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Il hocha la tête et m'observa, puis se lança :
-J'aimerai, moi aussi te demander quelques choses. Vois-tu, nous les Zoanthrope avons notre propre hiérarchie et réseau. En général, que ce soit les chasseurs ou les autres races, la plupart évitent d'avoir un contacte avec nous. Mais vois-tu, j'aurai un service à te demander...
Etrangement, il s'était mis à me tutoyer sans que je ne le remarque.
Je décida d'ignorer ce détail, du moment qu'il parlait poliemment.
-Je vous écoutes.
-Vois-tu, récemment une certaine organisation s'attaque aux nôtres, à travers le monde. Les enfants thériantropes sont pris en chasse et kidnapper. Des bébé zoanthropes de certains types rares, se font aussi enlever. Certaines fois, nous les retrouvons revendu dans des cirques ou maltraités chez certains riches humains. J'aimerai savoir s'il est possible d'avoir des informations sur cette organisation.
-Avez-vous plus de détail ? demandai-je, sérieuse.
-D'après Sasha, ce sont des hommes en costume gris. D'après certains de mes agents, la plupart serait humain. Mais d'après d'autres, ils auraient une aura de créature dangereuse. Mes rares agents entraient en contacte avec eux sont soit mort, soit dans l'impossibilité de me contacter...
Je ferma les yeux pour prendre en compte, ce qu'il me disait.
-Bien. Mais pourquoi n'avez-vous jamais pris contacte avec les chasseurs ? C'est leur boulot, de traquer des organisations pareils !
Il secoua la tête :
-Les contactes que nous avons avec les chasseurs, sont plutôt rare. Quasi inexistant, même. Si une Sicarius leur fait une demande, je pense qu'ils ne pourront pas refuser.
Je ris :
-Sachez que même si je suis une Sicarius à vos yeux, je suis né et j'ai grandis dans une famille de chasseur. Je vais parler de votre requête au président du conseil, il fera certainement bouger les choses, surtout si sa permet d'avoir une vie plus stable pour Sasha !
Son regard se fit plus tendre et plus chaleureux.
-Merci beaucoup ! fit-il, reconnaissant.
Quelqu'un toqua à la porte.
J'adorais les bons timing !
-Entrez ! fit-il en se redressant.
Je me rendis compte, qu'il ne s'était pas présenter.
Un garçon entra, suivis de Sasha qui commença :
-Tu m'as fait appeler, Phil ? Est-ce que ...
Il s'arrêta lorsqu'il me vit et bloqua.
-Sasha, tout va bien ? demandai-je, en me levant vers lui.
Le garçon qui l'accompagnait se mit devant lui, tremblant légérement.
Je le regarda droit dans les yeux :
-Pousse-toi, je ne vous veux aucun mal.
Comme s'il avait été hypnotiser, il le fit.
-Aria ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
Je le pris dans mes bras, il me serra à son tour.
-Je dois te parler de quelque chose, c'est à propos de Lily. lui chuchotai-je.
Il hocha la tête et me lâcha.
Je le vis fronçais le nez :
-C'est moi ou ça pu le chien, ici ?
-Dis donc ! Stan ne pu pas ! m'exclamais-je, vaguement vexé.
Il soupira et s'excusa auprès de Stan, qui secoua la tête en guise de réponse.
-Dis Phil, où pourrais-je lui parler en tête à tête sans que personne ne nous entende ? demanda Sasha à l'homme.
Le dénommé Phil se leva :
-Restez ici, je vais monter la garde devant la porte. Sam, vient avec moi.
Le garçon le suivis.
Une fois seuls, je lui expliqua les circonstances et ce qu'il devait faire.
Il accepta, après une brève hésitation.
-Tu es sûr que je peux faire une chose pareil ? Je n'ai jamais réélement parler à ton frère ou à Cal ...
-Ne t'en fais pas ! Si tu suis mon plan, tout ira bien !
Il hocha la tête, pas très motiver.
-Quelque chose ne va pas ?
-Euh ... je ne sais pas trop. Etant a moitié chat, il m'arrive de me sentir bizarre par moment. Je ressent des choses étranges que je ne comprend pas tellement...
-Tu sais, j'ai l'impression que tu es comme moi. Pour trouver tes réponses, je pense qu'au lieu de penser à ton chat comme une chose à part, tu devrais y penser comme si c'était une part de toi. L'accepter entièrement. Je suis sûr qu'à partir de là, les choses vont se faciliter en toi...
Il hocha la tête, l'air sceptique.
-Bien, j'y vais. Je compte sur toi ! Et si Cal énonce ne serait-ce qu'un refus, dis-lui ce que je t'ai dis, sa le calmera ! dis-je d'un sourire moqueur.
Il sourit à son tour, on se leva et il me serra contre lui :
-Bonne chance ! me murmura t'il.
-Toi aussi !
On se lâcha difficilement et je sorti, suivis de Stan.
Après un au revoir à Phil, je sortis du lycée.
J'appela Damien directement, lui faisant un bref résumé de ce que m'avait appris cette panthère, surement à la tête de ce territoire.
Alors qu'il allait émettre une constatation, je lui rappela qu'il avait une dette envers moi.
Il grogna un peu, avant d'accepter.
Bien, les choses se mettaient en place !