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    Obéron et Titania me sourirent.
    -Tu sais, petite Lily, je ne suis pas comme ma reine, j'aime jouer des tours et je n'aime pas grand monde. Mais tu es peut-être l'unique personne que je considère comme ma fille. Je t'ai pris en affection le jour où je t'ai rencontré. Tu m'as plu comme un coup de foudre. Quel père ne voudrait pas aider sa fille ? fit Obéron en se levant, tout fière.
    -Oh la ! Grâce à toi, mon imbécile de mari à peut-être appris l'amour paternel ... raison de plus pour t'aider, alors ... ( elle me souria tendrement) il est évident que je vais t'aider a patienté. Je t'aime de tout mon coeur mon enfant, sache-le. Tu n'a peut-être pas été gâté par la nature, mais si tu deviens lasse de ce monde, le mien, Tir na nog te sera toujours ouvert !
    J'avais les larmes aux yeux de toute cette vague d'amour qu'elle m'envoyait :
    -Merci Titania ... merci Obéron ! Vous êtes un peu comme mes seconds parent ... moi aussi je vous adore ! Mais tu sais Titania, tu te trompes, la nature m'a gâté d'une famille généreuse et protectrice sans borne ! La preuve ma famille ne m'a jamais reproché le fait d'être différente et m'a toujours offerte une protection sans borne ... et aussi, je vous ai rencontré, je vous adore tous ... vous êtes tous de ma famille, vous me soutenez tous pour des choses incertaines, comme maintenant... je vous adore !
    Une larme roula sur ma joue.
    Cette larme était la goutte d'eau qui dépassait du vase. Je commença a pleuré. Non pas de tristesse mais de bonheur. J'étais ému et heureuse de tout l'amour qu'on m'avait toujours apporté, à moi qui n'était rien.
    Obéron essuya mes larmes et embrassa mon front. Titania me serra fort contre elle.
    -Lys ! s'eclama Titania, l'air décidé.
    Celle-ci apprut immédiatement.
    -Oui, ma reine ?
    -Apporte le cerceuil de verre au milieu du jardin, s'il te plaît.
    -Bien ma reine ! fit-elle en partant.
    -Si tu es décidé, nous le sommes aussi ! s'exclama Titania.
    -Une fois la cérémonie de pacte fini, il n'y aura pas de marche arrière, jusqu'à ta guérison ou ton départ pour notre beau monde ! Les fées seraient ravi de t'y accueuillir ! s'exclama Obéron en tournoyant sur lui-même.
    Il était toujours fidèle à lui-même. Un gaie luron, toujours à suivre son instinct, ces émotions et ces sentiments. Toujours farceur et noble à la fois. Un roi étrange ayant un certain charme et un niveau d'imbécilité sans nom ... face à ça, sa femme, la reine Titania, belle et mystérieuse, maternelle et ayant un tempéremment de lionne. Il faisait la paire ...
    -Titania, tu sais ... j'ai ressentis une fois, rien qu'une fois ce qu'était l'emprunte ... c'était à la fois beau et douloureux ... je sentais un amour fort et en même temps une déchirure de devoir m'éloigné de lui ... j'aimerai qu'un jour on puisse être comme toi et Obéron ...
    Elle me fit un sourire éblouissant et encourageant :
    -J'espère qu'un jour tu puisse retrouvé ton amour et le vivre pleinement ! Bien, c'est prêt, allons-y !
    Elle se leva. Obéron tendis les bras, Titania m'y déposa délicatement.
    -Tu es aussi légére qu'une fleur, Lily ! s'exclama t'il en riant.
    Il marchait mais je ne sentais pas qu'on bougeait.
    Mes yeux commenceaient à ce fermer.
    -Non, non, non ! Damoiselle reste réveiller ! m'ordonna Obéron en collant son front contre le mien.
    Je rouvris les yeux, d'un coup. Il m'avait transmi de l'énergie je ne sais comment.
    -Bien ! constata t'il, fièrement. Regarde !
    A ces pieds, se trouvait un cerceuil en verre. A l'intèrieur, il y avait une couverture et un coussin en soie de couleur indigo. Il m'y allongea à l'intérieur, doucement.
    -Alors, petit trésor, comment trouves-tu ton lieu de repos ? fit Obéron.
    -Mon lieu de repos éternelle est super confortable ! dis-je en prenant mes aises.
    Obéron rit, Titania soupira.
    -Mon chère Obéron, ton humour laisse a désiré ... enfin, mon enfant, comment le trouves-tu ? En dessou de toi vie une plante spécial. Elle sent bon et te donnera l'oxygène nécessaire. Je t'explique ce qu'il va se passer après la cérémonie : mon territoire deviendra le tient. L'énergie qui nous entoure nourira ton corps du nécessaire, tu ne cracheras donc plus de sang, car en restant ici, ton temps physique sera rallentit. Mais sa ne va pas empêcher la fatigue et le stresse que ton corps subit ... à chaque fois que ton corps commence à se sentir mal ou qu'il commence à s'endormir, le cer ... le lit de verre dans lequel tu te trouve te rappelera ici et sera sceller jusqu'à ton réveil et ainsi de suite. Le lit fournira à ton corps tout ce dont tu as besoin ... est-ce clair ?
    -Je suis pas très sur d'avoir compris mais ok ... on verra bien ! dis-je en souriant.
    Elle hocha la tête.
    -Dis Titania ... commençais-je, soudain inquiéte.
    -Qu'y a t'il mon enfant ? dit-elle, l'air paniqué.
    -Tu as bien dit que l'endroit me fournira l'énergie dont j'ai besoin ... ?
    -Oui et ?
    -Je pourrais quand même manger, hein ? Rassure moi ?!
    Elle rit :
    -Tu pourras manger autant de patisserie et de sucrerie que tu souhaiteras ma petite !
    -Toujours aussi gourmande ! Tu n'as vraiment pas changé Lily ! fit Obéron en se joignant au rire de sa femme.
    J'avais de la chance. J'étais consciente d'être privilégié. Pratiquement personne dans ce bas monde n'avait la chance d'être aussi proche de ces deux là. Les fées, elles-mêmes n'étaient pas aussi proche de leur souverains. Rien que de les appellés par leurs prénoms, était impensable.


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