaut l'honneur de ta présence ?
    Il était tellement épuiser, qu'il n'avait même pas la force de relever mon comportement malpolis.
    -Avant de t'ajouter des problèmes, veux-tu un café ?
    -Ce serait un plaisir ...
    Comme me l'avais appris Dom Aegil, je fis apparaître une tasse remplie de café, devant Daniel.
    Il le prit et le but, en silence.
    Il se relaxa et se détendit sur sa chaise, tout en sirotant sa recharge énergétique.
    -Tu ne veux pas m'aider a trié tout ce bourbier, et en échange je t'aide dans ce que tu es venu me demander ? proposa t'il.
    -Disons que ma demande est assez ... délicate. En es-tu sûr ?
    Il leva un sourcil, attendant plus de détail.
    -Je voudrais entré en contacte avec le Roi bleu.
    A ma demande, il recracha sa gorgée, tél un nuage de café.
    -Tu es dégoûtant ! m'exclamais-je, heureuse de ne pas avoir été toucher.
    -Ta demande a de quoi me surprendre ! se justifia t'il.
    -Et donc j'ai le droit à un jet de bave et de café ?
    -Changeons de sujet et revenons à ta demande. Pourquoi ?
    -Pourquoi quoi ?
    -Pourquoi veux-tu entrer en contacte avec lui ? Et d'ailleurs, pourquoi me demandes-tu ça, à moi ? Dom Aegil serait beaucoup plus utile !
    Rien ne lui échapper, il n'était pas à la tête des Chasseurs pour rien...
    -J'ai mes raisons, et je sais que Dom Aegil ne voudrait pas, que je le rencontre maintenant. J'ai donc penser que tu savais, au moins, comment le contacter !
    -Donne-moi, au moins une bonne raison, pour qu'après cette erreur, je me donne bonne conscience.
    -Je dois sauver rapidement une amie, qui est sur le point de mourrir. Lui seul, peut la sauver. Du moins, de ce que j'ai appris.
    Il soupira, hésita un peu et ouvrit l'un de ses tirroirs, pour me tendre un portable.
    -Il n'y a qu'un numéro, c'est le sien. Si on te demande, tu dis que tu ne sais rien...
    Un peu sceptique, j'appela le seul contacte présent.
    Il me fit signe de partir dans l'arrière salle, ce que je fis, après lui avoir fait une belle grimace.
    J'avais beau avoir changé, je resterai une gamine jusqu'au bout !