• 043

    Celle-ci s'ouvrit toute seule. Ouriel me suivit avec précaution, l'air pas très rassuré.
    -Ne t'inquiéte pas ! lui dis-je en riant. Le maître des lieux est peut-être un peu fêlé mais c'est un inventeur de génie !
    -C'est qui le fêlé ? fit une voix provenant d'une pièce du font.
    On pénétra dans la pièce. Elle était remplie de plan crayonné.
    Bélphégor leva la tête de son pupitre :
    -Oh Maître Caliel ! Tu tombes bien ! Viens là et dis moi c'que tu penses de cette merveille !
    Je m'approcha du plan en question.
    -Qu'est ce que c'est ?
    -Une machine pour transformer le feu en arme ! s'exclama t'il, fière.
    -Je vois ... regarde ça et ça ne vont pas ensemble, sa ne fonctionnera pas et puis ... pourquoi créée une arme ? demandai-je, intrigué.
    Il lança un coup d'oeil à Ouriel.
    -Bélphégor, je te présente Ouriel. Il fait partie de ma faction. C'est lui qui invente nos chants !
    Le démon dévisagea un Ouriel rougissant de mal à l'aise.
    -Enchanté p'tit ange. J'suis Bélphégor ... le "fêlé" celon Maître Caliel ... et inventeur à mes heures. (il se tourna vers moi, voyant un manque de réaction chez l'ange) Pour répondre à ta question, Laplace a fait une nouvelle prédiction ... c'est pas la joie.
    -Nelchael aussi, je dois bien t'avoué ... mais je n'ai pas vraiment compris. Juste que c'était un mauvais présage...
    -Exacte. Celon Laplace, une guerre ne va pas tarder a démarré. Elle fera beaucoup de victime et changera l'odre des choses.
    -Père ne laisserais jamais une chose pareil arrivé ! Et puis, où se trouvera cette guerre si importante pour que tu prépares toi, les armes ?
    -Ici, Maître Caliel. La guerre fera rage ici, dans les cieux.
    Je fus abasourdis.
    -Tout va bien ? fit Ouriel en s'approchant.
    J'hocha la tête, encore sonné.
    -Si tu veux d'autre détail, faut aller voir Laplace. Moi on m'a mis au courant, j'utilise mes dons pour trouver des solutions... à part sa, pourquoi êtes-vous venu jusque dans mon laboratoire ?
    Je releva la tête.
    -Pour ... commençais-je.
    -Bééééél !!! Je veux voir la machineeee !!! hurla une voix en entrant.
    Un petit démon aux cornes noir venait de m'apercevoir. Il s'était figé en me voyant.
    Je fis un sourire mauvais, il fit un pas en arrière, mais je ne lui avais pas donné le temps d'en faire un autre, qu'il était déjà mon prisonnier !
    -Dis donc, Ipes ... je t'ai demandé quelque chose tout à l'heure, n'est ce pas ?
    Il gigota un peu avant de s'arrêter et de rendre les armes :
    -Pardon, je suis désolé ... je voulais voir la machine avant d'aller me reposer.
    -Ipes ... tu as échapé, une fois encore à Alouqua ? Tu es impossible ! Mais bien joué ! dis-je, fière de lui, en lui ébouriffant les cheveux.
    Ouriel parut surpris.
    -C'est mon petit protégé qui ne fait que des bêtises ! Heureusement, c'est le seul qu'on m'est confié !
    -Il te ressemble un peu, lorsque tu étais encore petit ... fit une voix gracieuse, derrière moi.
    Je reconnaissais cette voix entre mille.
    -Jeliel ! m'exclamais-je en lâchant Ipes.
    Celle-ci souris :
    -Te voilà Bélphégor ! On te cherche depuis un moment, maintenant ! Toi de même Caliel !
    -Pourquoi faire ? J'ai fini tout mon travail pour le moment ...
    -Cal, enfin ! Tu avais promis de passer me voir pour arranger les plans de la bibliothéque ! Tu sais bien que les livres du nouveau monde seront placé là-bas ! Il faut que ce soit vite prêt, car il y a déjà plus de milles livres qui attendent d'être placer !
    J'avais complétement oublié.
    Ipes tira sur ma tauge et m'enlaça.
    Je connaissais ce regard et se comportement.
    -Il te ressemble tellement qu'il pourrait être ton jumeau ! s'exclama t'elle.
    Je ris :
    -N'exagère pas ! Il a fait plus de bêtise que j'ai pu en faire !
    -Briser le régne du silence n'est pas donné à tout le monde, comme brisé un volcan, d'ailleurs... enfin, passons. Venez tous !
    Oui, la bêtise qui lui a valut un ange-tuteur, était qu'Ipes avait brisé un volcan des terres démoniaques à cause de son affinité avec le magma. Résultat, il fut bien punis et on me mit sur son dos.
    Je me baissa et il vint justement s'aggriper à mes épaules pour se mettre sur mon dos.
    -Tu es bien accroché, Ipes ?
    Il hocha la tête, silencieux. C'était suspect mais je ne releva pas.
    -Bélphégor, n'oublie pas ta nouvelle machine. Nous allons d'abord en réunion. Une assemblée a été levé tout à l'heure. expliqua Jeliel.
    Bélphégor hocha la tête sans parler et alla s'affairé.
    -Da... Dama Jeliel, et moi ? fit Ouriel, perdu.
    -Biensûre, toi aussi tu viens avec nous ! s'exclama t'elle, d'un sourire bienveillant.
    -Pourquoi une assemblée a été lever aussi soudainement ? demandai-je.
    -Caliel, enfin ! Vous venez de recevoir tout les deux une missions importante de père ! Il est évident qu'il faut que l'on décide comme s'y prendre !
    J'hocha la tête, convaincu.


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